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« Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

Publié le lundi 29 juin 2020 à 22h20min

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« Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

Un collectif de cinq partis politiques était face à la presse ce lundi 29 juin 2020. Objectif, porter à la connaissance de l’opinion publique, la création de l’alliance politique dénommée « Coalition Rupture ». Cette coalition entend incarner les aspirations du peuple burkinabè, notamment la rupture avec la mal gouvernance. Le collectif est composé de l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), du parti Progressiste unis pour le renouveau (PUR), du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) et de l’Union pour la renaissance démocratique/Mouvement sankariste (URD/MS).

Rupture avec la mal gouvernance, renouvellement de la classe politique et avènement d’une gouvernance de travail vertueuse et de progrès au service de la nation entière. Ce sont les trois objectifs majeurs autour desquels s’articule le projet politique commun de l’Alliance politique dénommée « Coalition Rupture ». La coalition entend faire bouger les lignes politiques et ouvrir d’autres alternatives au bénéfice du peuple, par la « libération du champ politique d’acteurs anciens largement dépassés et corrompus ».

Tour à tour, les représentants de la coalition ont dénoncé l’incohérence et le tâtonnement du régime en place. Selon eux, toutes les crises ont pour dénominateur commun la faillite d’un régime qui manque de vision. La situation est devenue critique, laissant percevoir l’effritement et l’abandon d’une partie du territoire. Face à ce chaos, une vraie rupture s’impose.

Des journalistes

En effet, la « Coalition Rupture » a fait remarquer que depuis 1991, le bouillonnement du climat politique repose sur l’exigence d’une démocratie véritable et le renouvellement de la classe dirigeante. Or, ces trois dernières décennies, le champ politique reste monopolisé par les mêmes acteurs en manque d’inventivité et de créativité. « Notre coalition pense que le peuple burkinabè ne peut sortir de la régression dans laquelle ce cartel politique l’a plongé sans une offre politique qualitative et durable », a soutenu le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré.

Concernant les échéances électorales à venir, la coalition estime qu’elles doivent se tenir à la date prévue. Les acteurs ont été invités à tout mettre en œuvre pour garantir la tenue d’élections démocratiques. Pour la « Coalition Rupture », ces élections constituent un tournant décisif pour l’émergence de nouvelles dynamiques et de nouvelles alternatives.

Le président des Écologistes du Burkina Faso, un des membres de la coalition rupture, Adama Séré

« Le Burkina Faso vit la crise la plus grave de son existence depuis la reconstitution de la Haute-Volta en septembre 1947, en passant par les deux conflits frontaliers qu’il a vécus en 1974 et en 1985. Le constat montre une crise multidimensionnelle et profonde », constatent les conférenciers.

Pour opérer la rupture, les partis politiques qui composent la « Coalition Rupture » comptent présenter une candidature unique à l’élection présidentielle, et des listes communes aux législatives et aux municipales sur l’ensemble du territoire national. Au nom du changement, la coalition appelle tous les patriotes à se mobiliser afin de créer les conditions d’une véritable rupture dans la gouvernance du pays. Dans les jours à venir, la coalition compte initier une série d’activités dont un « forum sur la rupture », pour approfondir le diagnostic de la gouvernance actuelle.

Présidium

La construction de l’alliance politique ayant conduit à la naissance de la « Coalition Rupture » a été entreprise depuis mai 2019.

O.I.
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 juin 2020 à 23:10, par Fêrkêbougou En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    Espérons qu’ils ne désigneront pas Zida comme leur candidat.

    • Le 30 juin 2020 à 14:35, par Un Citoyen Lambda En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

      Mon cher compatriote ne t’inquiètes même pas pour ça ! Même si c’est le cas ça fait quoi ? Zida va mal finir YA rien à faire pour ça ! La justice militaire, les hauts gradés de l’armée et la justice civile doivent le guetter ainsi que sa femme bien evidemment...!! (Pour les raisons qui sont purement evidentes et que nous connaissons tous..)
      Il se dit Homme avec des couilles et sa formation militaire qui le flatte na ? Qu’il revienne !

    • Le 30 juin 2020 à 14:37, par Un Citoyen Lambda En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

      Mon cher compatriote ne t’inquiètes même pas pour ça ! Même si c’est le cas ça fait quoi ? Zida va mal finir YA rien à faire pour ça ! La justice militaire, les hauts gradés de l’armée et la justice civile doivent le guetter ainsi que sa femme bien evidemment...!! (Pour les raisons qui sont purement evidentes et que nous connaissons tous..)
      Il se dit Homme avec des couilles et sa formation militaire qui le flatte na ? Qu’il revienne !

  • Le 30 juin 2020 à 08:32, par koh En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    les mossis disent que c’est celui qui hors de l’arène qui sait lutter. C’est trop facile de s’assoir derrière un micro pour criquer. Convainquez la population qui vous votera et on verra.

  • Le 30 juin 2020 à 08:39, par Sacksida En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    J’ai toujours dis que sans de grand rassemblement et de coalition solide par obedience politique, les elections seront une perte d’energie et bien sur de temps. Car le megotage ou le partillonage n’ont jamais servi la democratie et la bonne gestion ou gouvernance ; a condition d’une orientation claire et des principes rigoureuses acceptes et partages par tous. Courage et Salut.

  • Le 30 juin 2020 à 09:58, par fulgence En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    Bjr une certaine presse a dit que Zida sera leur candidat. Moi je suis sur que c est pas possible si tel est le cas y’a pas de véritable rupture. Soyons prudents avec le mot rupture on est tous burkinabé et où étaient ceux qui prônent la rupture sont ils des anges ou des extrats
    terrestres .« »

  • Le 30 juin 2020 à 10:09, par kato En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    Mes chers vous savez votre problème c’est la critique facile sur facebook et sur les plateaux télé ou radios, conférences de presse. A ce jour beaucoup de vos partis ne sont pas installés dans les villes secondaires et surtout dans les villages. Vous ne poussez pas les citoyens à prendre les cartes. Pire quand vous faites des critiques acerbes à ceux qui financent des citoyens afin qu’ils aient des CNIB pour voter vous omettez de demander aux bénéficiaires qu’ils sont libres de voter pour qui ils veulent le jour j. A force de critiquer pour critiquer, de critiquer pour le moindre détail et surtout de toujours dire qu’il faut changer cela devient agaçant et contre productif. changer pour changer n’est pas message mobilisateur.
    A ne pas confondre avec les activités sur les campus ou beaucoup de personnes peuvent se retrouverconcernés dans une protestation.
    Vous auriez pu lancer un mouvement "j’ai 18 ans et +, je prends ma carte" ou autre chose. Beaucoup de ceux qui allaient se retrouver dedans pourraient voter pour vous. Mais hélas ?

  • Le 30 juin 2020 à 11:24, par Yako En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    Coalition des partis politiques ! je dirais coalition de groupuscules politiques dont certains des leaders sont d’anciens casseurs qui, cyniquement ont réussi à se faire 13 mois de salaire au CNT sans le mériter ..Pour gagner les élections commençons par s’entendre sur la définition du mot peuple.Quand on commence sa carrière comme casseur au CNT on peut raisonnablement seulement devenir conseiller municipal ./

  • Le 30 juin 2020 à 14:37, par figo En réponse à : « Coalition Rupture » : Une nouvelle alliance politique pour rompre avec la mal gouvernance au Burkina

    En ma qualité d’observateur, je constate que la Covid’19 n’a pas fait que rendre uniquement service au parti actuellement au pouvoir. Si le pouvoir actuel en a profiter pour faire "le dos rond" devant les multiples scandales de mal gouvernance et faire passer des mesures contestées en "cassant du syndicaliste", les partis d’opposition (même ceux qui n’ont d’autres militants que les membres du bureau) en ont aussi profiter pour multiplier les sorties médiatiques sans que cela ne montre le petit nombre de leurs militants.

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