L’aisance, la capacité à s’exprimer en anglais comme en français, de marcher, de sourire, la beauté autant de critères étaient nécessaires pour mériter la couronne finale. 20 au départ, ce sont 10 candidates qui ont été retenues, après l’épreuve de présentation en anglais, pour continuer l’aventure.

A l’issue de cette présélection, une seule parmi ces jeunes étudiantes aura marqué les membres du jury. C’est Océane Sou, étudiante en communication d’entreprise et marketing à l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP), qui remporte cette couronne de miss universités 2020.

Océane Sou, Miss université 2020

Elle repart avec une somme de 2 000 000 de francs CFA et une moto offerte par CFAO Motors. Elle est aussi sacrée miss Onatel du public, ce qui lui vaut la somme de 1 000 000 de francs. « C’est une couronne qui prône l’intelligence et la beauté, c’est donc un réel plaisir pour moi de la porter » dit-elle pleine d’émotions.
Pour ses projets Océane Sou n’est pas encore très située, mais prévoit d’ores et déjà de faire un don dans un orphelinat et de promouvoir la danse, chose qui la passionne.

Océane Sou est suivie de Grace Yerekeke, 1ère Dauphine, qui elle obtient la somme de 1 000 000 de francs CFA avec une moto et de Rakina Tamboura, 2e dauphine qui répart avec un chèque de 800 000 francs et une moto également.

Les trois premières du concours

« Le concours était prévu pour le 27 mars »

Le promoteur de ce concours, Honoré Bambara, est revenu sur le contexte de la tenue tardive de Miss Université. En effet selon lui l’activité a pris un retard à cause de la situation sanitaire due à la survenue du COVID-19. « Nous avons tenu à le faire pour montrer que les enfants du Burkina sont toujours debout malgré tous les maux qui minent le pays. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les discours des candidates, ont été centrés sur le soutien aux Forces de défense et de sécurité et aux acteurs qui agissent pour restaurer la paix au Burkina » selon Honoré Bambara.

Honoré Bambara, promoteur de miss Universités Burkina

Il a aussi tenu à lancer un cri de cœur aux autorités pour la levée des mesures restrictives imposées aux acteurs de la culture. « Le monde de la culture est touché du fait qu’on a du mal à implémenter nos activités. Les concerts sont interdits. Pourtant les commerçants et responsables des maquis se sont plaints et ont eu gain de cause. Certains partis politiques font salle comble lors de cérémonies d’investiture. » déplore Honoré Bambara, le promoteur de miss université.
Hommage a été rendu à Yannick Sankara, le responsable de Afriyelba, qui, selon M. Bambara, avait apporté beaucoup son aide aux universitaires.

Adjaratou Tall (stagiaire)
Lefaso.net