- Salif Diallo
Cet homme illustre à l’envi l’expression « aller au charbon », si chère au Premier ministre Yonli. Salif Diallo, haut fonctionnaire en charge du super ministère de l’Agriculture, de l’Eau et des Ressources halieutiques, est un fonceur qui ne s’octroie quasiment jamais de repos.
Il jouit de l’entière confiance du chef de l’Etat, sans doute pour la qualité de sa praxis et son refus de plaire au roi par le mensonge, à la manière de Raspoutine.
Fils du Nord-Ouest, qui a vu le jour et grandi sur les plateaux arides du Yatenga, Salif Diallo est un fou de tout ce qui touche à la terre, à la famine, à la flore et à l’eau. C’est un homme à la fois intelligent et rusé comme on en trouve rarement au sein de l’establishment politique burkinabè. On dit de lui qu’il dispose d’un énorme potentiel de bienfaisance ou de nuisance. C’est selon. Sous ce rapport, c’est un homme craint ou aimé, haï ou envié dans la galaxie politique.
Révolutionnaire avant même d’avoir rompu les amarres avec l’université, Salif Diallo est un homme de conviction et qui croit beaucoup aux vertus du pragmatisme anglo-saxon. C’est un homme d’action qui n’aime pas trop s’embarrasser des fioritures langagières. C’est un disciple à la fois lointain et actuel de La Palisse lorsqu’il déclare, avec une netteté d’épure, que le « problème de l’Afrique, c’est l’Etat ».
Venant d’un grand commis de la nation, cette assertion dont la force et la rationalité bouleversent la hiérarchie de nos certitudes doit faire réfléchir utilement les princes du continent. Salif Diallo est un encaisseur, une personne difficile à abattre moralement. Les féroces morsures de la vie ne semblent avoir aucun impact négatif sur sa détermination à poursuivre le combat contre la parcimonie des nuages et les insuffisances de la terre.
Cependant, ce personnage qui épouse parfaitement le moule d’homme d’Etat ferait davantage scintiller les précieuses pierres de son piédestal s’il se résolvait à améliorer sa capacité d’écoute et à nuancer son soutien à des hommes de qualité douteuse, en perte de vitesse au sein de l’opinion publique et qui, du fait de sa dynamique proximité avec le grand sachem, voient en lui un moyen plutôt que tout autre chose.
Bon vent à cet homme qui essaie, de bonne foi, d’atténuer, à l’échelle de son petit pays, le drame messianique d’une Afrique violée et tourmentée, sans cesse en bute contre les récifs obscurs d’un sous-développement tenace et impitoyable.
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 18 octobre 2005 à 10:02 En réponse à : > Salif Diallo
Encore un griot ! si la honte tuait ...
Le 18 octobre 2005 à 11:26, par burkindi En réponse à : > Salif Diallo
Quelle honte de voir que des gens qui continuent de piller les deniers publics, de violer les droits de l’homme sont applaudis et encouragés dans leur basse besogne.
En lisant cet article j’ai comme l’impression que beaucoup de personnes ne pensent qu’à leur panse et prennent systématiquement les autres pour des tarés ou des abrutis.
Arretez de nous masturber les consciences et les esprits avec vos salades à la sauce partisane et calculée.
Le 18 octobre 2005 à 12:45, par kynnde En réponse à : Lisez bien les textes
Mes saam biissi, ne vous enfoncez pas dans une porte ouverte. Allez doucement. Je suis entièrement pour cette facon de reconnaitre les personnes. Lisez bien le texte, il n’y a pas que de la qualité, il ya aussi du défaut. Ce qui vous touche selon moi, ce sont ses qualités. Où mettez-vous ses défauts ?
1-"Il jouit de l’entière confiance du chef de l’Etat, sans doute pour la qualité de sa praxis et son refus de plaire au roi par le mensonge, à la manière de Raspoutine". Le chef de l’Etat a autant besoin de quelqu’un qui lui dit la vérité que celui qui évite de mentir pour masquer les problèmes.
2-"C’est un homme craint ou aimé, haï ou envié dans la galaxie politique." C’est la définition même de l’homme. On est depuis la gestation jusqu’après la mort, craint ou aimé, haï ou envié par des personnes différentes, pour des raisons différentes
3- "Cependant, ce personnage qui épouse parfaitement le moule d’homme d’Etat ferait davantage scintiller les précieuses pierres de son piédestal s’il se résolvait à améliorer sa capacité d’écoute et à nuancer son soutien à des hommes de qualité douteuse, en perte de vitesse au sein de l’opinion publique et qui, du fait de sa dynamique proximité avec le grand sachem, voient en lui un moyen plutôt que tout autre chose". C’est de la qualité ça ?, Mais il faut aussi des défauts. Sinon on serait DIEU.
Le 18 octobre 2005 à 13:36 En réponse à : > Salif Diallo
Je croyais moi qu’on allait continuer a nous presenter les candidats aux elections presidentielles du 1er au 13e de la liste. On nous a largement presente Blaise COMPAORE puis de facon sommaire quelques quatre ou cinq candidats de l’opposition. Les autres rien. Eux comptent pour du beurre. On ne nous a pas presente tous les candidats et voila qu’on nous presente un autre bonze du pouvoir.
Soyez objectifs et consequents, Messieurs les gestionnaires de lefaso.net
Le 19 janvier 2006 à 18:38 En réponse à : > Salif Diallo
"Si la honte pouvait tuer..." Elle vous aura déjà assassiné cette honte !!! Chaque burkinabè doit rester digne, même devant la mort...C’est ça la dignité et pas cet agacement que vous occasionnez par vos propos hors de bon sens élémentaire. Acceptez également que les autres puissent apprécier la situation sans les "taxer" de griot. C’est ça aussi la démocratie. Ne jettez pas le bébé ainsi que l’eau de son bain.... Alors ? Qu’en pensez-vous ? M. KERE
Le 11 février 2007 à 19:42, par Jennyfer En réponse à : > Salif Diallo
Quel honneur d’être griot !
Jennyfer Audy,
Pays Basque.
Le 24 février 2007 à 21:56 En réponse à : > Salif Diallo
Eh oui !!! Jennyfer, dans ces conditions, c’est vraiment un honneur d’être un griot. Si l’appel au calme, à la retenue, à la modération, constitue du griotisme, alors c’est un véritable honneur d’être un griot et je revendique cette qualité.
N’ayons jamais peur de nos idées. Bien faire et laisser "braire" sera mon dernier mot. Je vous félicite sincèrement pour votre réflexion. Kéré, Nancy
2. Le 19 octobre 2005 à 09:07 En réponse à : > Salif Diallo
quels compliments flateurs ?
Le 19 octobre 2005 à 10:10, par zig En réponse à : > Salif Diallo
je trouve ce compliment plutot pragmentique.
On aime toujours ceux qui travaillent et qui ont un raisonnement qui sonne toujours la réalité
Salif Quand on le voit à la téle est toujours soucieux et ce souci c’est s’il pouvait donner à tous les Burkinabe un bonheur inoui.Il le traduit avec sa collaboration des masse paysanne
Je l’apprécie personnellement mais il n’est pas souvent aisé de dire les atouts d’un homme.
je vous remerci ,
Zouri Issa Georges.
3. Le 24 octobre 2005 à 17:53 En réponse à : > Salif Diallo
Tu as eu combien pour ces arguties.Courage au pays pour cette masturbation intellectuelle
4. Le 12 novembre 2005 à 14:40 En réponse à : > Salif Diallo
Cher Monsieur, ne défends pas l’indefendable.Si tu dis à Salif Diallo qu’il est voleur il va en rire car cela fait partie de ces qualités.Soyons intelligents.
Le 24 novembre 2005 à 16:40 En réponse à : > Salif Diallo
L’abre ne doit pas cacher le forêt. Si Salif Diallo est bon, il faut le reconnaître. C’est en tout cas un homme qui a de la conviction et qui fait bien ce qu’il a à faire onl’admire pour son dévouement et son pragmatisme. C’est véritable homme politique. Si cela vous gène, alors que voulez-vous ? Que la terre s’arrête de tourner ? Soyons serieux !!!
Le 15 janvier 2006 à 17:56 En réponse à : > Salif Diallo
Quelle mauvaise réthorique !!!!
A faire mourrir d’étonnement. Dans un pays comme le notre ces basses critiques ne sont pas fondées.
Il vaut mieux, à mon humble avis, des critiques constructives. Il me semble que ce sera plus, un signe ou un gage d’intelligence. Vous ne m’avez pas convaincu de votre intelligence. Celle-ci doit demeurer une quête pour vous. Réfléchissez bien et j’attends évidemment votre réponse dans laquelle j’ose espérer un repentir même tardif. M KERE
5. Le 28 mai 2007 à 18:48 En réponse à : > Salif Diallo
Ttes mes felicitations a Maitre Kere,depuis Nancy,qui a mon avis,partage un trait commun avec le ministre Salif Diallo:Ne jamais se laisser abattre moralement par ces aigris sociaux.
Je suis un passionne de la politique.Je suis Burkinabe et surtout fier de l’etre.Vivant loin de mon pays,je ne milite dans aucune formation politique ;juste pour dire que mon opinion n’est soutendue par aucune appartenance ideologique.
Que tous ceux qui ne sont pas murs politiquement nous collent la paix.c’est souvent degoutant de lire certaines opinions.D’ailleurs s’ils ont eu le droit de faire des jugements sans fondements,et a dormir tranquillement dans leurs cases,c’est qu’il ya vraiment la democratie dans le pays de hommes integres !
courage a Monsieur Salif Diallo et a tous ceux qui croient au develloppement du Burkina et qui luttent jours et nuits pour cela.Le train du developpement a demarre ;et tant pis pour ceux qui refusent de cooperer,ce train arrivera a destination pour le bonheur des vrais Burkinbis.certains opposants sont corrompus,volent a chaque fois que l’occasion se presente,au vu et au su de tous,mais personne n’en parle.tout simplement parcequ’il s’agit des opposants.j’approuve completement la logique de Maitre Kere:Faire et Laisser Braire.
AK,Houston,Texas.