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Nuit de l’exploitant familial : L’évènement se tiendra le 1er octobre 2020

Publié le jeudi 13 août 2020 à 15h52min

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Nuit de l’exploitant familial : L’évènement se tiendra le 1er octobre 2020

Les représentants des 19 Organisations de la société civile (OSC) ont animé une conférence de presse, le jeudi 13 août 2020, au sujet de la 1ère édition de « La nuit de l’exploitant familial ». Prévue pour se tenir le 1er octobre 2020 à Ouagadougou, cet évènement vise à valoriser les petits exploitants des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement.

C’est sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et le co-parrainage du représentant résident de la FAO et du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, que se tiendra la première édition de « La nuit de l’exploitant familial », le jeudi 1er octobre 2020 à Ouagadougou. C’est une conférence de presse, animée par le président de la Chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné, assisté de Georges Kienou, président national des producteurs du riz et président du comité d’organisation et Didier Couldiaty représentant SNV, qui a annoncé la nouvelle.

Selon eux, « La nuit de l’exploitant familial » est une initiative d’organisations paysannes pour valoriser l’exploitation familiale. Elle vise à mettre au centre des politiques sectorielles de l’Etat et des partenaires, les petits exploitants agricoles.

Le président du comité d’organisation, Georges Kienou, explique que les différents secteurs agricoles sont matérialisés dans l’un des deux trophées

Pour Didier Couldiaty, les exploitants familiaux, qui représentent 86% de la population active du Burkina, sont ceux qui exploitent une petite superficie à des fins agricoles, et qui vivent de cette activité. 90% des céréales produites au Burkina Faso proviennent de ces derniers. D’où l’importance de mettre au centre des politiques agricoles ces exploitants afin d’aider ces derniers à développer leurs activités. « La daba n’étant plus l’outil de production approprié, il est temps de faire la promotion d’autres techniques de production » lance-t-il.

Selon Moussa Koné, le Burkina Faso est l’un des pays de l’Afrique subsaharienne qui respecte l’engagement pris par les chefs d’Etat en 2003 à Maputo. Cet engagement assigne à chaque pays de consacrer au moins 10% de son budget à l’agriculture. Certes, le Burkina consacre un peu plus de 10% de son budget à l’agriculture, mais la répartition des ressources allouées ne permet pas aux exploitations agricoles familiales de surmonter les multiples défis auxquelles elles sont confrontées.

Le trophée Balo d’or

« Il existe donc un fossé entre les affectations budgétaires et la part qui touche réellement les exploitations agricoles familiales. Cet état de fait ne permet pas au Burkina Faso d’atteindre les objectifs de sécurité alimentaire et nutritionnelle » a expliqué le président de la Chambre nationale d’agriculture, Moussa Koné.

« Nous voulons à travers cet évènement, faire connaitre l’exploitation familiale au grand public, inciter les décideurs à s’engager davantage et à mener des actions en faveur de la modernisation des exploitations familiales et à aider les communautés rurales pour une exploitation résiliente » poursuit-il.

Les Conférenciers avec au centre, Moussa Koné, président de la Chambre nationale d’agriculture

Il explique que des prix sont dédiés aux exploitants qui se sont distingués durant l’année, à l’occasion de cet évènement. Cinq grands prix au total sont prévus à cette édition, dont celui de l’exploitant familial de l’année, de l’exploitante familiale de l’année, du ou de la meilleur (e) jeune exploitant (e), le grand prix de la meilleure organisation paysanne et le grand prix du ou de la meilleur (e) encadreur (e). « Balo D’Or » est le concept de dénomination des certains grands prix dédié aux lauréats.

Les journalistes qui ont pris part à la conférence de presse

Georges Kienou explique que “Balo“ est un terme de la langue dioula, qui signifie nourriture. « Par ailleurs, il y aura des prix d’honneur à des personnalités et des prix de reconnaissance offerts par certains partenaires qui travaillent à la promotion des actions de développement de l’Agriculture au Burkina Faso » ajoute Moussa Koné.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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