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Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

Publié le jeudi 28 mai 2020 à 19h21min

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Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

Le CISC a suivi avec une grande attention la conférence de presse organisée ce 27 mai 2020 par le Procureur du Faso près du TGI de Fada N’Gourma et le Procureur général, à 11h à Fada.

Cependant, nous tenons à revenir sur un certain nombre de faits et de propos tenus lors de cette conférence de presse et qui sèment encore plus de doute dans l’esprit du citoyen honnête qui aimerait croire à la justice de son pays.

- Sur les arrestations

Le procureur l’a enfin reconnu, comme nous l’avions affirmé dès le 14 mai 2020, les arrestations n’ont pas été menées sur un terrain de combat, encore moins la nuit du 11 au 12 mai 2020, mais au marché de Pentchangou et en pleine journée parce qu’il n’y a pas de marché de nuit dans cette localité, surtout avec le couvre-feu instauré à partir de 19h. Le procureur n’a jamais dit également que les personnes arrêtées sont des terroristes confirmés, donc de ce fait, ils devraient bénéficier de la présomption d’innocence et donc d’un jugement équitable digne d’un Etat de droit

- Sur la détention

Sur ce point, le doute persiste car non seulement le procureur Kadeba Judicael, était incapable de donner la capacité exacte des soi-disant cellules mais aussi il n’a jamais fait cas des propos du chef de poste de la gendarmerie, Sayouba Simporé, qui aurait dit le mardi 12 mai 2020 à une délégation de notables locaux que ses agents n’avaient ni arrêtés et ne détiennent personne juste au lendemain matin des évènements.

- Sur l’enquête

Cette conférence de presse a également révélé que cette enquête n’aurait pas été menée avec toute la rigueur qui sied. L’enquête a été menée par la gendarmerie dont certains éléments seraient impliqués dans les arrestations et dont les personnes seraient décédées dans les cellules.

Par ailleurs, plus de deux semaines après les faits, le procureur ne s’est toujours pas rendu sur les lieux du crime. Le contexte sécuritaire ne saurait excuser son déplacement sur les lieux du crime situés à 40 km et qui est toujours fréquentable. Avec un minimum de rigueur, il devait s’y rendre immédiatement pour évaluer le lieu du crime qui est une mine d’informations.

Aussi, si les faits ne relèvent pas de la compétence des juridictions de droit commun, pourquoi et comment le procureur du TGI de Fada a-t-il pu valablement diligenter une enquête dans une enceinte militaire ?

Encore, parlant des 15 personnes auditionnées par l’équipe en charge de l’enquête, on y dénombre 12 détenus qui sont toujours entre les mains de la gendarmerie, le chef de poste de la gendarmerie de Tanwalbougou et deux parents de victimes.

Plusieurs questions pourraient interpeller tout citoyen ou démocrate sincère. Ce sont : Les 12 détenus ont-ils été auditionnés en présence d’un avocat ? Que vaudrait le témoignage des personnes qui ne jouissent pas de leur liberté et qui plus, sont auditionnées par ceux qui seraient impliqués dans la mort de leurs co-détenus ? Les 3 codétenus de la cellule des 12 victimes sont-ils des gens de moralité irréprochable dont le témoignage fait foi et est présenté comme parole d’évangile ?

Mais alors, pourquoi sont-ils accusées jusque-là de terrorisme ? Que peut bien dire le chef de poste de Tanwalbougou qui l’accablerait, lui et ses hommes ? Pourquoi le seul rescapé libéré n’a-t-il pas été auditionné ? Pourquoi les ambulanciers n’ont-ils pas été auditionnés ? Pourquoi avoir refusé aux défenseurs des droits humains et aux organisations de défense des droits humains de rendre visite aux détenus ? Que cache-t-on ?

Le procureur affirme que les détenus ne sont pas morts par balles et qu’il n’y avait pas de sang sur les corps. De qui se moque-t-on ? Ceux qui ont participé aux enterrements des corps sont formels pourtant, les corps étaient ensanglantés et des têtes écrabouillées. Avant d’enterrer les corps, ils auraient même dû boucher par des morceaux de tissus certaines orifices et perforations qui seraient causées de balles au niveau de la tête.

- Sur l’identification des corps

A en croire le procureur du Faso, l’identification des corps a été faite avant qu’ils ne soient convoyés à la morgue du CHR de Fada N’Gourma.

Comment cette identification a-t-elle été faite ? Pourquoi les parents n’ont pas été associés à cette identification, d’autant plus que certains n’avaient pas de pièces d’identités nationales CNIB ? Voici des questions qui sont restées sans réponses.
Concernant le certificat médical qui aurait été émis par un infirmier, il faut retenir que ceci n’est pas conforme aux prescriptions médicales en l’espèce compte tenu du niveau de qualification de l’intéressé qui est un paramédical et d’autres part, un tel certificat doit être accessible à la famille et aux ayants droit des personnes décédées. L’infirmier est un agent de première ligne qui n’a pas compétence pour poser certains actes.

Aussi, ni le procureur, ni la gendarmerie, ni aucune autorité en charge du dossier n’était au cimetière où certains corps ont été déballés avant enterrement.
Alors, comment peut-il être formel qu’ils n’ont pas reçu de balles ? Et se raviser par la suite en disant qu’il n’exclut aucune piste.
- Sur l’autopsie

Dans une situation aussi spécifique, le procureur devrait se rappeler des obstacles à l’inhumation de corps dont la mort dans ces circonstances troubles et d’une mort violente et suspecte surtout que l’infirmier chef de poste n’avait pas pu situer les causes exactes de la mort des victimes. Malheureusement, les corps ont été enterrés à la hâte sans attendre une autopsie qui n’est pas une option mais une obligation dans ces conditions d’indignation généralisée. Elle aurait permis de situer sur les raisons véritables de la mort de ces 12 personnes.

Aussi, le procureur semble ignorant des techniques thanatologiques en vigueur et des ressources en médecine légales disponibles dans notre pays, autrement dit il ne parlerait pas du ridicule prétexte de putréfaction des corps pour expliquer l’absence d’autopsie des corps avant leur enterrement. Selon les connaissances scientifiques, une putréfaction ne saurait être une contre-indication pour une autopsie.

L’autopsie serait bel et bien possible quel que soit le stade de putréfaction d’un corps. Qu’est-ce qui pourrait rendre l’autopsie impossible 24 heures après la mort des victimes et qui la rendrait possible trois mois plus tard ? Alors, le CISC reste très sceptique sur cet argument jusqu’à l’explication scientifique d’un médecin légiste.

D’ailleurs, pourquoi les corps n’ont pas été acheminés à Ouagadougou (en 4 ou 5 heures de route) qui dispose de plateaux techniques appropriés et de la compétence qui est de plus en plus renforcée ? Pourquoi n’avoir pas réalisé de radiographie ou d’échographie sur les corps en l’absence de plateau technique pour une autopsie au Centre Hospitalier Régional de Fada, ne serait-ce que pour mieux apprécier les corps ? Le procureur Général, Rasmané Bikenga doit comprendre que, pour nous, peu importe l’appartenance ethnique du médecin de Fada qu’il a cité, car ces questions demeurent toujours pertinentes et légitimes.

Pourquoi vouloir attendre trois mois avant de procéder à l’autopsie qui serait possible à tout moment. Certains parents s’inquièteraient de l’existence d’un plan machiavélique qui consisterait à remplacer avec le temps les corps déjà enterrés. En tout état de cause, si l’autopsie traine, alors au moment de l’exhumation des corps, des tests d’ADN devraient être effectuer.

Compte tenu du doute raisonnable et fondé sur la volonté de camoufler la vérité dans cette affaire, le CISC ;
Exige une rigueur très de l’enquête telle que l’a promis le président du Faso dans son discours.

Exige la suspension de tous les acteurs qui seraient impliqués, la chaine de commandement y compris le gouverneur de l’Est qui est aussi un gendarme
Exige la mise en place d’une commission d’enquête indépendante avec une assistance internationale pour conduire l’enquête en toute impartialité
Exige l’arrêt immédiat de ces crimes de masse et crimes contre l’humanité. Tous les Burkinabè sincères doivent continuer à collecter les informations afin de pouvoir traduire tous les responsables et leurs commanditaires devant la justice nationale et internationale.

Exige instamment le démantèlement des escadrons de la mort, mais aussi la dissolution des volontaires VDP qui ne sont rien d’autres que des volontaires pour la destruction de la patrie
Exige l’arrêt de l’instrumentalisation de la population dont la misère est exploitée par certaines autorités qui leur demanderaient de marcher pour soutenir les acteurs afin de recevoir en contre partie de la nourriture. Tel à été le cas le 26 mai 2020 à Fada N’Gourma.

Demande à toutes les chancelleries présentes à Ouagadougou, aux amis et partenaires du Burkina Faso, de mettre tout en œuvre pour que ces crimes s’arrêtent ici et maintenant.
Exige Vérité et Justice pour tous les crimes de masses tels que Tawalbougou, Barga, l’assassinat des 2 camarades de l’ODJ, Yirgou, Nagraogo, Silgadji, Banh-Kain….
Au regard de la situation nationale très préoccupante, le CISC invite tous les Burkinabès à rejoindre l’Unité d’Action Populaire (UAP) qui tiendra une conférence de presse ce Dimanche 31 mai 2020 à 10 heures à la Bourse de Travail.

Le Bureau Exécutif

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Vos commentaires

  • Le 28 mai 2020 à 20:40, par Passakziri En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Écoutez messieurs, vous conmencez à exagérer dans vos démarches. Laissez la justice faire son travail librement. Elle ne saurait être à vos ordres. Vous qui avez tant d infos sur qui est coupable ou pas, vous pouvez aussi aider à retrouver les HANI ?

    Passakziri

    • Le 28 mai 2020 à 22:07, par Justice pour tous En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

      Justement, des faits tout aussi recents (Yirgou, Banh, etc.) qu’historiques (dossiers Sankara, Norbert, Nebie, etc.) ont montré et démontré que la Justice au Burkina ne fait pas librement son travail, ou ne le fait que partiellement ou partiallement pour accomoder certains acteurs impliqués dans les dossiers.
      Vous devriez etre fier de votre pseudonyme Passakziri et l’assumer en militant pour la manifestation de la verité.

      Vérité et Justice pour tous !

      • Le 29 mai 2020 à 09:12, par Passakziri En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

        @Justice pour tous
        Je suis pour une justice pour tous , mais par pour la justice à caractère ethniciste. Il faut le dire net. Sortez moi une seule denonciation du CISC quand des gens d’autres groupes ethniques sont selectionés et exécutés du fait de leur appartenance ethnique. C’est silence Radio ; Quand des gens sont sequestrés et abattus du fait de leur Religion : silence Radio. Il ne s’excitent que quand les victimes sont d’ungroupe ethnique percis. C’est comme si les autres victimes étaient pour ces messieurs moins pesantes. C’est flagrant, et même très dangereux pour la cohésion sociale.
        Ensuite, nous ne pouvont pas comparer la justice de 2020 à celle de 2014. Si elle n’est pas encore totalement libre, travaillons Ensemble à lui rendre cette liberté. Elle ne saurait venir par la remise en question systématique de son travail, ou dans la Manipulation et le dictat d’ONG et d’OSC.

        Passakziri

        • Le 29 mai 2020 à 10:04, par Justice pour Tous En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

          @Passakziri : Je suis effectivement d’avis que le CISC ne devrait pas s’interesser qu’aux victimes peulhes. Ce serait une erreur tactique et strategique. Mais en meme temps ce n’est pas nouveau. Nombreuses sont de nos jours les OSC qui ne choisissent que de se focaliser sur un sujet, une problematique, une communaute, un camp specifique. Ainsi vous avez des OSC pro-opposition ou pro-pouvoir qui ne s’interresseront qu’a la defense de leur camp politique et ne diront jamais du bien du camp d’en face, des OSC pour la defense des femmes qui ne diront mot de la violence faite aux hommes masculins, des OSC/VDP construit parfois autour d’une meme communaute ethno-communautaire (koglweogo, dozos), des OSC d’obedience musulmane ou chretienne, des OSC/ONG de defense de droits de l’homme qui ne s’interesseront le plus souvent qu’aux violations des droits des citoyens par l’Etat, etc. Bref, quel que soit la cause defendue, et quel que soit le defendant, si la cause est juste, elle merite que l’on milite pour qu’elle ait gain de cause. Donc, que des peulhs defendent des peulhs ou que des mossis defendent des mossis, ou que des femmes defendent des femmes n’est pas condamnable en soi si la cause est legale. L’ideal serait que tout burkinabe defende toute cause juste et legale sans parti pris politique, religieux, etnique, communautaire, etc.
          Comme je le dis : Verite et Justice pour tous !

    • Le 29 mai 2020 à 16:48, par sidwaya En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

      D’accord avec toi. En 1990 j’étais en Algerie (pays de départ du terrorisme) et j’ai vu comment on traitait les terroristes. C’était des arabes que les forces de l’ordre qui sont à 98% arabes abattaient sans menagement. Allez aujourdhui en Algerie et chercher un terroriste pour "faire medicament" d’après mes parents mossi vous ne trouverez pas. Basta CISC. N’importe quoi !!!

  • Le 28 mai 2020 à 21:04, par TRIANDEKOU En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Je pense en toute honnêteté que la gendarmerie devra auditionnée les membres du CISC. Ils ne réagissent que quand des présumés terroristes meurent et ça devient vraiment inquiétant. Nous sommes dans un pays sahélien, donc nous voyons qui est qui.
    Quand des militaires meurent, silence radio, quand des civils meurent silence radio. Quand des présumés terroristes meurent, là il y a problème.
    Vous avez intérêt à vraiment laisser la justice faire son travail, car la justice enfin au Burkina Faso se réveille. Donc….

    • Le 28 mai 2020 à 22:08, par lefaso va mieux En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

      Je suis tout a fait d’accord avec toi. Les membres de cette sale société civile sont suspects dans leurs agissements. Comme ils semblent maîtriser ces voyous, moi je propose que par patriotisme qu’on les intègre dans l’armée. Là ils vont partager leurs expériences pour arrêter et gérer les suspects de terrorisme.
      Par ailleurs je propose que l’on mette une enquête sur les sources de financement de ces soit disant sociétés civiles.

    • Le 28 mai 2020 à 22:30, par Justice pour tous En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

      @Triandekou : Si reclamer la manifestation de la verité et de la justice devrait tomber sous le coup d’une convocation à la gendarmerie, vivement que l’on se taise pour regarder le Burkina s’entre-dechirer et s’auto-detruire sur fond d’attaques terroristes et de massacres inter-communautaires. C’est ce que vous voulez peut etre.

      Verité et Justice pour tous.

  • Le 28 mai 2020 à 21:12, par Yirmegna En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Vraiment vous aussi laisser la justice faire son travail. Vous partez sur des préjugés. Pourquoi vous les gens du CISC n’allez pas au front ou ne sortez pas dire à ces gens de quitter dans leurs attitudes de terroristes. Si on veut la sécurité les dégâts collatéraux ne peuvent pas être exclus !

  • Le 28 mai 2020 à 21:25, par Moussa Traoré En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    On se connaît dans ce pays. Chaque jour on fait défiler des messages parlant de terroristes neutralisés. On sait de quoi il s’agit. Dieu vous voit seulement, il faut continuer votre sale besogne. Les gens vont parler un jour et vous serez rattrapés par l’histoire.

  • Le 28 mai 2020 à 21:42, par Lool En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Il faut être vraiment au Burkina Faso pour vivre des choses pareilles. Un pays en guerre et des énergumènes se permettent de narguer tout un peuple en lutte en vociférant sur des prétendues stigmatisations et autres droits de l’homme. Dans un autre pays, vous seriez vous aussi passés de vie à trépas pour haute trahison de la patrie. Mais assurez-vous, le peuple burkinabè va continuer à se défendre et à toujours porter l’estocade à l’ennemi jusqu’à l’anéantir. Ce qui veut dire que des actions héroïques de nos FDS et VDP comme celles de Yirgou, Banh, Bargo et Tanwoulbougou viendront encore tant que l’ennemi n’est pas vaincu. Je vous ai toujours proposé de réorienter vos actions en sensibilisant vos cousins, neveux et autres parents à l’abandon du terrorisme pour nous permettre de nous réconcilier et de vivre ensemble.

  • Le 28 mai 2020 à 21:43, par David En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Messieurs du CISC
    1) Quand vous parlez de vos propres témoins, les avez-vous interrogés en présence d’un avocat ?
    2) Vos propres témoins sont-ils eux de quelle moralité ?
    Vous, vos témoins ont raison, les autres ne disent pas la vérité. Donc ce que vous vous pensez, c’est cela qui est juste. C’est vous et vous seul qui avez raison. Et donc, toute la justice Burkinabè doit se plier à vos propos. N’est-ce pas les indices d’une dictature en germination en vous ?
    A l’heure de la guerre contre le terrorisme, les Burkinabè ne se laisseront pas divertir par personne.
    Les Burkinabè sont tous unis et solidaires derrières les FDS qui ont payé un très lourd tribut.
    A l’heure actuelle, la vraie lutte des Burkinabé, c’est contre le terrorisme, leurs complices et soutiens.
    Rassurez-vous Messieurs du CISC, que les Burkinabè ne feront aucun cadeau aux terroristes, à leurs soutiens et complices.
    Que chaque Burkinabé dise à ses parents ( cousins, neveux, oncles, tonton, beaux frères ou co beaux) de rejeter le terrorisme, de refuser d’être leur soutien ou complice.
    Messieurs du CISC, que cela vous plaise ou pas, le nombre de VDP sera augmenté et étendu sur tout le territoire national, parce qu’ils font un très bon boulot, dans la traque permanente contre les terroristes, leurs complices et soutiens.

  • Le 28 mai 2020 à 21:50, par Justice pour tous En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Excellents questionnements du CISC qui n’auraient pas lieu d’etre si les procureurs avaient bien fait leur travail. Maintenant qu’une bonne partie des pistes d’investigation a été machée pour eux, vivement qu’ils se mettent à la táche pour redorer le blason de la Justice, au lieu de continuer à contribuer à ternir l’image de cette noble Institution.

    Verité et Justice pour tous

  • Le 28 mai 2020 à 21:58, par Ka En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Je suis d’accord qu’aucune mort n’est acceptable encore moins belle, surtout d’un être humain : Mais ici, la justice a décidé de nous éclairer sur cette affaire ! Alors donnons-nous le temps a cette justice. Les enquêtes sur le lieu nous diront la vérité : surtout la population de l’Est de notre pays connaît leurs enfants, leurs frères, plus que les responsables de ce CISC.

    Je suis d’accords avec l’internaute TRIANDEKOU que les responsables de ce CISC soient dans les filets de notre justice. Car, je crois que ces gens jouent à l’Autruche, se disant lutter contre l’injustice, mais de voir plus loin, ces gens pensent que les terroristes ne sont pas de vrais terroristes. Pourtant la population du coin qui n’est qu’une famille d’un seul village et qui connait qui est qui, soutiennent les gendarmes. Et je pense que le CISC fuit sa vraie responsabilité d’aider le pays à éradiquer ces punaises. Et quand on analyse profondément la lutte de ce CISC, c’est de laisser le champ libre aux Djihadistes trafiquants d’êtres humains de continuer leurs massacres.

  • Le 28 mai 2020 à 22:06, par Marie En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    Il faut se dire que ces gens-la ne le font pas dans le pragmatisme ; s’ils se rendaient au Nord sensibiliser leurs frères, cousins et parents divers qui se plaisent a terroriser le pays, ils feraient œuvre d’utilité publique et rendraient un grand service a la Nation. Mais hélas, pour eux, c’est plus facile de s’asseoir à Ouagadougou, ameuter la presse et faire du bruit sur des supposés executions sommaires de parents. Quelles activités mène cette organisation au Nord pour sensibiliser les populations ? Quoi qu’eut dit le Procureur, ils auraient eu à en redire. La critique est aisee mais sans issue. Or une sensibilisation des populations et de leurs parents auraient eu de bien meilleurs résultats. Et autant que d’aucuns l’ont relevé, ces gens sont muets quand d’autres populations innocentes sont massacrees dans les églises, marches, mosquées. Que les fds sautent sur les mines. Dès qu’il s’agit d’un de leur groupe ethnique, hop la, ils sortent les microphones et accusent. Et puis c’est curieux, leurs parents qui refusent de témoigner et d’aider les fds deviennent bien bavards avec eux quand il s’agit d’accuser les forces de l’ordre et les autorites. Et puis, le plus cocace, ils parlent d’armes de guerres qu’ils auraient vues entre les mains de civiles. Dites, leurs parents qui endeuillent le Faso au 4 coins le
    font-ils à main nue ? Ce sont des terroristes lourdement armés, n’est ce pas ? Ce collectif s’est il une seule fois rendu chez eux au Nord pour dénoncer cet état de fait ? Donc, il faut que les autres ne s’arment pas pour se protéger, mais qu’ils se laissent massacrer par les autres lourdement armés ? Je suis fondamentalement pour un état de droit dans lequel chacun a la liberté de son opinion, est libre de son expression. Mais cette liberté individuelle doit s’exprimer dans les limites du contrat social qui garantit la paix sociale, le bien être du plus grand nombre. Or il devient de plus en plus evident que ce collectif menace la paix sociale et fait déborder sa liberté d’expression sur les limites du contrat social. L’essence même du contrat social est que chaque individu en contractant accepte le postulat que nul n’est au dessus de la loi. Par conséquent, sa dissolution ne devrait pas être illégale. La filiation ou appartenance ethnique les rend d’emblée partisans et donc subjectifs. L’émotivité dans ce cas de figure prend le dessus sur la raison. Ce qui est très humain et l’on peut comprendre. Cependant, ce qui ne sera pas acceptable c’est que l’émotivité d’un tiers gangrène l’unité nationale et rende impossible la paix sociale. Certes, certes, l’on ne saurait affirmer une absence totale de bavures dans les zones rouges. Cependant, couler le moucheron et avaler le chameau ne rendra service à personne.

    • Le 28 mai 2020 à 23:20, par Justice pour tous En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

      @Marie : J’ignore ce que le CISC fait comme activités de sensibilisation au profit des Burkinabes vivant au Nord qui ne sont pas necessairement leurs parents dans le sens ethnico-communsutaire que vous sous-entendez. Je n’en suis pas membre, mais cette eventuelle insuffisance du CISC ne saurait lui oter le droit de denoncer les executions sommaires à forte connotation etno-centrée. Cette maniere de les disqualifier vous disqualifie vous-aussi car en tant que Burkinabe cette meme sensibilisation au Nord vous incombe aussi.

      Verité et Justice pour tous !

  • Le 29 mai 2020 à 12:33, par ISMO En réponse à : Mort de 12 Civils à l’Est du Burkina Faso : Le CISC exige une rigueur dans l’enquête

    VOus savez, c’est connu que les terroristes s’approvisionnenent dans le marché et en plein jour. Pas dans la nuit puisqu’il n’y a pas de marché la nuit. Ils ne peuvent pas vivre dans la brousse sans manger. En tout cas, tous ceux qui sont dans les villages ou circulent les terorristes le savent. Donc le CISC ne n’apprend rien de nouveau.

    Les terorristes ont des complices qui font le marché pour eux et les approvisionnent en vivre ( essence, mail, mais, riz, sucre, etc...) et leur donnent meme des renseignements dèes que les FDS bouge de leur positions, etc... Ces complices qui sont dans les villages vont dans les marchés de ses villages et font des achats en grande quantité et vont les donner aux terroristes en brousse.

    Si quelqu’un vient payer dans un marché d’un petit village 200 litres d’essences, ou 5 sacs de riz , pour entrer en brousse avec alors qu’il ne travaille pas dans la brousse, il y’a problème. Donc arrêter des gens dans un marché pour moi est normal et plus que normal. Il faut leurs couper le ravitaillement....

    Pourquoi quand on tue des terroristes la plupart ce sont les gens d’une ethnie bien identifiée au Burkina.

    Le CISC doit sensibiliser ses freres pour les sauver car ils sont instrumentalisés et embrigadés par des vendeurs d’illusion. De meme que justice doit etre rendu a tout Burkinabé, le Burkina ne laissera certainement pas une Ethnie prendre le monopole de la violence sur les autres.

    Les gens ne sont pas bêtes. Par exemple, si dans mon village 8 voleurs sur 10 sont des gourounsi ( que les gourounsi m’excuse, hein) , il est clair que si je vois un gourounsi dans mon village je devrais me meffier de lui, quitte a ce qu’il prouve qu’il est clair. Maintenant, si une organisation Gourounsi veut les aider, je crois que s’ils sont malins, et analysent la situation de facon froide et honnete, ils doivent sensibiliser les gourounsi pour qu’ils arretent de voler et ainsi laver l’honneur de leur Ethnie. Sinon en voulant les defendre, on se posera la question a savoir si cette organisation ne beneficie pas quelque part des retombés de ce vol de leurs freres gourounsi... On va finir par se poser cette question, a savoir ce que gagnent ceux qui defendent les terroristes et voleurs...

    L’Etat doit faire attention. Chaque Burkinabé a droit a la parole. Mais :
    1- il faut se mettre a l’esprit que les terroristes aussi ont leur branche politique pour jouer les vouvouzelas et occuper la scene médiatique. Normalement, avec des accusations aussi graves, la justice si elle a les éléments que il n’y a pas eu tuerie gratuite, cette organisation doit immediatement etre suspendu comme mesure conservatoire, et une action engagée contre elle et ses membre.
    2- l’Etat ne doit pas prendre cette affaire a la légère. L’Etat doit avoir un dialogue franc avec le CISC et leur dire, que s’ils veulent defendre leur communauté, ils doivent aussi addoser les crimes que cette communauté commet, nottament en matiere de terrorisme. S’ils ne veulent pas assumer cette responsabilité , l’Etat doit mettre fin a cette comédie.
    3- L’Etat doit mener une enquete pour voir parmis tous les terroriste abbatue, quelle est leur liens avec les OSC qui defendent les terroristes. Parce que si d’autres combattent et tues nos FDS et les populations innocentes, pendant que les autres occupent la scene médiatique et font la politique a Ouaga pour nous divertir, c’est encore plus dangereux.....

    Ca fait mal de perdre un parent. Mais ceux que les terroristent tuent gratuitement chaque jour, ont aussi des parents. Donc, faisons attention, car ca risque d’exploser. Un terroriste est un terroriste, quelque soit son Ethnie. ET s’ils sont de la meme Ethnie, on s’en fous, c’est toujours un terroriste, donc on ne va pas les laisser finir avec nous et finir avec le Burkina.

    Donc, ouvrons l’oeil , et le bon. L’Etat doi resserer l’étau sur la partie civil de ses terroristes, car ils ont toujours des elements civils qui tissent leurs reseaux et leurs soutient politique....

    JUSTICE POUR TOUS
    VIVE LES FDS
    VIVE LA JUSTICE

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