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Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

Publié le lundi 7 septembre 2020 à 22h36min

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Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

Dans une correspondance épistolaire adressée au président du Faso, Zakaria Bandaogo plaide pour la création d’un centre d’accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes.

Lettre à lire ci-dessous

Burkina Faso
Unité-Progrès-Justice
Ouagadougou, le 04 septembre 2020
A
Son excellence Monsieur le Président du Faso,
Chef suprême des armées
OUAGADOUGOU

Objet : Plaidoyer pour la création d’un centre
d’accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes.

Excellence, monsieur le Président du Faso,

Je viens très respectueusement par la présente lettre, faire un plaidoyer auprès de votre très haute bienveillance, la création d’un centre d’accueil sécurisé des éventuels ex-terroristes et l’intensification de la communication sur les modes de recrutements des terroristes sur toute l’étendue du territoire et plus particulièrement dans les zones à forte influence terroriste.

Monsieur, le président, d’abord je tiens à relever que cette proposition peut paraître incongrue aux jeux de certaines personnes et partant fera l’objet sans doute d’un débat houleux au sein de l’opinion nationale.
De plus, je ne suis pas un spécialiste de la lutte contre le terroriste ; il est donc possible que je sois dans l’erreur.

Toutefois, je crois en la capacité de l’être humain de se remettre en cause, de constater son erreur et de revenir sur le droit chemin.
Cela fait déjà bientôt cinq (05) ans que le peuple est engagé dans la lutte contre hydre du terrorisme. Si nous ne changeons pas de stratégie de lutte, nous risquons de durer davantage dans cette voie dont l’issue est incertaine.

Partant du constat fait par les acteurs engagés au premier plan dans cette lutte, notamment les militaires qui affirment que les terroristes sont des nationaux, nos frères, nos fils, nos pères ; alors je suis convaincu que nous pouvons tendre la main à certains d’entre eux pour les aider à sortir de ce bourbier.

Convaincu par ailleurs, qu’il est possible qu’actuellement il existe dans le rang des terroristes, des personnes qui se sont rendus compte qu’ils ont été trompés ;
Convaincu qu’ils existent des parents qui sont outrés, souffrants, malheureux de voir leurs enfants devenir terroristes et qui, s’ils savent qu’au lieu d’être exécutés, ces enfants trouveront un cadre d’encadrement et de réinsertion sociale, vont les dénoncer et les conduire dans ce lieu ;

Convaincu qu’il existe des terroristes qui voudront revenir en arrière parce qu’ils sont pris de remords et de regret pour les atrocités commises ou subies ;
Convaincu que s’il n’existe pas un cadre sécurisé pour accueillir ceux qui voudront déserter de cette horde de malheur, entre la crainte de représailles de leurs camarades du mal et la peur d’être exécuter par nos forces de défense et de sécurité (FDS), ces derniers continueront toujours de se battre comme terroristes pour leur survie ;

Je suis convaincu que même s’il existe des terroristes volontaires et convaincus, il est aussi possible qu’on devienne terroriste par erreur, terroriste par ignorance, terroriste par contrainte.

En conséquence, excellence monsieur le président, si vous offrez à toutes ces catégories de personnes citées, la possibilité de se repentir, de s’amender et de revenir sur le droit chemin, je suis sûr que les groupes terroristes vont enregistrer des défections considérables dans leur rang.
Cela aura l’avantage de renforcer notre renseignement, de mieux préparer nos stratégies de lutte et de permettre à des familles éprouvées de récupérer leurs enfants égarés.

En l’absence d’un tel centre, je me demande aujourd’hui, si un terroriste décide de déposer les armes, où ira-t-il pour se protéger non seulement des représailles de ses ex-camarades, de la traque des FDS mais aussi du désir de vengeance ou du rejet de la communauté ?

Il convient de noter que je parle d’un centre d’accueil et non d’une prison ou d’un lieu d’interrogatoire. Sinon l’objectif recherché de sera jamais atteint.
Excellence monsieur le Président, j’ignore si dans ces localités des radios ou des télévisions émettent toujours normalement, mais il est nécessaire pour que ce message soit accessible à tous, que ces canaux de communications puissent être effectifs dans ces zones.

Si d’aventure, ces canaux n’existent plus, il sera convenable de les rendre opérationnels car il faut préparer le peuple à accepter le retour de ces frères égarés et donner un autre son cloche différent de ce que les terroristes divulguent dans ces zones. Sinon si les populations ne reçoivent pas d’autres messages en dehors de ceux des terroristes, elles finiront par se convaincre que les terroristes même un combat légitime.

En outre, avec l’avènement de la COVID-19, la communication intensive sur la maladie et son mode de transmission a été d’un tel succès que même dans les zones reculées du pays, chaque enfant, chaque jeune, chaque vieux, sait comment faire pour se protéger de cette maladie.

Mais malheureusement monsieur le Président, cette maladie est venue trouver notre premier mal qu’est le terrorisme.

Monsieur le Président, je ne sais pas ce qui est fait en termes de communication pour expliquer à la jeunesse, à la population entière, ce mal terroriste et les moyens de protection et de prévention. En clair comment la jeunesse peut-elle se protéger d’un recrutement terroriste s’il n’existe pas une connaissance sur leur stratégie de recrutement ?

C’est pourquoi, je vous prie, Monsieur le Président, d’intensifier la communication sur les moyens de protection des modes de recrutement des terroristes. Sinon il se peut que des individus par ignorance ou naïveté s’enrôlent dans leur rang sans le savoir et soient incapables d’y ressortir.
Tout en vous souhaitant, bonne réception, je vous prie, Excellence Monsieur le Président, de recevoir mes salutations les plus respectueuses.

BANDAOGO Zakaria

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Vos commentaires

  • Le 7 septembre 2020 à 17:27, par LE MAITRE GOMYAAREE : PAYS SANS FOI NI LOI En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    VOUS AVEZ DIT QUOI ? FOUTAISES .
    ON N A PAS BESOIN DE CES GENS ENCORE DONC BASTA.

    PS NOUS NE SOMMES PAS EN FRANCE CELUI OU CELLE QUI DÉCIDÉ D EMBRASSER L AXE DU MAL DOIT ÊTRE EFFACE UN POINT C EST TOUT.

  • Le 7 septembre 2020 à 19:06, par Nick En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Si l’histore nous enseigne, un terroriste reste un terroriste.
    La Plus part des terrorities liberes par les USA de Guantanamo sont repartis au terrorisme and pire encore,ils sont devenus pllus terroristes. Et apparemment, ceux qui ne sont pas repartis au terrorisme ne l’etaient pas mais ont ete arretes par erreur. Si nous avons des preuves irrefutables contres nos nos freres terroristes, les liberes sur nor terroir serait une erreur grave.

  • Le 7 septembre 2020 à 19:51, par F7 En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    🤭🤭🤭 walay ! Je voulais tout lire mais je si je m’y aventure, je risque d’être une victime de ce terrorisme. Mon qui vous a dit qu’il y’a des ex-terroristes ? Dans cette lutte, c’est la patrie ou la mort, hein ? y’a-t-il d’ex-fds de la lutte contre le terrorisme ? Qui ou avec quel argent financer un tel projet ? Si vous pouvez financer, d’où vient cet argent pour que vous ne contribuez pas à armer convenablement nos des ? S’il est possible de ramener nos des et populations lâchement assassinées par les terroristes et leurs complices, je peux croire au changement des éventuels ex-terroristes dont vous faites mention. 🤭 ! Je préfère qu’un tel sens de pardon soit adressé aux exilés politiques et tous les burkinabè qui sont hors du pays à cause de la politique. Vraiment, je m’excuse mais bien que ce soit le droit du frère de proposer ce qu’il estime juste, le président doit avoir mieux à faire pour le pays que ça. Vraiment, je m’excuse encore car je n’ai pas eu le courage de lire tout l’écrit. Je peux revenir à la raison à travers la réaction des uns et des autres.

  • Le 7 septembre 2020 à 23:35, par KABORE En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    L’idée proposé par l’auteur est une très bonne idée. Le terrorisme que nous connaissons au Burkina est légèrement différent de celui au mali, et diamétralement différent de celui au Nigeria et en Syrie. Dans ces pays (Nigeria, Syrie) il s’agit d’une lutte contre les valeurs occidentales alors que dans notre pays les terroristes semblent plus s’orienter vers la recherche du bien-être. Une tentative de remettre en cause l’ordre établi dans nos campagnes entre les populations. L’assassinat d’humanitaires au Niger et au Nigeria me conforte dans cette thèse d’autant plus qu’au Burkina, les terroristes préfèrent ne pas commettre de tel actes. Les humanitaires leur apportent de la nourriture, et se font même porte voix de leurs revendications. Nous avons donc une dernière chance de sauver notre pays avant que la situation ne s’empire comme au Mali ou au Nigeria, avec des gens qui, même sous l’effet de la faim et de la soif ne remettrons jamais en cause leurs pratiques. Des propositions simple comme celle de l’auteur pourraient permettre de retrouver enfin la paix. A la sienne je réitère ma proposition de déclarer l’école obligatoire et forcer nos parents en milieu rural d’envoyer leurs enfants jusqu’à un certain age. Il n’y a pas lieu de mener des débat passionnés sur ces questions. Les armes n’ont jamais réussi à anéantir ou prévenir la menace terroriste dans les pays qui se veulent démocratiques.

  • Le 8 septembre 2020 à 00:18, par Nabiiga En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Attendons une seconde les citoyens, citoyennes !!!! Dans quel pays vit-on ???? Dans quel Burkina ?? Hey ben, on veut un centre d’accueil sécurisé pour des éventuels ex-terroristes ? Ah bon !!!!! On décide de soi-même de devenir, tenez-vous bien, un terroriste. L’on est terroristes lorsqu’on terrorise des innocents, lorsqu’on ne sème que la désolation chez des gens, lorsqu’on ensanglante des familles, des villages, des villes et pourquoi pas, des cafés en centre-ville de Ouagadougou, braqués des paisibles voyageurs, ou encore des prises d’otages incessant un peu partout dans le pays, et le tout, sans qu’on soit invité à solennellement par l’état de commettre ce que je viens de décrire. Après de tels méfaits, des forfaits fortuits, après toutes ces désolations auprès des innocents, on s’épuise de tirer follement sur des citoyens, on souhaite donc retourner au bercail pour se relaxer et maintenant, le gouvernement où une instance étatique doit, non seulement trouver un endroit pour les accueillir en bon citoyen mais aussi, il faut bien que ce local soit sécurisé. Sécuriser contre qui ? Pourquoi donc sécuriser ? On formule cette demande tout en sachant bien qu’il y a des gendarmeries où ils peuvent se présenter pour être accusés de ces méfaits et écroués par la suite. Non, c’est plutôt le gouvernement qu’il faut solliciter pour venir en aide à ces individus qui, de leurs propres gré, se sont enrôlés très volontiers dans des bandes organisées pour terroriser les populations, comme si être terroristes est un bienfait et le gouvernement doit les récompenser pour un travail bien exécuté. Dis donc. Je suis complètement éclaboussé

  • Le 8 septembre 2020 à 07:12, par lepaysvamieux En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Vraiment un sujet qui ne m’intéresse pas. Nous n’avons pas besoin d’eux parmi nous. Un terroriste ne mérite pas ça.

  • Le 8 septembre 2020 à 07:24, par Anta En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Je crois que toutes tes propositions sont en expérimentations. Le centre sécurisé existe déjà sous forme de prison de haute sécurité où on a jamais entendu qu’on a exécuté quelqu’un.C’est vrai que ceux qui y sont ont été pour la plupart capturés sur le théâtre des opérations, mais il y a un travail de déradicalisation qui est fait en leur endroit. En outre, à plusieurs reprises, le président du Faso, le CMGA ont appelés les frères égarés à revenir dans le giron de la société.La communication est faite c’est pourquoi les chefs terroristes font tout pour saboter les installations de communications.Mais à chaque fois nos FDS les rétablissent.C’est une lutte de longue haleine parce que pour les terroristes et les pays, les ONG criminels qui les soutiennent(c’est prouvé), c’est une question d’argent.C’est l’argent qui les intéressent comme Pablo Escobar en Colombie ou El Chapo au Mexique.Mais on les aura tôt ou tard.Je profite pour demander à l’expert qui a révélé la connexion des terroristes du Burkina avec certains pays, certaines ONG, certaines banques et certains individus de publier leurs identités pour que le peuple soit édifié et ne mange pas de n’importe quoi.

  • Le 8 septembre 2020 à 09:09, par Beouco En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    un sujet fort interessant ,......oh combien humanitaire.
    mais
    1. les pays qui l’on experimenté ont échoué non pas parce qu’ils n’y ont pas mis de la volonté et des moyens, mais parce que pour les terro c’une opportunité de se mettre au frais pour se reorganiser.
    imaginez qu’après avoir mis des milliards dans cette entreprise humanitaire , les terro pensionnaires se plaignent de leurs conditions de vie et .....retournent aux armes ; question faut il les cajoler plus que le citoyen lambda digne qui souffre le martyr sans se retourner contre son pays ?
    2.j’espere que mr Bandaogo pourra nous expliquer (nous le peuple burkinabé meurtri) pourquoi il faut cajoler des meurtriers au lieu de prendre en charge 1 million de deplacés internes
    3.enfin, sachez que ailleurs , les terros n’ont pas cette grace d etre enfermes dans une prison au frais du contribuable.

  • Le 8 septembre 2020 à 09:25, par Saw En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Je pense que F7 a bien résumé ma vision. J’ajouterai qu’il y’a la prison’ de haute sécurité de Loumbila. RMCK doit lancer un message ferme. Toutes personne qui est terroriste actif ou passif contre le BF est un ennemi à vie du BF.

  • Le 8 septembre 2020 à 09:57, par TANGA En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Monsieur Bandaogo, c’est sûr que le Burkina ne va pas aligner les ces terroristes incarcérés et les abattre. Un jour ils devront connaitre leurs sorts. C’est à dire qu’il faut les juger d’abord mais avant, il faut tirer d’eux le maximum d’informations. Sachez que ces gens là ne lâchent pas facilement leurs secrets.
    Venons à votre proposition, TOUT DE SUITE IL FAUT SE DIRE QUE LIBÉRER CES GENS ET LEUR DONNER UNE FORMATION POUR LA RE-INSSERTION SOCIALE SERA PLUS GROSSE BÊTISE JAMAIS FAITE DANS CE MONDE.
    Présentement, le Mali avec l’aide de la Russie est en train de faire un grand balayage des ces imbéciles et des fuyards sont en train de venir au Burkina. VOUS VOULEZ SANS DOUTE QUE TOUS SE RETROUVENT ICI AU FASO pour nous rendre la vie impossible ? Soyez sûr que si un centre de ce genre est ouvert, il y aura attaque de grande envergure et tous seront libérés.
    ON EST PAS D’ACCORD.
    Monsieur Bandaogo, êtes vous prêt à prendre le bus avec celui qui a tiré sou votre fils, votre père ? Si oui, rejoignez les en prison. Nous on est pas prêts.
    Celui qui va faire ça présentement n’est pas encore né !!!
    Laissez les choses se passer comme il se doit.
    Je me demande pourquoi vous ne proposez pas de libérer Le nGle GILBERT GUIENGUIERE pour que puisse ajouter des connaissances pour le combat contre le terrorisme. Cela sera plus facile et même plus utile.
    Ça se voit que vous n’avez perdu personne avec l’avènement du terrorisme. Qui même vous a souffleé cette idée bidon ? Des occidentaux sans doute.
    Allons, admettons que cela soit fait et que les bandits s’évadent puis tuent encore, pourrez vous vivre sur cette terre ? Je doute fort car si la honte ne peut rien contre vous, un partent de victime s’occupera de vous car c’est votre idée.

  • Le 8 septembre 2020 à 09:57, par TANGA En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Monsieur Bandaogo, c’est sûr que le Burkina ne va pas aligner les ces terroristes incarcérés et les abattre. Un jour ils devront connaitre leurs sorts. C’est à dire qu’il faut les juger d’abord mais avant, il faut tirer d’eux le maximum d’informations. Sachez que ces gens là ne lâchent pas facilement leurs secrets.
    Venons à votre proposition, TOUT DE SUITE IL FAUT SE DIRE QUE LIBÉRER CES GENS ET LEUR DONNER UNE FORMATION POUR LA RE-INSSERTION SOCIALE SERA PLUS GROSSE BÊTISE JAMAIS FAITE DANS CE MONDE.
    Présentement, le Mali avec l’aide de la Russie est en train de faire un grand balayage des ces imbéciles et des fuyards sont en train de venir au Burkina. VOUS VOULEZ SANS DOUTE QUE TOUS SE RETROUVENT ICI AU FASO pour nous rendre la vie impossible ? Soyez sûr que si un centre de ce genre est ouvert, il y aura attaque de grande envergure et tous seront libérés.
    ON EST PAS D’ACCORD.
    Monsieur Bandaogo, êtes vous prêt à prendre le bus avec celui qui a tiré sou votre fils, votre père ? Si oui, rejoignez les en prison. Nous on est pas prêts.
    Celui qui va faire ça présentement n’est pas encore né !!!
    Laissez les choses se passer comme il se doit.
    Je me demande pourquoi vous ne proposez pas de libérer Le nGle GILBERT GUIENGUIERE pour que puisse ajouter des connaissances pour le combat contre le terrorisme. Cela sera plus facile et même plus utile.
    Ça se voit que vous n’avez perdu personne avec l’avènement du terrorisme. Qui même vous a souffleé cette idée bidon ? Des occidentaux sans doute.
    Allons, admettons que cela soit fait et que les bandits s’évadent puis tuent encore, pourrez vous vivre sur cette terre ? Je doute fort car si la honte ne peut rien contre vous, un partent de victime s’occupera de vous car c’est votre idée.

  • Le 8 septembre 2020 à 10:05, par Bikpieb En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    L’un dans l’autre, votre texte renferme des œuvres Divines, de l’amour providentiel. si ceux qui sont hors de ce fléau pense qu’ils sont vraiment humains, doivent penser dans le sens strict du terme, autrement qu’eux. Dans le cas contraire, ne chanter pas les poèmes des hommes sans oublier que ça n’arrive pas qu’aux autres.
    j’en ai fini.La Pasteurisation

  • Le 8 septembre 2020 à 10:15, par YAWOTO En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    AH BON !!!! ON DIRAIT QUE VOUS PENSEZ BEAUCOUP PLUS AU BIEN ETRE DES TERRORISTES QUE CELUI DES VICTIMES ET DES DEPLACES ! Vous auriez dû vous accordez une nuit de réflexion avant de faire une telle proposition totalement décalée. Je m’excuse pour avoir été on ne peut plus révolté par une telle proposition.

  • Le 8 septembre 2020 à 11:30, par Lavieille En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Moi je pleure d’abord, je pleure parce ce que je ne peut pas parler d’abord. On dirait on allait conduire à la place de la nation, et on va nous permettre d’écraser leurs têtes avec nos pilons. Est-ce qu’il existe un ex-terroriste. Connaissez-vous la profondeur des ventres de ces diables ? Connaissez-vous le dur des cœurs de ces fils et arrières petits fils de ces diables ? OK ! Quelle est la province ou la commune, ou le village, ou le quartier, dont ses habitants vont accepter donner la portion de leur terre pour implanter ce centre. Donc, cette population n’a pas perdu un parent, un proche ou une connaissance dans les attaques sauvages de ces diables. Donc cette localité est aveugle. Comment vouloir protéger la vie de celui qui a enlevé expressément la vie d’autrui. Si ces diables même étaient des humains, ils devraient se ôter leurs vie au lieu d’accepter qu’on les protège. Honte un milliard de fois à eux. Que Dieu les maudisse, ces imbécile. Dans quel côté du Burkina ce centre veut être créé. Je pleure encore. Nous autres vieilles personnes, si vous attrapez comme ça, amenez-les, on va les terminer à la place de la nation. Si j’étais invisible. Walaï.

  • Le 8 septembre 2020 à 12:49, par sidsomde En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    A la lecture de M.Bandaogo j’y voyais de bonnes propositions sauf quand il dit que ce ne sera pas un lieu d’interrogatoires, mais à la lecture des réactions j’ai aussi vu qu’il est impossible de changer un terroriste
    alors je propose qu’on trouve une passerelle pour les éventuels déserteurs pour les conduire à la prison de haute sécurité

  • Le 8 septembre 2020 à 14:37, par Made En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    On a pas tué ton papa ou ta maman, voila pourquoi tu réfléchi avec ton genou. Il devrait être sous l’effet de l’alcool celui-la. Si on doit construire ce centre d’accueil, je propose qu’on le fasse en pays Bissa. Gombousgou ou Garango.

  • Le 8 septembre 2020 à 15:46, par Desi Camille En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Je ne suis peut-être pas assez doué mais à analyser tout ce que nous subissons de la part de ces terroristes (qui veulent imposer une vision unique du monde venue d’ailleurs) ; je trouve insultant que le pays jette de l’argent en voulant investir dans un tel centre. J’imagine que le compatriote n’a pas déjà négocier la gestion des fonds qui seront orientés à ce projet. Sérieux, Ne nous hasardons pas à ajouter une occupation inutile (de trop) à nos FDS qui sont déjà très sollicitées.
    @LE MAITRE GOMYAAREE : PAYS SANS FOI NI LOI a tout résumé dans son propos : Clair et propre. J’ose inviter Mr Bandaogo à cesser de supporter (son projet va dans ce sens) les terroristes et revenir dans le Faso pour le vivre. Simplement INIMAGINABLE.

  • Le 11 septembre 2020 à 20:28, par HUG En réponse à : Insertion sociale des ex-terroristes : Un plaidoyer auprès du président du Faso pour la création d’un centre d’accueil

    Leur place est dans les prisons cest le. moindre mal p our eux. Ces genssont très méchants.

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