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Un cadre juridique satisfaisant

Publié le vendredi 2 janvier 2004 à 15h27min

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La presse est l’un des principaux bénéficiaires de la démocratisation au Burkina Faso. Des dispositions sont en effet prévues par les textes fondamentaux, notamment la Constitution et le Code de l’information, pour un plein et libre exercice de la liberté de presse.

La Constitution burkinabè stipule en son article 8 que "les libertés d’opinion, de presse et le droit à l’information sont garanties ; toute personne a le droit d’exprimer et de diffuser ses opinions dans le cadre des lois et règlements en vigueur.

Il est spécifié dans le Code de l’information que « le droit à l’information fait partie des droits fondamentaux du citoyen burkinabè ; il s’exerce librement dans le respect strict des valeurs culturelles et morales du Burkina Faso. » Ce code qui définit le cadre d’exercice des activités relatives à l’information, ajoute que « tout journaliste professionnel bénéficie de tous les droits et avantages matériels et moraux attachés à la nature de la profession, conformément aux textes en vigueur. "

Les médias nationaux et étrangers circulent librement. Depuis 1990, aucun journal n’a été censuré ou saisi. Pour permettre à la presse privée de se développer et de jouer pleinement son rôle dans la consolidation de la démocratie, le gouvernement a décidé de lui accorder une subvention annuelle de 100 millions de F.CFA sous forme d’aide matérielle et d’avantages fiscaux ou douaniers.

L’activité des médias est régulée par le Conseil supérieur de l’information (CSI). Le CSI est garant de l’exercice régulier de la profession et du respect des principes fondamentaux régissant la publicité dans les médias ( lire l’article sur les constats du CSI).

Le paysage médiatique est animé par plus d’une centaine d’organes de presse.

Comme médias publics, il y a l’Agence d’information du Burkina ,la Radio Télévision du Burkina (RTB), la Radio rurale, destinée au monde paysan, le quotidien « Sidwaya », « Sidwaya Magazine » et « Sidwaya Sport ».

Au niveau des médias privés, on compte de nos jours 69 radiodiffusions FM qui ont signé des conventions avec le CSI dont 45 qui émettent effectivement, plus de 100 journaux (quotidiens, hebdomadaires, mensuels etc.) et 3 chaînes de télévision. Plusieurs de ces organes d’information appartiennent à des organisations oeuvrant pour le développement, ou à des communautés religieuses.

Enfin, plusieurs radios internationales émettent également en FM : Africa N°1, Radio France internationale, BBC et VOA.

Alassane Traoré

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