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Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

Publié le mercredi 8 juillet 2020 à 12h42min

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Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

Le Burkina Faso est un pays qui s’étale sur une superficie de 274 220 km². De cette superficie se dégage un potentiel en terres agricoles de 9 millions d’hectares. Sur ces terres agricoles, on cultive des céréales, des tubercules, des oléagineux, des légumineuses, des légumes, des fruits, de la canne à sucre. On élève également des animaux (bovins, ovins, caprins, porcins, volaille, poissons).

Chaque Burkinabè consomme des quantités variables des aliments précités. Les rendements des spéculations varient d’une année à une autre ; mais pour chaque spéculation on peut très bien ranger les valeurs des rendements dans une fourchette. On peut donc estimer le nombre de Burkinabè que le Burkina Faso peut accueillir de manière autonome et durable.

En considérant les valeurs minimales des rendements et les consommations des Burkinabè, nos calculs nous indiquent que le Burkina Faso peut accueillir 8 001 382 Burkinabè.

Avec les valeurs maximales des rendements, le Burkina Faso peut accueillir 18 059 265 habitants. Nous concluons donc que le Burkina Faso peut accueillir entre 8 001 382 et 18 059 265 Burkinabè. On peut atteindre (et même dépasser sans problème) le nombre 8 001 382. Par contre, le nombre 18 059 265 est inaccessible car les données utilisées pour l’avoir ne peuvent être atteintes facilement au Burkina Faso.

Le 5e Recensement général de la population et de l’habitat a été fait du 16 novembre au 15 décembre 2019. Les résultats de ce recensement sont prévus pour entre août et novembre 2020. Mais en attendant, les projections indiquent que le Burkina Faso a compté 20 244 080 habitants en 2018 (avec une diaspora de plus de 9 millions d’âmes – selon le décompte fait par le ministre des Burkinabè de l’extérieur au détour d’une interview accordée au journal Le Pays). Il est donc clair que le Burkina Faso a dépassé les capacités naturelles du pays à supporter de façon autonome et durable sa population.

Le taux d’accroissement naturel au Burkina Faso est strictement positif. Chaque année, il y a des centaines de milliers de nouveaux Burkinabè. Le problème c’est qu’actuellement nous nous retrouvons avec environ 2 millions de personnes en insécurité alimentaire (parmi lesquelles des milliers de personnes en urgence alimentaire). Si rien n’est fait, ce nombre augmentera d’année en année. Les aides des pays amis et des organisations humanitaires nous permettent d’atténuer un peu les effets de l’insécurité alimentaire. Mais ces aides ne sont pas pérennes.

A partir du moment où ces pays amis et organisations humanitaires ne pourront plus nous aider (celui qui dort sur la natte du voisin dort à terre, dit-on), chacun peut déjà imaginer les conséquences. Nous pensons donc qu’il est grand temps que les pouvoirs publics aient le courage de mettre en œuvre des politiques de limitation des naissances et de contrôle de la population (comme ce qui a été fait en République populaire de Chine).

Le problème c’est qu’au Burkina Faso, la religion occupe une place prépondérante. Cette même religion enseigne que Dieu a dit aux Hommes de se multiplier et de remplir la terre. Mais cette même religion enseigne aussi que Dieu a créé l’Homme à son image, c’est-à-dire un être intelligent. Nous pensons que l’Homme est suffisamment intelligent pour comprendre que si la terre est remplie, il faut arrêter de se multiplier.

La terre Burkina Faso est remplie : il faut ramener la population dans des proportions que le pays pourra supporter, pendant qu’il est encore temps. Les signes de la sélection naturelle sont déjà en place. Il est donc urgent d’agir maintenant !

IsaÏ Lankoandé

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Vos commentaires

  • Le 8 juillet 2020 à 13:10, par BEOGO En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Compte tenu que c’est l’avis d’un Burkinabè, peut-être que les lecteurs seront sensibles.
    Parce que si c’est Macron ou l’homme blanc qui exprime l’opinion selon laquelle il faut limiter les naissances dans nos pays, qu’est-ce qu’on n’attend pas. Malheureusement, notre subconscient l’emporte sur la raison.

    Dans tous les cas , je partage intégralement l’opinion de M. IsaÏ Lankoandé et je souhaite ardemment que notre pays mette en place une politique volontariste familiale visant à assurer le bien-être des femmes et l’avenir de notre pays par une limitation des naissances.

    • Le 8 juillet 2020 à 15:18, par NIP En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

      Pourquoi pensez vous que tout ce que dit ou fait l’homme Blanc est vrai ou bon ?
      Devons nous toujours abandonner notre culture,nos coutumes ,pour suivre ceux de l’homme Blanc.(Macron parlant des naissances en Afrique n’a-t-il pas dit que c’est culturelle !).
      Je préfère cette culture ou les femmes ont en moyenne 8 enfants.
      Cette culture qui autorise la polygamie.
      Je préfère ces Coutumes dites Païennes.
      Je les préfères a cette culture des Blancs ou les femmes ont en moyenne 2 enfants .Cette culture qui magnifie le mariage pour tous (légalisé en France de Macron votre référence ).
      Ces coutumes qui interdisent la polygamie ou la moitié des familles sont recomposées. etc....

  • Le 8 juillet 2020 à 13:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    ’’La terre Burkina Faso est remplie : il faut ramener la population dans des proportions que le pays pourra supporter, pendant qu’il est encore temps. Les signes de la sélection naturelle sont déjà en place. Il est donc urgent d’agir maintenant !’’.

    - IsaÏ Lankoandé, tu es fort et formidable ! Moi Kôrô Yamyélé je parle de ceci chaque fois et chaque fois il se trouve des gens pour m’insulter proprement au propre comme au figuré. Tu sais moi j’ai peur d’abordrer ce sujet pour deux grandes raisons, mais je vais le faire pour la cause :

    1/- J’ai toujours dit ici même sur ce site que pour ce sujet il faut s’adresser en particulier aux mossis et aux peuls ! Ce sont eux qui font trop d’enfants. :

    - Voyez dans les concessions mossis ! C’est plein de bambins poussiéreux qui fourmillent partout ! Certains dorment même au sol et ne s’habillent même pas. Les femmes sont constamment enceintes !!
    - Chez les peuls cest pareil ! Voyez les femmes peules qui vendent le lait et la cola dans les villes ! Jamais vous n’allez les voir seules à moins qu’elles soient trop vieilles ! Elles ont toujours un enfant au dos, ou entrain d’allaiter un enfant ! Trop c’est trop !

    A croire que les cases mossis et les huttes peules bruissent trop la nuit !!! C’est à eux qu’il faut s’adresser en priorité. Quant à mes autres frères, ils n’ont pas le temps avec le ’’Tchiro-Tchiro’’. Donc inutile de les déranger avec la planification familiale car ils ont dépassé ce stade grâce à leurs boissons qui les a aidé à planifier !!!

    2/- Vous savez ? Moi je mets ces bagarres et ces tueries entre peuls et mossis sur le compte de la sélection naturelle. Le plus fort fait dégager le plus faible pour prendre sa place. Ceux qui sont morts ou qui fuient voient leurs champs occuper par les autres. Et ce phénopmène est entrain d’émerger partout au Burkina. Mes amis c’est exactement ce pourqoi je faits toujours allusion à ces attaques à repetition mais de manière biaisée parce que j’ai peur de faire l’objet de foudre de certains fieffés qui ne comprennent rien !!! Aujourd’hui je suis content car Lankoandé l’a abordé clairement et c’est une alerte qu’il vient de donner !!!

    Et aussi voilà pourquoi je suis contre et dès le départ à cette politique de la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans parce qu’il est prouvé que ce sont les plus pauvres qui font trop d’enfants. Alors pourquoi les encourager et faire supporter les charges par les autres. Je vous assure que toute cette bagarre autour des IUTS entre dans ce cadre, le Gouvernement ayant épuisé tous ses fonds, cherche vaille que vaille où avoir de l’argent ! Même ces fausses facturations de ONEA et SONABEL participent à cette escroquerie monumentale et officialiée par le MPP. Je ne serai même pas étonné que le pouvoir MPP ne conduise notre État en banqeroute !!!

    - Je vous rappelle que la théorie du Révérend Thomas Robert MALTHUS, économiste et démographe, publie son essai en 1798 sur le principe de population, dans lequel il expose l’idée selon laquelle la population croît beaucoup plus vite que les ressources et que, si l’on ne fait rien, cela peut amener à de terribles famines. Il propose donc des solutions, comme une meilleure régulation de la population, des modifications quant à la production de ressources ou encore la recherche d’un équilibre général pour l’économie dans son ensemble. Il sera vivement critiqué, comme on le fait souvent avec Kôrô Yamyéle aussi sur certains sujets, mais il influencera néanmoins un grand nombre d’économistes.

    Webmaster met mon post car c’est pour éclairer les gens et dire une certaine vérité ! Je n’insulte personne et c’est un état de fait que je raconce ici.

    Conclusion  : Maintenant, je suis prêt. Que les intolérants m’insultent et me traitent de tous les oiseaux. Je suis prêt et je suis à vous. Insultez-moi !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 juillet 2020 à 13:51, par raogo En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Avec la gratuité des méthodes contraceptifs normalement les naissances doivent être limitées. En revanche avec la gratuité des soins on peut mettre en place des système qui ne permettent pas de prendre en charges une femme ou un couple qui a plus de cinq enfants. Il y a aussi l’avortement qui peut être autorisé selon une loi. Sinon le BURKINA ne peut pas faire comme la chine...

  • Le 8 juillet 2020 à 13:55, par raogo En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    On peut interdire au couple à limiter les naissances à 3 enfants sur dix ans

  • Le 8 juillet 2020 à 14:00, par Citoyen du Faso En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Arrêtez votre ingratitude envers vos parents. Si eux avaient limité les naissances, peut-être que l’auteur de l’écrit n’allait pas venir au monde, à fortiori avoir l’occasion d’écrire des idées ridicules.

  • Le 8 juillet 2020 à 14:13, par Babloss En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Voilà notre erreur. Il faut comprendre que la démographie est un moteur de développement. Quels sont les populations des plus puissants pays d’afrique (Afrique du Sud, Nigeria, Egypte, Ethiopie, Soudan etc.).
    Je suis d’accord si vous proposez des solutions pour améliorer la rentabilité agricole mais de grâce ne répétez pas ce que les blancs cherchent depuis à nous faire croire.
    Votre exemple sur la chine est mauvais parce que la chine encourage aujourd’hui d’avoir plus d’un enfant par couple.
    Il faut savoir que pour attirer les investisseurs il faut du volume et le Burkina pour le moment est un petit pays avec une population de moins de 20 millions très éparpillée. Ce n’est pas du attrayant. De grâce, soyons critique et posons les bonnes questions.

    • Le 13 mars 2021 à 14:54, par Erika En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

      Je lis avec attention l’article et tous les commentaires. Comment peut-on intégrer dans la gestion de la démographie des questions et a priori d’origine raciale (homme blanc/homme noirs). Il est question de savoir si un pays peut assurer la sécurité alimentaire de son pays (nombre de personnes à nourrir vs terres disponibles sans pour autant avoir recours à des modes de production court-termistes qui viendraient casser la biodiversité et le paysage). Le dicton "dormir sur la natte du voisin" est très symbolique lorsqu’on observe le nombre d’africains candidats à l’émigration, ce qui permet à des pays de diminuer temporairement leur pression démographique...mais combien de temps faut il pour qu’un peuple en ait assez d’accueillir la population d’autres pays (les européens ne vont pas accepter l’arrivée de millions d’immigrés chaque année, les blancs paient énormément d’impôts pour "aider" les plus fragiles et font des efforts pour réduire les naissances depuis les années 60, ce n’est pas pour servir de dévidoir aux pays qui ne font pas d’efforts), le voisin va vouloir récupérer sa natte... Sur l’argument "les pays les plus prospères sont les plus peuplés" : sauf erreur, et hormis les pays dont la richesse est basée sur la vente de pétrole, les pays les plus prospères dans le monde sont les pays où les femmes dont éduquées, avec un contrôle des naissances. Les exemples du Nigeria, de l’Égypte, de l’Éthiopie ou du Soudan sont à mon sens de mauvais exemples (conflits internes, tensions sur le développement, financement international essentiel...).

  • Le 8 juillet 2020 à 15:00, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Ah ! Seigneur,

    Après la ritournelle de la lutte contre l’excision et son disque rayé, voilà le plan B « de la guerre de la 4ème génération. » : « M’soala tond mé na wa y’a banga yam wakat bugo »

  • Le 8 juillet 2020 à 15:15, par zemosse En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Dieu à dit " multipliez vous ", il n’a pas dit " prolifèrez vous ". vous avez bien écrit :" Dieu a créé l’homme à son image" : l’homme est intelligent, ne vous inquiétez pas, il saura faire face à cette situation que vous avez décrite. S’il ne le fait pas, il disparaîtra. Point final.

  • Le 8 juillet 2020 à 15:16, par Walaï En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Dans le contexte actuel, je pense qu’il y a d’autres urgences plus préoccupantes au Burkina, que la mise en place de politiques de limitation des naissances, qui relève d’une utopie malsaine.
    D’ailleurs, l’auteur dans son nihilisme évident, se garde bien de nous dire comment de telles politiques pourraient être mises en place au Burkina et même ailleurs en Afrique ; il se limite à analyser des données statistiques pour soutenir sa conclusion grotesque.

    L’idée même de politiques de limitation des naissances est inappropriée aux burkinabè, car contraire à la culture africaine.
    Cette idéologie au relent antireligieux, ne saurait en outre être justifiée par les arguments erronés de l’auteur, au motif que :

    - Tous les burkinabè ne vivent pas au Burkina, et il n’ya pas que des burkinabè au Burkina ; donc l’argumentation délirante de la superficie du Burkina n’est que fallacieuse. Avec ses 274 200 km2 le Burkina n’est pas le plus petit pays d’Afrique.

    - Obliger les burkinabè à limiter leur naissance, alors que des burkinabè nés ailleurs et des étrangers pourront peupler le Burkina, relèverait d’une dangereuse injustice.

    - Nous devons plutôt chercher à nous passer de l’aide étrangère contraire au développement réel d’un pays, au lieu de nous contenter de vivre aux dépens de cette aide empoisonnée.

    - L’exemple chinois n’a pas fait ses preuves, au vu des résultats mitigés et des effets secondaires nocifs.

    - La population est une richesse et un facteur économique essentiel dans le développement d’un pays.

    La solution serait peut être de mettre en place, comme dans certains pays, un droit foncier interdisant aux étrangers d’acquérir des terres.

  • Le 8 juillet 2020 à 15:39, par neekre En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Babloss, Je suis seulement a 50% d’accord avec vous. La demographie est un veritable moteur de development, mais pas n’importe comment. La preuve, c’est nous qui prenons des embarcations pour traverser les eaux tumultueuses de la Mediteranée pour aller vers ceux qui ont reussi à maitriser les naissances (et qui sont même a court de main d’oeuvre). Mais de vous a moi, s’il y a une situation qu’il faut preferer c’est la leur, et non notre situation. La demographie moteur du developpement, c’est quand les resources et les politiques permettent d’avoir des populations, eduquées et en bonne santé, qui peuvent se prendre en charge et contribuer à la production de richesse. Ce n’est pas celles malmenées par les difficulties, et qui ne savent pas a quel saint se vouer.

  • Le 8 juillet 2020 à 15:40, par Enfant de Boussé En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    @Babloss. Si tu es un pays éduqué capable d’inventer et de créer de la valeur ajoutée tout le monde est à tes pieds.
    Ex : la Suisse a 8 603 899 hab., Israél a 8 712 700 hab.mais leur PIB dépassent largement ceux du Nigéria, Egypte. Pourquoi ? Parce que ce sont pays qui disposent de compétences à haute valeur ajoutée.
    En outre ce sont des pays qui permettent à leurs femmes et filles de disposer de leur corps.

  • Le 8 juillet 2020 à 16:01, par Nabiiga En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Oui, en effet, il faut que l’Afrique commence à prendre des mesures concrètes pour limiter son taux de fécondité. Je le répète derechef, que tous les maux de notre continent se résume en les deux religions étrangères que nous avons accepté comme les nôtres au grand mépris de notre façon traditionnelle de prier au au-delà : La Chrétienté et l’Islam. Un bon musulman a droit à 4 femmes sinon plus. Oui, on précise bien qu’il faut avoir les moyens pour les garder elles toutes mais curieusement, tout musulman ne manque pas la capacité, quand il s’agit d’avoir une deuxième, troisième et quatrième femme. Même s’ils n’en ont pas, ils en prendront d’autres femmes en pointant au Sūrat dans le coran qui l’exige. J’en connais des gens à ouaga qui, à eux seul, ont 5 femmes. Chacune des femmes vont certainement mettre au monde. Avec 4 femmes, il faut à la rigueur, compter une vingtaine d’enfants sinon plus. Islam est la principale source de surpeuplement en Afrique. N’étant pas musulman je peux m’aventurer à proposer la révision de leur coran pour qu’il reflète les réalités de nos jours. Les enfants doivent être éduqués, habillés soignés et nourris. Les garibous dans les rues de Dakar et ailleurs dans les grandes agglomérations de la sous-région, sont essentiellement des enfants des autres qui ne peuvent pas s’occuper d’eux donc on les envois à l’école coranique où ils vont rester chez le marabout et comme ce dernier ne peut pas les nourrir, ce sont les enfants qui vont le nourrir avec sa propre famille. Ils les envoient dans les rues pour mendier. Les gens leur versent le restant des chéboudgen, coucous et autres dans leurs boîtes, ils reviennent à la maison pour partager ce qu’ils ont pu avoir, avec le marabout et sa famille. Le marabout lui-même est un fainéant sans compter le fait qu’après l’école coranique, les gradués sont des analphabètes purs et durs incapables de rien ajouter à la société sinon que de marier 4 femmes encore. L’Afrique, c’est la misère et ce sont ces deux religions la source principale de notre misère. Pour être productive sur terre il faut travailler et pour travailler il te faut le minimum d’éducation formelle. Apprendre à répéter par cœur le coran de la première page à la dernière page ne peut assurer une vie productive et c’est la souffrance assurée sur terre.

  • Le 8 juillet 2020 à 16:15, par David En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Merci Mr. Lankoandé, pour votre publication sur le danger de notre croissance démographique non maitrisée.
    En effet nous sommes en train de nous étrangler a petit feu par notre croissance démographique non maitrisée et sans lien avec nos ressources naturelles et capacités à créer plus de richesse. Si la tendance n’est pas inversée en urgence, ce sera la catastrophe pour le BF.
    Il suffit de regarder avec quelle vitesse la ville de Ouaga s’est étalée, sans aucun aménagement et sans services sociaux de base, pour comprendre la gravité du danger qui nous guette. Autre exemple : vous prenez un village et vous le doter d’une école de 6 classes, 6 années après, l’école est dépassée. Plus de la moitié des enfants n’ont pas accès à l’école, par manque de place. Le BF ne peut pas construire une nouvelle école chaque 6 ans, dans les villages du BF. C’est pas possible !!! Il va falloir que nous arrêtons de nous mentir !!!
    Maintenant que faut-il faire ? Nous devons agir sur tous les leviers en notre possession pour attaquer le mal â la racine. Nous devrons tout mettre en oeuvre pour ne pas nous multiplier sans aucun discernement.
    Les autorités religieuses et coutumières ont un rôle essentiel à jouer. Les inombrables mosquées et églises peuvent être des lieux de sensibilisations des populations, surtout en milieu rural. Il suffit que l’État noue un bon partenariat avec les imams, les prêtres et les chefs coutumiers en les formant sur les meilleures stratégies de communication. Les musiciens , les autres artistes et les leaders d’opinion devraient aussi être associés.
    Nous ne devons pas traîner pour amorcer ce changement, c’est notre survie collective qui est en jeu.
    Aux indépendances, en 1960, le BF (Haute Volta) et la Tunisie avaient chacun autour de 4 millions d’habitants. Présentement, le BF compte autour de 20 millions d’habitants et la Tunisie a autour de 9 millions d’habitants. Pourtant la Tunisie crée plus de richesse que le BF et a une façade maritime sur la Méditerranée.
    A chacun d’en juger.
    Tant que nous n’allons pas résoudre cette problématique démographiqe, nos efforts de développement seront vains.
    On ne peut pas remplir durablement un récipient avec un trou béant au fond.

  • Le 8 juillet 2020 à 16:30, par F7 En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Vraiment arrêtons ça. Le nombre des africain sera la force de l’Afrique. Que personne ne nous en détourne. si les parents de tout un chacun raisonnait limiter, les naissances, peut-être que beaucoup d’entre nous ne seraient pas nés. pardon l’occident nous a longtemps oppressé. Que personne désormais ne serve de courroie de transmission de la politique assassine de l’occident. que direz-vous de la Chine qui titille aujourd’hui les grandes puissances de ce monde ? pardonnez et arrêtez ça maintenant. nous savons que les promoteurs du retard de l’Afrique se présenteront sous diverses formes : les concepts de contraception , les vaccinations, l’alimentation, et j’en passe, pour nous rendre .....mais nous sommes suffisamment avertis. les gens oublient qu’il s’agit d’un principe divin de procréer. les gouvernant de ce monde ne connaissent pas DIEU. nous sommes tous témoins oculaire de l’avènement de la Covid-19. Si l’Afrique n’implorait pas DIEU, c’est sûr que leurs objectifs seraient largement atteints. une fois de plus pardonnez et laissez nos consciences tranquille.

  • Le 8 juillet 2020 à 16:46, par LE MAITRE GOMYAAREE : PAYS SANS FOI NI LOIS En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    BIEN DIT MONSIEUR LANKOANDE.
    LE PR BADO DISAIT LORS D’UNE INTERVIEW UN JEUNE HOMME DE 25 ANS QUI A DÉJÀ 3 ENFANTS,EST mécanicien AU BORD DE LA ROUTE DANS UN NON LOTIS ET QUI DIT "YELKAABEYE" (il n y a pas de problèmes) "nazemsa" ( ça va aller).
    COMMENT PARLER DE développement SANS AUTO SUFFISANCE ALIMENTAIRE SANS ÉDUCATION SANS SOINS NI EMPLOIS. ET L INDUSTRUSLISATION, LE TERTIAIRE. A MOINS D ÊTRE UN FOU RECONNAISSONS QUE LE BURKINA FASO EST EN DANGER ET LES AUTORITÉS POLITIQUES SONT LES PLUS MINABLES QUE LE PAYS EST CONNU.

    PS ; SEUL LE TRAVAIL PAIE IL N Y A NI fétiches NI PRIÈRES ET AUTRE MAGIE.

  • Le 8 juillet 2020 à 16:57, par Aly En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Les hypothèses pour arriver à nourrir un maximum de 18 millions d’habitants pour 9 millions d’hectares ne sont pas expliciter. La hausse des rendements est possible si on pratique les bonnes pratiques agroécologiques d’un facteur 1 à 3 voire plus. Par contre, la surexploitation des ressources naturelles est un grave problème. On parle de presque 500.000 hectares qui se dégradent au Burkina Faso chaque année. C’est là la véritable épée de Damoclès sur nos têtes surtout si on ne change pas nos pratiques pour faire face aux changements climatiques. Par contre, il est évident qu’il faut limiter le nombre d’enfants/femme afin de ne pas continuer sur une hausse démographique de + de 3% par an soit un doublement de la population en une vingtaine d’année. + de 20 millions en 2020 soit + de 40 millions en 2040 ! C’est à ce niveau que nous allons droit dans le mur si nous ne changeons pas. Une des explications parmi d’autres du terrorisme est lié à la surexploitation des ressources, dégradation de l’environnement avec comme corolaire la pauvreté croissante de la population rurale et, aucune perspective d’avenir décent pour les jeunes (désoeuvrés, sans emplois...). Ayons le courage de nous projeter en 2040 avec les tendances actuelles. Si aujourd’hui, c’est déjà l’enfer pour plusieurs millions d’habitants avec le terrorisme, je vous laisse imaginer le scénario catastrophe dans 10 ou 20 ans d’autant plus si les températures se mettent à grimper de +3 à +7°C !

  • Le 8 juillet 2020 à 19:30, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Mr. Isaï Lankouandè : vous dites : Le Burkina Faso est un pays qui s’étale sur une superficie de 274 220 km². De cette superficie se dégage un potentiel en terres agricoles de 9 millions d’hectares. Nous ne pouvons pas se comparé aux Chinois qui vivent presque sur un continent tant dis que le Burkina avant la fin du 19e siècle les peuples de la Haute volta était l’enjeu des puissances colonisatrices telle que la France la Grande Bretagne et l’Allemagne : Un peuple qui était un réservoir d’esclavagistes. En 1896 le début de la conquête de la Haute Volta par la mission Voulet Chamoine, suivi des répartitions de ses territoires qui jusqu’à nos jours ne veut rien dire, car du maliens au Burkinabé, de l’ivoirien au Nigérien, nous restons presqu’un seul peuple comme les chinois sur une seule terre presqu’un continent.

    L’Afrique de l’Ouest a un grand potentiel d’espace, et nous n’avons pas besoin pour l’instant de diminution de production d’enfants. Imaginons un jour si un virus comme la Covid-19 décime la population Africaine surtout celui de l’Ouest comme ça se passe en Italie et aux Etats Unis ? Que restera-t-il de nos populations de réserve pour la relève qui payeront la retraite des personnes âgées ? J’aurai bien voulu que votre analyse s’intitule ’’’’La meilleure façon de distribuer les richesses du Burkina et limité la rentrée des personnes venus d’ailleurs !’’’’

    Car, il faut une forte relève avec une grande population de Burkinabé qui vieillisse. Pour cela, c’est de permettre aux populations de cogérer leurs terres avec ceux qui ont la capacité de les mettre en valeur, et qui n’est pas le cas de nous jours. Car, au lieu de cela, le pouvoir les menace d’immatriculer toutes les terres sous peine de les retirer à leurs propriétaires un exemple est celui de Tua. Cela s’appelle la spoliation. La terre devrait être un patrimoine d’enrichissement pour ses détenteurs et non un objet les réduisant à la pauvreté. Il y a tout un système de prédation mis en place par les commerçants affairistes au pouvoir, et certains ministres entrepreneurs.

    Non monsieur Lankouandé, le Burkina a besoin de produire encore des enfants. Par contre il doit contrôler la rentrer des prédateurs qui puisent sans condition ses richesses et rentre chez eux produire des enfants pour leur relève.

    Comme je l’ai toujours dit dans ce forum : Dieu dans sa bonté infinie a doté l’Afrique de toutes les richesses, un sous-sol scandaleusement riche, un sol vaste et fertile et bien arrosé, un climat superbe d’été permanent, un soleil généreux, et enfin un peuple jeune et travailleur qui doit produire a leur tour pour la relève. Le seul problème, ce sont des hommes politiques, cupides et d’une pauvreté et misère d’esprit à nul autre comparable. Voici où se trouve le vrai problème de l’Afrique. Depuis des siècles, toutes découvertes et changement global sont en faveur de l’Afrique. Mais le mal qui nous ronge avec nos hommes politiques, empêchent l’Afrique de tirer les meilleurs opportunités de ces changements. Lorsqu’on parlait de biocarburants, l’Afrique était la mieux placée. De même en matière d’énergie solaire, l’Afrique est encore mieux placée. Avec la ruée vers les terres, l’Afrique présente encore les meilleurs atouts. Si nous avions des Gouvernants soucieux du devenir de leurs peuples, il y a ici matière à développement avec les terres, et produire aussi des enfants pour la relève. Ainsi, au lieu de faire des baux emphytéotiques de misère, juste pour quelques commissions versées à titre de corruption à nos dirigeants, on aurait pu imposer de formules obligatoires de jointventure avec les firmes étrangères à la recherche de terres. Les propriétaires terriens disposeraient alors de participations dans ces investissements étrangers. Mais, tout ça c’est trop compliqué pour nos dirigeants criminels, cupides et égoïstes, qui préfèrent voir les peuples croupir dans la misère, afin de les asservir en bétail électoral.

  • Le 8 juillet 2020 à 20:42, par Vérité indiscutable En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Ce sont les théoriciens de ce genre qui vont plonger complètement l’Afrique dans la merde. Chacun se lève et parle de limitation de naissance tandis qu’il ne nourrit même pas un seul enfant de son cousin qui est au village. Nos intellectuels sont vides : ni fidèles aux ancêtres des sciences qui étaient philosophes et mathématiciens, sociologues et agriculteurs ; encore moins fidèles à la vraie théorie intellectuelle qui appelle une fin pratique.
    Heureusement que notre population n’agit pas en suivant des théoriciens de ce genre.
    Vive l’Afrique avec ses enfants ! On n’a même pas encore atteint le 1/3 de nos populations. Encouragement à mes camarades qui peuvent faire encore des enfants. Ne baissons pas les bras.

  • Le 8 juillet 2020 à 21:01, par Bao-yam En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    La densité de nombre d’habitants au km2 est 70 pour le Burkina, 120 pour la France, 231 pour l’Allemagne, 148 pour la Chine, 452 pour l’Inde, 211 pour le Nigéria. Lisez les nombres. Le Burkina est-il surpeuplé ? Non.

    Le mythe sur la surpopulation de l’Afrique est véhiculé sur la base de fausses hypothèses. On pense qu’il y a des richesses à distribuer et que moins il y a de personnes, plus il y en aura pour tous. Faux. Ce sont les hommes qui créent les richesses. Les personnes portent en elles-même la solution à leurs besoins. Il est clairement démontré que les pays les plus peuplés ont le plus de chance au développent. Pourquoi ? L’économie d’échelle. La force démographique crée une force économique qui finit par booster le développement.

    Quand vous êtes pauvres, il faut faire beaucoup d’enfants pour augmenter votre chance de survie. La seule raison pour laquelle l’Afrique survit toujours malgré SIDA, Ebola, Covid19, famines, guerres, c’est sa forte natalité.

    L’Europe a peur de la population africaine et fait tout pour la limiter. Pour l’Afrique la population est une opportunité et non un fardeau. Pendant que l’Europe paie ses femmes et hommes pour faire des enfants alors qu’elle a une densité de population 2 fois égale à celle de l’Afrique, les Africains sans autonomie de pensée se laissent convaincre qu’ils vont subitement devenir riches en étant moins nombreux.

  • Le 8 juillet 2020 à 22:28, par siloe enee En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Bonjour chers freres,
    quelqu’un a fait cas de Malthus et de sa theorie ici.J aurais voulu savoir les titres et qualites de Mr Isai qui a ecrit sa theorie.je n approuve pas du tout pour quelques raisons simples.
    1.la surpopulation est un mythe
    2 Malthus s est assis dans son salon (Angleterre) en 1789 et imaginer sa theorie
    3.depuis 200 ans sa theorie ne s est jamais realisee, jamais
    4.il n a jamais prevus industrialisation ni de agriculture ni de l elevage
    5 il s imaginait que chaque couple aurait une maison et 2 enfants quand des millions n ont pas de gosses
    6 il pensait que le monde entier habiterait la superficie de l etat du texas c est a dire autour de 689000 kilometre carre
    7.le taux de fecondite des femmes a drastiquement baisse a travers le monde parfois de 50 pour cent dans beaucoup de pays-thailand et colombie...
    8 l obesite prouve que la terre pourraient nourrir le monde entier
    9.les famines les plus graves sont dus le plus souvent aux guerres ,aux problemes politiques et aux conditions locales qu a la surpopulation.
    10.quand les autres continents encourage la procreation pourquoi les africains devraient se depeupler.?Pourquoi nos resssources devraient enrichir les autres continents et nous appauvrir nous ?Pourquoi ne pas eduquer et former nos enfants a produire ce dont nous avons besoin et a consommer ce que nous produisons ?j ai 10 autres questions mais arretons de prendre pour vrai ce que les autres nous raconte et ayons l esprit plus critique.
    Malthus croyait que l Apocalypse famine grave mondiale serait vers 1890

  • Le 9 juillet 2020 à 09:15, par TANGA En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    La question de la limitation des naissance ne doit pas être débattue de cette façon.
    A chacun selon ces moyens et autres possibilités. Les Canadiens ont trop limité et sont à la recherche de personnes chez eux. Ils font la publicité sur les possibilités au Canada.
    Si je sais que mes moyens sont limités, alors je fais moins d’enfants et dans le cas contraire, je ferai une équipe de football avec des remplaçants et même les supporters et les entraineurs.
    Allez y comprendre que le Japon soit petit, avec une grande population mais qui vit mieux que la notre. Pourtant, à la fin de la deuxième guerre mondiale, le Japon et la Haute Volta avaient tous deux les mêmes problèmes (des potentialités mais pas de moyens).
    C’est dire qu’il faut plutôt mettre l’accent sur autre chose que les naissances. Travaillons à nous éduquer dans le civisme, le travail et c’est tout.

  • Le 9 juillet 2020 à 11:29, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    ‘’’A’’’ mon jeune Vérité No1 : Comme disait ADO qui avait choisi son premier ministre Gon comme son dauphin, a 60 ans on est dans la tranche des jeunes, et Gon le considérait comme son père. Si tu nous invite pour le Pog-Poussem, j’y serai : Car on voit que tu es le vrai mossi. Chez le mossi avoir beaucoup d’enfant c’est pour s’associer pour survivre. Un père de famille qui avait avant la Charrue beaucoup d’enfants dans son champ, était sûr de pouvoir nourrir sa famille jusqu’à la nouvelle saison. Tant dis qu’un père de famille avec une famille et un enfant ne pouvait pas cultiver un champ avec trois dabas pour survivre.

    Même de nos jours, les vrais cadres de notre pays a commencer par Blaise Compaoré avec plusieurs frères et sœurs que Bila Compaoré a produit, deux ont pu s’en sortir convenablement qui sont la fierté d’une famille nombreuse. Si Bila avait qu’un enfant la chance de la famille Compaoré était à 99% négatif de le voir être président du Faso. C’est la même chose que l’économiste Bila Kaboré avec un de ses enfants devenu président. C’est la loi de la nature.

    Avant la mécanisation des outils de culture qui remplace petit à petit la daba, augmenter notre survie était de se tourner vers le secteur agricole et faire accepter par la main d’œuvre nombreuse qui reste la ‘’famille nombreuse.’’ Depuis la nuit des temps la Haute Volta devenu Burkina Faso était un réservoir de la main d’œuvre des pays voisins comme la Cote d’Ivoire et le Ghana, les pays côtiers de café et de cacao, parce que notre pays était aussi un producteur d’enfant sans limite qui lui permet de laisser quelques-uns s’immigrés et ramener de quoi payer les études des privilégiés qui sont devenu des cadres prétentieux qui ne veulent plus qu’on produit d’autres enfants. Bravo aux mossis et aux peuls, sans quoi un Kôrô Yamyélé ne se permettra pas d’avoir de la main d’œuvre moins chère dans ses champs et de se vanter d’être un patron qui a un temps pendant la saison des pluies de s’amuser avec les forums. S’il fallait avec ses deux ou trois enfants cultivé ses terres, il n’amusera jamais dire de ne pas produire des enfants. Tout le continent Africain surtout à l’Ouest a tellement de place pour produire encore un milliard d’enfants comme l’était la Chine il y a cinquante ans.

  • Le 9 juillet 2020 à 13:38, par Ka En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    ‘’’A’’’ mon jeune Vérité No1 : Comme disait ADO qui avait choisi son premier ministre Gon comme son dauphin, a 60 ans on est dans la tranche des jeunes, et Gon le considérait comme son père. Si tu nous invite pour le Pog-Poussem, j’y serai : Car on voit que tu es le vrai mossi. Chez le mossi avoir beaucoup d’enfant c’est pour s’associer pour survivre. Un père de famille qui avait avant la Charrue beaucoup d’enfants dans son champ, était sûr de pouvoir nourrir sa famille jusqu’à la nouvelle saison. Tant dis qu’un père de famille avec une famille et un enfant ne pouvait pas cultiver un champ avec trois dabas pour survivre.

    Avant la mécanisation des outils de culture qui remplace petit à petit la daba, augmenter notre survie était de se tourner vers le secteur agricole et faire accepter par la main d’œuvre nombreuse qui reste la ‘’famille nombreuse.’’ Depuis la nuit des temps la Haute Volta devenu Burkina Faso était un réservoir de la main d’œuvre des pays voisins comme la Cote d’Ivoire et le Ghana, les pays côtiers de café et de cacao, parce que notre pays était aussi un producteur d’enfant sans limite qui lui permet de laisser quelques-uns s’immigrés et ramener de quoi payer les études des privilégiés qui sont devenu des cadres prétentieux qui ne veulent plus qu’on produit d’autres enfants. Bravo aux mossis et aux peuls, sans quoi un Kôrô Yamyélé ne se permettra pas d’avoir de la main d’œuvre moins chère dans ses champs et de se vanter d’être un patron qui a un temps pendant la saison des pluies de s’amuser avec les forums. S’il fallait avec ses deux ou trois enfants cultivé ses terres, il n’amusera jamais dire de ne pas produire des enfants. Tout le continent Africain surtout à l’Ouest a tellement de place pour produire encore un milliard d’enfants comme l’était la Chine il y a cinquante ans.

  • Le 9 juillet 2020 à 16:04, par Kiswendsida Tiendrebeogo En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Notre frère a encore bcp à apprendre. Le BF peut contenir plus de 10 fois sa population actuelle à l’avenir. C’est à vous et nous de trouver les moyens pour y arriver si le cas se présentait.

  • Le 9 juillet 2020 à 21:18, par Tino En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Isaï Lankoandé est le seul homme de trop au Burkina. Quel raisonnement moyenâgeux digne de l’époque de Malthus.

  • Le 10 juillet 2020 à 09:03, par un observateur En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Mr. Lankoandé, votre étude est bien mais n’est pas adapté à la réalité du Faso.
    Avec l’espérance de vie faible, les guerre, les maladies et j’en passe qui va venir remplacer tous ses morts ?
    Surement pas vos études.
    si j’etant mon analyse à l’Afrique, il y’a eu l’esclavage, les maladies, les génocides, les guerres, savez vous comment l’Afrique fait pour toujours tenir debout ?
    C’est avec la natalité.
    Quand tout ça va s’arrêter vous verrez que naturellement le taux de natalité va baisser.
    Mais en attendant nous on continue a faire 10 enfants car on ne sait jamais combien vont vivre et ce qui peut les emporter.

  • Le 10 juillet 2020 à 12:11, par Bonk-José En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    A mon cher ami et compatriote, initiateur de cet appel, je ne te soutiendrai jamais dans ce votre projet, car vous n’êtes qu’un enfant et n’avez jamais rien vu, et n’avez jamais compris.
    Message court et comprennent qui veut comprendre, surtout les mieux intelligents.
    La réflexion peut se poursuivre.
    José.

  • Le 14 mars 2021 à 18:21, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina Faso : Isai Lankoandé alerte sur l’urgence de mettre en place des politiques de limitation des naissances

    Hum... Monsieur Lankoandé, vos chiffres là... J’espère que vous n’avez pas "tapé le sable" pour les sortir hein ! Parce qu’ils ne tiennent pas la route.

    Oublions que vous voulez ressusciter les thèses de Malthus deux siècles et demi après qu’elles aient été contredites par les faits.
    Oublions que de nombreux travaux d’économistes ont montré l’importance d’une démographie vigoureuse pour le développement économique.

    Regardons juste quelques FAITS chiffrés : Burkina Faso, 2018 : 72,2 habitants au kilomètre carré. Comparons maintenant avec d’autres la même année, en habitants par kilomètre carré :

    Côte d’Ivoire : 78,3 ; Égypte : 99,8 ; Bénin : 101,9 ; Ghana :129,5 ; Nigeria : 215,1 ;

    France : 119,1 ; Allemagne : 236,1 ; Pays Bas : 506,7 ; Corée du Sud : 526,2 ;
    Hong Kong : 7075,1 (!) ; Monaco : 24.895,3 (!!).

    Comme vous pouvez le voir, la pression démographique est autrement pire ailleurs, sans que ces pays ne songent à limiter les naissances. au contraire, certains ont des politiques pour encourager les naissances et accueillir des migrants pour maintenir leur économie.

    Remarquons également que certains importent la quasi-totalité de leur alimentation sans que cela pose de problème.

    La différence, ce n’est pas la population ni la densité mais la RICHESSE ! il faut créer suffisamment de richesse , et alors non seulement vous pouvez améliorer la productivité de vos terres comme la France et l’Allemagne et exporter, mais même tout importer comme Hong Kong et Monaco !
    On cultive hors sol, sous serre pendant l’hiver, on irrigue le désert et j’en passe.

    Et pour créer de la richesse, hélas, il faut un minimum de population. On n’installe pas une centrale électrique pour 100 habitants, ni une usine de voitures pour 1000 habitants ! Une banque ne peut pas prospérer avec 50 clients. Un hôpital n’est pas justifié pour 500 habitants, et ainsi de suite.

    Maintenant, effectivement, pour une vie meilleure, pour la santé de la mère et de l’enfant, une meilleure planification des naissances est souhaitable. Cela viendra avec le développement :

    * Si une fille fait l’école jusqu’à l’université, elle a moins de chance d’être mariée et accoucher dès 15 ans ;
    * Si les outils modernes sont disponibles pour les travaux champêtres, l’exploitant ne verra pas l’utilité de nombreux enfants ;
    * Si la mortalité infantile diminue, les couples n’auront pas peur de se retrouver sans enfants et n’en "prévoirons" pas beaucoup.

    En conclusion donc, mettez les moyens dans le développement et le reste viendra tout seul, sans forcer et sans faire d’erreurs regrettables. La Chine en raison du "contrôle" des naissances se retrouve avec un déficit de 80 à 100 millions de femmes pour les jeunes générations !

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