Qui veut aller loin ménage sa monture. Forts de ce dicton, les responsables de la Fédération burkinabè de tennis de table, qui veulent vulgariser la pratique de la discipline, ont décidé de prendre les devants en outillant les acteurs.

Ainsi, du 6 au 13 décembre dernier, quinze acteurs, des joueurs pour la plupart, ont accédé au cercle des entraineurs après leur formation. « Sur les quinze qui ont pris part à la formation, neuf sont admissibles au niveau 1 et six seront des entraineurs de club », a indiqué Lawson Kaka, l’expert dépêché par la Fédération internationale de tennis de table pour assurer la formation.

Pour l’expert, les apprenants ont manifesté de l’intérêt pour les enseignements dispensés. « Cette formation prend fin sur une note de regret. Parce qu’elle finit alors que les stagiaires manifestent toujours beaucoup d’envie d’apprendre. Malheureusement, le temps alloué à la formation est arrivé à terme », a-t-il ajouté.

Pendant près d’une semaine, les aspirants au titre d’entraineurs de tennis de table ont appris les rudiments de la discipline et de la science sportive. Il s’est surtout agi des principes généraux du sport et du tennis de table, de l’entrainement à savoir comment initier les enfants à la pratique du tennis de table, du secourisme, de la physiologie et de la psychologie du sportif et du rôle de l’entraineur. « Comme vous le savez, l’entraineur, comme le maitre d’école, était considéré comme le seul détenteur du savoir. Mais on a appris à savoir que les joueurs ont aussi une personnalité, ils ont donc des besoins », a affirmé l’expert.

Au total, quinze personnes ont pris part à la formation. Neuf sont admissibles au grade d’entraineurs de niveau 1. Pour valider leur formation, ils devront effectuer des exercices de terrain de 40 heures. « Lorsque la direction technique nationale va certifier qu’ils ont validé leur terrain, ils recevront leurs diplômes », a rassuré le formateur. Six autres resteront en grade inférieur notamment des entraineurs de clubs. « L’obtention du diplôme de niveau 1 permet aux entraineurs du Burkina de postuler à des emplois au niveau international concernant le tennis de table », a ajouté le président de la Fédération burkinabè de tennis de table. Progressivement, le tennis de table se développe au Burkina Faso, au grand bonheur de ses fans.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net