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Yobi Barry : Le parcours d’une battante

Publié le mardi 30 juin 2020 à 21h35min

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Yobi Barry : Le parcours d’une battante

Lors de la cérémonie de fin d’année au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK), le vendredi 26 juin 2020, le chef d’état-major général des armées, le général Moïse Miningou, a encouragé les pensionnaires du PMK avec l’histoire de la jeune Yobi Barry, sous-major de la classe de 2de C. Une jeune fille au parcours difficile mais qui, avec abnégation et persévérance, est en train de réaliser son rêve. Grâce notamment à un cri du cœur lancé en juin 2019 sur Lefaso.net par un contributeur régulier du site, le Dr Issaka Sondé.

Malgré sa moyenne de 18,18 sur 20 à la session de 2019 du BEPC, Yobi Barry ne pouvait pas poursuivre ses études, faute de moyens financiers. Mais suite à un cri de cœur lancé par Dr Issaka Sondé sur Lefaso.net, la jeune brevetée a été récupérée par le PMK et admise exceptionnellement en classe de 2de C. Pour sa première année scolaire dans cette école, ce génie va impressionner plus d’un en se hissant à la 2e place du classement final, avec une moyenne de 15,85 sur 20. Un résultat qui donne raison à la décision qu’avait prise le pharmacien Issaka Sondé de porter son histoire à la connaissance de l’opinion publique un an plus tôt pour que des gens de bonne volonté puissent lui venir en aide.

Yobi Barry a obtenu la moyenne de 18,18 sur 20 à la session de 2019 du BEPC

En rappel, voici l’histoire de la jeune Yobi Barry que nous avait transmise le Dr Issaka Sondé et que nous avions publiée le 25 juin 2019 sur Lefaso.net :
« Issue d’une famille modeste, Yobi est loin d’être une de ces filles à maman "gâtées" dès la naissance par la bien aisance de ses parents. Avant elle, aucun membre de sa famille n’avait pris le chemin de l’école. Avec elle, ce serait la même chose, si elle n’avait pas intuitivement décidé d’elle-même de changer la donne.

Coup du destin ?
Tel semble être le cas ! Un beau matin, Yobi, annonça fermement à son père son désir ardent d’aller à l’école. Ce fut une stupéfaction totale au niveau de la famille d’autant plus que personne ne savait d’où lui venait cette idée saugrenue. Son père était sceptique, lui qui n’avait même pas songé à mettre le grand-frère de Yobi à l’école, à fortiori Yobi elle-même. Il était vraiment réticent, mais au regard de la détermination de Yobi et vu que sa mère ne s’était pas opposée à l’idée surprenante de sa fille, il finit par y adhérer.

A la rentrée scolaire 2008-2009, Yobi foula pour la première fois la cour de l’école bien distante de chez elle et dont elle aurait à parcourir le long chemin matin et soir, à pied, malgré son jeune âge. Au CP1, tout se passa bien, de même qu’au CP2. Yobi se révéla une élève douée, talentueuse et disciplinée. Malheureusement, sa scolarité a failli tourner court.

En effet, à la rentrée scolaire 2011-2012, pendant que Yobi se préparait pour le CE1, son grand-frère fugua et alla rester chez ses grands-parents. Quelle décision fut prise par son père ? L’ânesse met bat pour que son dos se repose, dit-on. Il opta pour la plus simple des solutions. Yobi fut contrainte de perdre une année scolaire pour garder le troupeau en lieu et place de son aîné absent.

Fort heureusement, avant la rentrée scolaire suivante, le grand-frère réapparut et Yobi manifesta à nouveau son désir de repartir à l’école. Ce fut chose faite à la rentrée 2012-2013. Yobi reprit le chemin de l’école pour la classe du CE1. Tout se passa bien jusqu’au CM1 où son maître eut la bonne idée de l’inscrire au Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) au regard de ses performances scolaires.

A l’examen blanc, Yobi quitta son école de trois classes et alla à l’école du village voisin se frotter aux costauds du CM2. Elle se classa première à l’examen blanc.
Au vrai examen, elle démontra avec brio que le maître a été bien inspiré de l’inscrire pour le CEPE, bien qu’elle soit en classe de CM1. Ce fut un grand succès. Yobi obtint le CEPE et l’entrée en 6e. Cerise sur le gâteau, elle se classa première de sa circonscription et rattrapa en même temps l’année scolaire perdue en 2011-2012.

Pour la rentrée scolaire 2015-2016, le chemin du collège s’ouvrait à elle pour la classe de 6e. Mais où ? Chez qui rester pour fréquenter ? Trouver un tuteur n’était plus chose aisée comme par le passé. Entre-temps, le père de Yobi avait aussi fini par comprendre l’importance et la nécessité absolue que Yobi poursuive son école. N’avait-elle pas déjà rapporté un vélo flambant neuf à la maison, récompense de son rang de meilleure élève de sa circonscription scolaire ? Il demanda donc conseils sur la conduite à tenir au maître de Yobi qui lui suggéra d’envisager l’internat du collège Marie-Reine de Tenkodogo, ce qu’il accepta sans hésiter.

Au test de recrutement, Yobi se classa troisième et fut retenue. A la rentrée 2015-2016, pour la première fois, elle devait quitter ses parents pour la vie de l’internat en classe de 6e. Au premier trimestre, elle occupa le deuxième rang de sa classe et pleura amèrement. Au deuxième trimestre, elle rectifia le tir et prit les commandes de sa classe qu’elle conserva pour de bon jusqu’en classe de troisième.
De la 6e à la 3e, les moyennes générales de Yobi ont été les suivantes : 6e : 18,60 ; 5e : 18,75 ; 4e : 18,39 ; 3e : 17,13 en classe et 18,18 au BEPC.

Comment ne pas avoir d’admiration pour une telle élève ? Et je reste convaincu que le meilleur reste à venir. Yobi a très tôt su ce qu’elle veut et s’est frayée son chemin. Elle mérite un accompagnement spécial pour aller le plus loin possible. Après son résultat de la classe de 6e, j’ai tenu à lui faire plaisir en lui offrant un cadeau. Bien entendu, je lui ai laissé la latitude de fixer elle-même la nature du cadeau qui lui conviendrait le mieux. En réponse, elle a souhaité avoir un bon dictionnaire de français. Je fus vraiment émerveillé.

D’autres à sa place auraient sans doute demandé un téléphone tactile !
J’ai tenu à partager avec vous le parcours de cette fille formidable, sereine, au calme olympien, qui aurait pu ne jamais aller à l’école, n’eût été le coup du destin. Je lui souhaite une bonne suite au lycée et je reste convaincu que le meilleur reste à venir. Je remercie tous ceux qui l’ont soutenue, ont cru en elle ; l’ont enseignée et éduquée. Je ne citerai pas de nom, mais ils se reconnaitront. Que le Seigneur les récompense au centuple ! »

C’est donc cette publication sur Lefaso.net qui a changé le parcours scolaire et le cours de la vie de la jeune Yobi Barry. Elle a été reçue au Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) grâce au Dr Issaka Sondé, au commandant du PMK, le lieutenant-colonel Ismaël Diaouari, et grâce à la hiérarchie militaire et aux autorités.

Yobi Barry, sous-major de la classe de 2de C

Pour le Dr Issaka Sondé, que nous avons joint au téléphone le 29 juin 2020, après la publication des résultats 2019-2020 de la demoiselle, « c’est la joie, la pleine satisfaction d’un devoir accompli, d’avoir été utile à autrui. Plus que jamais, je suis convaincu qu’il suffit souvent de rien du tout pour construire une vie. Du reste, à part le fait qu’elle est très intelligente par rapport à moi, mon histoire n’est pas très différente de la sienne. J’ai connu le même parcours assez difficile, et donc assez sensibilisé pour devoir compatir à toute situation semblable ! Le sentiment qui m’anime aussi, c’est la forte conviction et la preuve qu’il y a toujours des nombreuses bonnes gens à tous les niveaux de notre société. Comme le disent si bien les Hindous, "si tu veux véritablement connaître le cœur d’une personne, observe simplement comment elle se comporte avec les gens qui ne peuvent rien lui apporter". Sur tout le parcours de Yobi, ces gens bien lui ont spontanément tendu la main. Qu’ils en soient récompensés au centuple ! ».

Le Dr Issaka Sondé est toujours resté en contact avec Yobi Barry et se dit fier du parcours atypique de la jeune fille. « Vivement qu’elle continue à briller, à scintiller et qu’elle soit un modèle pour la jeunesse, pour les jeunes filles et garçons du Faso », a-t-il souhaité.

Mamadou ZONGO (stagiaire)
Lefao.net

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2020 à 16:34, par Sacksida En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une combattante

    D’abord, le Dr Sonde et les Responsables du PMK ont tous fait oeuvre utile permettant a cette jeune fille Yobi tres determinee d’integrer le PMK et ses resultats sont extraordinaires. Felicitation a Yobi Barry et Courage a elle pour la suite et que le Bon Dieu continue de l’accompagner pour un avenir sans doute plein de promesses. Salut.

    • Le 30 juin 2020 à 18:55, par KABORE En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une combattante

      Il y’a des burkinabè qui sont vraiment patriotes. J’en ai croisé quelques uns et ça donne vraiment la chair de poule !! Le Dr SONDE et les responsables du PMK on fait plus que oeuvre utile !! Seul DIEU pourra en réalité leur être reconnaissant à juste titre. A la jeune Yobi BARRY de toujours se battre et faire honneur à la nation partout où son destin l’amènera !
      L’Etat devrait rendre l’école obligatoire jusqu’à un certains âge ! Si on a réussi à mettre en oeuvre la gratuité des soins, c’est que cela est aussi possible ! C’est juste une question de vision et surtout de volonté.

      • Le 30 juin 2020 à 19:52, par Moktar En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une combattante

        @Kabore, Tout à fait d’accord vous. On doit rendre l’école obligatoire pour tous. Sinon on perd des génies issues de familles pauvres ou modestes dans nos campagnes. L’homme c’est la première richesse d’une nation. Bon vent à Yobi. Au Dr Sondé et responsables du PMK, vous avez accompli un immense bien fait, puisse le Seigneur vous récompenser.

  • Le 30 juin 2020 à 17:01, par JEAN En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une combattante

    UN EXEMPLE A SUIVRE. POUR LES PERSONNES QUI ONT REUSSI COMME ON LE DIT. AU LIEU DE MULTIPLIER LES MAITRESSES, LES VOITURES DE LUXE. IL FAUT AGIR AINSI.

    PLUS QUE JAMAIS CET EXEMPLE EST A SUIVRE !!! LE DEVELOPPEMENT DU BURKINA EN DEPEND ! C’EST DIRE QUE LE DEVELOPPEMENT D’UN PAYS EST COLLECTIF !!

  • Le 30 juin 2020 à 18:13, par Tilaï En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une combattante

    Merci à tous : Lefaso.net, les encadreurs de Yobi, Dr Sondé, le PMK, le MENA, toutes les bonnes volontés qui ont contribué au cursus de cette enfant... Dieu continue de vous bénir et d’élever Yobi !

  • Le 30 juin 2020 à 19:08, par Paul KERE En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Ce sont des situations rares sinon, le Burkinabè est naturellement méchant. Le Citoyen.

    • Le 1er juillet 2020 à 09:05, par CM1 En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      suis pas d’ accord avec vous. le burkinabé n’est pas naturellement méchant. je me rappelle il y a une cinquantaine d’année les enseignants traquaient des populations dans le nord afin de rechercher des enfants à scolariser. les parents étaient convoqués chez le commandant de cercle si l enfant ne venait pas à l’école. ces parents qui des fois proposaient des bœufs pour qu on renvoie leur enfant . mais au nom du développement du pays , ces anciens ont toujours refusé d être corrompus. .
      le burkinabé n est pas méchant car je défendrai tout ce qui se rattache au Burkina. a Paris mon enfant a vu des mangues du Burkina à LIDL à 2 euros et a passé l information à tous les burkinabé qu’elle connaissait d’acheter prioritairement les mangues du Burkina.
      merci au dr SONDE et à tous ceux qui ont œuvré à l inscription de cette fille au PMK.

    • Le 1er juillet 2020 à 09:21, par koh En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      c’est mal connaitre le Burkinabè. Ce n’est parce que un ou des Burkinabè n’ont pas accepté ce que tu veux que tous les Burkinabè sont pareilles. Toi est ce que tu as une nationalité ?
      REPONDS

  • Le 30 juin 2020 à 20:42, par Oumarou En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bonjour fasonet
    cmnt est ce que je peux contribuer pour aider cette petite dans ses études ?

    • Le 1er juillet 2020 à 06:32, par Yirmegna En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      @Oumarou, je pense que vous pourrez contribuer à augmenter le nombre de ces genres de cas. Peut-être @Lefasonet peut a la fin des examens du primaire et BEPEC recueillir les noms des enfants défavorisés des villages et qui excellent et mettre à la disposition du public. Ainsi toutes les bonnes volontés comme vous pourrez-vous aider. Il y en a au pays qui ont plus que le surplus mais qui n’ouvriront pas leur cœur honnêtement comme Sonde. Des gens qui disposent de terrain et ne connaissent même pas les endroits et qui pourraient juste en vendre 1 pour être “TRANSFORMATIVE CHANGÉ MAKERS”.

    • Le 1er juillet 2020 à 07:43, par à Oumarou En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      Mon frère @Oumarou, c’est pas au journal qu’il faut demander... Prend ton téléphone, appelle le PMK et dis leur que tu veux faire quelque chose pour la petite...

    • Le 1er juillet 2020 à 08:11, par boro En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      Mr Oumarou nombreux sont les Petits Burkinabé qui ont besoin d Aide . elle n aplus besoin d Aide elle est au PMk edonc son avenir est assuré..

    • Le 1er juillet 2020 à 09:32, par CM1 En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      mr OUMAROU pouvez vous aussi aider d’ autres cas ? il y a des battantes mais très peu de moyens.

  • Le 30 juin 2020 à 21:01, par Yirmegna En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Félicitations et je prie Dieu que cette enfant puisse un jour être Présidente du Faso.

  • Le 30 juin 2020 à 21:32, par verite no1 En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bravo docteur ! Je suis tres fier de vous !
    Que le docteur Sonde soit decore a la place de la revolution !!!!!!!! Merci une fois de plus, un exemple a suivre !!!!!!

  • Le 30 juin 2020 à 23:46, par Diallo Saliou En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Félicitation à elle et que Dieu bénisse tous ceux qui l’ont aidé en commençant par le docteur Sondé. Vous voyez qu’on a besoin de tous les fils pour construire le pays pendant ce temps il y’a des gens qui veulent exterminer les peulh. Que Dieu fasse un jour qu’un peulh intelligent et humble comme elle et Thomas Sankara soit président du Faso. Amina yarabi.

  • Le 1er juillet 2020 à 06:52, par le Nomade En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Toutes mes félicitations au Dr. Sondé et mes encouragements à la petite Barry et que Dieu l’aide dans son combat. Nous siouhaitons aussi avoir le contact du Dr. Sonde pour voir comment aider la petite à poursuivre ses études. Elle est la fiereté du Faso !

  • Le 1er juillet 2020 à 07:01, par Nouhoun DIALLO En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Que Dieu bénisse celles ou ceux qui ont pourvu aux besoins de cette jeune fille. Je pense qu’il y a des centaines ou des milliers de cas de ce genre que nous perdons chaque année à cause du manque de moyens de leurs parents.
    Il faudrait réfléchir à une initiative perenne pour faire face à ces genres de dossiers. On peut créer des bourses pour appuyer ces genres d’initiatives. Que Dieu nous donne la sagesse pour y réfléchir.
    Beaucoup de courage à la jeune Barry

  • Le 1er juillet 2020 à 07:45, par Oumar En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Félicitations à Yobi Barry, cette étoile à qui nous souhaitons qu’elle brille le plus possible au milieu des étoiles qui fleurissent notre ciel !
    Félicitations également à son père qui a fini par écouter la voix de la sagesse !
    Félicitations à ces patriotes, le Dr Sondé, le Directeur du PMK !
    Que cette belle histoire inspire nos milliers d’élèves au Burkina et partout en Afrique !
    Car la Réussite ne tend ses bras qu’aux plus persévérants !

  • Le 1er juillet 2020 à 07:54, par Bagui FARMA En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Quand j’ai lu cet article franchement je suis touché au fond de moi-même et je me suis dit oui notre soeur Yobi BARRY est une génie mais le vrai génie et le grand génie c’est Le Dr Issaka Sondé. Docteur, vous êtes un ange. Docteur, que vous bénisse ! Que Dieu bénisse votre famille et vous assiste dans vos activités. Docteur, moi je vous qualifie un Prophète. Je remercie sincèrement l’armée burkinabè pour avoir accepté cette future autorité qui va construire notre Faso au sein de votre institution. Que Dieu veille sur notre Armée ! Ma très chère équipe d’administration du site Lefaso.net, sachez que vous êtes un pionnier pour le développement du Burkina Faso. Qu’Allah Tout Puissant vous bénisse et protège votre site ainsi que vos différentes famille !

  • Le 1er juillet 2020 à 08:09, par boro En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    loin d etre jaloux ou d etre contrte je vous informe que Nombreux sont des enfants Burkinabe qui sont egalement inteligents comme elle qui n ont malheuereurement pas eu la Chance de demomtrer leur savoir faire. arreter votre mechancété et faite la meme Chose pour tous les enfants du Burkina

    • Le 1er juillet 2020 à 11:47, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      - Boro, vraiment tu as raison. Pour celà va acheter la chance au marché de Toma pour ces nombreux enfants qui sont des enfants Burkinabe qui sont également inteligents comme elle (Yobi).

      Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er juillet 2020 à 08:14, par POUR LA VERITE En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Vivement que Dieu bénisse le Docteur SONDE et toutes ces personnes de bonne volonté !

    Bon vent à la grande YOBI, tu es un modèle pour le peuple entier du FASO
    Soyons tous patriotes !

  • Le 1er juillet 2020 à 08:57, par Kiparé En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bel exemple d’un digne fils du pays, Ça fait plaisir de lire ce genre d’écrits qui donne de l’espoir. Je remercie au passage les animateurs de fasonet qui font un travail remarquable.
    Voyez vous, ce sont des personnes comme ce Dr que le président Rock doit nommer dans son gouvernement. Ce monsieur à la tête du département de la santé peut faire des miracles...le pays regorge des personnes dignes et honnêtes. Si chaque Burkinabè parrainait ou marrainait ?? un enfant hors de son clan familial, nous serons étonnés du résultat, malheureusement demain n’est pas la veille. Nous préférons avoir des maitresses de gauche à droite et rouler en V8....encore bravo Dr. d’avoir posé cet acte plein d’humanité, God bless you

  • Le 1er juillet 2020 à 09:14, par lamoussbila En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    au docteur SONDE Issaka je souhaite que DIEU lui donne une longue vie pour qu’il puisse accomplir d’autres bonnes actions.

  • Le 1er juillet 2020 à 09:15, par Bantchandi devenu Yendabli kan gbuindi En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    J’avoue que j’ai des larmes aux yeux en lisant l’histoire émouvante et palpitante de Yobi BARRY. Et je sais et je pense aux enfants de la nation qui brillants ou pas n’ont pas la chance d’aller à l’école pour changer leur destin individuel et celui collectif. Il nous faut bâtir et œuvrer un monde plus juste et plus égalitaire pour qu’émergent des milliers de Yobi BARRY. Merci à tous ses (ces) bienfaiteurs connus et cachés.

  • Le 1er juillet 2020 à 09:56, par arsène bamogo En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    C’est simplement édifiant ! Combien sont-ils(elles) à avoir raté le tournant de la vie parce que simplement ils n’ont pas eu cette chance de Yobi d’avoir rencontré une âme compatissante ? Courage à la petite "poulo" qui aurait été déjà mère si elle était restée au village ! Mes sincères encouragements au Dr Sondé pour son oeuvre humaine et paternaliste !

  • Le 1er juillet 2020 à 10:33, par ali baba En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Je suis sans voix pour dire Merci a toutes ces personnes, depuis le primaire de cet élève a son niveau actuel. Que Dieu vous bénisse et vous comble de sa grâce. Merci spécial aux autorités militaires qui ont accepté donner un écho favorable a ce cri de cœur. Pluie de bénédictions a vous tous !

  • Le 1er juillet 2020 à 10:47, par Citoyen lamda En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Je viens pour renchérir ce que l’internaute Paul KERE a dit, je le cite : "ce sont des situations rares sinon, le Burkinabè est naturellement méchant." En effet, quand on scrute un peu dans le passé, on se rend compte que les Burkinabé, surtout les générations passées, ont été méchantes envers leurs jeunes frères à plusieurs occasions et par pure JALOUSIE. Et, cela a pendant longtemps joué sur le développement du pays. L’exemple que je connais le mieux c’est celui de ce jeune soldat de l’Armée burkinabé qui s’est retrouvé face à la méchanceté de ses ainés, qui par jalousie, lui ont bloqué toute voie d’accès au grade d’officier, malgré sa Maîtrise en Droit, alors que la grande majorité accède à ce grade juste après le BAC ou le DEUG II. Mais, je dois dire aussi que les mentalités commencent à évoluer dans ce milieu avec la nouvelle génération d’officers de la trame d’Ismael Diawari, qui comprennent que l’efficacité d’une Armée repose plus sur les compétences qu’ont les hommes et femmes qui la constituent que sur des gueguères et des jalousies inutiles. Le burkinabé d’aujourd’hui ne doit pas être celui qui se dit ’expert’ et "l’unique" dans son domaine, mais plutôt celui qui devrait sans relâche, aider ses frères et soeurs à être plus "grands" que lui, car c’est comme cela que les grandes nations ont été bâties.

    • Le 2 juillet 2020 à 00:16, par Mechtilde Guirma En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      Et que dire des ces frères qui ont voulu, ou carrément débauché leurs petites pour servir de bonne à leurs épouses et torcher leurs enfants ?

  • Le 1er juillet 2020 à 11:34, par dosso En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    En lisant tous les forumistes, Dr SONDE est un bon gars, honnête, soucieux du devenir d’autrui. Non c’est là que le Dr a piégé tout le monde. Il est en train de faire la promotion des peulhs, ce qui n’est pas mauvais, il n’a pas tort non plus. Toutes ces félicitations à son égard sont mal placées. Mlle Yobi BARRY n’a pas été la seule fille intelligente et sans moyens en 2019. C’était une cible de la part de Dr SONDE. Néanmoins, j’encourage Dr SONDE à identifier prochainement d’autres enfants (OUEDRAOGO, TAMINI, SANOU, KERE, OUOBA, SIRIMA et autres), s’il veut être impartial.
    Sans rancunes.

    • Le 1er juillet 2020 à 12:58, par saam En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      Ahhh vraiment c’est décevant ce post !
      Dans affaire d’une petite qui a eu la chance de poursuivre ses études du fait de la générosité et du bon cœur de son prochain, il faut venir parler de promotion des peulhs ????????????????????
      Quel que soit son ethnie cette enfant a simplement eu de la chance. Est-ce difficile à comprendre ?????????
      Autour de toi tu peux sans doute offrir la même chance à d’autres.
      Pardon, ne frustre pas Yobi et son bienfaiteur.
      triste !!!

    • Le 1er juillet 2020 à 14:34, par La vérité En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      Cher internaute Dosso,

      Pardon, il faut arrêter ces raisonnements qui devraient être d’une autre époque. On ne peut pas construire une patrie en étant dans l’ethnicisme. On ne peut pas aider tout le monde et il faut bien un choix. YOBI a eu la chance d’être choisie et c’est bien pour elle.
      Vous pouvez aussi plaider pour d’autres enfants sans tenir compte de leur ethnie. Ce sont tous des burkinabé que vous aidez et Dieu vous le rendra.

    • Le 2 juillet 2020 à 20:02, par SOME En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

      trop decevant de genre de reaction. Il faut prendre le temps de reflechir un peu
      SOME

  • Le 1er juillet 2020 à 11:40, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    - Et Chers lecteurs, je vous le dis avec insistance ici et sans autre forme de pensée, que des Yobi, il y en a plein parmi les enfants peuls.

    Malheureusement leurs parents préfèrent les mettre à l’école coranique pour réciter le Coran par coeur sans en connaitre le sens, au lieu de les mettre à l’école moderne pour mieux s’adapter à la société. C’est aussi une vérié qu’il faut dire car cette vision est totalement dépassée !!

    En conclusion : Fulɓe ndaare Allah saure watte sukaaɓe mon e jannde faa ɓe nafa on, ɓe nafa Burkina leydi men, Fulɓe ndaare Allah, hule Allah fine joni kay te on hu’ɓi, on tanpi ! Fulɓe fine joonin kay ta waaton mere (mo wala anda kay so maayi fu yo waati yi’e te. De yaafe kan min Kôrô Yamyélé koy te yo googa halanan mi on).

    NB : Webmaster, met mon post car je demande aux peuls d’inscrire leurs enfants à l’école au lieu de persister avec l’école coranique (qu’ils peuvent faire pendant les vancances s’ils veulent !)

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 1er juillet 2020 à 12:09, par Yaccouba L’Africain En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Un exemple à suivre pour tous. Felicitations et Merci à Dr Sonde, aux responsables du PMK pour leur initiative de répondre à son cri de coeur et a Lefaso.net d’avoir passé son cri de Coeur. Félicitations à Yobi d’avoir assumée pleinement la confiance placée en Elle. Vive le Burkina, Vive les Burninabés ! Que Dieu Bénisse le Burkina et tous ses enfants épris de Paix, de Justice, de Liberté et de Progrès.

  • Le 1er juillet 2020 à 12:17, par GOMYAAREE En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    EN GENERAL LE BURKINABÈ EST MAUVAIS MÉCHANT CALOMNIATEUR DESTRUCTEUR SORCIER RANCUNIER JALOUX, ETC.
    MAIS LA LA OH MY GOD !!!

    PS DONNEZ LE BURKINA FASO AUX BOSSEURS SINON ON VA TOUS LE REGRETTER UN JOUR !!!!

  • Le 1er juillet 2020 à 12:58, par Desmond En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Cette enfant est certainement à féliciter mais je ne pense pas qu’elle est besoin d’être ainsi "surexposée". A quelle fin ? il y a beaucoup d’enfants très intelligents au Burkina, issus de familles très pauvres. Ce qui n’est pas forcément sont cas. De ce que j’ai compris de l’écrit, c’est que son père préfère que ses enfants gardent le troupeau plutôt que d’aller à l’école. C’est à ce niveau qu’un travail doit être fait. Elle a certainement des frères et sœurs qui ont également le droit d’aller à l’école (même s’ils ne sont pas aussi intelligents qu’elle).

  • Le 1er juillet 2020 à 13:44, par Ben En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Qui dit qu’on stigmatise les peuls au Burkina ?
    Le CISC venez voir....

  • Le 1er juillet 2020 à 14:14, par caca En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Quand j’ai lu l’histoire de cette fille, j’ai versé dans mon humanité sincère. L’histoire est atypique la réponse de l’armée aussi. La déclinaison de l’identité de la personne concernée montre à quel point l’histoire de nombreux enfants dans ce Faso peuvent être changer si la politique y met la volonté. Dans ce contexte, l’armée a bien frappé fort, et je voulais voir la réaction de cette association bâtarde qui ne voit que la stigmatisation des peules. S’il y a stigmatisation de peuls dans notre pays Yobi Barry est bien stigmatisée n’ont pas par l’armée mais par sa propre communauté peule que l’armée a récupéré avec fierté. Et cette stigmatisation humanitaire nous honores tous.
    Mes félicitations à la jeune fille qui a crue en elle même et les personnes ressources qui se sont laissées interpellées par l’histoire familiale de Yobi. Ça serait bien si chaque année une histoire pareille vient réconciliée les burkinabé dans ensemble. Autrefois certains burkinabé se distinguaient par leur humanisme à secourir des enfants autrui sans aucune partie concluante, mais aujourd’hui, l’ingratitude et la matérialisme individualiste fait que la solidarité de cette portée est rare. Cette école de rêve devait aussi réserver trois place chaque année aux enfants délaissés du pays de pouvoir l’intégrer via par le ministère de la famille.
    Merci au Dr Sondé pour son humanisme et son courage. Merci aussi à l’épouse qui sait laissée influencée par l’humanisme de son l’époux dans cette histoire. Elles sont rares ces femmes burkinabé qui acceptent prendre en charge un enfant d’une autre femme par son époux sans faire un problème personnel. C’était facile d’accuser son époux de l’avoir cacher un enfant d’une union. Merci aux autorités qui ont faite une œuvre utile dans un contexte particulier.

  • Le 1er juillet 2020 à 14:29, par La vérité En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bravo à la jeune fille YOBI. Toutes mes félicitations. Il faut poursuivre de la sorte pour être un modèle pour la jeunesse burkinabé.
    Dieu t’aidera à aller plus haut pour devenir général.
    Dieu bénisse les bonnes volontés qui ont aidé cette fille a poursuivre son cursus. Dieu vous le rendra au centuple. Amen !

  • Le 1er juillet 2020 à 15:33, par Compaore En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Félicitation et du courage à elle. Nous avons également des cracks des classes préparatoires pour les grandes écoles de l’UO2 qui sont admis dans les grandes écoles européennes et qui attendent toujours dans l’espoir que le gouvernement respect ces engagements mais sans suite. Tous ceux qui peuvent aider ces enfants qu’ils le fassent car on ne sait plus ce que leurs responsables académiques et le gouvernement ont dans la tête. Sa serait un gâchis que ces étudiants très intelligents ne puissent pas intégrer ces grandes universités européennes .

  • Le 1er juillet 2020 à 17:45, par Oumarou En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bsr
    merci à ceux qui me disent qu’il y en a d’autres Enfants de faso qui sont dans le besoin. Merci et merci mais je fais déjà pour d’autres .
    pour l’amour de dieu évitons des discutions stériles.
    merci pour la compréhension

  • Le 1er juillet 2020 à 18:51, par tonguim En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Il y a une personne, ayant joué un rôle fondamental, et oubliée dans cette litanie de félicitations. Devenez qui est-ce ......? Le maître d’école primaire qui a su détecter le potentiel exceptionnel de Yobi et qui l’a fortement encouragée ; comme quoi, les humbles passent souvent inaperçus ! Il arrive souvent que certains sèment et que d’autres en récoltent les fruits. C’est toute la chaine de soutient ayant permis à Yobi d’être là où elle est arrivée qu’il faut remercier !!!

  • Le 1er juillet 2020 à 22:52, par Paul KÉRÉ En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Mais remerciez aussi le maître d’école comme les examinateurs et toute la chaîne.
    Cependant le Docteur Sondé est le héros de ce film magnifique. Que demoiselle Yobi devienne un jour chef d’état-major de notre vaillante armée burkinabé et la boucle sera bouclée. Inchallah. Amine , amen !

  • Le 2 juillet 2020 à 03:18, par LeVoltaïque En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Une belle leçon de vie d’un Voltaïque aux Burkinabè.
    Bravo et félicitations au Dr et aux bonnes volontés pour leurs gestes malgré leur Burkinabitude (méchanceté etc...) comme soulignée par certains intervenants (et très bien illustré par le Pr Bado).
    Webmaster liberté d’expression. Pas de censure...

    LeVoltaïque : Unité Travail Justice.

  • Le 2 juillet 2020 à 03:37, par NEYA Kouassi En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bravo aux géniteurs de Yobi qui ont vite compris leur devoir, la bienveillance du maître et celle de tous ceux qui d’une manière ou d’une autre sont cités positivement par ce jeune journaliste Zongo. En voici une fois de plus qui illustre la bonne vision du président du Faso de placer chaque fois les hommes qu’il faut à la place qu’il faut (le chef d’état major général de l’armée burkinabè ) . Bravos à toute cette chaine de l’armée qui ne ménage aucun effort pour le bien être de leurs hommes ainsi que celui de tout ceux quand leur cause est partagé. C’est par ces geste noble que nous pourront bien vaincre le terrorisme en cherchant à récupérer certaines personnes qui se croiront délaissées. En avant pour la solidarité par ces gestes. C’est de recevoir l’éducation scolaire dans l’armée mais pas une obligation de dévenir militaire, à priorie devenir future CEMGA. On servira bien aussi ce pays dans d’autre secteur de ce pays. GOOD LUCK FOR THE FUTURE, YOBI.

  • Le 2 juillet 2020 à 10:00, par Ka En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Ayant suivi l’histoire des bonnes notes de Yobi Barry relater par le Dr. Sondé dont les critiques et autocritiques pleuvaient sans arrêts a l’époque, et sur ce chemin à tambour battant au PMK, je voudrai d’abord dire merci au Dr. Sondé et toutes ou tous qui encadrent cette jeune fille, ainsi que Lefaso.net, qui nous montre un exemple de bonté et de réussites miraculeuses parmi tant d’autres dans notre société primaire et silencieuse.

    Les critiques De Paul Kéré, de Boro, et de notre ami Kôrô yamyélé nous interpellent a toute et a tous de prendre consciences de nos actes dans ce bas monde.

    Oui Chers lectrices et lecteurs une fois encore, Lefaso.net et ses analystes nous montre à travers celle- là, ou le développement de Tampiiri et le Zan-Boko, que le Burkina est très riche par sa culture d’humanisme.

    Et les critiques des trois internautes cités en haut m’interpelle à demander au Dr. Paré et son équipe de nous abreuver des analyses comme celle-là pour réveiller les consciences des uns et des autres, afin de nous solidariser pour que notre société primaire ne soit plus mise à l’écart.

    Merci Kôrô Yamyélé pour l’exemple des parents comme celui de Yoby Barry qui ne permettent pas leurs enfants d’aller à l’école Française, surtout les filles. Et l’histoire du Dr. Sondé et sa protégée n’est pas rare dans notre société primaire et silencieuse.
    L’histoire dont je me permets de vous raconter, les jeunes journalistes de Lefaso.net à la trempe de Norbert zongo à ne citer que S.Tiga et OHL ainsi que d’autres, peuvent fouiller et en faire des analyses enrichissantes.

    Quand on parle des actions comme celle du Dr. Sondé au milieu de la société primaire et silencieuse de notre pays, en voilà une dont j’ai vu, et plusieurs enfants de diverses ethnies de notre société primaire ont bénéficié et jouissent de nos jours d’une existence imaginaire.

    Tout a commencé dans les années 1992 quand un humaniste de renommé Edmond Kaiser fondateur d’un organisme d’aide à la population primaire à travers le monde appelé ’’’’Terre des Hommes,’’’’ crée une aile de son organisme appelé Sentinelle pour secourir les enfants vulnérables. Dans ses projets phares, un est d’opérer et réparer les enfants souffrants du Noma : Une maladie qui a été testé par les chercheurs Nazis d’Adolf Hitler dont l’OMS refusait de pousser les études de cette maladie du nom donné par les Africains Bec de lièvre. L’équipe de Sentinelle a décidé de sauver des personnes abandonnées par leur famille a cause d’une maladie qui était considéré à l’époque comme une malédiction dans notre société. Et une loi règlementant les sorties des enfants du Burkina Faso pour des soins à l’extérieur a permis au ministre de la santé et de l’action sociale de l’époque, un ministre devenu un super ministre de nos jours a autorisé les sorties des enfants vulnérables d’aller se soigner hors du Burkina.

    Ils ont commencé par les photographiés par un photographe et les services Sociaux des ministères de santé du Burkina et du Niger, les recensaient pour les opérer en Europe, et qui se fait de nos jours dans le continent. Trouvé ces enfants dont leurs familles les cachent ou les envoient hors des villages était une tâche difficile.
    Au Burkina ils ont commencé par une fillette en accord avec le service social du ministère de la santé. Mais amener un enfant qui ne sait pas lire ni parlé une autre langue que le Mooré ou Dioula en dehors de leur famille était un dilemme.

    C’est pourquoi en Suisse, a Genève précisément ou les premiers enfants atteints du Noma ont été opérés et réparer des lèvres et joues, l’action sociale de l’époque a suggéré qu’un Burkinabé soit le parrain de ces enfants, et aussi les trouver des familles d’accueils pour leur rétablissement avant le retour au Burkina : Il fallait un volontaire parmi la diaspora Burkinabé en Suisse bien installé avec des moyens qui pourra volontairement les suivre, en Suisse comme au Burkina jusqu’à leur guérison totale.

    Paix à son âme Ludovic Tou qui a donner les coordonnés de notre ami, Sibiri G. Kaboré aux responsables de Sentinelle pour qu’il soit parrain et traducteur de ses enfants arrivant en Suisse pour être opéré. Ce dernier très humaniste comme le Dr Sondé accueille les deux nouveaux arrivants en Suisse en qualité de traducteur et personne de suivi, un ordre de mission accordé par Sentinelle lui a été donné. Cet homme quand il raconte l’histoire de ces enfants, d’abords à l’aéroport au milieu des passagers avec une personne qui a perdu la moitié de des lèvres, ou un trou dans les joues, surtout se promener après dans les magasins avec avant l’opération pour les initiés de la vie en Europe, les regards des Européens donne un tort moral à ne pas imaginer. Et sibiri avec les familles d’accueil l’ont vécu avec humilité.

    Je me rappelle que la femme de Sibiri nous raconta avec son excellence le feu L.Tou que le garçon en voyant pour la première fois le Lac, à demander si on ne pouvait pas emmener cette eau dans son village ? Ce couple a suivi volontairement les enfants opérés dans les familles d’accueil en tant que traducteur et accompagnant.

    Un autre ordre de mission a été donné à Sibiri par Sentinelle de suivre ces enfants jusqu’à dans leurs village, lui qui avait des moyens de s’y rendre régulièrement au Burkina. Une fillette opérée et rentré dans son village a côté de Zorgho après l’opération, sibiri en lui rendant visite a vu que l’opération s’infectait, et dans l’assiette a mangé de l’enfant rien que du son du mil. Immédiatement il fait un rapport au ministre de la santé et Sentinelle ainsi qu’à la direction provinciale de l’action sociale, dont quelques jours après, la fillette est retourné en Suisse et par une demande de Sibiri, une infirmière du centre médicale de Zorgho à accompagner la fillette, tous les habitants de Toessin près de Zorgho et l’équipe de soins du centre médicale de Zorgho peuvent témoigné la présence de sibiri et de sa femme dans ce village pour récupérer la fillette : Réopérée la fillette fut confié à sa famille d’accueil, cette famille a même créer un ONG pour aider le village de la fillette, elle est devenu de nos jours une brillante étudiantes épanouie en Suisse. Les rapports du travail fait gratuitement par un homme humaniste nommé Sibiri G. Kaboré peuvent êtres trouver dans les archives de l’action Sociale du ministère de la santé, au centre de soins de Zorgho, de Tougri ou le Dr. Kafando avec les responsables de l’action sociale peuvent témoignés. Celles ou ceux qui sont les premiers opérés du Noma a Genève et soutenu volontairement par Sibiri G. Kaboré peuvent aussi témoignés en lisant ce que j’écris. Puisque Tiougo, Blandine, Barkissa, Issaka, sont devenus, entrepreneurs, étudiantes, belle femme et mère de famille dans notre société dont on ne parle pas. Sibiri en evoquant cette histoire avec moi, il me dit, tu vois Kayouré, le ministre de la santé et de l’action sociale dont j’ai été plusieurs fois en 1994 a son bureau pour suivre ces enfants est devenu un super ministre, et il est venu en Suisse avec une délégation, parmi la diaspora dans une ambassade que j’ai demandé, soit à Anatole Tiendrebéogo, ou à Blaise Compaoré pour la Suisse, il ne m’a même pas remarqué. Oui mon ami Vérité No1, tu diras que cet homme doit être décoré comme tu demandes pour le Dr. Sondé. D’autres ont profité de ses actions pour l’être, mais grâce à un honnête fonctionnaire de l’état Burkinabé qui sert son pays avec un bon cœur, ce jeune au ministère des affaires étrangère dont sibiri loue sa franchise, a permis qu’on le décore. Et moi je te joins à toi mon ami Vérité No1, pour dire à qui de droit, que le Dr. Sondé mérite ce que tu demandes.

    Qui l’aura cru en rencontrant l’entrepreneur Tiougo, qu’on le cachait et il fallait être un crac pour convaincre sa famille de l’opérer ? Qui l’aura cru en voyant cette brillante étudiante en Suisse que dans son village a Toessin on la cachait à cause de ses lèvres arrachées par le Noma ? Qui l’aura cru en rencontrant une belle femme avec sa famille nommée Blandine à Bobo qu’elle était la risée de tout son quartier ? Oui il y a tant de ces histoires imaginaires dans notre société primaire et silencieuse a raconté.

  • Le 3 juillet 2020 à 12:03, par jeunedame seret En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Et qu’en disent les parents ? Qu’en dit le CISC ? Ce sont les mentalités rétrogrades qui justifient la plupart de nos problèmes au Faso. Même dans les zones loties de Ouaga il y a des familles musulmanes qui préfèrent les garibous et petits commerçants aux enfants scolarisés. L’islam est mal compris au Faso. Sans autre source d’information ni de leadership sauf le marché. C’est un défi de vie politique et social car les pratiquants sont moins cultivés et refusent le nouveau. Et avec 60 écoles coraniques à Djibo et 50 écoles coraniques à Dori il est dur de laver ces têtes. Aidons le gouvernement à réduire ce fléau au lieu de crier au jour le jour notre mensonge sur la stigmatisation. Je donne un peu raison à dosso. Car si c’était un kaboré qui partait sauver un ouédraogo chez les voisins de barry, on verrait les politiciens alimentaires inventer les meetings de révolte. Alors mieux vaut sensibiliser ces habitants à la modernité car ils sont une source de problèmes. Et cette publicité de barry est beaucoup plus un appel à cette éducation de ces gens enfermés et bornés par l’islam et leur culture .

  • Le 4 juillet 2020 à 10:23, par Ka En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Totalement d’accords avec vous Jeunedame seret : Et nos gouvernants doivent se réveiller pour ne pas perdre totalement le Nord. Car, les musulmans du Nord ne représentent pas les musulmans du monde et encore moins ceux du Burkina, qui ont des approches très variées du Coran. Mais la perception de la diversité de l’islam qui est une religion de paix est très manipulée par les Imams radicaux.

    Et je suis de votre avis que ce qui fait la grandeur d’un peuple, c’est de défendre les valeurs qui le fondent, et nos valeurs sont nos diverses cultures.

    Et le peuple doit comprendre que ces affaires de religion ne devraient même pas exister : Car la Foi ou la Croyance est une affaire strictement personnelle et chacun devrait s’accommoder de ses propres relations avec Dieu, ou la conception qu’il a de son ou de ses dieux, sans se laisser influencer par d’autres personnes, éventuellement manipulatrices.
    Oui Jeunedame seret, et ça ne regarde que moi, car, quelques décideurs de notre pays jouent avec le feu en laissant fleurir anarchiquement les mosquées avec des imams radicaux, comme les églises avec des pasteurs alimentaires qui ne pensent qu’à la dime que de prêcher la parole de Dieu. Beaucoup de nos décideurs régionaux ou quelques musulmans jouent à l’Autruche avec le problème du terrorisme, dont le peuple primaire paye lourdement la facture.

    Notre valeur dépend intrinsèquement de ce que nous sommes. Tant que les politiciens considèreront le jeu démocratique comme un jeu de dupes et se comporteront en prédateurs du bien public oubliant le problème du Nord, notre pays restera une cocotte-minute sous pression, une poudrière prête à exploser à tout moment. Et je redis à nos décideurs, comme je le disais à cause des promesses faites aux habitants de Centre Ouest qui ne se réalise pas : « Le mensonge dégrade la dignité de l’homme, il suppose dans celui qui l’emploie le dessein prémédité de vouloir tromper. De quel œil le menteur peut-il être regardé dans le monde par les gens sensé et raisonnables ? »
    Oui Jeunedame seret, ‘’’le Burkina a besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de cette Nation, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que toutes ethnies du pays ont les mêmes droits et devoirs dans ce Faso. Sinon, chacun fuit sa responsabilité, laissant le champ libre aux Djihadistes.’’’’ La vérité du vieux Ka rougit souvent les yeux, mais ne les casse pas. Merci de votre compréhension honorable Webmaster.

  • Le 6 juillet 2020 à 10:00, par NONGMA En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Dr SONDE,vous êtes un ange envoyé par Dieu pour cette jeune fille,soyez béni.! J’ai eu des larmes aux yeux en lisant l’article et bon vent a Yobi et qu’elle puisse être un exemple pour cette jeunesse burkinabé,qui n’a plus de repère !

  • Le 6 juillet 2020 à 18:11, par Ka En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    NONGMA bien vu : Yobi a rencontré sur sa route un ange. Mais 80% des enfants de la population primaire, surtout ceux qui viennent des parents peuls dont la religion musulmane absorbe tous les enfants pour l’école coranique, ont moins de chance a 99% de rencontrer un ange comme le Dr. Sondé. Dans notre Faso, les problèmes de la jeunesse sont à long terme et dépasse donc l’horizon politique qui est celui de la prochaine élection. Tant qu’on aura affaire à des dirigeants, "cadres" des régions dont d’autres disent que l’arabe doit être enseigner au Nord, surtout dépourvus de toute VISION (malgré les chants des griots (grillons a chaque élection ? Et qui essaient de nous faire croire qu’ils en ont une), les problèmes de la jeunesse ne feront que perdurer et même s’aggraver et prendre de l’ampleur.

  • Le 27 juillet 2020 à 09:34, par Kabore T Florence En réponse à : Yobi Barry : Le parcours d’une battante

    Bonjour fasonet. Je suis d avis pour sélectionner les élèves vulnérables publier ,pour leur venir en aide. Tous le monde n est pas méchant

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