Poème : La passe de la faucheuse
La mort est comme une passe
Coulibaly a accepté sa passe
Elle vient brusquement sans trace
Emporte sa proie sans grâce
Petits, grands, leaders, pauvres, Richards
La passe de la faucheuse est inattendue
Elle vient comme un piège tendu
Emmène l’élu, un choix incompréhensible
Politiciens, citoyens, opposants, marchands
Tous passent par cette passe incongrue
Gon est parti à la sauvette
Laissant ces proches dans la tempête
Parti sous un silence coupable
Un départ inhabituel, cruel, triomphal
En plein séance de travail
Le premier ministre Gon laisse une leçon
En choisissant de s’éclipser sur sa terre natal
Devant mille et un enjeux électoraux
La passe de la faucheuse laisse des maux
Yako au peuple consanguin et frère ivoirien !
Souvenons nous que nous sommes joueurs
Et nous serons appelés après nos pleurs
À accepter la passe, notre passe qui fâche
Reconcilions nous maintenant et à temps
La passe de la faucheuse n’a qu’un seul camp
Notre monde où foisonne l’iniquité, la violence !
Hommage à son excellence Amadou Gon Coulibaly, ex premier ministre du pays frère, la Côte d’Ivoire.
Bienvenu Dembele
Vos commentaires
1. Le 9 juillet 2020 à 19:24, par Boly M. En réponse à : Poème : La passe de la faucheuse
Voilà un Bôbô lucide et utile comme un Peulh !
Bravo à toi DEMBELE !
Paix à l’âme du Premier Ministre COULIBALY.
Dieu bénisse l’Afrique. Amen !