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Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

Publié le lundi 13 janvier 2020 à 22h50min

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Phénomène du  terrorisme : Le diagnostic et  les pistes de solutions  de Eddie Komboïgo, président du CDP

C’est à une matinée de cours sur l’insécurité dans l’espace sahélien, que des journalistes ont eu droit, ce lundi, 13 janvier 2020 avec l’ancien enseignant de comptabilité à l’Université Ouaga II, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo. C’était au cours d’une conférence de presse au cours de laquelle, le leader politique s’est également prononcé sur le sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel à Pau (en France).

Le président de l’ex-parti au pouvoir, CDP, en avait, visiblement, ‘’gros sur le cœur’’, en ce qui concerne surtout cette question cruciale : la sécurité, avec son lot de morts et de milliers de déplacés. Si la conférence n’a pas eu pour seul sujet ce volet, elle en a constitué un point majeur de par le traitement qui lui a été réservé par le conférencier. Elle découle de son analyse du bilan du pouvoir Roch Kaboré, à quelques mois de l’échéance du mandat.

« Le président Roch Kaboré, son gouvernement et sa majorité ont lamentablement échoué  », a constaté Eddie Komboïgo, après avoir présenté des éléments en soutien à cette conclusion.

« Nous constatons que chaque jour, il y a des Burkinabè qui meurent. Et lorsque l’hydre frappe, elle ne cherche pas à savoir si tu es Peuhl, Mossi, Dagara, Bôbô, Gulmantché…, musulman, catholique, animiste ou protestant…, elle frappe. Donc, cela nous interpelle, en tant qu’homme politique, en tant que parti politique. Et ce ne serait pas un secret de vous dire que lors du dialogue politique, la personne qui a donné la communication du CFOP (Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso, ndlr) sur l’insécurité et la recherche de la sécurité, c’est Eddie Komboïgo. Nous leur avons demandé (aux représentants de la majorité, ndlr) : ça fait quatre ans que vous vous battez, sans savoir pour quelle raison nous sommes attaqués. Allez demander au gouvernement Roch Kaboré, pour quelle raison les terroristes attaquent le Burkina. Si vous ne savez même pas pour quelle raison les terroristes attaquent le Burkina, vous ne pouvez pas engager une stratégie de dialogue, de négociation ou d’attaques. Le CDP, qui est inscrit dans la logique, la vision du CFOP, a donné des orientations de signaux », a campé le président du CDP.

Puis, il poursuit : « Nous avons donné les raisons de ces attaques terroristes sur l’histoire de la décolonisation, où les peuples touaregs ont été coupés, et appartenant au nord du Mali, avaient voulu leur indépendance (ça, c’est sur le plan politique). Ils ne l’ont pas eue, pour des raisons ou d’autres, qu’ils n’ont pas d’eau pour faire survivre un Etat, etc. Les peuples touaregs n’allaient pas à l’école, aujourd’hui leurs enfants vont à l’école, sont instruits et ils réclament, au nord du Mali, leur place. Il faudrait que politiquement, ce soit traité. En 2013, lorsqu’il y a eu les coups d’Etat successifs au Mali, le peuple touareg s’était opposé à des élections  ».

L’espace sahélien, un enjeu économique

Le président Blaise Compaoré a donc été invité à faire la médiation entre les belligérants, avec le président nigérian à l’époque, Goodluck Jonathan. Ce qui a abouti à un accord préalable d’élections apaisées, reconstitue Eddie Komboïgo. « Cet accord est là (je pourrais même vous en donner une copie), il garantissait l’intangibilité des frontières et a permis de faire un DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion). Certes, nous avons réalisé le désarmement avec l’installation de l‘armée française à Kidal, la démobilisation, mais, la réinsertion n’est pas toujours acquise. La réinsertion suppose l’exploitation des ressources minières du nord du Mali pour qu’elles profitent au Mali et à ses populations. Ça peut être une raison des revendications. Le président Roch Kaboré dit que lui, il a reçu les djihadistes, qui sont venus réclamer des véhicules ; il faut lui demander, c’est quel type de véhicules et c’est sur quel accord ? Si c’est l’accord préalable, c’est que ce ne sont pas des véhicules de ville, c’est du matériel technique de recherche. J’en sais quelque chose. Il fallait répondre, ça aurait pu apaiser  », a dévoilé M. Komboïgo.


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« Mais lorsque vous renvoyez des gens comme cela, en disant : ce sont des djihadistes (je ne crois même pas que ce soient des djihadistes, je ne sais pas qui il a reçu là-bas)... Si c’est concernant cet accord, c’est du matériel technique. Et ce n’est pas le Burkina qui achète, ce sont les Nations Unies qui devaient équiper ces zones-là de matériel technique de recherche et d’exploitation minières. Nous avons passé tout le temps à rejeter.., ce qui a amené lie Mali à rompre cet accord et à signer un accord en 2015, dit accord d’Alger, qui est une partie de copier-coller…. », a rappelé le président du CDP.

Eddie Komboïgo étend son analyse. « Ensuite, nous savons que sur le plan économique, dans cette zone querellée, nous avons toutes les ressources minières (uranium, pétrole, cobalt, or) et même de l’eau minérale, dont une source a poussé au Burkina Faso, qui est la nappe Christine, avec des potentialités d’irriguer le Mali, le Burkina et le Niger, sans que l’on n’ait besoin de tirer une seule goutte d’eau de nos rivières. Si tel est le cas, vous comprenez que ce n’est plus une guerre intra-burkinabè, mais plutôt une guerre politique, géo-politique et géo-stratégique. Tout ce qu’on appelle les essais de l’armement très avancés, se font dans les zones sahéliennes, où il n’y a pas de populations (les différents tirs d’essai…). Et qui contrôle cette zone, contrôle sa stratégie de développement militaire. Donc, il faut revoir pour poser les problèmes, concrètement. Quand on a toutes ces informations, on sait qui est qui, on négocie. On ne se lève pas pour frapper sa poitrine en disant : je vais aller…, on va amener des volontaires… Ne va pas à la guerre qui veut, mais qui peut ! Si c’est le diagnostic que j’ai fait, et nous l’avons fait au dialogue politique, il faut changer. C’est ce qui a permis à Roch Kaboré de commencer à aller en Europe, en Asie, en Allemagne et à demander à rencontrer le G7, pour pouvoir poser le problème. Mais il faut associer également les Nations Unies, l’Union africaine, l’Union européenne, l’OCI (Organisation de la coopération islamique). Si nous commençons à trouver une solution, à répartir l’exploitation de ces zones, ceux qui vont venir vont certainement sécuriser la zone et nous aurons enfin la paix. Il faut éviter que cette zone soit une Syrie, un Afghanistan. Il ne faut pas jouer sur les mésententes internationales de grands pays », présente l’expert-comptable, Eddie Komboïgo pour qui il faut réfléchir à changer le fusil d’épaule.


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« Les pays du G5 Sahel et le Burkina ont aussi des points à clarifier … »

Et parlant de quête de solution, il assure que son parti « est très avancé » dans son programme sur cette question. Il indique que le retour de la sécurité est la priorité des priorités pour son parti, si toutefois il accédait au pouvoir. A en croire M. Komboïgo, il n’a pas manqué d’échanges avec la majorité sur le sujet, mais aussi faut-il qu’elle entende, accepte et ait également la capacité de le faire. « Je ne doute pas qu’ils (dirigeants, ndlr) aient la volonté de ramener la paix au Burkina, mais ils n’en ont pas la capacité. Je pense que ce gouvernement de Roch Kaboré a atteint son summum de réflexion  », conclut-il.

En outre, et une fois de plus, Eddie Komboïgo a réitéré son souhait de voir les soldats condamnés participer à l’effort de lutte contre l’insécurité que vit le pays. « Ils ont des contacts, des relations qui peuvent aider le Burkina », a-t-il plaidé en faveur notamment des généraux Diendéré et Bassolé. « Ecoutez-les. Y-a-t-il une meilleure manière de faire purger la peine à un soldat condamné que de lui permettre d’aller contribuer par la guerre ou par les conseils, à ramener la paix dans son pays ! Quand vous le dites, ce sont les OSC (organisations de la société civile) que l’on sort, des internautes, pour vous insulter. Moi, j’accepte ces injures, si mes propos peuvent ramener la paix dans ce pays, je m’y engage, ça ne m’enlève pas un cheveu », a-t-il insisté.

La conférence, qui s’est tenue au moment où s’ouvrait à Pau, en France, le sommet des Chefs d’Etat du G5 Sahel sur la lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, n’a donc pas occulté ce sujet d’actualité. Eddie Komboïgo apprécie que les Chefs d’Etat concernés se soient rendus en France pour le rendez-vous. « Autant la France a des points à clarifier dans ses relations avec le Burkina (et avec les pays du G5 Sahel), autant les pays du G5 Sahel et le Burkina ont des points à clarifier. C’est pourquoi je dis : il faut dialoguer. On peut reprocher la manière dont ça a été convoqué, qui a manqué un peu d’élégance diplomatique, mais il y a nécessité absolue que les Chefs d’Etat échangent », a-t-il soutenu, encourageant les présidents du G5 Sahel à défendre les intérêts de leurs pays.

Eddie Komboïgo souhaite qu’à l’issue de cette rencontre, des moyens soient déployés, le même langage soit partagé et que l’on se refasse confiance pour anéantir le terrorisme dans l’espace concerné.


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Vos commentaires

  • Le 14 janvier 2020 à 00:58, par Banga En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Merci en quatre ans Rock est le.mieur que ton patron en 27 ans sans partage et tu dois respecter leur heroisme de dire non a Blaise compare Rock et Simon Salif et le soutient du peuple que nous rispirons 27 ans sans partage pour la securite du pays la victoire est proche nos millitaires commencent a comprendre et gerent bien la situation donc reste tranquile ,

  • Le 14 janvier 2020 à 06:32, par Politicien En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    On sent les prémisses de la campagne électorale à venir. Elle va être intéressante. On verra ce que chacun va exposer comme stratégie pour se débarrasser du terrorisme, qui a en croire cet article est surtout le fait des grandes puissances.

  • Le 14 janvier 2020 à 06:43, par Bao-yam En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Communication franchement décevante qui révèle des hommes politiques qui n’ont pas une analayse au delà des opinions de l’homme de la rue. Selon vous, faut-il créer un État touareg entre le Mali, le Burkina et le Niger ? Est-ce les touaregs qui viennent viennent égorger nos femmes et enfants ? Et pourquoi pas un État pour les Gourmatchés qui sont au Niger, les Peulhs, les Noirs de la Mauritanie, etc.? On aborde une question sérieuse avec un laissez-aller et une insouciance inquiétante.
    Les propos sont un peu décousus et inquiétants car ils révèlent le niveau de conscience vraiment limité de certains hommes politiques. La sécurité ou la souveraineté de nos pays n’est pas un exercice académique pour amateur.

  • Le 14 janvier 2020 à 08:06, par Le Boss En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Mr Eddie, nous comprenons tout ce déballage car c’est connu de tous. Nous n’avons pas besoin de ce rappel. Cela peut être le résultats des attaques des camps militaires survenues a Djibo, Arbinda au Burkina et les autres attaques de camps militaires au Mali et au Niger. Mais que dis tu des attaques de populations civiles au Burkina ( attaque de Boungou, attaque des élèves vers Touga, massacre de femmes et enfant a Arbinda etc, etc.…). Sont il aussi liées au problème touareg du Mali ?. Je ne suis pas certain et j’en suis convaincu que c’est non. Arrête donc de nous divertir car tout ce que tu dis et connu de tous, rien de nouveau dans tes analyses.
    Le Boss

  • Le 14 janvier 2020 à 08:12, par RAWA En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    C’est quoi ce discours décousu ? De la part d’un aspirant à la magistrature suprême, c’est grave. Un seul point parmi toutes ces inepties : Des gens viennent réclamer des véhicules ; pas un état et toi tu déclares que ce sont des véhicules de prospection minières payés par les nations unies pour l’exploitation des ressources d’un pays souverain par un groupe de personnes. Si les nations unies achètent des véhicules pour l’exploitation minière des ressources maliennes, je suppose que c’est le gouvernement Malien qui doit bénéficier de ces véhicules.

  • Le 14 janvier 2020 à 08:38, par aleluya En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Les sages diront très propre ces sorties de Eddie et Zeph, les burkinabé ont les solutions à leurs problèmes d’insécurités et de terrorisme alors faites comme les NAABAs et leaders religieux ont demandé PARLEZ-VOUS svp ainsi les soupçons vont partir et l’ennemi sera commun à tous ; on s’en fout qui est président notre peste c’est assassinats, tueries, corruption et pauvreté

  • Le 14 janvier 2020 à 11:44, par @@gog En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Ce monsieur vendra notre pays lorsqu’il sera élu, relisez-le et vous comprendrez.Je soufre dans ma chair à l’idée qu’un candidat à la présidentielle en 2020 puisse battre campagne de cette manière !Parce qu’on veut être président il faut soutenir nos forces du mal ! leur donner raison !

  • Le 14 janvier 2020 à 14:30, par Ahmed En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Mr COMBOIGO. C’est ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui qui ont aidé ton mentor à faire les 27 ans au pouvoir. Quand ils ont claqué la porte le CDP s’est écroulé et Blaise a fuit . Les meilleurs politiciens sont au MPP. Arrêtez de fustiger le mpp comme l’upc qui a comme programme politique la gestion du pouvoir en place. Comment gagner en 2020. Au Burkina il y a 95% d’analphabète. Votre analyse ne concerne que les 5% qui savent lire.

  • Le 14 janvier 2020 à 15:05, par Pam En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    laissez le nord mali au touaregs, vous aurez la paix ; donnez les richesses du sahel aux grandes puissances pour qu’elles vous protègent ; offrez l’impunité aux acteurs du coup d’état notamment les généraux et en retour ils vous libèrent des terroristes, Rock aurait donné les véhicules à ceux (les djihadistes) qui sont venus les réclamer, le pays n’aurait pas été attaqué. Voilà la pensée du président du CDP par rapport à là crise sécuritaire au BF. Moi je ne peux pas donner mon point de vue, jugez vous même

  • Le 14 janvier 2020 à 15:34, par sankara saidou En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Mon frère Eddie.
    Tu sais bien pourquoi le pays est attaqué. N’ayez pas la mémoire courte ; Ag Agali est un ami du président Blaise Compaoré donc un ami du CDP. Je te demande de lui poser la question. Pourquoi nous attaque t-il lui qui a bénéficié de la protection et des soins du contribuable burkinabé par le biais de son ami COMPAORE. Quelle ingratitude

  • Le 14 janvier 2020 à 16:16, par chamand P En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Si le President du CDP dit avoir autant d’infos sur les points sensibles que sont la sécurité du Pays
    il doit se rapprocher avec tous les autres partis de la Presidence et de Notre chef de l’État Mr Rock kabore
    afin que celui ci prenne connaissance de toutes ses données qui pourraient être enfin utile à la mise en place stratégique et géopolitique d’une orientation efficiente
    pour le Bien etre des populations de notre Pays
    Merci cela se nomme l’intégrité en politique
    Servir un Peuple et Pas un Parti

  • Le 14 janvier 2020 à 19:26, par AZIZ En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    SI LE CDP ESTAU POUVOIR.LE TERRORISNE VA FINIR CAR ILS SERONT LES ALLIES DES TOUREGS ET POURRA NEGOCIER AVEC MNLA PENDANT L ELECTION,IL AURA 2 BLOCS QUI SONT L ALLIES DE MNLA CONDUIT PAR CDP ETL ANTI MNLA PAR MPP QUI VONT S AFFRONTE DANS LES URNES

  • Le 15 janvier 2020 à 12:32, par WEND LA NABA En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    AG Agali est un grand ami de Blaise COMPAORE et DIENDERE l’entrainait au maniement des armes. Il faudra dire à Blaise de dire AG Agali de laisser notre pays en pais. Il ne faut pas avoir la mémoire aussi courte car le M P P n’y est rien. c’est le C D P ami Ag Agali qui a enfoncé le Burkina dans ce bourbier.

  • Le 15 janvier 2020 à 16:16, par KABORE Yolande En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    A mon avis c’est des paroles mielleuses d’un homme assoiffé du pouvoir si vous aimé bien le Burkina Faso et la Paix, commencez à venir répondre à la justice. Il ne s’agit pas de rester à côté critiquer , insulter sur les dirigeants actuels alors que le pays a souffert dans vos mains durant 27 ans !!! 27 ans ce n’est pas 27 mois ni 27 jrs ; Malgré la stabilité qui existait dans le pays qu’est ce que le CDP a donné comme résultats en 27 ans ? plus d’un quart de siècle de gouvernance !! soyons honnête. Le peuple a opté pour le changement. Nous refusons que notre cher pays soit un refuge et un centre d’approvisionnement pour ces terroristes. Si vous aimez bien notre pays accepter de collaborer en donnant des idées constructives et que ensemble nous sortons notre pays des mains des soient disant terroristes. Ce n’est qu’en faisant cela que vous pouviez regagner la confiance du peuple.

  • Le 15 janvier 2020 à 20:01, par Le Financier En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Je voudrais juste me rassurer si c’est vraiment un prétendant au fauteuil présidentiel qui sort des propos pareils. Si oui que fait son service de communication pour le laisser rentrer dans l’herbe. CDP yaya.

  • Le 16 janvier 2020 à 21:04, par Mady En réponse à : Phénomène du terrorisme : Le diagnostic et les pistes de solutions de Eddie Komboïgo, président du CDP

    Vraiment c’est très plat pour quelqu’un qui veut dirigé un peuple, il faut revoir vos sorties elles sont bancales

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