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Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

Publié le dimanche 26 janvier 2020 à 22h58min

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Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

Pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso, la Fédération des Associations Islamiques du Burkina Faso (FAIB) a organisé le samedi 25 janvier 2020 au Stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, une cérémonie de prière placée sous le thème « Rôle et responsabilité des leaders religieux et coutumiers pour la cohésion sociale dans un contexte de défis sécuritaires ». Les communautés chrétienne et coutumière, le gouvernement et des représentants maliens ont joint leur voix à cette cause.

Le samedi 25 janvier 2020 restera sans doute gravé dans les mémoires des Bobolais. En effet, la Fédération des Associations Islamiques du Burkina Faso (FAIB) a organisé à cette date une grande cérémonie de prière et de bénédiction pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso qui a drainé du monde au stade Sangoulé Lamizana.

Avec pour thème ‘’Rôle et responsabilité des leaders religieux et coutumiers pour la cohésion sociale dans un contexte de défis sécuritaires’’, cette cérémonie placée sous le patronage de Hadja Fatoumata Sanou/Ouattara, ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes a pour objectif de contribuer à l’instauration et au développement d’une culture de dialogue permanent, direct et inclusif avec les leaders religieux et coutumiers…

Il vise par ailleurs à permettre aux leaders religieux et coutumiers d’échanger sur leurs attentes, suggestions et de formuler des recommandations pour la paix et la cohésion nationale, susciter des prises de résolutions par la population en vue de sa participation à la construction d’un Burkina de cohésion, s’accorder sur des mesures fortes de promotion des initiatives de cohésion sociale…

Et pour donner l’exemple de cette paix et cohésion sociale, les communautés catholiques, protestantes et coutumières étaient présentes aux côtés de leurs frères musulmans à l’occasion de cette grande cérémonie de prière et de bénédiction pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Spécialement venu du Mali pour la circonstance, le Guide religieux Cheick Sherif Madane Haidara, président de la Fédération des Associations Islamiques du Mali, a remis séance tenante aux autorités burkinabé, la somme de 5 millions dont 3 millions pour les FDS et 2 pour les déplacés.

Selon la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB), par la voix de leur président Aboubacar Yougo, le repli identitaire et communautaire, la montée de l’extrémisme sont des conséquences directes et réelles de l’intolérance et il est urgent de développer des espaces d’échanges et d’interconnaissances, de construire des liens forts entre les différentes composantes sociales de notre société, autour de projets communs, citoyens et de devenir ainsi de vrais acteurs du changement. Pour cela, la réalité la plus intéressante et la plus efficace au sujet de la cohésion sociale est celle de l’engagement de la FAIB à travers une unité d’action avec toutes les autres communautés.

Aboubacar Yougo, Président de la FAIB

Par ailleurs, l’ambition de vivre ensemble étant perturbée depuis quelque temps au Burkina avec les attaques terroristes, les conflits communautaires, les assassinats ciblés, les attaques d’édifices religieux musulmans et chrétiens, la FAIB dit ceci : « Ne nous trompons pas d’adversaire : l’objectif des terroristes est de saper les fondements de notre pays, de nous transformer en ennemis, de lui faire faire des bonds en arrière, le déstructurer et le maintenir en lambeaux. Les actes terroristes n’épargnent personne, des leaders religieux de tous bords aux personnes civiles et militaires. Aussi devons-nous être vigilants pour éviter de tomber dans les divisions ethnicistes et religieuses. C’est pourquoi il est impératif de cultiver sans cesse le vivre ensemble et la cohésion sociale, socles indispensables pour le devenir de notre pays. Ce vivre ensemble appelle à faire de la foi un facteur de paix, de progrès et de cohésion sociale et être un citoyen utile aux autres ».

Pour la ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes, Hadja Fatoumata Sanou/Ouattara, cette cérémonie a été d’une grande réussite au vu de la mobilisation qui traduit l’engagement de tous pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso. Cela prouve également que l’appel du président du Faso aux ministres de militer dans les différentes régions pour demander l’implication des fils et filles des différentes administrations dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a été entendu car elle ne pourrait se gagner uniquement par les FDS.

Hadja Fatoumata Sanou Ouattara ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes

Quant à l’initiative de cette cérémonie, elle la place sous la force de la foi car, dit-elle, « nous sommes des croyants et nous savons que lorsque nous demandons quelque chose à Dieu il l’exauce. Et le fait de se mettre tous ensemble dans un seul lieu quelle que soit notre religion, communier et demander à Dieu d’accorder la paix et la cohésion sociale, Dieu l’exaucera. Je prie également en cette nouvelle année que Dieu accorde la prospérité, la santé, qu’il y ait un véritable développement économique et social dans notre pays, qu’il bénisse le Burkina Faso et ceux de la sous-région. Comme l’a dit le Cheick Sherif Haidara, nous sommes un seul peuple et toutes les religions se valent ».

Cheick Sherif Madane Haidara, président de la Fédération des Associations Islamiques du Mali

Pour l’Évêque de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Paul Ouédraogo, la paix exige une vraie conversion des mentalités, et est donc un processus lent, de patience pleine d’espérance à travers laquelle nous poursuivons une fraternité réelle basée sur notre commune origine qui se cultive dans le dialogue et la confiance réciproque. Pour cela, il demande aux Burkinabé d’accepter d’être ensemble, de se parler, de s’asseoir ensemble, de dialoguer, de fraterniser, de se donner la main parce que le problème de la paix concerne tout le monde et c’est dans la paix, la solidarité et la vigilance de tous que cette bataille pour la paix sera gagnée.

Monseigneur Paul Ouédraogo Évêque de Bobo-Dioulasso

Quant au ministre d’Etat, de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion Sociale, Siméon Sawadogo, il a salué l’engagement de la FAIB, les communautés chrétiennes, coutumières et autre personnalités présentes pour la cause du Burkina à savoir la paix et la cohésion sociale et de ce fait reste convaincu qu’avec l’ensemble des prières invoquées en ce jour, Dieu exaucera ces vœux. Il a également remercié Le Cheick Sherif Madane Haidara, pour sa solidarité.

Siméon Sawadogo ministre d’Etat, de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion Sociale

A l’issue de la cérémonie, les différentes autorités coutumières et religieuses ainsi que des membres du gouvernement ont allumé des bougies pour raviver cette flamme d’espoir pour la paix.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2020 à 14:27, par caca En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    Je comprends l’intérêt social à combattre l’hydre djihadiste par la prière œcuménique des trois religions dite abrahamiques. Ces rassemblement populiste représente un certain intérêt purement politique des cœurs sensibles du pécheur que nous sommes vers Dieu pour le bien-être de l’autrui. C’est une erreur fatale de parler que les musulmans sont frères des chrétiens car c’est une pure fiction et une méconnaissance des doctrines essentielles de l’un comme de l’autre. Une réunion de prière œcuménique n’a pas une vocation dogmatique mais simplement un dialogue interreligieux du bon voisinage. C’est d’ailleurs le sens éthique qu’on peut donner à ce genre de rassemblement. Ce rassemblement est plutôt un rassemblement de non agression. Car de l’intérieur on sait bien que le musulman n’est pas un frère du chrétien et inversement la même chose du côté chrétien. les fondement doctrinal est plus important de chaque religion. Ce n’est pas l’initiation d’une prière commune entre ces religions qui viendront changer la donne.C’est d’ailleurs hypocrisie que dénonça Jésus dans le sermon sur la montagne : La parabole de la paille et de la poutre est une parole prononcée par Jésus-Christ, dans son sermon sur la montagne telle que le rapporte l’Évangile selon Matthieu Mt 7. 3-5. Le discours est assez bref et commence par avertir ses disciples des dangers de juger les autres. En outre, déclarant qu’ils seront eux aussi jugés selon la même norme. Le sermon sur la montagne a un passage similaire dans l’Évangile de Luc 6. 41-42 ; cette parabole figure également dans l’Évangile de Thomas ( Logion 26).
    Évangile de Matthieu chapitre 7, versets 3 à 5 :
    « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » Traduction d’après la Bible Louis Segond.
    Évangile de Luc, 6, 41 à 45 :
    « Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère, alors que la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas ? Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »
    Interprétation
    La morale de cette histoire est d’éviter l’hypocrisie en relevant les petits défauts de son prochain, alors qu’on n’amende pas ses propres travers. Le docteur de l’Église Jean Chrysostome dit dans son homélie XXIII qu’il est facile de critiquer son prochain alors que l’on est soi-même nettement plus dans le péché. Il ajoute en rappelant la parabole de la Dette que c’est avec la mesure qui nous sert de jugement que l’on sera jugé par Dieu. Dans certaines éditions de la Bible, ce paragraphe de l’Évangile a pour titre : Ne pas juger.
    Le texte de l’évangile de Thomas
    Logion 26. « Jésus disait : La paille qui est dans l’œil de ton frère, tu la vois. Mais la poutre qui est dans ton œil, tu ne la vois pas. Lorsque tu ôteras la poutre de ton œil, alors tu verras clair pour ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. » Traduction de Jean-Yves Leloup.
    Bref, Dieu qui lis les cœurs ne pourra exaucer cette prière. C’est de l’hypocrisie pure et simple afin de duper le peuple naïf. C’est d’ailleurs à l’intérieur de l’islam que l’extrémisme doit être régler et non à l’extérieur. Les djihadistes tuent au nom d’un crédo musulman et veut montrer la véracité de l’islam comme authentique aux yeux des autres religions. La question de l’islamiste prendra fin le jour où à l’intérieur de l’islam à condition que ses docteurs enseigneront le vrai chemin aux croyants.

  • Le 26 janvier 2020 à 17:38, par Nabiiga En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    La sincérité de la communauté musulmane dans nos trois pays ne fait pas de débat. Elle est sincère, elle est sidérée par ce que certains font au nom de leur confession et c’est là justement le noyau du problème. Les terroristes descendent 38 femmes et enfants en criant ’Allahu Akubarou’, ils descendent des musulmans en pleine prière en citant des versés du koran, ils descendent les chrétiens à la sortie des églises toujours en criant Allahu Akubarou ; ils descendent à Ouaga pour descendre des innocents, toute confessions confondue à la cappucino, des korans à la main et à l’appui. Ce qui trouble mon sommeil est, ce qui me paraît l’inertie de la part de la communauté musulmane de monter sur le front en créant des communautés de défense contre ceux qui gâtent le nom de leur confession. Nous, qui ne sommes pas musulmans mais qui respectent les musulmans, nous allons dire, ahh ha, voilà des milices d’auto-défense musulmane à vocation de combattre ceux qui gâtent le nom de leur confessions. Nous allons même faire corps avec cette milice pour débusquer ces malfrats car nous sommes tous victimes. Bref, le temps de discours de dénonciation est bien évolué

  • Le 27 janvier 2020 à 05:04, par Test En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    Nabiiga, si tu es patriote et sincère et croyant créé ta milice et va au front. Pourquoi inviter les autres sans armes sans aucune moyens à aller au front. Tous ceux qui donne t cette idée sont aussi sorciers. Ils veulent l extermination des responsablesmusulmans et par la la communauté musulmane. Qui peut dénombrer le nombre d imam tués par ces terroristes. C est sorcier de demander à ces pauvres responsables religieux de se sacrifice de la sorte, eux qui n ont même pas un seul garde corps.

  • Le 27 janvier 2020 à 11:17, par SOME En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    Voila des initiatives qui montrent bien la maturite des peuples africains. C’est la seule facon pour nous de gagner cette guerre qui n’a absolument rien de religieux : le djihadisme a bon dos et il existera toujours des voyous desoeuvres mercenaires pour jouer les pantins
    Bref FELICITATIONS A TOUS ! LA victoire est deja là !
    SOME

  • Le 27 janvier 2020 à 17:38, par Jonassan En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    Merci aux religieux burkinabé de nous donner une image de fraternité lors de ces assemblées œcuméniques mais il est temps de passer à la réalité. Il faudrait d’abord admettre que notre fraternité traditionnelle soit au-dessus de nos dogmes religieux. Par exemple accepter aller par délégation religieuse aux cérémonies traditionnelles comme vous le faites déjà entre chrétiens et musulmans. En toute circonstance notre fraternité constatée héritée du terroir doit passer avant tout Ainsi par exemple ne s’opposer aux mariages que sur la base des seuls interdits traditionnels qui s’ils ne sont pas adéquats devraient se corriger à ce seul niveau. Interdire aux chrétiens et aux musulmans les insultes dans leurs prêches et prières et effacer ou cacher les références insultantes de la tradition qu’ils ont fabriquées. Déconnecter de l’État les appuis aux religions importées. Si nous étions nous-mêmes le terrorisme n’aurait jamais pas pu naitre au Burkina faso. que chacun soit libre de pratiquer la religion qu’il veut mais que nous soyons conscients qu’on vient d’une matrice unique qu’il convient de protéger sinon de toute façon Dieu, qui est le Dieu de toute l’humanité, n’exhaucera point nos prières. Si vos cœurs n’ont pas de place pour la fraternité vraie, toute invocation au Createur est perdue.

  • Le 28 janvier 2020 à 07:26, par Dommage En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    Je trouve que ce n’est pas assez. Il faudrait que nos responsables musulmans mouillent beaucoup plus leurs maillots sinon c’est la religion musulmane qui va beaucoup perdre. Voyez vous-même, à l’est à l’ouest, au sud et au nord on ne fait que parler d’islamistes ou les dégâts causés par ces voyous au nom de l’islam. Pourtant on chante partout que l’islam c’est la paix mais a plus de 60 pour cent ce n’est pas la paix. Je disais a un cousin de revoir sa façon de vivre sa foi musulmane. Le monde est en pleine mutation et vous refusez être objectif. Tu as pris une troisième femme, pourtant tu ne fais rien. Quand je te parle tu utilises des proverbes ou adages or pourtant tu souffres. Tu mets beaucoup d’enfants au monde, tes femmes qui te nourrissent et tu es fière. Tu veux que les autres s’occupent de tes enfants. Moi-même qui vaut un peu mieux ne prends pas de 2eme femme et personne dans la mosquée ne va m’obliger a cette aventure. Logiquement notre nombre doit être la qualité, mais c’est le contraire total. Il faudrait qu’on regarde dans la même direction pour un avenir meilleur. Disons nous les vérités objectives. Ça fait pleurer.
    Que ceux qui trouvent que je les ai vexé je demande pardon. C’est juste un constat personnel et je vis dans ce milieux et je vois comment des familles souffrent.

  • Le 28 janvier 2020 à 08:09, par Mechtilde Guirma En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    « C’est une erreur fatale de parler que les musulmans sont frères des chrétiens car c’est une pure fiction et une méconnaissance des doctrines essentielles de l’un comme de l’autre ».

    Cher caca, permettez-moi de vous reprendre sans intention aucune de vous vexer, simplement un rappel :

    1) Vous faites des citations pêlemêles des synoptiques, des pères de l’Église et de façon confuse en les sortant hors contexte pour les appliquer de façon malencontreuse à nos musulmans au Burkina-Faso. Or tout justement ils nous mettent en garde de ne pas nous tromper d’ennemis.

    2) À supposer même que vous vouliez faire une analogie de l’époque du Christ avec notre époque pour interpeler les musulmans, faite le alors dans les règles de l’art en appliquant aux djihadistes ce que vous appeler d’hypocrite avec les pharisiens de l’époque du Christ, qui Lui-même était juif et priait au temple avec ses frères hypocrites. C’est le même combat entre musulmans d’aujourd’hui et djihadistes.

    3) Je vous apprends que les musulmans sont bel et bien les frères des chrétiens, du fait qu’ils reconnaissent que la Sainte Bible est le tout premier livre de la famille judéo-chrétienne et que le Saint Coran en est aussi héritier. On y lit que le Christ est le tout premier prophète de Dieu et que Mohamed n’est que son successeur. On y salue le Christ par l’intermédiaire de Marie (tout comme chez nous les Africains quand on interpelle le roi, ou quand on le salue). Il est donc « Jésus Christ, l’Oint de Dieu, Fils de Marie », Né du souffle de Dieu et non d’un homme, mais d’une vierge du nom de Mariam. Mais ce seul point qui marque l’humanité du Christ ne fait pas de lui un Dieu pour les musulmans.

    Cher caca, pensez-vous que ce seul point puisse nous braquer contre nos frères musulmans ? Ce qui nous unis n’est-il pas beaucoup plus que ce qui peut nous diviser. La preuve dans son chant du Magnificat Marie a-t-elle terminé sa phrase : « En faveur d’Abraham et de sa race à jamais sauf Ismaël et les siens » ? Mieux dans le Coran, Marie occupe le premier rang des femmes modèles. Enfin le Christ lui-même n’a-t-il pas déclaré que tous ceux qui viennent d’Abraham sont de lui ? Dites-moi votre frère n’a-t-il pas un défaut que vous n’aimez pas et vice versa ? Irez-vous jusqu’à manqué de jugement et dire que vous n’êtes pas des frères ? Moi je crois que vous ne le ferez jamais. Je m’excuse de n’avoir pas pris le temps de faire des références.

  • Le 29 janvier 2020 à 12:25, par Ka En réponse à : Insécurité au Burkina : « Ne nous trompons pas d’adversaire », invite la fédération des associations islamiques

    Ma critique n’est pas pour dénigrer aucune religion, surtout pas les musulmans dont eux-mêmes jouent à l’Autruche, se disant ne pas être concernés, car les terroristes ne sont pas de vrais musulmans. Pourtant, ils utilisent le Livre saint de l’Islam pour endoctriner et commettre leurs abominations qui ne viennent pas de DIEU. Ainsi, chacun fuit sa responsabilité, laissant le champ libre aux Djihadistes trafiquants de drogue et d’êtres humains.

    Mais ce qui arrive avec nos hommes de Dieu qui se concentre pour le vivre ensemble et combattre le mal, est l’œuvre du Dieu tout puissant dont sa patience a des limites quand on détruit sans raison la vie qu’il a offert à toutes et à tous sans condition.
    Quand on attaque des églises, ou des marchés, et tuer des innocents, c’est là qu’agit Dieu avec sa main nu. Ici je me contenterai d’une série de questions ou des exemples qui devraient plutôt confirmer ce que j’avance et qui ne regarde que moi. Ainsi, a-t-on vu Jésus porter une épée dans sa main un seul instant, ou même demander de frapper quelqu’un coupable de péchés ?

    Au contraire, disait-il que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre à la pècheresse. Ce qui permit de la sauver de la lapidation. Quand bien sentant ses ennemis s’approcher de lui dans le jardin de Gethsémani, Jésus n’a pas cherché à s’enfuir. Il a demandé que la volonté de son Père Dieu s’accomplisse, alors qu’il était envahi par le sentiment humain de la peur. Mieux, lorsque l’un de ses apôtres s’empara d’une épée pour trancher l’oreille d’un des soldats venus l’arrêter, il s’y opposa et remit l’oreille tranchée à sa place. Même sur la croix, il a prié pour ses ennemis, afin qu’ils soient pardonnés, car ils ne savent pas ce qu’ils font.

    Avec ces hommes de Dieu qui s’unissent, ou l’Autorité Malienne qui veut négocier avec les ennemis du monde, l’œuvre de Dieu dont les deux religions du Christianisme et l’Islam sont des religions de paix est en marche : Car, nos frères déguisés en terroristes seront bientôt des St Paul, pécheurs d’âmes, et l’hydre du terrorisme sera totalement détruite à jamais. Les enseignements des vrais textes des sourates du coran sont parallèles à ceux qu’enseigne la bible. Simplement les vieux textes du coran sont mal traduits par des imams radicaux qui veulent les utilisés pour leurs fins personnels.
    Regardant les responsables de l’islam et chrétien bras dans les bras ici au Burkina, je n’ai pas le temps de vous énoncer les passages bibliques ou les sourates du coran, mais en recherchant vous les retrouverez.

    On se rappelle aussi que Jésus avait dit si vous recevez une gifle sur la joue gauche donnez également la joue droite. Au sommet de la paix et de l’amour qu’il a enseigné, il a surtout dit : au premier commandement, aimes ton Dieu de toutes tes forces et de toute ton âme ; au deuxième commandement, aimes ton prochain comme toi-même. Question : peut-on aimer son prochain comme soit même et lui en vouloir du mal ? Cela est antinomique et impossible, mais avec cette concertation des responsables de l’islam et chrétien, Dieu tout puissant nous le recommande.

    Beaucoup d’internautes me diront que sur cette base, tout ce qui peut être développé résulte du paralogisme et du mensonge manipulatoire. Par ailleurs, a-t-on entendu une fois quelqu’un tuer une personne en criant au nom de Jésus ? Par le sacrifice suprême de Jésus Dieu, nous vivons désormais sous la Grâce qui a abolit toutes les violences parfois recommandées par l’Eternel pour punir les abominations de l’humanité. Jésus aurait pu frapper Paul de Sartre (Saül) qui persécutait ses disciples. Mais, au contraire il lui fit Grâce en lui ouvrant les portes du Paradis, en le mettant au service de l’évangélisation par laquelle il fut sauvé. Devenant l’un des plus grands apôtres de Jésus. Inutile de revenir sur ce passage que seules les imbéciles le prennent au sens littéral, alors que Jésus parle essentiellement en paraboles. Lorsque Jésus dit, je suis venu pour opposer les membres de chaque famille, les filles contre leur mère etc., soulignait le caractère personnel et singulier de la foi qui ne doit souffrir d’aucune opposition, fut elle familiale car le salut est plus important que le sentiment temporel de la famille. Il invite ainsi, à surmonter les oppositions familiales pour s’attacher à la foi. Il demande que celui qui veut le suivre abandonne tout derrière lui, pour ne pas être en conflit d’intérêt avec Dieu. Mais, cela ne veut pas dire que les gens doivent déclencher des guerres au sein de leurs familles.

    Dans toutes les sourates du coran, on ne trouvera pas une autorisation disant de tuer bau nom de Dieu. Ou dans la bible de tuer au nom de Jesus. Je dis Bravo a la fédération des associations Islamiques du pays des hommes intègres.

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