Présidée par le préfet Patrice Béogo, la formation a regroupé une trentaine de participants membres du bureau local de jumelage et les commissaires aux comptes.

Les enjeux sont si grands et évidents en ce 3e millénaire qu’il ne fait aucun doute que dans un contexte de mondialisation de l’économie marquée par une volonté de promouvoir un développement durable, l’arme la plus efficace reste la formation. Le comité local de jumelage de Kantchari qui fait ses premiers pas dans le domaine de la coopération décentralisée, l’a compris. Et c’est expressément à cet exercice que le comité mis en place en mars 2005 a tenté de répondre en initiant et en organisant cet atelier de formation.

Un atelier qui, de l’avis de son président Maldia Ouoba, s’inscrit dans la logique de la formation des responsables de la structure et qui est un signe, un appel à parfaire leurs connaissances pour une meilleure participation au développement de leur cité. Une formation qui, de l’avis du préfet, dégagera des orientations claires et consensuelles, de même que des propositions d’actions pour des stratégies adéquates en matière de gestion du comité.

Pour Félix Boyarm, secrétaire permanent du comité national de jumelage qui a assuré la formation, dans un environnement où l’homme doit chaque jour lutter pour la conservation de ses acquis, il faut, face aux partenaires du Nord, des hommes et des femmes avertis et mieux formés pour la recherche de solutions idoines tout en cultivant, bien sûr, la solidarité et le dialogue.

Dans cet objectif, l’atelier abordera divers thèmes tels que : la philosophie du jumelage, sa définition, l’aperçu historique sur le jumelage. Les thèmes portant sur la composition, l’administration, le rôle des membres du comité local de jumelage, le rôle d’un comité local dans une commune, mais surtout ses domaines d’intervention, ses atouts et ses faiblesses ont retenu l’attention des participants.

Signalons au passage qu’en 6 mois de lente et pénible gestation, les acquis du mariage entre la ville de Cambrai en France et Kantchari sont visibles.

A travers une coopération dynamique et exemplaire, cette ville a déjà contribué à financer la construction et la clôture d’un centre polyvalent pour les femmes de Kantchari. Elle a également manifesté sa solidarité par un don de vivres au profit des personnes démunies de ladite ville. A son actif, l’ouverture et l’alimentation d’un compte spécial pour l’octroi de micro crédits aux femmes et enfin, le financement du présent atelier. Le communicateur a surtout insisté sur la rigueur de la gestion, seul gage de la pérennisation des actions.

K. Boureima LIDO
AIB/Diapaga