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Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

Publié le dimanche 21 juin 2020 à 23h55min

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Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

Il préside depuis un an et six mois aux destinées du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT). C’est le bras financier des communes et conseils régionaux. Il est également militant du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Lui, c’est Bruno Dipama. Au cours d’une interview qu’il nous a accordée le vendredi 19 juin 2020, il a soutenu qu’il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera réélu. Il milite également pour la tenue des élections en novembre prochain. Il se prononce également sur les luttes de générations dans son parti. Entretien !

Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter ?

Bruno Dipama : Je suis Bruno Dipama. Je suis le directeur général du FPDCT. Je suis également militant du parti Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Dites-nous, quelles sont les missions du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT) ?

Le FPDCT, c’est un mécanisme étatique de mobilisation, de décentralisation de ressources financières. Elles sont destinées à accompagner les collectivités territoriales. D’abord, dans tout ce qui est investissement structurant. Deuxièmement, de contribuer au renforcement de leurs capacités opérationnelles et techniques. C’est une structure qui a été créé à travers la loi 055 de 2004 portant Code général des collectivités territoriales. Mais, elle est opérationnelle depuis 2008.

Vous êtes un homme politique. Est-ce que toutes les communes sont traitées sur le même pied ? Vous pourriez avoir tendance à privilégier les communes gérées par le MPP au détriment de celles gérées par les partis d’opposition.

Les principes d’intervention du FPDCT sont connus. Elles s’appliquent à toutes les communes. Il s’agit notamment des droits de tirage. Nous l’effectuons chaque année sur la base de deux critères essentiels. Il s’agit de la taille de la démocratie à l’échelle de la collectivité territoriale et l’indice de pauvreté qui prévaut au niveau de la collectivité. Quand on parle de collectivité territoriale, on parle de la région et de la commune. Au Burkina Faso, nous avons 13 conseils régionaux et 351 communes. Chaque année, depuis maintenant plus d’une décennie, le FPDCT accompagne l’ensemble des 364 collectivités territoriales sur la base des critères que je viens de rappeler.

On le sait, le Burkina Faso est perturbé par le terrorisme. Maintenant, le Covid-19 s’ajoute. Quels sont les impacts de ces deux fléaux sur vos activités ?

Il est évident qu’avec le péril sécuritaire qui prévaut dans certaines collectivités territoriales, il est impossible de réaliser des investissements. En cela, nous avons pris des dispositions avec les faitières des collectivités territoriales et aussi avec les partenaires techniques et financiers. C’est pour essayer de réorienter les interventions dans certaines communes qui sont en proie à l’insécurité. Vous savez que les communes ne sont pas toutes au même degré en ce qui concerne l’insécurité.

Pour cela, nous essayons de voir également avec les tutelles. Il s’agit du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement pour la tutelle financière ; et le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale pour la tutelle technique. Nous devons perpétuer notre mission qui est d’accompagner le développement du Burkina Faso. Il ne faudra pas que ces collectivités, ces communes, du fait de l’insécurité, se sentent abandonnées.

Nous échangeons avec les présidents des collectivités pour trouver des formules adéquates. Ceci, pour pouvoir continuer à investir dans ces communes pour que les populations puissent avoir accès au service sociaux de base et puissent disposer de ressources pour financer leurs activités.

Pour ce qui est de l’impact de la crise du Covid, nous avons pu prendre des dispositions très tôt pour continuer à gérer les dossiers des collectivités territoriales, même en temps de Covid. La situation était marquée par les mesures de quarantaine qui rendaient impossibles les missions terrain. Il y avait également les autres mesures notamment les distanciations sociales, le respect des gestes barrières mais également le couvre-feu.

Malgré tout, nous avons pu, avec les collectivités, arrêter une méthode de travail pour continuer à réceptionner les requêtes de financement, à instruire les requêtes de financement, à continuer à signer les contrats de financement et à traiter les demandes de décaissement. Ceci, pour permettre à ce que les collectivités territoriales puissent payer leurs prestataires qui ont exécuté des travaux. L’impact, c’est le ralentissement de nos activités et le redimensionnement des activités du fait du terrorisme dans certaines localités.

Concrètement, quelle est la contribution du FPDCT à la lutte contre le terrorisme et à la lutte contre le Covid-19 ?

Pour ce qui est de notre contribution à la lutte contre le terrorisme, vous savez que la réponse contre ce fléau n’est pas seulement militaire. Elle est aussi économique, sociale et même sociétale. A ce niveau, bon nombre de populations dans la frange jeune au niveau des collectivités territoriales se sentent délaissées. D’aucuns ont des activités liées à la saison pluvieuse. Dès lors que la campagne agricole prend fin, ils sont dans l’oisiveté.

Avec les collectivités territoriales, dans pas mal de communes et de régions, nous avons développé des projets pour financier les initiatives des jeunes qui se sont mis ensemble à travers des groupements ou des associations. Histoire de permettre à ce que ces jeunes puissent disposer de revenus, puissent être occupés, puissent être sur le chemin du développement. C’est une chose qui va concourir à les rendre moins perméables au discours des terroristes.

Pour ce qui est du Covid-19, nous avons pour répondre à l’appel de la solidarité lancé par son excellence le président du Faso. Nous avons pu accompagner les collectivités territoriales en les dotant des dispositifs de lavage de mains, de gel, de solutions hydro-alcooliques, de masques chirurgicaux, de cache-nez et de bavettes. Nous avons aussi, au sein même du FPDCT, doté des agents de ces kits de protection.

Nous avons même élaboré des messages de sensibilisation que nous avons diffusés, qui continuent à passer sur les radios et télévisions. Il y a également un message adressé par le directeur général du FPDCT aux collectivités, les invitant à prendre des mesures, à se mettre au premier plan dans cette lutte contre la pandémie du Covid-19.

Vous êtes directeur général du FPDCT depuis le 28 décembre 2018. En une année et six mois, qu’avez-vous apporté de plus au FPDCT ?

Je suis venu au FPDCT avec une vision. La structure existe depuis maintenant une décennie. Il y a deux directeurs généraux qui se sont succédé. Je salue Blaise Bado, le premier directeur, et Issaka Ouédraogo que j’ai moi-même remplacé. Ils ont fait un travail formidable. Ma vision était qu’après une décennie d’existence, une structure comme le FPDCT devrait se réinventer pour être à niveau afin de mieux répondre aux attentes du gouvernement, aux attentes des partenaires techniques et financiers, aux attentes des collectivités et surtout des populations à la base qui sont les ultimes bénéficiaires de nos interventions.

Avec l’aide de mes collaborateurs, en un an et six mois, nous avons réalisé pas mal de choses. Dans le domaine du suivi, nous sommes allés au contact pour nous imprégner de leurs réalités. Ma vision s’articulait autour de trois axes. Premièrement, il fallait donner une visibilité à la structure, un rayonnement, une notoriété. Courant 2019, nous avons mené beaucoup de campagnes de communication. Cet objectif est atteint. Aujourd’hui, le FPDCT est connu, ses missions sont connues, ses réalisations sont connues à l’échelle des communes, des régions.

Les populations des villes et des campagnes ont une meilleure connaissance de cette structure qui, pendant une décennie, a pu mobiliser plus de 100 milliards pour financer plus de 10 000 projets sur toute l’étendue du territoire. Le deuxième axe, c’est le renforcement institutionnel technique et opérationnel du FPDCT lui-même. En cela, nous avons pu initier des projets. Dans un premier temps, nous avons doté la structure d’un patrimoine foncier et immobilier. Le FPDCT a une direction générale à Ouagadougou mais également des agences dans les 13 régions du Burkina Faso.

Il s’agit de trouver un terrain pour construire un siège pour la direction générale, des terrains pour la construction des sièges régionaux. Nous avons pu initier un projet pour renouveler le parc informatique pour que les agents puissent disposer de matériel et d’équipements informatiques pour leur permettre d’être plus efficaces. Nous avons essayé de donner davantage de véhicules de deux et de quatre roues. C’est pour que les agents puissent bien mener les missions à eux assignées.

La réussite se fait sur la base des hommes et des femmes que vous avez. Nous avons mis un accent particulier sur la formation pour renforcer la capacité des ressources humaines. Le troisième axe est lié à sa mission de mobilisation et de centralisation de ressources, d’accompagnement des collectivités territoriales en tout ce qui est investissement structurant au renforcement de leurs capacités.

En cela, nous avons essayé de développer davantage le portefeuille de nos partenaires financiers. L’Etat seul ne peut pas tout faire. Il soutient chaque année avec une enveloppe entre 6 milliards et 10 milliards de F CFA. Dans un pays comme le Burkina Faso, tout est prioritaire, donc souvent l’Etat est obligé de revoir même sa subvention accordée au FPDCT. C’est parce qu’il y a des urgences dans d’autres domaines.

Avec l’accompagnement des partenaires techniques financiers, cela permet un équilibre. Nous avons à cœur de pouvoir accroître notre capacité financière pour un meilleur accompagnement des collectivités territoriales. Voilà ce que nous avons pu faire en une année et six mois, pour rendre le FPDC plus efficace pour un meilleur accompagnement des collectivités territoriales.

Parlons de politique à présent. Vous êtes membre du MPP, parti au pouvoir. Quel bilan faites-vous de la gestion du pays par votre parti ?

Le MPP est arrivé au pouvoir dans des conditions que vous connaissez. Il s’est trouvé que le Burkina Faso, depuis un certain temps après l’insurrection, est en pleine mutation. C’est donc dire que nous sommes à un tournant, et le MPP essaie malgré les difficultés liées à l’insécurité, malgré la fronde sociale et malgré récemment la crise sanitaire liée au Covid-19, de pouvoir répondre aux attentes des populations.

Je peux dire que ce soit au niveau des domaines clés que sont la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, dans le domaine de l’agriculture, il n’y a pas mal de choses qui ont été faites en cinq ans. Dans les infrastructures routières, les chiffres et les réalisations sont là pour l’attester. Le MPP a essayé de travailler au mieux, malgré les contraintes de réalisation du programme du président pour engranger des résultats au profit des populations des villes et campagnes.

Que pensez-vous de la gestion de la crise du Covid-19 ? Elle a été quand même scandaleuse au départ, non ?

La gestion de la crise sanitaire a eu des insuffisances certes, mais il faut noter que dans l’ensemble, le Burkina Faso s’en sort très bien ; en attestent les chiffres des derniers temps. Quand vous comparez avec les chiffres à d’autres pays de la sous-région, vous voyez que la situation semble plus maitrisée au Burkina Faso. Ce qui est important, c’est de continuer à sensibiliser. Il faut éviter le relâchement pour que les populations ne croient pas que la maladie est derrière nous. Elle est toujours là. Il faut apprendre à vivre avec elle en prenant des précautions. Il y a des eu des tâtonnements, mais dans l’ensemble, il y a des motifs de satisfaction.

Pensez-vous que sur le plan sécuritaire, le Burkina Faso va s’en sortir un jour ?

L’hydre terroriste ne frappe pas seulement le Burkina Faso. C’est un phénomène mondial. Tout le temps, il faut partir du général pour aboutir au spécifique. Pour ce qui concerne le Burkina Faso, la réponse à cette insécurité n’est pas seulement militaire. Il y a des actions qui sont menées dans le domaine du dialogue, dans le domaine économique et même sociétal pour atténuer les facteurs de crise.

Vous savez que les marchands d’illusions surfent sur ces facteurs de crise, les facteurs de tension qui existent entre les populations et l’administration pour recruter au sein des populations. Je pense que l’espoir est permis. Nous nourrissons cet espoir que d’ici peu, le Burkina Faso viendra à bout du terrorisme comme ont pu le faire certains pays à l’image de l’Algérie.

Beaucoup pensent qu’au sein du MPP, il y a une lutte de classes et une lutte de générations !

On a très souvent entendu qu’il y a des clans au MPP, qu’il y a une lutte de générations entre la nouvelle génération et la jeune génération. Pour ma part, il n’en est rien. Le seul clan qui existe, c’est le clan du MPP. Tous les militants et sympathisants doivent travailler à protéger les intérêts de la maison commune, le MPP. Quant à la lutte des générations, je pense qu’au niveau du MPP, nous avons plutôt réussi ce mix générationnel.

Quand vous prenez les personnes comme les camarades Simon Compaoré, Clément Sawadogo, Lassané Sawadogo, pour ne citer que ceux-là, ce sont des gens qui sont à l’écoute des jeunes. Ils sont accessibles. Ils travaillent avec d’autres camarades de la direction politique à former les jeunes. Ainsi, pour que la relève soit assurée. Le camarade Simon Compaoré est le président du parti ; Clément Sawadogo, le premier vice-président ; Lassané Sawadogo, le secrétaire exécutif.

Ils échangent beaucoup avec les jeunes. C’est ce qui fait et fera toujours la force du MPP. Cette histoire de lutte entre générations nouvelle et ancienne, ce n’est pas seulement au MPP. C’est presque dans tous les autres partis. Chez nous, nous avons compris que nos aînés sont notre richesse. Ceux que je viens de citer, c’est 30 ans de lutte politique. Si vous voulez apprendre, vous gagnerez à vous rapprocher de ces personnes.

Pensez-vous que le MPP peut survivre après 2025, vu que Roch Kaboré ne pourra plus être candidat s’il est réélu ?

On ne crée pas un parti politique pour cinq ans, pour dix ans, quinze ans. On crée un parti politique qui peut à tout moment se recomposer pour des générations. Je pense que le MPP survivra à ses pères-fondateurs, quelle que soit l’appellation que viendra à prendre le parti. En tout cas, l’idéal de la social-démocratie comme fond demeurera.

L’actualité ces derniers temps est marquée par des dossiers de mauvaise gestion, avec des scandales à répétition. Des bonzes du parti ont des ennuis en justice. Comment explique-t-on cette mal-gouvernance ?

Déjà, c’est parce que le président est fidèle à son engagement que vous voyez ces affaires éclater au grand jour. Nous sommes tous dans ce pays et pendant des décennies, nous n’avons pas vu pareille situation. Il faut saluer l’engagement du président du Faso à travailler pour qu’il y ait plus de transparence dans la gestion de la chose publique.

Il faut saluer également son engagement à rendre la justice encore plus indépendante. Beaucoup ont douté de l’indépendance réelle de notre justice. Cette indépendance est en train d’être réalisée. Nous saluons l’action de ces juges. Nous demandons à ce qu’ils aillent davantage vers d’autres dossiers emblématiques sur lesquels ils sont attendus.

Le Burkina Faso connaît des attaques à répétition d’hommes armés non-identifiés, des déplacés internes, des conflits intercommunautaires. Comment appréhendez-vous cela et comment peut-on travailler à ce que cela soit éradiqué ?

Le président du Faso l’a dit. Il faut éviter deux choses. Le repli identitaire et la stigmatisation. Quand vous regardez ce qui se passe dans le pays, cela doit interpeller tout Burkinabè, quel que soit ton bord politique, quelles que soient ses ambitions personnelles, quelle que soit son idéologie, quelle que soit ta religion, quelle que soit ton ethnie. Il faut que nous comprenions que l’heure est venue où nous devons nous tenir la main pour défendre l’intérêt général de notre pays.

Ce qui est mis en cause, que ce soit par les attaques à répétition ou les tensions qui sont nourries entre les différentes communautés, c’est de détruire notre vivre-ensemble. Pour des populations qui vivent ensemble depuis des décennies, il est temps que nous travaillions à ce que ce ciment et ces liens intercommunautaires soient encore renforcés. Ceci, pour qu’on se sente Burkinabè avant de se sentir appartenir à un parti politique, une ethnie, une religion.

C’est tout le sens du travail que les dirigeants sont amenés à faire. Travailler à ce que l’esprit nation prenne sa source depuis la base et que chaque Burkinabè se sente appartenir à une entité, une et indivisible, qui s’appelle le Burkina Faso.

Des voix s’élèvent pour demander le report des élections couplées du 22 novembre 2020. Êtes-vous du même avis ?

Je pense que ce qui est important pour un pays comme le Burkina Faso, qui est déjà en proie à des difficultés liées à l’insécurité, c’est qu’il faut éviter de créer d’autres problèmes. Pour ma part, je pense que la date retenue du 22 novembre pour les élections couplées présidentielle et législatives peuvent bien se tenir. D’autant plus que la Commission électorale nationale indépendante dit que techniquement, les élections peuvent se tenir à la date du 22 novembre comme indiqué. Ceux qui pensent que du fait de l’insécurité dans certaines provinces, il faut reporter les élections, je pense qu’il faut repartir à la Constitution.

C’est notre boussole. Nous devons travailler à ce que la Constitution soit de plus en plus sacrée. En Afrique, les interdits et les tabous, ce sont ce qui permettait à la société de tenir. Aujourd’hui, nous devons vénérer notre Constitution. Si nous sommes en proie à ce genre d’interrogation, il faut repartir vers la Constitution pour voir ce qu’elle dit. Elle dit qu’à la date du 29 décembre, le président du Faso ne sera plus président. Il faut un autre locataire pour occuper le palais de Kosyam.

Le président du Faso a reçu mandat du peuple qui est le vrai dépositaire du pouvoir. Lui est mandaté pour gérer le pouvoir pour cinq ans. Pour éviter de tomber dans un vide ou de trouver des formules par tâtonnement de transition pour gérer notre pays et puis organiser des élections plus tard, je pense qu’on gagnerait à organiser ces élections à la date du 22 novembre. Nous sommes dans un environnement incertain. Si on pense qu’une transition permettrait de revenir à un état de stabilité pour l’ensemble des provinces du pays en vue d’organiser les élections prochainement, peut-être qu’on se tromperait.

Vous soutenez une nouvelle candidature de Roch Kaboré. Quelles sont ses chances et celles du MPP de remporter ces élections à venir ?

Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Marc Christian Kaboré sera vainqueur de l’élection présidentielle au soir du 22 novembre. Vous n’avez qu’à regarder les résultats engrangés en si peu de temps dans les domaines clés comme la santé, comme l’éducation, comme l’accès à l’eau potable, l’agriculture et surtout les infrastructures routières. Pour ses détracteurs qui mettent en avant l’insécurité avec les attaques à répétition, ce n’est pas un fait qui est juste réel au Burkina Faso. Il y a d’autres pays de la région qui sont en proie à ces attaques.

Au Burkina Faso, nous travaillons à ce que le pays retrouve sa paix, sa sécurité, sa stabilité d’antan. Pour le 22 novembre, je pense que les Burkinabè pourront juger le président du Faso sur ces engagements pris. Mais, ils auront également à l’esprit les contraintes de réalisations qu’il ne faut pas occulter. Je me permets de rappeler l’insécurité, la fronde sociale, la crise sanitaire. Malgré tout, il a pu engranger des résultats. C’est le peuple Burkinabè qui va décider au soir du 22 novembre.

Salifou Diallo, votre mentor, n’est plus. Comment sentez-vous son absence ?

Il a laissé un vide et même près de trois années après sa mort, on le ressent. La seule façon d’honorer sa mémoire, c’est de travailler à matérialiser la vision qu’il avait pour le Burkina Faso. Un Burkina démocratique, c’est ce dont rêvait Salifou Diallo. Il rêvait d’un Burkina Faso où il fait bon vivre, un Burkina Faso où les fils et les filles, main dans la main, allaient travailler à bâtir cette nation. Il a tracé de profonds sillons que nous suivons. Sans prétendre être à la hauteur de ce qu’il aurait fait, on tentera de faire de notre mieux pour honorer sa mémoire.

Bruno Dipama, député, ministre ?

Bruno Dipama, citoyen. Vous savez que de plus en plus, le pouvoir du citoyen s’accroit à travers le monde. Pour moi, le citoyen est capable de faire de grandes choses que même les gouvernants ne peuvent pas faire.

Avez-vous un dernier mot ?

C’est jute dire à chaque Burkinabè que nous sommes à un tournant où chacun de nous doit avoir conscience des enjeux du moment et des défis du moment. Véritablement, on veut opposer les communautés entre elles, on veut opposer les religions entre elles. Tout simplement, on veut opposer le Burkinabè entre eux. Nous devons dépasser nos passions, nos ambitions personnelles. Quelles que soient nos idéologies, notre religion, nous devons défendre l’intérêt supérieur de ce pays. Je pense que chaque Burkinabè en a conscience.

Nous devons travailler pour que cela soit véritablement inculqué à chaque Burkinabè. Nous devons travailler à laisser aux générations à venir un Burkina Faso de paix, un Burkina Faso de sécurité, un Burkina Faso de stabilité, un Burkina Faso prospère.

Interview réalisée par Dimitri OUEDRAOGO
Bonaventure PARE (photo)
Mariam SAGNON (vidéo)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juin 2020 à 23:12, par A qui la faute ? En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Il n’ y a pas l’ombre d’un doute parce que le plateau central (très peuplé et acquis au MPP) est actuellement complètement tranquilos avec au moins 6 camps militaires. Les gens du Nord et de l’Est , du Sud Ouest se cherchent dans d’autres priorités.
    Il n’ y a pas l’ombre d’un doute, dans ce cas, que le Burkina va opter pour la continuité dans la corruption à ciel ouvert, la faiblesse institutionnelle, le diktat des lobbys réligieux et la mendicité

  • Le 22 juin 2020 à 00:27, par Nabiiga En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Pour que le candidat Roch soit perdant, il faut qu’il ait un adversaire devant lui. Pour l’heure, et qui est d’ailleurs la source de ces agissements de ceux en cavale, il n’y a pas d’adversaire. À l’extrême fond de la liste des partis politiques au Burkina, se trouve le CDP en rang dispersé, en panne de direction et d’idéologique politique. Ensuite viennent tous les partis satellites, suivis par UPC. L’UPC n’est pas connu pour gagner des élections au Burkina. Le Parti n’a pas gagné la dernière fois, ce n’est pas en 2020 qu’il apprendra à gagner. Après UPC vient le Parti Sankaritste mais c’est un parti de mouvance présidentiel. Votre prédiction est la bonne. Rock sera Président pour les 4 prochaines années ; un autre quatre année d’attente pour toute personne qui a fui le pays et qui attend le changement du vent pour entrer. Il n’y en aura pas sauf s’ils font ce que le monde entier attend d’eux. Rentrez tout calmement, adressez-vous à la MACA pour vous présenter car vous êtes recherchés. Il n’ y a rien à faire. N’gaw

  • Le 22 juin 2020 à 05:30, par HUG En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    votre mentor n a jamais atteint La note de 5 sur 10 lors des differents sondage depuis maintenant 5ans. vous savez Que les sondagea sont scientifiques ? on vous comprend parce Que un parti de votre camp a fait enroler a ziniare des gens Venus de ouagadougou. Au Mali Ibk a ete elu mais on reclame son depart pourquoi ?

  • Le 22 juin 2020 à 08:29, par L’Inge. EL B. En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Ahh ça c’est ce que l’on dit en mooré : ’’Une femme va vendre son sombala au marché, revient à la maison compter son argent et sa coépouse pleure de jalousie’’.
    Le travail ’’Les réalisations malgré la situation’’ du MPP, c’est du concret !
    Les coépouses ’’l’opposition’’ est en pleur.
    Aussi, les anciens chefs prient et ne veulent pas qu’il y ait réussite si non ils ne reviendrons plus.
    Combien d’années ces populations ont attendu des écoles dignes de ce nom ? Ne me dites pas que c’est par ce qu’il y a eu financement car ceux qui étaient là pouvaient bien demander de l’aide pour des écoles aussi.
    Rock travaille pendant que les autres parlent et ou tentent de mettre des battons dans ces roues !

  • Le 22 juin 2020 à 08:46, par Yako En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    " il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Marc Christian Kaboré sera vainqueur de l’élection présidentielle au soir du 22 novembre " Mr Dipama, je pense qu’on ne parle pas du même pays.En effet,comment pouvez-vous vous satisfaire du bilan d’un quinquennat qui a décimé les fondamentaux et de notre souveraineté et de notre économie avec un million de réfugiés internes, 200.000 élèves déscolarisés des régions entières sous occupation jihadistes !Non Mr Dipama, quelques kilomètres de bitume ne suffisent pas pour déterminer l’issue d’un vote aussi crucial comme celui de la présidentielle et des législatives.Il faut avoir à l’esprit les difficultés existentielles auxquelles notre pays est confronté sous votre administration certes,vous n’en êtes pas auteurs mais vous en êtes responsables de par votre incompétence à trouver les solutions idoines. Regardez ce qui se passe à l’Est, au Nord et dans la boucle de Mouhoun,je pense honnêtement que les citoyens ne voudront plus vivre autre quinquennat avec les mêmes acteurs Préparons-nous donc à l’alternance au soir du 22 novembre pour le bonheur de notre pays et celui de nos enfants. Yako

  • Le 22 juin 2020 à 09:27, par Lagitateur En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Bonjour M. le DG. Merci de nous éclairer sur les activités de votre Direction. En tout cas, votre rôle est capital pour le devéloppement de notre pays. Je vous félicite et vous encourage dans vos entreprises.
    Maintenant, éclairez la lanterne. Comment les citoyens peuvent-ils saisir le FPDCT en vue de la prise en compte de leurs préoccupations ? Pas exemple, pour un projet de route, doit-on passer par la Mairie oubien les citoyens peuvent prendre contact avec vous directement.

  • Le 22 juin 2020 à 11:01, par salou En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Il n’ya pas l"ombre d’un doute que l’histoire retiendra que RMCK n’a pas été un président à la hauteur des défis. Le problème n’est pas de se faire élire mais de savoir diriger un pays. Parmi ts les présidents de la haute-volta au Burkina, on n’avait jamais eu un président mouta-mouta. Cinq ans de plus, c’est possible mais le pays souffrira par son incapacité à resoudre les défis fondamentaux (sécurité, équité et justice sociale, gouvernance, croissance économique). Sur ts ce points, objectivement il n’a pas été bon.

  • Le 22 juin 2020 à 11:46, par Militant En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Jusqu’ici, il n’est interdit à aucun burkinabè de rêver, fut-il politicien ! Sinon, comment pensez-vous, après avoir conduit notre cher pays au bord de la guerre civile avec votre gestion catastrophique de la situation sécuritaire, gagner des élections encore ici au Burkina !? Stigmatisation, massacres à grande échelle dans certaines régions, de gens, simplement soupçonnés, souvent à tort, d’être... complices ou parents de terroristes. Vous pensez que le peuple burkinabè vous donnera l’occasion de parachever ce sinistre cheminement, en vous votant en novembre prochain ? Quel cynisme !!!!!

  • Le 22 juin 2020 à 11:59, par Ka En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    ’’’L’agitateur :’’’ Bonne question : Malheureusement si tu relis ses réponses, le jeune Dipama t’a répondu : Car, connaissant le sujet, je pouvais te répondre encore mieux. Le FPDCT qui est un recyclage d’un service que je connais bien, est composé d’une équipe de mandataires qui décortiquent totalement et sans distinction les projets au développement de notre pays : Et qui dit notre pays, c’est tout le pays. Et je dis que ce jeune ira loin. Car tout ce qui touche à l’avancement du pays dont la société primaire tienne la clé, passe par le FPDCT. Et la personne qui dirige ce service comme je le connais doit être honnête sur tous les points. Le jeune Dipama que je soutiens en tant DG du FPDCT, doit prendre conscience de ses responsabilités.

    Et comme l’objectif du trio dont un nous a quitté, était de préparer la jeunesse pour une alternance politique saine, je vois que ce jeune est dans le lot, comme beaucoup dans d’autres partis politiques. Sans parti pris, comme je le dis souvent en tant qu’un vieux routier de la politique Burkinabé, ‘’’le peuple Burkinabé fera parler les urnes pour ce régime mouta mouta, afin qu’il éponge tous les dossiers criminels pour une vraie réconciliation nationale et durable. Une chose comme les amis des criminels qui se la coulent à Abidjan ou à Paris comme Yako, ne veulent pas que ça arrive. Mais pour des élections transparentes, honnêtes, ce sont les urnes qui le décident.

    Et ce jeune Dipama a compris que les résultats d’une justice équitable, et surtout que le droit soit dit pour toutes et tous, une chose que le Burkina attendait depuis plus de 30 ans, et qui sera la clé pour accéder à la présidence. Comme je le dis toujours dans ce forum ; ‘’l’alternance n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement (pas plus que l’"émergence", d’ailleurs).’’ Parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Et comme le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception) que d’autres partis politiques jouent a l’autruche pour ne pas le faire, et que le MPP a pris le courage de le faire, Dipama comme 98% du peuple Burkinabé qui aime que la justice soit dite pour toutes et tous, décideront comme l’article 37 l’autorise, que le MPP éponge les cinq ans à venir tous les dossiers des crimes gratuits et la corruption à ciel ouvert. Oui la vérité de Ka blesse les cœurs, mais ne tue pas.

  • Le 22 juin 2020 à 14:28, par gomera En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Le rêve est permis

    Vous allez déchantez au soir du 22 novembre prochain.

    Quelqu’un qui ne devrait même pas être candidat vu l’état dans lequel il laisse ce pays et vous pensez que les burkinabè vont encore lui faire confiance. Vous rêvez.

    Bon réveil dans la rêverie !

  • Le 22 juin 2020 à 15:22, par Militant En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    "Vérité de Ka.. ", dis-tu ? Élucubrations aurait mieux valu pour qualifier ce post, sans tête ni queue. Cher Monsieur Ka, on n’est pas dans la fiction. Il est décrit une situation réelle. Vous avez, en à peine 5 ans de gestion du pouvoir, mis le Burkina Faso sens dessus-dessous. Et votre tout dernier"exploit", c’est cette incapacité notoire à fixer et proposer des orientations raisonnables et efficaces pour lutter efficacement contre le terrorisme. Au lieu de cela, vous poussez à la stigmatisation et au repli identitaire, en même temps que Vous appelez à se départir de...la stigmatisation et du repli identitaire. Cynique duplicité. Lorsqu’on revêt un tel manteau, il est indécent et irresponsable de tenir certains propos. Et comme vous y tenez, rendez-vous en novembre prochain !!! Quels esprits !!!!!!!!!

  • Le 22 juin 2020 à 16:55, par SOME En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama
    Je n’en sais rien, mais sans l’ombre d’un doute M Dipama tente de reprendre la formule de salif diallo, qui au debut de la campagne precedente avait dit que le MPP gagnerait en un quart de tour….

    Sans l’ombre d’un doute, vous n’etes pas a l’écoute du peuple. Sans l’ombre d’un doute que M Dipama joue au perroquet, quoi de plus normal : il est là pour ca. Qu’il dise autre chose que cette langue de bois politico politicienne aurait été plus que etonnant. Il est venu au FPDCT avec une vision comprenez le. Dire que roch travaille contre la corruption, plus de transparence dans la gestion de la chose publique, travaille pour la justice etc. on croit rever ! c’est vraiment nous insulter.

    Malheureusement nous vivons dans une realité vraie : celle du burkina d’aujourd’hui. Ce monsieur est tellement perroquet repetant la langue de bois et louant son maitre en serviteur servile meme devant l’evidence, qu’il refuse de voir meme ce qui creve les yeux. Je comprends alors pourquoi ce pays est dans tant de problemes. Decidement les dirigeants sont pourris jusqu’à l’os : ils n’ont aucun souci pour le pays. De toutes facons nous ne vivons pas dans le meme pays.

    Voila aujourd’hui l’erreur des soi disants sankaristes : mais est ce vraiment une erreur ? J’en doute tres fort. aujourd’hui ils auraient pu se trouver une place, mais ils ont choisi de se vendre si vilement a cette soupe de garibou de caniveau.

    Roch gagnera par defaut par manque de combattant et non par conviction. De toute facon, c’est ce qu’eux ils veulent : gagner ; le reste on s’en fout ! Nous voyons aujourd’hui qui son ces sankaristes agglutinés qui ont tué encore une 2e fois Thomas sankara et de la facon la plus vile qui soit !

    Le MPP peut se flatter et se chatouiller rigoler, etc. Blaise avait dit qu’il fallait etre les sandinistes au Nicaragua pour etre au pouvoir, organiser des elections et les perdre ! Au moins c’est clair ! Mais Blaise l’homme fort ne pensait pas qu’il perdrait le pouvoir en dehors des urnes et en plein midi. Ca n’arrive pas qu’aux autres. Blaise a pu fuir, ce n’est pas sur que vous le pourriez ni savoir ou aller.

    SOME

  • Le 22 juin 2020 à 17:50, par Sidpawalmde En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Effectivement il sera réélu par la classe que vous maintenez dans la pauvreté pour pouvoir les acheter à la veille des élections avec des broutilles. Oui il sera réélu par les rapaces qui l’entourent. Oui il sera réélu tant que les analphabètes constitueront la majorité de la population. Oui il sera réélu tant que vous achèterez les chefs de village. Oui il sera réélu tant que la corruption régnera. Oui il sera réélu tant que certains profiteront de ses largesses. Oui il sera réélu tant que les gens s’abstiendront de voter par dépit. Oui il sera réélu parce que nos vies et celles de nos enfants vous importent peu. Oui il sera réélu, mais .....

  • Le 22 juin 2020 à 18:30, par Séraphin Pierre En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    A la lecture de la déclaration de M. DIPAMA, je déduis trois explications possibles :
    - Soit M. DIPAMA prends ses rêves pour la réalité ;
    - Soit M. DIPAMA prépare l’esprit des Burkinabè pour l’acceptation des résultats après leur proclamation et après des fraudes massives en préparation ;
    - Soit M. DIPAMA ne voit pas plus loin que ses orteils en politique.

    M. DIPAMA doit savoir qu’en 2020, le MPP ne pourra pas gagner les élections au premier tour comme en 2015 sauf si le MPP passe par la fraude. M. DIPAMA doit savoir qu’au second tour, le MPP ne passera pas. Enfin, M. DIPAMA doit savoir qu’en 2020, ni le MPP et assimilés, ni le CDP et assimilés ne gagnera les élections. Le Burkina Faso va prendre sa destinée pour le bonheur du pays réel. Aucune opportunité ne sera donnée à qui que ce soit qui a des idées de revanchard ou ou des idées mouta mouta.

    Novembre 2020 n’est pas loin. Si on dort 180 nuits seulement, on pourra lire les résultats du premier tour.

  • Le 22 juin 2020 à 22:57, par Chasseur d’insurrescrocs En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Si RMCK est réélu, son mandat sera comme celui de IBK au Mali (tient un autre soit-disant socio-démocrate), c’est à dire qu’il va le terminer complètement à genoux et le pays en lambeaux.
    Pauvre Burkinabêêêêê.......êêêêêês, qu’avez-vous fait pour mériter un tel sort ? Ah, j’oubliais que de très grand théoriciens de la dialectique avaient défendu en son temps le droit pour le peuple de se tromper dans le choix des hommes qui le dirigent, mais là c’est vraiment le comble !!!. Que Dieu sauve le BF.

  • Le 23 juin 2020 à 07:29, par kiemad En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Est ce que les réfugiés qui ont fui leurs régions au Nord et à l’Est souhaiteraient que Rock gagnent encore le pouvoir ? Selon le député ZOUNGRANA du CDP d’autres drapeaux flottent sur des partis du territoire national. Je reflechirai donc avant de voter pour qui que ce soit car je voudrais que le Burkina Faso soit de nouveau réuni et sans des Burkinabé refugiés dans leur propre pays.

  • Le 23 juin 2020 à 08:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    - Webmaster, toi tu es MPP et voilà pourquoi tu aimes nous censurer nous autres qui refusons les forfaits de ton parti le MPP. SInon pourquoi tu n’as pas mis mon post d’hier ? Mais tu n’auras rien au MPP car c’est un parti où les gens sont désormais obligés de tricher pour espérer garder le pouvoir, mais d’ici peu tu verras que ce parti MPP volera en éclats !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 23 juin 2020 à 11:05, par Ka En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

      Mon ami Kôrô Yamyélé nationale, toi aussi tu ne vas pas t’y mettre. Quand on dit un mot qui peut faire avancer le pays, on dit que tu es contre l’opposition : Et quand on te refuse de ne pas insulter trop fort, ou dénigrer gratuitement les décideurs actuels on dit que tu es MPP. Oui l’homme ne peut pas faire tout ce qu’il veut, sinon le monde tombera dans l’anarchie totale, et toi et moi, depuis que nous sommes sur la toile, nous le savons avec les sanctions de nos critiques qui sont de la crue pour les webmasters. Alors on n’a toujours dit : (Si ce n’est pas aujourd’hui c’est demain.) C’est un conseil pour toutes et tous les internautes qui croient que tous les coups sont permis. I take this opportunity to say hello to our internet friend Leiw.

  • Le 23 juin 2020 à 09:49, par Ka En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    J’avoue que je n’étais pas enclin à lire quelques critiques des internautes alimentaires qui ont perdu le pouvoir par rapport à mes préjugés. Et je redis ‘’’’toutes mes félicitations au jeune Dipama pour cette propagande de haute facture utilisé depuis la nuit des temps par des militants d’un parti au pouvoir dans notre pays : De Maurice Yaméogo avec ses cousins, surtout l’éléphant et le lion sur le terrain pour la bataille de la prochaine élection, ou les Achille Tapsoba, Simon Compaoré et autres avec l’épi a la main pour la victoire de Blaise Compaoré, tout militant qui a la confiance au programme présidentiel de son mentor crie comme Dipama, même à percer les cœurs de ceux qui ont perdu le pouvoir et dont leur haine est sans limite comme certains dans cette analyse.’’’’

    Car, ceux-ci ne se passe pas seulement au Burkina, même aux Etats Unis dont les pros Trump crient la victoire de leur mentor pour son deuxième mandat, ou en Côte d’ivoire avec le premier ministre d’Ouattara, il y a des jaloux des démocrates ou le FPI qui ont perdu le pouvoir, et n’ont plus rien sous la dent, et critiquent avec haine. Et qui prouve que quelques internautes ne sont que des véritables intellectuels alimentaires quand ils ne sont plus au pouvoir, et ne peuvent plus piller les ressources et les biens du pays. Soufrez, pleurnichez, en Afrique c’est chacun a son tour, et personne ne peut changer cela, sauf Thomas Sankara.

    En tant qu’intellectuel non alimentaire et neutre, et j’espère que les responsables de l’opposition vont lire très attentivement ce que j’avance, et en faire le bréviaire, dont doivent également s’inspirer la CNI : ‘’’Si le jeune Dipama se permet de crier la victoire de Roch Kaboré, c’est que tout le monde sait qu’il y a rien en face de ce dernier comme un candidat crédible. Et j’assume ce que j’avance en redisant que ces élections à venir sans triche seront en faveur du MPP. C’est pourquoi J’ai toujours dit qu’il fallait inverser les dates de ces élections à cause de ce qui arrive au monde avec la Covid-19, et surtout au Burkina avec nos frères déguisés en terroristes, afin de permettre à l’opposition de se préparer avec des candidats crédibles au lieu de laisser seule la majorité bien loti confortablement avec un candidat dont rien n’est en face. Si les tenants du pouvoir ne suivent pas la démarche de reporter les élections, c’est qu’ils ont vu le dérapage de l’opposition qui reste une grande opportunité, et surtout les bons résultats de juger les dossiers des crimes gratuits, ou le semblant de balayer la corruption à ciel ouvert, le peuple dans les urnes sera attentif a ça.

    Dites-moi les internautes dits des intellectuels alimentaires et haineux, dans cette situation, qui est gagnant ? C’est Roch Kaboré. Le jeune Dipama a vu juste pour la victoire de Roch Kaboré, mais ce qu’il n’a pas vu, c’est la crise qui s’en suivra de cette victoire d’une élection transparente dont vous les internautes alimentaires et malhonnêtes préparent à l’exemple de la crise Ivoirienne de 2011 : Et si ce n’était pas le cas, le vieux Ka vous le dira aussi. Si vous, les internautes alimentaires sans cervelle, vous arrivez avec vos cries sans fondements, à faire reporter les élections, et laissez le temps a l’opposition et les candidats libres comme KDO de se préparer, le combat sera loyale, et la donne changera.
    Pour moi, et je l’espère pour l’amour du Burkina, qu’ils suivront à la lettre le report des élections, si réellement ils aiment ce Pays comme ils le prétendent. C’est ainsi que les Burkinabé pourront juger des motivations réelles du futur président.

    Conclusion chers amis internautes : Etre un président qui répond aux aspirations des Burkinabé n’est pas si facile que cela. Et le président Roch Kaboré, un vieux routier de la politique Burkinabé l’a compris en prenant le pouvoir. Car, il sait que dans une compétition où chacun veut tirer la couverture à soi par tous les moyens, la cruauté n’a pas sa place, mais la ruse si tu n’as pas la force, il suffit de laisser dormir son adversaire et tout tirer ? Roch Kaboré est condamner par toutes et tous comme un président mouta mouta, mais ayant roulé sa bosse dans toutes les boues du pouvoir Burkinabé durant plus de 30 ans, il sait que dans un cadre concurrentiel et d’égalité de chance, la politique est l’art d’observer, d’analyser, de comprendre et d’interpréter les conditions, les tendances, les potentialités, les réactions et les réalités du terrain, c’est pourquoi il va surprendre ses adversaires. Dans son silence, ce président mouta mouta force le respect : humble, peu exigeant, mais très convaincu de la charge qui est la sienne dans son domaine d’activités, il suit pas à pas son chemin. Ce qui est certain ce président conduira l’alternance politique du Burkina dans les mains de la nouvelle génération.

  • Le 23 juin 2020 à 12:35, par Matt En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Ce qui fait le plus rire dans cet interview, c’est le passage concernant le MPP et la corruption ! C’est même à se demander si ce n’est pas le MPP qui a dénoncé J.C. BOUDA et BEOUINDE !! Terrible !!!

  • Le 23 juin 2020 à 14:06, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    - Mon ami KA, ton post est très long mais sa ne fait rien. J’ai l’impression que tu es un peu hargneux contre ce type de Militant qui t’a un peu écorché sur les bords. Alors tu fais donc exprès pour soutenir RMCK pour l’énerver advantage. Mon ami reste zen pour justement le faire mal car si tu réagis tu tombes dans son piège. Avant, moi je partais boire du dolo dans notre Central Cabaret ici avec notre chef de village, puis je revenais sabrer ceux qui m’attaquent et certains prenaient un malin plaisir à dire ’’Le vieux Yamyélé a trop levé le coude’’ pou que ’’Le vieux Yamyélé vaporise le site avec des vapeurs de dolo’’, ils ont ont connu ma tactique, et donc je me suis tu et les laisser tranqulle, et par finir ils m’ont collé la paix ou me taquinent de temps en temps, juste pour rigoler un peu.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 juin 2020 à 16:10, par jan jan En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Cher DG, n’oubliez pas que l’an 2020 est une année de toutes les surprises, celui qui est en haut peut se retrouver en bas et celui qui est en bas peut se retrouver en haut, c’est Dieu seul qui va décider. L’année 2020 a mis tous les pays au "ground 0" avec le Coro, les pays dits riches et puissants pleuraient comme des gosses ne sachant plus quelles décisions adopter face à cette pandémie. Ceux qui avaient pronostiqué que les populations d’Afrique seraient presque rayée de la carte ont été grandement surpris, c’est eux pataugent encore dans la merde, craignant l’arrivée prochaine du froid, c’est Dieu qui est fort.

  • Le 23 juin 2020 à 16:52, par Jean En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Voici les individus qui viennent gâter le nom des jeunes, et c’est bien pitoyable. Ce n’est pas parce qu’on est devant un micro qu’on parle au hasard, bien au contraire. Des propos sans analyses. J’en veux surtout au journaliste pour cette piètre prestation.

  • Le 23 juin 2020 à 17:11, par Ka En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    Mon ami kôrô Yamyélé, j’ai pris la décision de ne plus répondre à ces personnes qui ont perdu le pouvoir, un pouvoir qui était seulement leur pain, en oubliant le peuple. Qu’il soit Zépherin Diabré, Ablassè Ouédraogo, Eddy, ou n’importe qui au pouvoir, je dirai ce que je pense. Et je reconfirme qu’avec tous les dossiers des crimes gratuits et crapuleux que Roch Kaboré a décider de laisser la justice de les liquider pour une réconciliation nationale et durable, en connaissance de cause, je ne vois pas pourquoi le peuple qui attendait depuis 27 ans pour que ces dossiers soient liquidés hésiteront dans les urnes de renouveler le mandat de Roch Kaboré pour qu’il termine à liquider ces dossiers qui empoisonne l’alternance politique de notre pays ?

    Ceux qui m’en veulent, ce sont des internautes qui ne veulent pas que les criminels qu’ils soutiennent ne payent pas leurs actes. Ce sont ces personnes qui vont enraciner la candidature de Roch Kaboré, et pousser le peuple à réfléchir deux fois dans les urnes. Mon ami Kôrô Yamyélé, même si tu as une dent contre ce régime, tu sais très bien au fond de toi que ce que je dis c’est de la vérité. Alors oublie tes dénigrements, et disons la vérité a ceux qui ne peuvent plus piller les ressources du pays de se calmer, que c’est chacun a son tour avec la politique d’Autruche en Afrique. Sans rancune mon ami.

  • Le 23 juin 2020 à 23:12, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : Présidentielle de 2020 : « Il n’y a pas l’ombre d’un doute que le candidat Roch Kaboré sera vainqueur », dixit Bruno Dipama, directeur général du FPDCT

    ah Seigneur omniscient, puisque le bétail électoral ne sait pas ce qu il fait,puissiez vous nous garantir QUE votre serviteur RMCK ne se présentera pas en 2020 a l exemple de son homologue ADO,pour le grand bonheur des réfugiés internes aujourd’hui dans la boue, et pour celui les sahéliens que la tardive opération dofu n a pas sécurisés comme la forteresse de son ami bouda dont l incompétence décriée très tôt,mais hélas "ignorée", a favorisée la solide fixation des mauvaises racines ?

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