LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

Publié le dimanche 29 décembre 2019 à 22h14min

PARTAGER :                          
Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

L’année 2019 a consacré les cent ans de la création de la Haute-Volta. Pour revenir sur les faits marquants de l’histoire de ce pays et l’héritage que la conduite des politiques, depuis lors, laisse aux générations présente et future, nous sommes allés à la rencontre du Pr Taladidia Thiombiano, professeur agrégé en sciences économiques, à la retraite depuis 6 ans. Cent ans après, le Burkina Faso reste une nation dépendante et le restera tant que les politiques ne changeront pas, estime le professeur. Sa narration des faits nous replonge dans l’histoire notamment économique du pays avec un brin de nostalgie pour le régime révolutionnaire et une critique acerbe de la classe politique actuelle. Lisez plutôt.

Lefaso.net : Pouvez-vous nous rappeler, brièvement, l’histoire notamment économique du pays de 1919 à 1960 ?

Pr Taladidia Thiombiano : Le pays a été colonisé par la France, après la conférence de Berlin. Avant cette colonisation, c’était une mosaïque de peuples qui étaient plus ou moins indépendants. Il y avait des royaumes avec au Nord les Peulhs et les Touareg qui étaient plus nomades, les mossis au Centre et le Sud-ouest des Dagara, Lobi et Birifor qui n’étaient pas formés en royaumes. Certains pensent que c’était des peuples qui n’acceptaient pas la soumission.

Je dis non, parce que c’est le niveau des forces productives, c’est-à-dire le niveau de développement d’une société, qui instaure une certaine organisation sociale. Si la société n’a pas un niveau de développement assez élevé, l’organisation sociale aussi reste assez faible. C’est l’ensemble de ces peuples que la France a conquis et a essayé de constituer la colonie de la Haute-Volta en 1919. Ce pays a traversé plusieurs étapes. En 1932, il a été partagé entre la Côte d’Ivoire, le Niger et le Mali avant d’être reconstitué en 1947. Cette reconstitution n’a pas recueilli l’assentiment de tous. Certains économistes comme Samir Amine ont considéré que ce pays tel que constitué était plus ou moins un accident de l’histoire, et qu’il ne fallait pas le reconstituer.

Du point de vue du développement économique, les peuples étaient très peu organisés, parce que c’était l’autoconsommation. Les gens vivaient de la chasse, de la cueillette, etc. Quand il y a eu la colonisation, elle a essayé d’adapter son système à ces peuples, notamment à travers l’école, la monnaie, la religion et l’introduction d’un certain nombre de cultures destinées à l’industrie coloniale, en particulier le coton et l’arachide. Le colon avait aussi besoin de faire circuler sa production centralisée qu’il convoyait au niveau des ports.

Au temps de la colonisation, il n’y avait pas d’industries en tant que tel, juste quelques fonctionnaires et commerçants. Et la politique de production était orientée vers les produits dont le colon avait besoin. On avait quitté le système du troc pour un système où la monnaie servait désormais d’intermédiaire financier, d’où le rabattement vers les productions rémunératrices. Le meilleur moyen de changer les habitudes de production et de consommation c’est la monnaie.

En introduisant la monnaie et l’impôt de capitation payable en monnaie uniquement, on amène les populations à s’orienter vers les productions valorisantes, ce dont le colonisateur avait besoin. Mais il n’y avait pas de véritable stratégie de développement. Il a fallu attendre le plan Albert Sarraut, pour dessiner des objectifs pour ces colonies, appelé plan de mise en valeur des colonies, d’Albert Sarraut. Un premier plan puis un second dont la stratégie était le développement de l’ensemble des colonies françaises. Ce plan avait pour objectifs, d’éviter que certains pays notamment les Etats-Unis puissent s’introduire pour amener ces colonies à vouloir l’autonomie, mais aussi pour pouvoir convoyer les Voltaïques vers les pays côtiers notamment en Côte-d’Ivoire, pour servir de main-d’œuvre dans les plantations de café et cacao.

Mais disons que l’objectif ultime était de désenclaver les colonies françaises, aux fins de fluidifier le trafic. Dans le cas de la Haute-Volta le point fondamental du désenclavement a été le chemin de fer qui devait relier Abidjan-Niger. Ce chemin s’est limité à Ouagadougou, à cause de la seconde guerre mondiale et des soulèvements pour réclamer les indépendances.

Il y a eu par la suite l’indépendance de cette colonie à partir de 1960. Quelle est le cours de l’histoire à partir de cette période ?

A partir de 1960 avec les indépendances, la situation était caractérisée par un faible niveau de formation. Quand moi j’arrivais en 1960 au lycée technique, il y avait au maximum une centaine de candidats pour l’ensemble du baccalauréat. Avec les taux de réussite à l’époque, ce qui sort ne dépassera pas une trentaine. Une trentaine de cadres pour un pays qui a besoin de se développer, vous comprenez que ce soit très faible. C’est dans ce contexte que les premiers plans ont vu le jour avec les expatriés et n’a pas marché, le plan 60-66. Ce plan n’a pas marché parce que les premiers dirigeants ont cru que l’indépendance, c’était passer le temps à fêter.

Chaque 11 décembre on faisait venir les gens de partout, pour la fête. Il n’y avait pas d’orientation précise pour les politiques de l’époque. La gestion était au jour le jour et c’est ce qui a provoqué la chute du régime. L’Etat n’ayant plus d’argent, il a proposé les abattements de salaires et les fonctionnaires ont refusé. Même au plan politique, ils avaient supprimé les partis politiques d’opposition. Même le syndicalisme, c’était un peu dans la clandestinité. Comme on le dit quand quelqu’un a le dos au mur, il est obligé d’organiser la résistance. Et c’est ainsi que les gens sont sortis du 1er au 3 janvier 1966, ce qui a abouti à la chute du régime. Avec Blaise Compaoré, cette histoire s’est répétée en 2014.

Ensuite est venu le régime militaire de Sangoulé Lamizana avec pour ministre des finances Marc Tiemoko Garango. Ce dernier ayant constaté que les caisses de l’Etat étaient vides, a instauré sa politique économique appelée la « Garangose » qui stipule qu’un Etat ne doit pas dépenser plus que ce qu’il gagne, il faut un équilibre budgétaire. Il a même sorti un livre à l’époque pour un plan de « redressement budgétaire » dans lequel il donnait les grandes lignes de la politique économique.

Les importations et les salaires devaient diminuer et les effectifs de recrutement contingentés. A partir de cette période il a été nécessaire de faire des plans quinquennaux de développement économique et social avec un effort d’industrialisation du pays. L’accent a été mis dans un premier temps sur l’agriculture ensuite sur les industries de transformation, de substitution aux importation et aussi sur les infrastructures pour désenclaver le pays. Cela s’est poursuivi et a permis au pays de commencer à se moderniser. Mais la plupart des produits étaient importés. Cela se poursuit jusqu’à nos jours.

Vous parlez des plans quinquennaux au Burkina Faso depuis 1960. Comment appréciez-vous ces plans et les régimes qui se sont succédé ?

A l’exception du régime révolutionnaire qui a changé la philosophie du développement au Burkina Faso, tous les autres sont restés dans la même ligne à savoir que les plans de développement ne faisaient pas participer la population dans l’élaboration de ces plans de développement, dans la manifestation de leurs besoins réels. Donc jusqu’à présent, le seul plan qui ait fait participer les populations, reste le plan quinquennal révolutionnaire.

Le résultat des autres plans, c’est que l’essentiel du financement venait de l’extérieur. Deuxièmement, compte tenu du fait que les populations n’avaient pas été sollicitées, c’était dans une indifférence générale que les gens observaient les projets prévus par ces plans. Il peut être par exemple prévu un barrage dans un plan quinquennal. Du jour au lendemain, les villageois voient des machines qui débarquent pour entamer des travaux dont ils ignorent l’utilité. Ils observaient donc dans une indifférence générale. Et quand c’est terminé, c’était dans l’indifférence générale aussi qu’ils observaient l’ouvrage sans l’entretenir ni l’exploiter. Donc on revient au point de départ alors qu’il y a de l’argent à rembourser.

Au Burkina, il y a eu des peuples qui ont construit eux-mêmes de grandes mares et même des ponts, et ils les entretenaient très bien parce qu’ils sont les premiers acteurs. Donc l’ensemble de ces plans quinquennaux y compris le PNDES, ont été calqués et n’ont pas pris en compte les populations qui en étaient les maillons forts du développement. S’agissant du PNDES, les techniciens eux-mêmes ne maîtrisaient pas le plan, tout a été parachuté. Et dans ce cas je ne vois pas comment on peut développer une économie en dépendant de l’extérieur à 90%. C’est vrai qu’aujourd’hui théoriquement les plans sont élaborés au niveau du pays. Mais c’est théorique parce qu’en réalité les grandes lignes sont développées par les institutions de Bretton Woods particulièrement le FMI et la Banque mondiale. Malheureusement, comme beaucoup de nos économistes ne sont pas formés politiquement, ils sont fiers de dire, c’est nous qui avons élaboré le plan, ignorant d’où viennent les directives.

Normalement, il devait y avoir des plans départementaux, provinciaux, régionaux et ministériels sur la base des besoins exprimés par les populations. Au temps de la révolution chaque ministère devait réaliser son plan et le présenter en conseil des ministres élargi. Pareil pour chaque région. Et dans chacun des cas peu importe le montant que vous avez mis, vous devez dire comment et où vous comptez trouver les sources de financement de vos projets. Si un village projetait par exemple la construction d’une école primaire, on vous demandait comment vous comptez trouver le financement parce que l’Etat n’a pas les moyens pour le faire et il n’ira pas non plus prendre un crédit pour cela. Si vous le voulez, il faut que vous-mêmes vous investissiez.

Ce que l’Etat peut faire, c’est d’envoyer les spécialistes pour toutes les modalités de construction et d’emmener les enseignants quand l’école sera ouverte. Voilà comment le plan révolutionnaire quinquennal a été élaboré. Je le dis avec ferveur parce que j’ai pu participer à la rédaction en coordonnant la partie enseignement supérieur. Et il était ressorti que par exemple les recherches devaient permettre de financer beaucoup de besoins de l’enseignement supérieur. C’est dans cette même lancée que la construction du chemin de fer a été faite avec le projet « la bataille du rail » ; en trois ans, 100 Km.

Ensuite il y a le plan de lotissement. Les gens se plaignaient du manque de logements. La révolution a dit c’est très simple : au lieu que chaque week-end vous soyez dans les bars, sortez les dimanches, nous, nous allons amener les techniciens, les topographes et autres et vous allez les aider à faire le lotissement. En quatre ans, la révolution a fait quatre fois plus de lotissements que de 1960 à 1983.

Pour la construction des ponts, les militaires participaient avec le génie militaire. Cela permettait en même temps, d’initier un certain nombre d’activités rémunératrices et valorisantes pour les militaires, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Et les ouvrages réalisés à l’époque étaient très efficaces. Après le coup d’Etat, la Banque mondiale même a fait le bilan des quatre années de régime révolutionnaire et a constaté que le taux de croissance était de 4,3% l’an. C’est un régime qui a aussi refusé d’aller au programme d’ajustement structurel. Pour votre développement, vous ne pouvez pas confier votre destinée à quelqu’un qui est assis à Washington, qui ne connait pas vos besoins. Et donc pour se développer, il faut une participation populaire.

Est-ce que ce système révolutionnaire tant loué n’a pas aussi eu des failles ?

Naturellement ! Comme dans toute œuvre humaine, la révolution a eu aussi bien des aspects positifs que négatifs. Le coup d’Etat par exemple a été facilité par un certain nombre de contradictions internes et externes. Lorsqu’il y a eu un coup d’Etat, au départ vous êtes d’accord pour la prise du pouvoir. Mais entre-temps des ambitions personnelles naissent et occasionnent des contradictions. C’est le cas de Mathieu Kérékou au Bénin.

Ensuite, au plan politique, ce qu’il y a eu comme erreur ou points faibles de la révolution était de faire parfois des provocations, notamment envers la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët -Boigny qui avait des tentacules très grandes. La France ne pouvait pas aussi laisser un système de ce genre s’implanter dans son pré carré. Par conséquent il fallait l’étouffer dans l’œuf et Houphouët et Eyadema étaient là pour ça.

Au plan économique, il y a eu aussi certaines erreurs marginales mais qui sont quelquefois des symboles qui peuvent avoir des répercussions graves. Par exemple, le logement gratuit. Si vous décidez de faire du logement gratuit, ça veut dire que vous donnez l’illusion à la population que désormais elle ne payera plus de loyer. Ensuite, ceux qui voulaient investir dans le logement ne le feront plus parce que ça ne rapportera pas. Et enfin il peut y avoir des incidences économiques. Moi j’ai ma villa que je loue pour payer les études de mes enfants, nourrir et soigner ma famille. Si le logement devient gratuit, je n’aurai plus de loyer et si j’avais un crédit je ne pourrai plus rembourser. C’est vrai que les banques aussi ne pouvaient pas réclamer parce que c’était arrêté mais cela pouvait provoquer aussi un crash au niveau des banques.

Aussi la Côte d’Ivoire avait décidé d’importer la viande de l’Argentine. Le Burkina a aussi décidé de ne plus importer des fruits de la Côte d’Ivoire. C’était justifié parce la révolution a dit, pour que nous puissions vous acheter vos fruits, il faut que nous ayons de l’argent et pour l’avoir il faut arriver à vendre ce que nous produisons. Mais la révolution n’avait pas besoin de le dire publiquement. Ce sont des mesures que l’on peut prendre discrètement.

Donc tout un ensemble de choses qui montrent que tout n’était pas rose sous la révolution mais dans le fond, ce fut l’un des meilleurs régimes au monde, qui pouvait développer l’économie burkinabè.

Entre l’époque coloniale et le Burkina Faso indépendant, laquelle des deux périodes a été profitable au pays dans le domaine du développement économique ?

C’est sans conteste la période des indépendances, même si nous crions toujours insuffisance. Dans le domaine scientifique, il faut toujours être objectif. De 1919 à 1960 il n’y a pratiquement pas eu grand-chose. Tout ce qui a été construit n’avait pas pour objectif de développer les colonies. C’était d’abord pour l’exploitation des matières premières et l’écoulement de quelques produits occidentaux et ensuite pour barrer la route à d’autres pays impérialistes. Pour le bâtiment par exemple, est-ce que la Haute-Volta produisait de la tôle ou du fer à béton ou encore du ciment ? Tout cela profitait à l’industrie française.

Mais la première force de développement qu’une nation dispose, c’est la ressource humaine, ce ne sont pas les ressources minières. Et aujourd’hui, on est loin en terme de proportion de ce que la révolution a laissé. Et si les choses ne s’étaient pas interrompue, à ce jour on serait très loin. La mobilisation du peuple sous la révolution a permis en quatre ans de réaliser des exploits. 100 Km de chemin de fer, la construction de plusieurs voies et de retenues d’eau, l’un des plus grands barrages du Burkina qu’est la Kompienga ont été réalisés sous cette révolution. On ne serait pas aujourd’hui en train de nous inquiéter de la famine parce qu’il n’a pas plu.

Le niveau de vie se dégrade davantage au Burkina et la dépendance économique toujours pesante. Qu’est-ce qui n’a pas marché selon vous ?

Ce qui n’a pas marché, c’est qu’au niveau des politiciens, chacun s’est battu pour satisfaire ses propres intérêts. C’est le fond du problème. Nous sommes toujours très dépendants de l’extérieur. Au plan technologique, que produisons-nous ? Même pas le simple fer découvert il y a des siècles avant Jésus Christ. Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée. Donc, pour revenir à votre question, ce sont les orientations politiques, les choix stratégiques qui ont été très mauvais parce que le nationalisme a manqué aux dirigeants.

Quand le gouvernement actuel est venu, les engagements étaient de réduire de manière drastique le train de vie de l’Etat ; ce qui ne s’est pas fait. Et vous demandez à d’autres des sacrifices. Aujourd’hui et même au temps de la transition, comment rémunère-t-on les ministres ? Il arrive et il dit combien il gagnait par mois et les négociations se font autour de cela et parfois on paye ce dernier plus cher. Dans ces conditions, pourquoi demander le sacrifice aux autres ? C’est pourquoi quand on regarde aujourd’hui les grèves à répétition lorsqu’on ne comprend pas on dira que ces fonctionnaires exagèrent. Mais c’est normal, ils sont dans la misère et ceux-là même qui sont censés donner l’exemple ne veulent pas faire le premier pas.

Qu’est-ce que vous préconisez pour le Burkina Faso dans ses choix politiques pour pouvoir amoindrir les chocs de la dépendance ?

Moi je pense que ce régime ne peut rien faire pour développer le pays. C’était les idéologues du CDP, ils continueront donc à entretenir le même système qu’ils ont développé sous ce régime. Ce qui les a opposés à Blaise, c’est une affaire de pouvoir. S’il était disposé à transférer le pouvoir à un des leurs, il n’y aurait pas d’opposition. Donc leur lutte, c’était pour des intérêts égoïstes. Ce n’était pas dans le sens de faire des sacrifices pour le pays. Ce sont des éléments qui montrent que la misère ne peut que s’accroitre.

Dans le domaine de l’agriculture, la production n’a pas augmenté par rapport à l’augmentation de la population parce que les techniques culturales sont demeurées les mêmes.

Je ne donnerai pas de recettes en tant qu’économiste. Mais politiquement, la première des choses, c’est le nationalisme, aimer son pays au-delà de tout. Vous voyez aujourd’hui dans le monde un retour au nationalisme. En Occident, pourquoi la droite reprend du pouvoir ? Vous ne pouvez pas développer votre pays si vous n’acceptez pas le sacrifice. Deuxièmement, il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de s’entourer des gens qui veulent travailler pour le pays. Lorsqu’on travaille, c’est pour les générations futures, qui compteront aussi vos enfants et petits-enfants. Nous- même en tant que chair, nous allons passer. Mais qu’est-ce que tu souhaites laisser comme œuvre, comme mémoire ?

Aujourd’hui, même dans l’opposition, je ne vois pas qui est convaincant. En tout cas pas pour moi. Le rôle d’une opposition, c’est d’obliger le pouvoir à changer de fusil d’épaule. C’est vrai que le terrorisme est un facteur qu’on ne peut pas négliger. Mais il faut se dire ce que doit être l’économie sous le terrorisme et trouver des pistes de solution. Le pouvoir actuel devrait même prévoir tout cela. Vous ne pouvez pas faire partir un ami des terroristes et espérer gouverner tranquillement. C’est normal que le phénomène vienne bouleverser les prévisions. Et le peuple aussi observe avec indifférence ce qui se passe. Dans ce contexte, vous ne pouvez construire aucun développement.

Interview réalisée par Etienne Lankoandé
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 décembre 2019 à 23:07, par Kiriki En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Oui merci, mais vous savez quoi, n’ayez pas peur. Virement que l’aide extérieur soit coupée.
    Vivement qu’on revienne à l’âge de ta pierre taillée Monsieur.
    Comme ça au moins testes ces personnes avec leurs gros gros diplôme s vont trouver matière a réfléchir, a créer, a inventer, a développer. Vous aller nvoir toutes sortes de génie s parce que a l’âge de la pierre taillée Monsieur, rassurez-vous , l’homme est dans un état de survie. Alors, forcément il va évoluer et très vite.

    • Le 30 décembre 2019 à 11:24, par esspoir99 En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

      Moi, j’ai compris dans son message que l’on ne fait pas assez d’effort pour se soustraire de l’aide extérieure. Ce ne sont pas les beaux discours, la gabegie des ressources, les luttes incessantes pour des intérêts partisans, la mal gouvernance dans tout son sens du terme et à tous les niveaux, le laxisme, l’absentéisme, l’improductivité notoire de nos administrations et de nos institutions, l’insuffisance d’encadrement sur le terrain, l’incivisme et l’absence d’une réelle vision soutenue par des consciences averties et un élan de patriotisme qui pourront nous sortir du joug des décisions et calculs extérieurs.

  • Le 30 décembre 2019 à 00:18, par yannick En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Monsieur le Professeur,

    J’ai lu votre interview avec intérêt et je remercie votre honnêteté intellectuelle en réaffirmant que " la mobilisation du peuple sous la révolution a permis en 4 ans de réaliser des exploits".

    La fierté habite toutes et tous ceux qui ont été des militants sincères à cette époque en lisant cette phrase d’un Professeur d’économie.

    Militantes et militants de cette révolution d’août,nous portons cette fierté d’avoir fixer les repères du développement du Burkina Faso dans toutes les provinces,à travers les constructions des cités du 4 août,des salles de cinéma,des bars dancings,des CSPS etc...par nos propres mains, à la sueur de nos fronts et sans renumeration aucune.
    Notre seul salaire était la fierté d’être utile au pays, de participer à sa construction.

    Avec toujours cette fierté,je montre à mes enfants et petits enfants dans ma province,les édifices de la révolution d’août à laquelle j’ai participé à leurs constructions, volontairement et bénévolement.

    Mais les époques ont changé Monsieur le Professeur,
    Le peuple actuel est différent du peuple révolutionnaire du 4 août qui acceptait les sacrifices et refusait l’égoïsme,le matérialisme.

    Nous étions sous la révolution,un peuple de "faiseurs" et non un peuple de "diseurs" exécutant les mots d’ordre pour l’intérêt général.

    Serons-nous combien aujourd’hui à sortir pour répondre à un mot d’ordre de salubrité comme seul exemple ?
    Et nous sommes pourtant si nombreux à se dire héritier de la révolution ou Sankariste.

    Je me répète pour paraphraser Alpha Blondy,"les ennemis de l’Afrique,ce sont les africains".
    Ce sont des africains à travers des africains burkinabè qui ont arrêté la révolution,assassinant son Leader et évitons des boucs émissaires à nos difficultés actuelles.

    Monsieur le Professeur,
    Vous soulignez que,"si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée", une vérité indiscutable.

    Aujourd’hui, j’en viens presque à espérer cela pour le Peuple d’assistanat que nous sommes devenus afin que tous les "pseudos anti-tout et tous",fiers d’eux-mêmes se rendent compte de la réalité de leur infantilisme,de leur ignorance.

    Si nous refusons les sacrifices pour notre pays,si nous n’épousons pas la mentalité collective des militants de la révolution d’août(RDP) pour "assassiner l’aide" par un retour volontaire de tous sur les chantiers du développement de notre Burkina qu’à reciter des citations de Sankara, l’avenir sera triste

    • Le 30 décembre 2019 à 04:22, par To mi ta to zi. La to bangr daaré, to na san ! En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

      @yannick, il n’y a pas eu de peuple de diseurs ou peuple de faiseurs au Burkina. Il y a eu un régime travailleur et des régimes gueulards. Et pour ce qui est de parler juste pour s’entendre parler, le régime actuel remporte la palme d’or, toutes catégories confondues.

      Il n’y a pas eu dans l’histoire du Burkina un régime qui ait eu plus que celui-là, l’opportunité de transformer radicalement le Burkina Faso. Rappelez-vous la mobilisation populaire qu’il y a eu pour renverser le CND de Gilbert Dienderé. Au lendemain de l’abandon de Dienderé tout comme au lendemain de la fuite de Compaoré, les mots d’ordre étaient exécutés à la lettre. Le peuple, surtout dans sa composante jeune était prêt à reprendre "sa marche triomphale vers l’horizon du bonheur". Les jeunes étaient tout excités à l’idée de vivre les réalités de la révolution de Thomas Sankara. Mais que nenni...

      La transition n’a pas su et n’a pu exploiter cette chance extraordinaire de poser les bases d’un Burkina nouveau. Ce n’était pas tout à fait sa mission d’ailleurs. Le peuple, pour aller vite, va choisir de confier la direction du pays à ceux qui prétendaient disposer d’une expérience encore récente de la gestion d’un pays. Mais ce sera sa pire erreur. Et il allait vite déchanter : les nominations de complaisance, les inepties de certains hauts "cadres" du nouveau régime, le retour en force de certains vomis de la République allaient engendrer une anarchie sans précédent dans le pays. Grèves à répétition, indiscipline générale que l’on a malicieusement rebaptisée incivisme n’ont finalement été que des manifestations de dépit.

      Il a manqué un leader pour canaliser toutes ces énergies et les transformer en force capable de contraindre le régime à se recentrer uniquement sur le développement du pays plutôt que sur l’épanouissement égoïste de ses "cadres". Et pour le malheur du pays, le terrorisme est venu sauver et surtout conforter l’assise de ce régime. Car le terrorisme a déplacé le centre d’intérêt des Burkinabè, du besoin de développement vers la seule sécurité collective. Depuis, le peuple est tombé dans une sorte d’apathie. Et c’est pour jusqu’à en avoir ras le bol...

  • Le 30 décembre 2019 à 02:29, par Hamon En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Kilii, li, li, li, mon professeur ! Je ne trouve pas de mot convenable pour vous qualifier et vous dire merci pour cet éclairage. Vous êtes le summum des économistes patriotes de notre pays. Voilà quelqu’un que le président RMCK se devrait d’approcher pour le guider dans ces choix économiques, politiques, sociaux et même culturels si réellement il a à cœur le développement vrai de notre pays. Ces gens comme le professeur Taladia Thiombiano ne devraient jamais aller à la retraite parce que c’est une espèce rare de personne qui devrait être toujours là pour nous orienter dans nos choix pour un vrai développement du Burkina Faso. Il nous ouvre les yeux sur la nature réelle de toutes les espèces de gouvernance qui ont piloté ou qui continuent de piloter notre pays. En réalité le seul mérite de la gouvernance actuelle est qu’avec cet éclairage, je n’entendrais pas demain au réveil que le professeur Taladia Thiombiano a été enlevé par les tontons macoutes de régime (les Hyacinthe Kafando, Banazaro Yaro et autres Wempasba) pour envoyer au poteau pour avoir décortiqué la nature réelle de son régime. En réalité Kemi Seba n’a pas dit autre chose, une gouvernance téléguidée depuis les institutions de Bretown Wood. En conclusion, il faut un autre Sankara même pour encore quatre ans avant d’être liquidé par l’impérialisme international et ses valets locaux pour avancer ce pays-là.

  • Le 30 décembre 2019 à 04:51, par Bao-yam En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Excellente analyse sauf peut-être cette phrase : "Les gens vivaient de la chasse, de la cueillette, etc." Cette idée est un vestige de l’histoire coloniale qui visait à peindre les peuples comme primitifs. L’agriculture, l’élevage, la monnaie (ligidi ou cauris) existaient bien avant la colonisation.

    Le reste de l’analyse ne souffre pas de débat, mais le titre peut-être mal compris par ceux qui ne lisent pas le texte. Nous retournerons à l’âge de pierre si nous continuions dans le système actuel. En revanche, si on supprime l’aide, les dirigeants seront contraints à mobiliser les ressources internes pour se développer.

    Sans révolution, sans nationalisme panafricain à la Kemi Seba, il n’y aura pas de développement. Tout le reste est du bavardage et de l’illusion.

    • Le 30 décembre 2019 à 09:29, par kwiliga En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

      Ah, désolé, mais moi il faut m’expliquer : "nationalisme panafricain" ?
      S’il est réfléchi à la manière de Kemi Seba, et si je me réfère aux propos qu’il a tenus à Ouaga (de mémoire, je simplifie) : Blaise est le pire des traitres, il garantirait néanmoins mieux la sécurité du Burkina que le pouvoir actuel ; on pourrait en conclure que la vision nationaliste, prend largement le pas sur la vision panafricaniste.
      En effet, comment accepter, préférer, un leader qui défend les intérêts de son seul pays, en accueillant à bras ouverts les assassins de nos voisins.
      C’est quand même, vous en conviendrez, une drôle de vision du panafricanisme.

      • Le 30 décembre 2019 à 11:05, par Bao-yam En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

        @Kwilga, vous faites preuve de mauvaise fois vis à vis de Kemi Seba si bien que cela révèle en quoi il vous dérange réellement : la fin de la domination française en Afrique. Kemi Seba a commencé à militer avant même que Roch ou Blaise soient dans son radar. Par ailleurs, il ne faut pas confondre une analyse circonstantielle d’une situation avec le fonds de l’idéologie d’une personne. Les propos que vous reprenez ne signifient même pas que Kemi Seba soutient Blaise. Soit vous ne les avez pas compris, soit vous faites preuve de mauvaise fois. Le combat panafricaniste va au delà des enjeux de pouvoirs entre le MPP et Blaise Compaoré.

        Par ailleurs Compaoré a déployé l’armée burkinabè au Mali pour l’aider à combattre le terrorisme bien avant qu’il ne commence à atteindre le Burkina. Il a donc compris que si le Mali tombe, le Burkina serait le prochain. La réalité est plus complexe que celle que vous croyez. Dire cela ne signifie pas qu’on souhaite son retour car on connaît tout le mal qu’il a aussi fait. Bref votre rôle est de défendre des causes du pouvoir ou de la France, le rôle de certains est de faire des analyses objectives afin que leurs pays évoluent.

        • Le 31 décembre 2019 à 09:26, par kwiliga En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

          @Bao-yam. Vous me répondez :
          "@Kwilga, vous faites preuve de mauvaise fois"
          "Soit vous ne les avez pas compris, soit vous faites preuve de mauvaise fois"
          " La réalité est plus complexe que celle que vous croyez."
          "Bref votre rôle est de défendre des causes du pouvoir ou de la France"
          Ce qui signifie en substance que, faute d’arguments, qui pourraient permettre de mieux comprendre ce que pourrait bien signifier "nationalisme panafricain", vous préférer me traiter d’imbécile doublé d’un hypocrite, au service du néocolonialisme.
          Du fait, j’aurais du mal à poursuivre ce débat, je me demande même comment, du haut de votre pertinence et de votre grande objectivité, vous avez daigné me répondre.
          Sinon, pour la blague, j’espère que vous ne vous en offusquerez point, mais la mauvaise foi, s’écrit ainsi, mauvaise fois, signifie le moment ou quelque chose n’a pas fonctionné.
          Par exemple, Semi Keba à Ouaga en décembre 2019, c’était la mauvaise fois.

          • Le 2 janvier 2020 à 05:31, par Bao-yam En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

            @Kwilga, Il vous suffit de bien lire les phrases que vous avez sélectivement sautées pour retrouvez les arguments de mon raisonnement. Parlant de mauvaise foi, je vous réponds, non pas pour vous mais pour les lecteurs que vous essayez d’induire en erreur. L’espace prévu dans ce forum n’est pas suffisant pour définir et décrire un concept dont les seuls mots devraient suffire à vous en donner une idée.

            Transformer le débat en séance de correction d’erreurs typographiques relève justement de cette pratique de distraction et d’arguments ad hominem, par lesquels on essaye de discréditer l’idée de quelqu’un en discreditant la personne sur la base d’autres éléments n’ayant rien avoir avec le sujet de débat. Pour votre gouverne, je ne tire aucune fierté à parler français sans faute même si avec application je peux le faire de façon satisfaisante. Combien de français parlent mooré, dioula ou fulfulde ? Cette tentative est une preuve de votre mauvaise foi. Par ailleurs, vous ne pouvez vous empêcher de commettre une faute de langue à votre tour en écrivant "vous préférer". C’est ce que l’on appelle l’arroseur arrosé.

      • Le 3 janvier 2020 à 16:07, par Henriette kouassi En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

        Bonjour cher(e)Kwilila,peut-on être panafricaniste sans être nationaliste ?Que dirais-tu de Thomas Sankara,Patrice Lumuba ,et de Nelson Mandela ?Vive le Burkina pour que Vive d’Afrique....Donc,à la réflexion et à l’action.

    • Le 30 décembre 2019 à 13:47, par Highlandman En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

      Hotep frere Bao yam. Belle analyse qui a cependant péché à ce niveau. Effectivement même les intellectuels africains les plus chevronnés n’arrivent toujours pas à se départir de ces clichés négationnistes de l’organisation des nations negres avant l’arrivée de ces barbares et voleurs qui ont tout désorganisé. Il faut que les africains ne manquent pas la moindre occasion de déconstruire ces mythes dévalorisants que ces prédateurs ont collé sur l’Afrique. Quand un professeur de ce niveau reprend mecaniquement et de bonne foi sans doute des clichés aussi laids et infâmes, vous comprenez aisément pourquoi le colon a tenu mordicus à "former" les cadres des anciennes colonies après les indépendances accordées gracieusement.

      • Le 2 janvier 2020 à 05:35, par Bonne Analyz En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

        Le professeur a manque le coche quand il dit que ce sont les societes les moins evoluees economiquement qui n’ avaient pas de leaders. Ce n’ est pas vrai. Le Plateau Mossi n’ etait pas plus riche que le Sud- Ouest. Tous etaient des societes agraires et le Sud- Ouest meme se portait mieux parce qu’ il avait plus de pluies. Il se porte toujours mieux meme aujourd’ hui. Ensuite, il faut abandonner ces theses colonialistes qui disent qu’ il y avait des societes sans leaders, ou acephales(il est vrai que vous avez pris la precaution d’ eviter ce terme infamant mais on le sent en filigrane). Ce n’ est pas possible. Toute societe a ses leaders. Dans le cas du Sud- Ouest(Lobi, Dagara, Djan, etc.) c’ etait des leaders naturels qui se degageaient, un peu comme ce que Max Weber appelait l’ autorite charismatique.

  • Le 30 décembre 2019 à 05:53, par Kinkester En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    On ne peut pas construire un pays sans un minimum de patriotisme de la part des gouvernants. Tout ce qui préoccupe nos dirigeants, c’est les affaires. Ils passent tout le temps à réfléchir à comment s’enrichir eux et leurs proches sur le dos de l’État sans se faire prendre. Et comme le poisson pourrit par la tête, le citoyen lambda Burkinabè désespéré se défait petit à petit de la valeur d’intégrité que Thomas Sankara nous a inculquée et c’est la corruption à ciel ouvert, véritable frein au développement. Aucune imagination, aucune idée géniale ne sortent du crâne de nos dirigeants. Comment comprendre que depuis des années qu’on sait que le pays est couvert d’or, on est toujours pas fichu de créer notre propre entreprise de recherche et d’exploitation de l’or. Il ne s’agit pas de réinventer la roue mais de juste copier. Thom Sank disait que nous devons aller chercher la technologie partout où elle se trouve pour ajouter de la plus-value à nos matières premières au lieu de les exporter bêtement pour enrichir les autres. Les Chinois sont aujourd’hui à la pointe de la technologie par leur aptitude à copier ce qui se fait ailleurs. Chez nous les dirigeants se contentent de porter des tenues traditionnelles et d’expédier les affaires courantes. Aucune créativité. Quelle honte

  • Le 30 décembre 2019 à 08:36, par Génération En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Merci Professeur ! Donc mieux valait pour nous de nous passer de cette aide là et aujourd’hui on serait au moins à l’âge des métaux. Ou bien c’est la preuve par 10 que nous n’avons pas su ou pu nous servir de cette aide pour nous développer mais pour nous asservir. Quelqu’un disait que les institutions de Bretton Wood n’ont pas pour rôle de développer les pays, mais d’accompagner les pays qui veulent se développer à se développer. Si je l’ai compris il veut dire qu’il faut d’abord compter sur soi-même.

  • Le 30 décembre 2019 à 08:42, par Jade En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Un régime politique peut-il apporter des solutions au delà des structures ?
    Des miracles peuvent-ils survenir sans la participation volontaire du plus grand nombre ?
    Entre les villageois et les citadins, il y a un fossé incommensurable. Pas sûr qu’en ville, on vive mieux qu’en zone rurale, dans la pollution de Ouagadougou par exemple.
    On ne revient pas en arrière et il faut accepter le passé et ce qu’on regrette devra servir pour bâtir un avenir différent.
    Il est indispensable de regarder aussi le positif pour ne pas se décourager et décourager les habitants du pays.

  • Le 30 décembre 2019 à 08:55, par SORGHO En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Merci Professeur pour ces propos dignes simplement d’un véritable intellectuel !!! Ce genre de publication participe à la formation des citoyens.
    Par contre j’invite le journaliste à revoir le titre de l’article qui n’est pas tout à fait fidèle aux propos du professeur...

  • Le 30 décembre 2019 à 09:13, par Dignité En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Très belle interview ! Je valide !
    Merci Pr pour votre honnêteté intellectuelle !
    Des intellectuels de la panse, on en compte aujourd’hui à profusion !
    Merci de vous être démarqué ! Dieu vous bénisse et vous donne d’avoir beaucoup de cheveux blancs !

    Je suggère à Lefaso de capitaliser ce genres d’interviews et en faire des recueils annuels pour la postérité ! C’est ainsi également qu’on contribuera à écrire l’histoire de notre pays !

  • Le 30 décembre 2019 à 10:50, par NZ En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Professeur, je préfère l’âge de la pierre taillée par rapport à cette farce de modernité ou d’évolution. Au moins là je n’aurai pas à m’inquiéter :
    - pour les factures d’électricité : j’allume mon bucher ;
    - pour le loyer à payer : je dors en plein air sur des branchages qui ne m’auront rien coûté ;
    - pour l’eau à payer : l’eau était gratuit et naturelle ;
    - pour les unités téléphoniques : j’ai besoin de quelqu’un je me déplace. Avec les tam tam, je fais passer mon message
    - pour etc......
    Et le plus important, je n’aurai pas d’impôts à payer pour engraisser certaines personnes. Ah l’âge de la pierre taillée, tu me manques.
    En réalité tout est dans la tête et dans la manière de voir les choses. Restons nous même. Aimons ce que nous avons et contentons nous de ce que nous avons sans envier ou copier les occidentaux ; on vivrait mieux et heureux.

  • Le 30 décembre 2019 à 11:59, par Sacksida En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    D’abord, merci Professeur pour ce rappel utlile de l’histoire economique de notre pays ; cependant on ne peut pas proner l’independance economique et monnetaire et etre peureux d’une eventuelle coupure du "fameux aide exterieure". Sankara disait que "l’aide doit nous aider a nous passer de l’aide" et que sans une rupture avec des modeles economiques qui nous sont imposes de l’exterieur, nos pays courent a leur faillite. Et il a raison parce que nous copions tout, avons nous besoins que nos dirigeants aient un train de vie comme des riches occidentaux, boivent du champagne et roulent dans voitures luxueuses ; or que nos peuples crouspissent dans la misere et la pauperisation ? Ou encore que notre jeunesse estudiantine et scolaire soient "clochardisees" du fait de la mauvaise repartition des richesses nationales ? Qu’une bonne partie de nos populations n’ont pas le minimum vital ? Eau potable, Sante et Protection contre des maladies reccurentes, Ecoles sous paillottes ou sous des arbres, Que notre justice soit soumise a des lois qui proteges les riches et alors qu’elle doit etre rendue au nom du peuple ? En tout etat de cause, il faut rompre et adopter une ligne ou une orientation politique tres claire progressiste et revolutionnaire, sinon tout decollage economique de notre pays ne sera pas pour maintenant et meme dans un siecle. Car l’imperialisme et le neocolonialisme n’ont jamais pour but de developper un quelconque pays de la peripherie. Salut.

  • Le 30 décembre 2019 à 12:00, par ô pays mon beau peuple En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’aide extérieure, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Merci professeur. Je suis content d’avoir été un de vos étudiants. Je voudrait cependant ajouter qu’il existe maintenant des plans de développement communaux, régionaux et même villageois à une certaines époques. J’ai participé à l’animation de ces plans dans plusieurs communes et région du pays. Le développement participatif est le principe directeur de tous les plans mais c’est peut être dans la pratique qu’il y a des failles. Si vous êtes un fils d’une région et ou d’une commune et que vous voulez réaliser quelque chose au profit de vos parents , adressez vous à la commune ou la région , elles pourront vous envoyez le plan de développement élaboré avec la participation de la population ou du moins les personnes ressources de la localité en question. Le plan grand handicap c’est les hommes qui sont à la tête des différentes entités territoriales

  • Le 30 décembre 2019 à 12:10, par Lom-Lom En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Je suis un fils du Yatenga et je me permets de féliciter le Pr Thombiano sauf que j’ai l’impression que la substance de l’illustre Professeur commence à se gripper de temps en temps ! Oh vieillesse quand tu nous tient ! Rassurez-vous Professeur car nous ne retournerons pas à "l’âge de la pierre taillée" sans l’aide extérieure. Rappelez-vous que le Président Thomas Sankara avait crée une Direction de la Dette Publique avec pour objectif de bien suivre cette dette et en finir avec un jour ! On me dira que c’était utopique et que même les grandes puissances mondiales sont endettées mais je pense que pour tout individu ou toute institution, il faut juste savoir s’endetter sans être enfoncé jusqu’au cou. Je propose donc au Professeur de venir au Yatenga pour se reposer un peu et se refaire les idées car nous avons toujours besoin de lui dans les amphithéâtres de temps en temps ! Bon repos, Professeur !

  • Le 30 décembre 2019 à 12:13, par Bernard Ducasse En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Merci M.le Professeur Thimbano pour ce retour sur cent ans d’histoire de la Haute-Volta/Burkina Faso.Je me permets d’ajouter que,sans doute,l’une des causes des difficultés de cet Etat c’est l’histoire de ce territoire.Comme vous le rappelez ce territoire a été délimité seulement en fonction des nécessités administratives du colonisateur.Colonisateur qui l’a même supprimé puis rétabli selon les mêmes nécessités.Et c’est ce territoire qui devient un Etat en 1960.La nécessité de l’aide extérieure s’est tout de suite imposée."Aide" devenue de plus en plus contradictoire avec l’indépendance réelle.Etre encore aussi dépendants après soixante ans d’indépendance c’est ce que beaucoup de jeunes Burkinabès n’acceptent plus...et expriment avec de plus en plus de virulence.Les solutions restent à imaginer !

  • Le 30 décembre 2019 à 14:40, par SPI En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Je vous comprends Professeur, mais tout ce que vous êtes entrain de peindre en noir se rapporte à votre époque. C’était vous les grands économistes. Quelle était votre avis publics sur les grandes orientations économiques ? Quelle prise de position aviez-vous en son temps. Il faut reconnaitre que nous avons chacun notre parts de responsabilité. Il a fallu cette jeune génération pour dire ça suffit ! Si, durant toute votre carrière, vos parliez ainsi tous les Burkinabè allaient reconnaitre vos mérites aujourd’hui. Qu’à cela ne tienne, j’adhère complètement à vos propos. Il n’est jamais tard. C’est la voie à suivre.

  • Le 30 décembre 2019 à 15:54, par osons En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Avec tout le respect que l’on doit aux anciens, il fut sortir de ces clichés.
    La jeunesse s’enfout de ces vieilles peurs des temps colons qui nous maintient dans la dependance, le neocolonialisme et l’humiliation de l’occident. Il faut a un moment oser. Ca n’est pas les l’aide exterieur qui nous sortira de notre misère. Sankara n’avait pas eu besoin de tout ca pour atteindre l’autosuffisance alimentaire en moins de 4 ans. La Chine a due se priver de l’exterieure pour se refaire et maintenant ceux qui se moquainet d’elle, tremblent.

  • Le 30 décembre 2019 à 17:22, par O. SAWADOGO En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée » dixit le Pr Thiombiano. Je vois dans les commentaires que certains n’aiment pas cette phrase. Et pourtant, il me semble que tout est dit dans cette boutade, pas si boutade que ça d’ailleurs.

  • Le 30 décembre 2019 à 17:22, par Vérité indiscutable En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Des gens bien ; il y en a au Burkina. Merci prof d’en être la palpable illustration.
    Ils doivent toute leur existence à la politique néfaste. J’entends par politique néfaste celle où l’on sait changer de veste pour satisfaire le ventre. Excusez-moi d’être plus dur que Kemi Seba.
    Mais vous avez complètement raison. Un tel décor ne peut nous porter loin. Toutefois je suis convaincu que leur capacité intellectuelle et leur aptitude africaine leur donnent de savoir comment réaffirmer notre détermination actuelle pour sortir du joug colonial ou néocolonial. Seuls les imbéciles ne changent pas, a chanté Alpha. J’ose croire qu’ils sont capables d’être comptés après leur mort parmi ceux qui ont osé.
    Il faut bien abandonner l’âge de la Pierre taillée et se montrer capables aux yeux du monde...

  • Le 30 décembre 2019 à 19:01, par L’œil de l’aigle En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Merci Professeur pour cet éveil de conscience.
    Mais ce que je déplore,pourquoi attendre que tout se détériore avant de réagir. Quelle en était personnellement votre part de rédevabilité citoyenne vis à vis de tout cela à l’époque ?

  • Le 30 décembre 2019 à 23:35, par yaro En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Cher Professeur,
    Je suis d’accord avec vous sur votre analyse sur les faits politique de même le déroulement des faits économiques. Vivant à l’extérieur depuis une quarantaine d’année, et ayant eu parcourir les quatres continents de ce monde je peux sans fausse modestie dire que j’en ai vu des pays, de la Chine au Vietnam, de l’Iran à la Turquie, les différents pays européen.
    Nul part il n’y a eu de bon économique sans une mobilisation des ressources humaines, de la population. Sans volontarisme global. La Chine doit son avancé pas au capitalisme, mais à l’adhésion d’immense majorité de sa population à un volontarisme voulu ou forcé.
    Tant que nos dirigeants ne comprendraient pas cela, on sera toujours au même stade. Toujours les derniers avec les dirigeant Garibous prompts a aller demander le complément budgetaire à Paris.
    Qui disait que les états n’ont pas d’amis mais des intérêts ?
    Le Burkina Faso à toutes ressources nécessaires pour aller de l’avant sans FMI ou BANQUE MONDIALE.
    Je suis par contre complètement en désaccord sur votre analyse historique de l’état de nos populations avant l’indépendance, qui relève de livre d’histoire coloniale avec tous ces préjugés. Je vous sugère de relire Cheik Anta Diop.

  • Le 31 décembre 2019 à 16:33, par Auto En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Comment se liberer du joug neocolonial avec des anciens qui decourage la nouvelles generation a oser. A un moemnt donné ou a un autre il faudra se defaire de ces aides. Sankara a demontré en 4 ans que cela etait possible en commençant par l’autosuffisance alimentaire. Quand le ventre est plein le reste suit.

  • Le 1er janvier 2020 à 22:46, par Honest En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Si vous ne pouvez pas mener et terminer le combat de nos vaillants panafricanistes tombés sur le champ d’honneur ne découragez pas la jeunesse éveillée vaillante à poursuivre le combat avec vos peurs et mentalités hérités des temps colon avec des phrases toute faite du style
    « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée »
    Somme nous d’éternels mandiants ?
    D’abord qui peux nous priver de l’exterieur ?
    Qui est dans le "ON’ ?
    D’aileur la Chine s’etait refermée sur elle meme pour mieux s’orgniser et vous voyez le sresult aujourd’hui ; elle est une des grande puissnance dont l’occident a peur.
    An moins de 4 ans Sankara avait permis d’atteindre ’autosuffisance alimentaire. Franchement des affirmations pareilles sont de nature à pérenniser l’esclave mentale chez nos enfants. La jeunesse Burkinabè est aussi informée que n’importe quel jeune de la planète et ils n’ont plus peur. Osez jeunesse l’avenir est à vous. Ne laisser personne décider à votre place d’autant plus que ces derniers ne seront plus là pour payer des actes qu’ils auront posé pour vous maintenir dans le carcan de ceux qui vous exploitent en promouvant la peur.

  • Le 2 janvier 2020 à 05:37, par BM Revlon En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    "Après le coup d’Etat, la Banque mondiale même a fait le bilan des quatre années de régime révolutionnaire et a constaté que le taux de croissance était de 4,3% l’an". Ce n’ est pas 7% plutot ?

  • Le 2 janvier 2020 à 10:16, par ZEUS En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Que c’est dramatique de voir que tous ceux qui ont réagi ici sont hors sujet ! Je ne connais pas le Professeur, mais je suis sûr qu’il doit être en train de sourire en lisant tous ces propos : “ Si l’on nous prive de l’EXTERIEUR, nous retournerons à l’age de la Pierre taillée “ est loin d’être équivalent à “ Si l’on nous prive de “l’AIDE EXTÉRIEURE , nous retournerons à l’age de la Pierre taillée” ! Bien qu’il y ait un champ de définition très limité dans lequel les deux pourraient s’equi-valoir, mais aucun des mots du Professeur ne nous y oriente à aucun moment !
    Autre chose pendant que j’y suis : votre KEMI SEBA est une fraude- pauvre jeunesse.

  • Le 2 janvier 2020 à 12:10, par l’Orgueil En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée ». A mon avis, le professeur a voulu simplement nous interpeler sur nos habitudes alimentaires, vestimentaires, .....Et parlant d’habitude vestimentaires, supposons qu’à partir d’aujourd’hui tous nos 06 pays voisins nous ferment leur frontière ; ne possédant pas d’usine de chaussures, de lames rasoirs, de produits de beauté et ne fabriquant pas de machines à coudre, ni de machine pour imprimer des pagnes, voire fabriquer des mèches, on retournera inéluctablement à l’âge de la pierre taillée !

  • Le 10 janvier 2020 à 12:50, par Lawafossi En réponse à : Développement du Burkina : « Si on nous prive de l’extérieur, nous allons retourner à l’âge de la pierre taillée », dixit le Pr Taladidia Thiombiano

    Waouh, waouh il y a des chances et de la matière pour que le BURKINA se développe.
    C’est quand j’ai fini de lire que respirer tellement l’analyse était profonde. J’invite tous ceux qui ont lit ce article à l’imprimer pour commencer à développer le cercle familial.
    En tout cas mes enfants auront un nouveau lire.
    Revoyez le titre afin d’inciter à lire.
    Personnellement quand j’ai vu le titre je suis passé aux commentaires pour voir si c’est la petite ou la grande cuillère que les internautes mangeront sa cervelle. A ma surprise ont l’applaudi.
    M’Ba Pr Taladidia Thiombiano ça vous dit ??? Longue vie
    Bravo

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)