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Changement climatique : Le Burkina adopte une initiative pour renforcer ses capacités en matière de transparence

Publié le jeudi 3 septembre 2020 à 21h30min

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Changement climatique : Le Burkina adopte une initiative pour renforcer ses capacités en matière de transparence

Le secrétaire général du ministère en charge du Changement climatique et de l’Economie verte, Sibidou Sina, a lancé officiellement l’initiative « Renforcement des capacités sur le système de transparence du Burkina Faso en matière d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques » dénommée « Initiative CBIT ». C’était ce jeudi 3 septembre 2020 à Ouagadougou.

Renforcer les institutions nationales chargées des activités liées à la transparence conformément aux priorités nationales en matière d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques ; fournir les outils, la formation et l’assistance permettant de se conformer aux dispositions de l’article 13 de l’Accord de Paris sur le climat. Ce sont, entre autres, les objectifs visés par cette nouvelle initiative internationale de « renforcement des capacités sur le système de transparence du Burkina Faso en matière d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques », dénommée « Initiative CBIT3, dont le lancement officiel est intervenu ce jeudi 3 septembre 2020.

Sibidou Sina, le secrétaire général du ministère en charge du changement climatique et de l’économie verte

Cette initiative a été lancée, selon le secrétaire général du ministère en charge du Changement climatique, Sibidou Sina, par le Fonds de l’environnement mondial (FEM) en réponse à l’Accord de Paris sur le climat, afin d’aider les pays en développement qui le demandent à satisfaire, en temps voulu, aux critères renforcées de transparence tels que définis dans l’article 13 de l’accord.

Pour le cas du Burkina Faso, elle permettra concrètement, selon le secrétaire permanant du conseil national pour le développement durable, Augustin Kaboré, d’avoir des outils de suivi, de contrôle et de transparence dans les efforts du pays en matière d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques, au travers de deux composantes essentielles.

Dr Augustin Kabore, SP du conseil national pour le développement durable

Il s’agit de la mise en place d’un arrangement institutionnel pour soutenir les questions d’adaptation et d’atténuation, ainsi qu’un dispositif de suivi de cette transparence et de capitalisation des acquis en la matière. Augustin Kaboré ajoute que c’est un projet qui sera mis en œuvre pour une durée de trois ans et financé par le FEM à hauteur d’environ 600 millions de F CFA.

A terme, l’initiative aidera le Burkina Faso à pouvoir élaborer régulièrement ses communications nationales sur les changements climatiques afin de répondre à ses engagements auprès de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, a précisé le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement. En plus de cela, poursuit-il, elle permettra au pays de suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), y compris les investissements publics et privés avec une promesse de réduction de ses émissions à 18,2% à l’horizon 2030.

les acteurs de l’environnement mobilisés pour le lancement officiel de l’intiative CBIT

L’initiative CBIT a été mise en place depuis le Kenya, selon le représentant du Fonds de l’environnement mondial, Julien Lheureux, pour promouvoir la transparence climatique à l’échelle mondiale. Car, explique-t-il, la communauté internationale a convenu d’un objectif mondial dans le cadre de l’Accord de Paris pour limiter l’augmentation de la température en dessous de 2° degrés Celsius, tout en visant 1,5° degré Celsius afin d’éviter les pires impacts des changements climatiques.

« Par conséquent, il est important de pouvoir mesurer tous les efforts d’atténuation à l’échelle globale pour vérifier les progrès collectifs réalisés par la communauté internationale. C’est pourquoi, je félicite le Burkina Faso d’avoir procédé au lancement de cette initiative qui permet d’accompagner les pays dans l’atteinte de l’objectif visé », note-t-il.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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