Espace UEMOA : Les argentiers de l’Union en conclave à Ouagadougou
Ouagadougou a abrité, le vendredi 16 septembre 2005, une session ordinaire du conseil des ministres des Finances des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA).
La réunion des ministres de l’UEMOA, qui s’est déroulée, le 16 septembre dernier, fait suite à une série de rencontres des différents organes de l’Union que sont la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la commission bancaire, le conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers, la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et la commission de l’UEMOA.
Il s’est agi donc pour le conseil des ministres, de prendre des décisions idoines à la hauteur des espoirs et des attentes de chaque membre de l’Union, de donner leurs avis sur les dossiers qui leur ont été soumis par les différents organes et de s’approprier certaines informations capitales pour une meilleure visibilité des activités menées par les institutions de l’Union. Entre autres dossiers examinés par le conseil des ministres au titre de la BCEAO, la situation monétaire de l’Union au 30 juin 2005, les directives de la politique de la monnaie et du crédit pour l’année 2006. Au titre de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), les ministres ont fait une proposition de modalités pour le règlement des impayés sur les engagements des Etats, autres que les prêts vis-à-vis de la BOAD. Pour la commission de l’UEMOA, 6 dossiers appelant à une décision ont été examinés par le conseil des ministres.
Entre autres, les dossiers sur l’égalité de traitement des étudiants ressortissants de l’UEMOA, les positions communes de négociation des Etats membres pour la 6e conférence ministérielle de l’OMC à Hong Kong et les modalités de désignation d’un porte-parole des Etats membres de l’UEMOA au sein de l’OMC.
Pour le président en exercice du conseil des ministres de l’UEMOA et de l’UMOA, le ministre en charge des Finances du Bénin, M. Cosme Sehlin, la diversité des dossiers examinés est à la hauteur des défis importants que la sous-région devra relever, en vue d’accélérer le processus d’intégration en cours dans l’Union et d’assurer le développement économique et social des Etats membres. Aussi, a-t-il saisi l’occasion pour féliciter les membres du conseil ainsi que les responsables des différentes institutions pour leur détermination à œuvrer aux côtés des Etats pour la concrétisation des idéaux communs. Toutefois, a-t-il souligné, beaucoup reste encore à faire, d’où un encouragement à plus de détermination et d’engagement afin que l’intégration soit une réalité au niveau de chaque individu des Etats de l’Union.
Fatouma Sophie OUATTARA
Sidwaya