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Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

Publié le mercredi 12 février 2020 à 22h35min

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Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

Les nouvelles autorités Soudanaises ont annoncé l’envoi de l’ex-président Omar El-Béchir à la cour pénale internationale (CPI). Il ira à la Haye aux Pays-Bas, répondre de crimes contre l’humanité et de génocide. Si cela nous rappelle que notre passé peut toujours nous rattraper, cette extradition sonne aussi comme le retour de l’Afrique sur le banc des accusés.

Omar El-Béchir à la CPI, il y a quelques années, cela paraissait comme une utopie. Pendant longtemps, l’homme a régné en maître dans son pays, le Darfour. Dans ce pays, la paix n’y est jamais revenue. Pour ne rien arranger, sous son magistère, il s’est divisé en deux suite aux guerres civiles dont la première a eu lieu en 1955.

Au cours de ces malheureux événements, plusieurs civils innocents ont trouvé la mort. En son temps, il était plus facile pour ces hommes d’appuyer sur la gâchette que de boire de l’eau. Les culasses des Kalachnikovs ont traumatisé des populations entières. Des femmes furent violées, violentées, souillées. Elles ont été tout simplement humiliées. Pendant ce temps, leurs bourreaux mangeaient gras et buvaient frais sans inquiétude.

Les victimes n’espéraient aucune justice du régime despote. L’espoir naîtra de la CPI en 2009 qui a lancé un mandat d’arrêt international contre le « boucher » de Karthoum. C’était peine perdue car l’homme continuera à narguer les uns et les autres. Il a fallu attendre sa chute en avril 2019 pour voir le puissant, le craint, le génie, tomber comme une feuille morte. Son pouvoir est tombé du jour au lendemain comme un château de cartes. Ce sont les mêmes personnes qui l’applaudissaient durant son règne qui l’ont déposé.

Cependant, si cette décision est à saluer, c’est qu’elle sonne aussi comme le retour de l’Afrique sur le banc des accusés. Depuis que la CPI fonctionne, peu de dirigeants européens, américains et Asiatiques sont inquiétés. Pourtant, il n’en demeure pas moins qu’il y ait des criminels dans ces contrées. On n’a pas besoin d’aller chercher loin pour savoir que ce qui se passe en Lybie, en Irak, en Syrie est l’œuvre de quelqu’un. Certains Etats sont signataires du statut de Rome en vigueur depuis 2002 pour traiter des crimes commis dans les pays membres, mais la CPI semble être aveugle face aux atrocités commises dans certains de ces pays.

Après 60 ans d’indépendance, les africains devraient tout de même trouver des voies et moyens pour laver leurs linges sales en famille. Les africains pourraient bien créer leur propre cour pénale. Ainsi, elle sera chargée de traiter des graves crimes commis dans ses Etats membres. Cela leur éviterait d’aller se faire humilier à des milliers de kilomètres du continent noir. L’on a vu Charles Taylor du Liberia, Jean Pierre Bemba du Congo et dernièrement Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire. C’est bien dommage que les problèmes des africains soient réglés à des milliers de kilomètres du continent.

Cette extradition de Béchir vient toutefois nous rappeler au moins une chose : « L’oiseau a beau voler, il reviendra sur terre ». L’histoire de cet homme doit rappeler à certains apprentis dictateurs sanguinaires que tôt ou tard, ils devront payer le prix de leurs actes. Cette leçon doit servir à tout le monde.

Que l’on soit un gouvernant de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, de l’Egypte, du Burundi, ou encore du Congo Brazzaville, l’histoire vous rattrapera toujours. Blaise Compaoré, enfin ! « Blaise Kouassi » peut bien témoigner. La vie est une roue qui tourne, et le pouvoir n’est nullement éternel. Et comme dirait l’autre, vanité des vanités, tout est vanité. Omar El-Béchir l’aura appris a ses dépens.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 février 2020 à 13:48, par WEND-YAMBA En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Quelle honte ! Toujours l’Afrique ! A quand le changement ? La Cour Pénale Internationale est créée uniquement pour les Africains ou quoi ?

  • Le 12 février 2020 à 13:59, par papa En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Je n´ai jamais porte´ ce criminel dans mon coeur pendant son regne . Sous ses ordres ,sa milice Djandjanwide a massacre´ des milliers de noirs Soudanais ,mais je suis contre qu´il soit extrade´ a la CPI car il ya de plus criminels que lui parmis les occidentaux, tels que Sarkozi,, Natanyaou,Tony Blair, la liste est longue. Il est temps que les Africains creent leur propre tribunal pour juger nos criminels en Afrique ici et que prenne fin les humiliations que ces faux juges de la CPI infligent aux Africains.

  • Le 12 février 2020 à 14:33, par Le_VieuxSage_O_Cheveux_Blancs En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Il faut une contrition. Ceux qui ont chassé Omar El-Bechir doivent engager le djaloque national et la reconciliation elle aussi nationale. Bechir doit faire contrition, les insurrectionneurs aussi doivent faire contrition. Faux privilegier le djalogue national et trouver des solutions idoines pour l’operationnalisation. Vous n’êtes pas sans le savoir !

  • Le 12 février 2020 à 14:58, par kap En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Encore honte aux Africains . A quand la France livrera Sarkozy Nicolas et les USA Georges BUSH Junior à la C P I pour leurs crimes en Irak et en Libye .

  • Le 12 février 2020 à 15:04, par Zama En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Ça m’étonnerait fort que cette extradition de Béchir soit une réalité compte tenu du poids du personnage qui a fait cette déclaration,très vite reprises en boucle par radio France intoxication et France 24.mensonges.Comme si Sarkozy qui a endeuillé des milliers de libyens et saheliens était un saint. L’Afrique a encore du chemin a parcourir pendant que Trump menace ouvertement la cpi de représailles si elle osait ouvrir la moindre enquête sur les exactions horribles des GIs en Afghanistan.Le fils de bensouda a été froidement abattu au USA il ya de cela 2ans,cette dame qui aime temps la justice n’a jamais demander une enquête.Quand les africains comprendront qu’en réalité cette soit disante cpi n est qu’un des multiples leviers de géopolitiques comme le terrorisme par procuration qui s’abat sévèrement sur le Sahel pour nous faire marquer le pas.Bechir ne peut il pas etre jugé au Soudan ou quelque part en Afrique.En réalité,le pouvoir actuel a Khartoum est détenu par la force de soutien rapide (RSF très présente aux côtés de haftar et au Yémen)avec a sa tête le puissant gl Mohamed hamdan daglo.Cest cette ancienne milice arabe janjdawid qui était le bras armé du pouvoir lors des tueries au Darfour. Si ce gl se sent indirectement menacé ,le réveil risque d’être douloureux pour les soudanais.

  • Le 12 février 2020 à 15:34, par Le petit tranquilos En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Tant que nos autorités auront un comportement d’irresponsable la CPI va toujours fonctionner. Si la CPI est mise en Afrique vous verrez comment elle va fonctionner difficilement. L’intellectuel africain est mauvais et très mauvais. Avec des révisions des constitutions a n’en pas finir. Pour éviter tout ça que les autorités se mettent d’accord sur un modèle standard de constitution et tout le monde va respirer.
    Vous croyez que est facile pour karthoum d’envoyer le dossier a la CPI ? Non, eux aussi elles se cherchent. Pire a cause de CPI les voyages de Béchir étaient restreints, sinon il était chopé ailleurs et conduit directement. Il savait ou mettre le pied.
    Que dieu aide le Soudan et guide les juges a rendre un jugement digne pour les victimes. Merci de rappeler que cela va servir de leçon. Mais je ne suis pas sûr.

  • Le 12 février 2020 à 17:22, par Bahdon Abdillahi Mohamed En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    La frappe est sans doute l’erreur sur le nom du pays. L’auteur parle du Darfour comme pays alors que c’est une région. Quant aux guerres qu’El-Béchir se seraient livrées, l’auteur donne comme année de guerre 1955. Or à cette époque, le Soudan était encore une colonie anglo-soudanaise et forcément El-Béchir n’était le président.
    Il faut inscrire ce probable transfert de l’ex-président Soudanais à la CPI aux pressions qu’exercent d’autres pays sur les nouvelles autorités. Il est bien connu la pression de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis pour bloquer toute transition vers un régime plus libéral pour ne pas dire démocratique ou qui soit élu par le peuple comme avant 1989 (date du coup d’Etat qui a porté El-Béchir au pouvoir). Ces deux royaumes ont développé une stratégie de blocage des crises politiques de certains arabes comme l’Egypte après la destitution de Moubarak par la rue. A ces deux pays il faut ajouter à la pression de l’administration fascisante de Trump et de ces amis sionnistes, mieux de ses colonisateurs de la politique intérieure des Etats=Unis.
    Le Soudan était placé depuis plusieurs décennies sur la liste infame de pays, qui appuient le terrorisme international. Il était sorti il y a quelques années. Avant et après la chute de El-Béchir, le pays est confronté à une crise socio-économique. Dans la recherche d’une aide non pas pour sortir de la crise, mais de juguler un peu les tensions sociales, les nouveaux dirigeants recherchent de l’appui. Tout récemment, le président a rencontré discrètement le Premier ministre de l’Etat juif sur la pression des Etats-Unis, qui ont conditionné leur soutien aux nouvelles autorités. Et là il faut voir la captation d’un pays, qui fut ami de l’Iran.
    La force des conservateurs et autres extrémistes de ces deux royaumes arabes, des Etats-Unis et d’Israël, qu’on peut qualifier légitiment de l’axe du mal, qui explique le changement d’attitude des nouveaux dirigeants soudanais quant au futur statut juridique de l’ex président. La Cour Politique Internationale, créée et manipulée par l’Occident, s’appuie sur des pays qui pratiquent non pas une diplomatie, mais un génocide par leur politique. La Commission Européenne et le Conseil Européen font la pression sur les dirigeants des pays de l’est ; candidats à l’Union Européenne à collaborer avec le Tribunal Spécial sur l’ex-Yougoslavie. Tel fut le prix pour que la Croatie soit membre de l’UE. La Cour Politique Internationale ne juge pas sur le droit, mais sous la pression de ceux qui la financent, sinon Laurent Gbabgo et Charles Blé Goudé seraient déjà libres, être dans leur pays et participent comme tout.e citoyen.es à la vie politique de leur patrie. Sans arguments juridiques, ni le montage des témoignage, les juges, au-dessus de toute pression financière et politique constatent que le dossier est vide. Sans la pression de la France, ils seraient de retour en Côte d’Ivoire. Ce pays a transformé la CPI comme moyen de sa politique destructrice en Côte d’Ivoire. Par leur arrogance et leur politique d’humiliation des dirigeants Africains dits francophones, les dirigeants français - même celui qui se vantait de n’avoir pas né à l’époque coloniale lors de sa première visite en Afrique noire - ont créé le sentiment anti-français dans une grande partie de l’Afrique.

  • Le 12 février 2020 à 19:37, par Nabiiga En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Il nous faut un système panafricain pour juger nos leaders. Au départ, j’étais un partisan inconditionnel de la cour international mais au fur et à mesure que les choses progressent, je me suis vite rendu compte qu’en réalité c’est une cour à ne juger que certains personnes de certains continents, les Africains en particulier. An Suu Kyi de Myammar devait être à la Haye sans oublier les Georges Bush, Sarkozy et autres Européens. Il est temps qu’on s’offre un telle cour.

  • Le 12 février 2020 à 20:44, par Patarbtalle En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Et si les pays africains quittaient ce merdier qu’est la CPI. On dirait ce machin a été juste créé pour les Africains. Pendant ce temps de gros criminels de guerre circulent sans crainte en Occident. C’est honteux ce monde

  • Le 12 février 2020 à 21:00, par savadogo daouda En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    A t’il commis des crimes oui ou non ?
    On parle de deux millions de morts.
    Parce qu’il est africain qu’on ne doit pas le juger ?
    Nous africain sachons ce que nous voulons

    • Le 13 février 2020 à 11:36, par Zig Zag Tout Droit En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

      Mon cher Daouda, je soutiens ce que tu dis. Nous les africains on se plaint toujours par mimétisme parce que quelqu’un a critiqué la CPI, tout le monde le suit au lieu de regarder ce qu’on a en face, prendre un jour conscience de notre immaturité et analyser nos propres failles afin d’y trouver des remèdes. Si une telle cour était africaine, tous les gens qui y seront envoyés seront graciés et décorés avant d’être remis en liberté avec les excuses de la cour. Regardez juste notre soi-disant Union Africaine ; quel problème sur le continent nous avons déjà pu régler par nous-mêmes ? Une représentante de cette organisation n’a -t-elle pas été limogée sur ordre de la France juste parce qu’elle a osé dénoncer le franc CFA ? Qui à l’Union africaine ou dans nos pays a osé s’y opposer ? Nous élisons sans cesse des dirigeants qui conduisent nos États à la faillite et nous applaudissons joyeusement leurs frasques ; tant qu’ils laissent tomber des miettes dont on profite aussi. Quand ils sont un jour par le hasard du destin amenés à répondre de leurs actes, nous nous insurgeons. Quand le monde entier est fatigué de nos bêtises et que l’autre ose nous traiter de pays de merde, aucun dirigeant individuellement ou au sein de nos organisations régionales, continentales ne s’en offusque. Nous acceptons une telle insulte sans broncher. Pourquoi alors nous plaignons nous ? Qu’on mette la CPI en Europe ou sur la lune, nos anciens dirigeants y seront envoyés et vous dans vos vaines jérémiades n’y pourrez rien. Comme les autres sont obligés de nous materner, ils nous donnent aussi des ordres ; c’est logique. Quand nous accepterons de grandir, les autres aussi apprendrons à nous respecter.

  • Le 12 février 2020 à 22:38, par Dibi En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Vous avez dit CPI ?
    Oui, un centre pénitentier international pour Nègres !
    Un colonial pénitentier international ou plutôt un zoo pénitentier qui n’accueille que des Africains, incapables de faire justice entre eux et chez eux.
    Incapables de faire fonctionner des institutions de justice dans leurs pays, ils exportent ou délèguent les procès de leurs criminels politiques à une cour coloniale tenue par des Européens Blancs.
    C’est ça l’Afrique, c’est ça le Nègre ! Il n’est pas apte à s’autodéterminer.
    Débile qu’il est, il pense que seul l’Occident, l’Homme Blanc est apte à faire justice, à rendre justice. Il croit que les criminels n’existent que chez lui. Il est convaincu que l’Homme politique Blanc ne peut jamais être un criminel. C’est pas Blanc, ces sales histoires de crimes contre l’humanité en Afrique ; c’est forcément Noirs ! Les Blancs n’ont rien à voir dedans !
    Ici, la barbarie est noire ! Même ailleurs ; on sait qui incarne la barbarie. Et la justice rendue en Occident contre ces Rois-Nègres coupables de crimes est plus sûre, plus propre, plus éclairée. Les Occidentaux jugent bien et mieux, corrigent mieux et leurs jugements sont des leçons de l’histoire et mieux la vérité même !
    Avec une cour Nègre, on ne sait jamais !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 13 février 2020 à 11:29, par savadogo daouda En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Mon frère Didi tu a raison,ce n’est pas parce que Bush et Sarkozi ne sont pas allés a la cpi que nous, africains devont accorder l"impunité aux assassins d’afrique.
    Fasonet j’attend mon post sur le zoo de zignare

  • Le 13 février 2020 à 17:36, par Manel En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Bonjour
    Israël, les USA n’ont jamais reconnu la CPI tandis que les africains l’ont fait.
    Quand vous voulez écrire il faut donner toutes les informations pour aider ceux qui veulent comprendre.
    Les USA, la France n’extradent jamais leurs ressortissants, il faut donc arrêter d’accuser la CPI.
    La preuve, Gbagbo est acquitté mais ADO fait tout pour qu’il ne rentre pas.
    Alors, ADO, il est blanc ou noir ?

  • Le 13 février 2020 à 20:06, par Jupiter En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Soutien total à l’esprit de cet article. La CPI n’est qu’une parodie de justice, pour soumettre de plus belle les pays du tiers-monde au diktat des puissances extérieures. Sinon, pourquoi la famille BUSH( père et fils) n’a donc jamais été inquiétée pour la pendaison de Saddam Hussein, suivie de ce monstrueux clash en Irak ? Pourquoi Sarkozy continue à se la couler douce, au grand mépris de tout ce qu’il a provoqué en Lybie, générateur de ce soudain débordement du terrorisme ? Qu’attend-on toujours de la culpabilité de la France dans le génocide Rwandais ? Autant d’interrogations qui devraient nous conscientiser à souhait ! Concevons tout simplement un tribunal continental, avec la latitude d’y faire extrader tous ces hypocrites occidentaux.

  • Le 13 février 2020 à 22:07, par Ka En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Ce sont les chefs d’Etat africains dictateurs qui ont droit de vie et de mort sur leurs sujets qui ne veulent pas de la CPI, mais pas le peuple africain victimes de maltraitance inimaginable. Rien que de la dictature sur tout le continent du nord au sud et de l’est à l’ouest.

    Et je dis pourquoi vous tremblez pour ceux qui ont tué leurs semblables surtout des innocents, de sang-froid, sans remord, sous des prétextes fallacieux. Dire que des internautes défendent une telle cause. Vraiment, il faut être fou pour le faire ! On n’a pas tous les mêmes valeurs de la vie. Pour moi, la vie est sacrée qu’elle soit celle d’un innocent ou même d’un rebelle terroristes. C’est pour cela que j’estime que la sanction suprême, au niveau des hommes, doit être la CPI pour les présidents dictateurs, car aucun tribunal de leur pays ne peut les condamnés équitablement. Il ne faudrait pas donc chercher à se dérober. Quand on a été brave et fier d’assumer une telle mission c’est-à-dire de tuer ses semblables sans remord comme Bechir ou B. Compaoré : Avec dignité, on se soumet à la justice de la CPI capable de les juger.

  • Le 14 février 2020 à 12:35, par Salomon Justin Yameogo En réponse à : Extradition de Omar El-Béchir à la CPI : L’Afrique encore sur le banc des accusés

    Je n’ai aucun problème à ce que El-Béchir réponde de ce dont on l’accuse ; à La Haye (CPI) : depuis que les juges de Cette CPI nous ont démontré qu’ils sont capables de discernement et ne se laissent pas allaiter par La Mafia Politique Internationale qui nous pille et nous déstabilise, j’ai commencé à avoir du respect pour eux. En effet, les libérations de J. Bemba, de Blé Goudé et de Laurent Koudou Gbagbo étaient quasi-inespérée... ALORS, puisque aucune Cours de Justice du Soudan ou de L’Afrique ne se penche sur ces crimes supposés ou avérés de El-Béchir, qu’il y aille et qu’il y réponde.
    Mais ce qui continue de me déranger, c’est que la sous-Préfète de France qui règne comme Procureur dans cette CPI continue sa sourde oreille et sa somnolence sur des dossiers très évidents qui méritent d’y être instruits également, à charge et à décharge. Sont de ceux-là, le cas de Mr Narkozy (pardon, de "Mr Sarkozy") pour le conflit Libyen ; les supposées armes de destruction massive de Sadam Hussein et La Coalition de la guerre d’Irak, etc... Ce Monde tourne mal ; il tourne vraiment mal, et c’est de Cela que nous viendra L’Apocalypse.

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