« Pour une alternance paisible, sans violence, le Burkina Faso a besoin d’un chef d’Etat non violent et démocrate. Et Ram Ouédraogo en est un exemple illustrateur », a lancé le président du RDEB aux Bobolais sortis pour l’écouter. Selon lui, le 13 novembre 2005, le peuple a « le droit et le devoir de sanctionner toux ceux qui ont failli à leur mission ». Il a fait le procès du régime actuel en ces termes : « Après avoir géré notre pays pendant près de 20 ans, Blaise Compaoré et son régime n’ont plus rien à proposer à notre peuple qui puisse le sortir du marasme socio-économique exponentiel actuel. Les indicateurs de développement humains sont au rouge au Burkina ». Aussi estime-t-il que : « l’alternance politique au Burkina Faso est un impératif cette année 2005 ». Au plan social, il note la baisse du pouvoir d’achat, la hausse vertigineuse des prix, la famine devenue chronique, l’insécurité, l’injustice, l’impunité et le chômage endémiques.

Sur le plan économique, il décrie la politique agricole et commerciale actuelle, les privatisations tous azimuts et les « dépôts dans les paradis fiscaux mondiaux ». Du point de vue de la politique interne, Ram Ouédraogo affirme : « La candidature du président Blaise Compaoré est un véritable danger pour la paix sociale et l’avenir de notre pays ». Quant à la politique extérieure, il la qualifie de belliciste et faite d’ingérences illégales dans les affaires intérieures d’autres pays.

Ram Ouédraogo dit proposer aux Burkinabé une politique de paix et d’unité basée sur un projet de société bâti sur l’amour du prochain, l’équité et la justice.

Il a donné rendez-vous à ses militants le 26 octobre 2005 pour un meeting de campagne à Bobo-Dioulasso.

Urbain KABORE
Sidwaya