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Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

Publié le jeudi 12 décembre 2019 à 22h35min

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 Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France    de clarifier sa position

Dans la déclaration ci-après, des organisations professionnelles des médias et de défense des droits humains se prononcent sur le 21e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons. Elles demandent à la France de clarifier sa position sur la demande d’extradition de François Compaoré.

13 décembre 1998 – 13 décembre 2019, cela fait exactement 21 ans que le journaliste Norbert Zongo, son frère Ernest Zongo, son collaborateur Blaise Ilboudo et leur chauffeur Alassé Nikiema ont été sauvagement assassinés à quelques encablures de Sapouy. Non contents de leur avoir ôté la vie, les bourreaux les ont réduits en cendres en incendiant leurs corps.

Malgré la forte mobilisation au plan national et international contre l’impunité de ce crime odieux, 21 ans après, les familles et tous les Burkinabè épris de justice attendent encore que la lumière soit définitivement faite sur cette barbarie indigne de l’espèce humaine.

Dès la commission de ces crimes odieux, tous les regards étaient tournés vers la famille présidentielle, notamment François Compaoré, le frère cadet de l’ex-président. En effet, le Journaliste Norbert Zongo enquêtait depuis plusieurs mois, sur l’assassinat du chauffeur de ce dernier, torturé par des éléments de la garde rapprochée du Président Blaise Compaoré.

Toutes les enquêtes sérieuses ouvertes (Commission d’enquêtes de Reporters sans Frontières, Commission d’enquêtes mise en place par le Collectif contre l’impunité, Commission d’enquête indépendante mise en place par le gouvernement, enquête judiciaire) sur l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons ont conduit vers la responsabilité de François Compaoré et de la garde prétorienne de son frère Blaise Compaoré.

Mieux, 6 « suspects sérieux » avaient même été formellement identifiés par la Commission d’Enquête Indépendante mise en place par le gouvernement. Trois d’entre eux (l’adjudant Marcel Kafando, le Sergent Edmond Koama et le Caporal Ousséni Yaro) avaient été reconnus coupables de la mise à mort de David Ouedraogo, le chauffeur de François Compaoré sur laquelle enquêtait le Journaliste Norbert Zongo. Tous les trois sont morts à ce jour. L’un de ces suspects est inculpé dans l’assassinat du président Thomas Sankara.

Fort de sa position de frère du Président du Faso et principal maillon du pouvoir de son frère aîné, François Compaoré est demeuré intouchable jusqu’à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Il avait même réussi à faire classer sans suite le dossier à travers un non-lieu prononcé en 2006 en faveur de feu Marcel Kafando, seul inculpé, avant la chute du président Blaise Compaoré.

Mais l’impunité des crimes économiques et de sang qui jonchaient le parcours de ce régime depuis son avènement sanglant le 15 octobre 1987, les injustices, la boulimie du pouvoir ont fini par susciter la révolte et la colère populaire. Entamée depuis au lendemain du drame de Sapouy, cette révolte a fini par emporter le régime du Président Comparé, le contraignant à l’exil, le 31 octobre 2014.

Depuis le régime de la Transition, le dossier a été rouvert et le juge d’instruction a procédé à des inculpations. Naturellement, il n’a pas mis du temps à remonter à François Compaoré. Exilé en France, ce dernier refuse de se présenter aux convocations du juge. Un mandat d’arrêt international a été décerné contre lui. Le Gouvernement burkinabè a introduit une demande de son extradition à la requête du juge d’instruction.

Statuant sur cette demande de l’Etat burkinabè, la Cour d’appel de Paris a émis un avis favorable en décembre 2018. François Compaoré et ses avocats ont introduit un recours contre cette décision devant la cour de cassation. Nouvel échec ! Le 5 juin 2019, la Cour de cassation rejette le pourvoi, confirmant ainsi l’avis favorable de la cour d’appel.

La Justice française a donc fait une bonne partie du boulot. Il ne restait plus que le politique, à travers le gouvernement, notamment le premier ministre français, qui doit prendre le décret d’extradition.

Mais depuis, plus de 6 mois, le gouvernement français n’a bougé le moindre doigt dans cette affaire malgré la promesse ferme du Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en avril 2018 de ne point entraver la procédure judiciaire. A quel jeu se livre le gouvernement français ? Quelles sont ses intentions réelles ? Pourquoi il tarde à mettre en œuvre ses propres engagements ? s’interrogent légitimement, les organisations professionnelles des médias, de défense des droits humains et des libertés individuelles et collectives du Burkina.

Elles constatent avec amertume que le gouvernement français semble s’inscrire dans la logique de permettre à François Compaoré et ses avocats de gagner en temps. En effet, les organisations signataires de la présente déclaration, ne comprennent pas cette lenteur administrative de la part du Pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité dans un dossier de crime aussi abominable. Elle s’interroge sur les raisons de ces lenteurs qui ne font qu’alourdir les supplices de toutes sortes que subissent les ayants droits des victimes depuis 1998.

C’est pourquoi, à l’occasion du 21ème anniversaire de ces assassinats, nous, responsables de ces organisations signataires de la présente déclaration, interpellons solennellement le Président de la République Française et son gouvernement, sur l’urgence de prendre enfin ce décret d’extradition de M. François Compaoré pour qu’il réponde devant le juge des faits qui lui sont reprochés.

Nous demandons à la France de clarifier sa position par rapport à cette demande d’extradition de François Compaoré. Nous ne comprenons pas qu’alors que le président français en personne l’avait promis à Ouagadougou, François Compaoré ne soit toujours pas extradé, et ce, malgré le quitus de la justice française.

Nous exprimons ici notre indignation ainsi que le ras le bol des populations burkinabè face à la prise en otage de ce dossier par la collusion entre les élites africaines et occidentales, renforçant le sentiment que la France ne joue pas franc-jeu avec les Pays africains.

Nous voudrions saisir cette occasion pour souligner la nécessité pour les autorités françaises actuelles à rendre la justice possible dans un dossier aussi emblématique que celui de Norbert Zongo.

En tout état de cause, la France doit se rendre à l’évidence. Le long combat du peuple burkinabè pour la justice pour Norbert Zongo et ses compagnons d’infortune, les sacrifices de sa mère, ses frères et ses sœurs, ses enfants, etc. et tous les combats des peuples d’Afrique pour la liberté, l’indépendance réelle, ne seront pas vains. Ces peuples poursuivront le Combat jusqu’à la victoire finale. Tôt ou tard, le jour de la justice viendra. Et ce sera justice.

Nonobstant l’inertie de l’Etat français portant sur l’extradition de François Compaoré , il est nécessaire que la justice Burkinabè puisse faire son travail et que le procès puisse être programmé dans les plus brefs délais, que François Compaoré soit extradé ou pas !

Nan Lara An Sara !

Ont signé :

Pour l’AEPML, Amidou KABRE, Secrétaire général
Pour l’AJB , Boukary OUOBA, Secrétaire General
Pour le Balai Citoyen, Eric Ismaël KINDA, Porte-parole
Pour le CNP-NZ, Guezouma SANOGO, Président,
Pour le CIFDHA, Urbain K. Yameogo, Président
Pour la SEP, Boureima OUEDRAOGO, Président
Pour Semfilms, Luc Y DAMIBA, Président
Pour le SYNATIC, Siriki DRAME, Secrétaire General
Pour l’UNALFA, Charlemagne ABISSY, Président
Pour UBESTV, Issoufou SARE, Président

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Vos commentaires

  • Le 12 décembre 2019 à 23:23, par Nabiiga En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    François Compaoré, faites à autrui ce que vous voulez qu’on vous fasse. C’est aussi simple que cela.

    Il ne veut pas rentrer au Burkina, pourtant Burkinabè, né en effet à Ziniare. Mais pourquoi. Pour lui, ce sont ses ennemis qui sont au pouvoir donc, du coup, il n’y aura pas de justice pour lui mais il faut avoir volé les poulets d’un voisin pour savoir où il les gardes d’habitude. Il le sait plus que quiconque, car en son temps, la justice burkinabè se résumait à un seul nom : François Compaoré. Les juges se faisaient nommer à sa guise, une fois nommé, ils étaient au service de la famille Compaoré donc, non seulement était-il intouchable sur le plan social mais aussi juridiquement. Quelqu’un qui se donne de tels droits, qu’est-ce qui peut bien l’empêcher d’assassiner froidement et lâchement des innocents comme Norbert, où encore toute personne qui ne se courbe pas devant lui. Il s’est cru tout permis, il se voyait en Dieu et pour cause : la famille avait la clé du trésor national, il avait ses juges qui n’oseraient juger autrement qu’en sa faveur, il avait une milice de 1,500 hommes qui, à elle seule, détenait 95% pourcent des armes que le contribuable burkinabè se procurait pour sa défense mais qui, au final, défendaient plutôt nulle autre que la famille Compaoré. Enfin, la France doit nous envoyer François, Il doit répondre de ce crime crapuleux qu’il a commis

    • Le 13 décembre 2019 à 08:39, par S. DIALLO En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

      @Nabiiga
      Vous êtes pathétiques. Vos propos ressemblent à des conversations de cabaret. Pouvez vous apporter la preuve de vos affirmations gratuite ?. La justice ne se base pas sur des rumeurs mais des faits avérés. je paris que vous ne savez même pas le sens des propos "assassiner froidement et lâchement des innocents comme Norbert" que vous utilisez abusivement.

      • Le 13 décembre 2019 à 10:54, par le lynx En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

        Mon frère, ici c’est du sérieux. Des gens qui manquent de perspicacité intellectuelle comme toi, on n’en veut pas sur le site. Je parie que tu fais partie de ces valets que le pouvoir de blaise a utilisé pour assassiner ses propres frères et mettre à genoux la vie sociale, politique et économique du pays. Sans rancune.

      • Le 13 décembre 2019 à 11:37, par Nabiiga En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

        @Diallo, du n’importe quoi. Ça ne m’appartient pas d’apporter des preuves, c’est à François de rentrer pour répondre de ce dont il est accusé qui est, entre autres, l’assassinat de Norbert. Rumeurs ? Ah bon, sois la/le bienvenu(e) (qui que tu sois) sur la planète terre et surtout au Burkina Faso car quiconque qui a vécu Ouaga au moment du saccage des frères Compaoré, (parce qu’ils ne gouvernaient pas, ils saccageaient le pays) ne qualifiera pas mes propos comme des rumeurs et même, si ce sont des rumeurs il n’y a jamais de la fumée sans feu. Que François rentre pour commencer et le reste, on en parlera par la suite. Au final, ce n’est pas une rumeur que Norbert ait été assassiné froidement par les éléments de RSP, armés et commandés par François lui-même et aidé par celui qui croupit à la MACA aujourd’hui. Arrête d’insulter des gens, oui !!!!!

        • Le 13 décembre 2019 à 19:13, par S. DIALLO En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

          @Nabiiga Vous ne faites que vous enfoncer dans vos certitudes qui varient d’un post à un autre. Dans le premier post vous insinuiez que c’est Francois COMPAORE qui a assassiné froidement Norbert ZONGO , dans votre second post Norbert a été assassiné froidement par les éléments de RSP. Je vous fait observer que Norbert n’avait pas pas 2 vies pour être assassiné 2 fois par des meurtriers différents. Savez vous comment est qualifié au plan juridique de tels affirmations et comment sont appelés les auteurs de tels propos ? Vous jugez sans enquêtes vous condamnez sans plaidoirie et plus grave vous n’avez pas la qualité de l’autorité qui juge. Vous avez le droit d’opiner mais s’agissant des faits essayez au moins d’être cohérent et logique.

    • Le 15 décembre 2019 à 11:05, par Alexio En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

      Utilisez votre sens de la realite du sujet. Dans quelle planete vous tirez votre source d inspirations pour resonner terre-a-terre ? Cessez d etre avocat du diable. Vous accusez la justice du pays d etre partiale avant meme son assise judiciaire pour une deliberation basee sur les faits accomplis contre l accuse. Mr Francois Compaore commanditaire de ce massacre hideux d un journaliste d investigations et ses compagnons. Qui a creer cette situation juridique a son egard ? Bien sur notre exile en France qui merite un fair juridique traitement. Avec ses avocats a l appui. Puisque nous vivons dans un Etat de droit. Francois Compaore jouit de la presumption juridique. Cela veut dire que le doute est permis pour sa participation a l assassinat du Journaliste Norbert Zongo. Alors pourque justice soit faite l accuse doit etre en Place pour sa plaidoirie. Tout simplement. Francois Compaore doit comparaitre devant la justice son pays avec son grand-frere.

  • Le 13 décembre 2019 à 00:53, par Hamon En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Entièrement d’accord avec vous. Politique politicienne mise à part, nous demandons au premier ministre français de s’exécuter en signant le papier d’extradition de François Compaoré, un criminel froid qui fait cuire ses honnêtes compatriotes comme des méchouis. Il n’y a aucune ambigüité dans les faits reprochés à François Compaoré. France, pays prétendument berceau des droits de l’homme, respectez vos paroles données solennellement en accordant l’extradition du nurermbourg burkinabé. La France a le droit et le devoir de soulager tout un peuple en extradant François Compaoré. Les proches de Norbert Zongo et de ses compagnons souffrent, les honnêtes burkinabé souffrent de cette impunité qui perdure inutilement.

  • Le 13 décembre 2019 à 03:55, par Aol En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Il faut que SEM Rock Marc Christian Kabore convoque Emmanuel Macron à venir au Burkina Faso pour clarifier sa position sur l’extradition de François Compoare.

  • Le 13 décembre 2019 à 05:52, par Kiriki En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Depuis là on entend pas parler de vous. Quest ce vous faites. Même si vous avez trop mangé et que vous avez le ventre trop rempli et que Rock ne veut pas vous écoutez parce qu’il sait que c’est mieux d’écouter les micro trottoirs sur le sujet de l’heure,
    Quand même jouez votre rôle de rien ou de zéro. Je veux dire faites seulement blé bruit.
    Nous sommes en guerre. Mais notre adversaire dit qu’il est entrain de nous aider a lutter contre le terrorisme. Une situation super super délicate pour nous.
    Vous les mangeurs de société civile en entendant qu’on vous remplace vous avez intérêt a faire votre travail. Arrêtez d’être trop burkinabé

  • Le 13 décembre 2019 à 06:59, par A qui la faute ? En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Moi je me pose toujours une question :
    pourquoi l’as-ton laissé partir, avec tous ceux qui n’avaient pas les mains propres. Tous sont partis. Pourtant Ouaga a un seul aéroport et 5 axes routiers pour allez où que ce soit. Les vrais complices sont parmis nous

  • Le 13 décembre 2019 à 07:37, par SOME En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Merci pour votre constance ete vigilance ! S’il s’agit de clarifier les positions c’est effectivement bel et bien a la france de clarifier la sienne, dans toutes les situations. Il ne suffit pas de berner les peuples pour les calmer avant son voyage a ouaga a l’epoque ; Il faut maintenant assumer sa position. Le pêuple burkinabe assumera la sienne : il ne veut plus de vous
    SOME

  • Le 13 décembre 2019 à 07:40, par Prince Sanmatenga à Montpellier France En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Quelqu’un du Burkina a dit en France ici dans une salle de conférence au 20eme anniversaire de l’assassinat de Norbert par rapport à l’extradition de son bourreau que si la France extrade françois compaoré et que quelque chose touche à son cheveux qui est responsable ? Ce jour je me croyais au Burkina à Ouagadougou pour attendre un tel propos des voyous et complices qui ont tué Norbert. Norbert avait droit de vie et on l’a tué, français a droit de vie et il vit toujours. français qui vit toujours, c’est bien pour sa famille, c’est bien pour tout ceux qui ne veulent pas qu’on touche à un des ces cheveux. C’est pas la France qui doit clarifier l’extradition de françois. La France n’a rien à voir avec un individu assassin d’un pays de non droit à la vie humaine. Mais c’est le Burkina qui doit clarifier maintenant l’extradition de françois. Je trouve que pour le problème de Norbert, on fait exactement depuis 21 ans comme le problème du dijhadisme. Des gens sont là, ils boivent le sang de Norbert pour vivre et ils circule et il y a rien. Il faut qu’on arrête ça. Il faut meme qu’on arrête les anniversaires pour demander justice pendant 21 ans. Il faut agir maintenant et j’ai confiance à la justice.

  • Le 13 décembre 2019 à 07:54, par Manuel En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Bonjour
    Courage à tous les combattants qui sont debout depuis ce crime crapuleux digne d’un État voyou.
    La famille compaore a semé la terreur dans ce pays, et malheureusement il se trouve de sinistres individus qui réclament le retour de ces malfrats au Burkina sans la justice. Alors, restons éveillés et travaillons à rendre justice en demandant également l’extradition de Koffi Kouadio Blaise qui continue à financer les activités du CDP au vu et au su de tout le monde.
    Honte aux traitres et aux assassins !
    Honte à leurs complices !

  • Le 13 décembre 2019 à 08:20, par Sheikhy En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Macron a amené un nouveau concept. La clarification. Maintenant, à chaque situation bizarre, une demande de clarification sera faite officiellement et l’opinion en sera informée. Pour le cas de notre cher journaliste et du dossier qui en découle, il y de nombreuses forces obscures qui travaillent dans l’ombre. Ainsi va le monde...

  • Le 13 décembre 2019 à 09:27, par Ka En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    En ce 13 Décembre2019, mes pensées vont a Norbert Zongo et ses compagnons calcinés dans leur voitures par l’ordre d’un sicaire qui se croyait Dieu sur terre : Ce que je sais, ‘’que François Compaoré soit extradé ou pas, il est déjà en prison là il se trouve, ‘’’car quitter son pays qui t’a donné et ne plus revenir librement est la pire punition.’’’ Que ça soit son frère, que ça soit lui, les âmes de ceux qu’ils ont ôté la vie gratuitement par plaisir de tuer les hantes. Et ce 13 Décembre 2019, je dis a ceux qui se permettent d’ôté la précieuse vie que Dieu nous a offert sans condition, qu’il est écrit que Jésus viendra juger toute l’humanité. Il est le seul chemin qui mène vers le Père DIEU et la vie éternelle. C’est pour cela qu’il s’appelle aussi le Messie. Toutes autres voies mènent à la perdition et à l’enfer. Ainsi, ceux qui ont ôté gratuitement les vies de Norbert Zongo et ses compagnons, sont assurés de se retrouver en enfer.

    Durant sa courte vie, Norbert Zongo a été un de ces journalistes d’investigations qui plaçaient ses actions au service des autres dans un souci permanent de promouvoir une société fraternelle, solidaire, capable de rendre aux plus faibles, à ceux que la vie a durement éprouvés leur dignité.

  • Le 13 décembre 2019 à 10:27, par ZEUS En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Pourquoi dites-vous ? le Gombo bien sûr !
    Son frère est assis sur un pactole et toute cette opération a été entamée en France pour délester le Blaiso de quelques milliards ! C’est à se demander si on ne gagnerait pas à demander à Blaise de rapatrier une partie de sa fortune pour qu’on laisse cette affaire a Dieu !
    Comment pensez-vous que des gens comme Bernard Tapis se soient enrichis dans le temps ? Sans être dans le secret des Dieux, je suis prêt à parier que de lugubres émissaires circulent en ce moment entre Abidjan et Paris.
    L’homme blanc se serait encore servi de nous pour nous détrousser…comme au temps des bouteilles de spiritueux et les miroirs ! Notez bien que ZEUS vous a dit cela un jour !

  • Le 13 décembre 2019 à 12:55, par Christian En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Vous avez bien compris que la politique française n’a pas choisi de se mettre du coté du droit international. Personnellement j’en voulais à Kagamé pour ses positions extravagante sur la France vis a vis du génocide rwandais, mais maintenant je comprend comment des spécialistes de la politique française peuvent passer complément à coté de la plaque de l’histoire !!! Pourquoi le gouvernement Français va ternir son image pour sauver le petit frère d’un ancien président en fuite ???? Quant au groupe qui travaille sur la mémoire de Norbert, je vous invite sans tarder à lancer une campagne de presse au niveau des média internationaux (Voix de l’amerique, RFI, deucht wellet, etc.) sur le refus de Macro de signer un simple décret d’extradition lui qui a toujours donné des leçons sur l’indépendance de la justice. Vous verrez la suite….

  • Le 13 décembre 2019 à 14:16, par Pierre Claver Ouédraogo En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    DE MON OBSERVATOIRE ET AFRIQUE TRIBUNES
    AFFAIRE NORBERT ZONGO : FRANÇOIS COMPAORÉ, SERA-T-IL EXTRADÉ ET JUGÉ AU BURKINA ?
    (post proposé en relecture)
    Arrêté le 29 octobre 2017 à l’aéroport international Roissy Charles de Gaulle de Paris, avec interdiction formelle de quitter le territoire français, l’ancien petit président du Faso, François Compaoré, sera-t-il bientôt extradé vers sa terre natale, pour y être entendu relativement à son implication supposée dans l’assassinat du célèbre journaliste Norbert Zongo ? Pardi : à travers les cinq continents de notre planète, moins de 2% d’observateurs de la scène politique africaine y croient ! Pour le moment ! En tout cas, jusqu’à cela soit une réalité tangible ! La raison ? : cette extradition de François Compaoré vers le pays des hommes intègres à des fins d’élucidation, par voie judiciaire, de la sale affaire Norbert Zongo, n’est pas une mince affaire. Ce, au regard des nombreuses implications y liées. Toutefois, si elle venait à avoir lieu, cet événement du siècle serait synonyme d’une multitude de victoires :
    1. pour la famille Zongo et les avocats du journaliste (ses trois compagnons d’infortune avec) qui ont été froidement abattus puis brûlés vifs, comme des poulets atteints de grippe aviaire, le dimanche 13 décembre 1998. A bord de leur véhicule 4x4. En rade de Sapouy. Alors qu’ils se rendaient tranquillement dans le ranch de Nazinga ;
    2. pour le Collectif des mouvements de masses et de partis politiques (CMMPP), le MBDHP (Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples) ainsi que l’ensemble des organisations de défense et de promotion des droits humains.
    En récompense de l’infatigable combat mené tambour battant et deux décennies durant, aux fins d’élucidation de ce dossier macabre qui continue d’empoisonner la vie dans un pays dit des hommes intègres ;
    3. pour l’ensemble des organes de presse du monde entier (ceux du Burkina en tête) dont le titanesque travail quotidien vise à combattre toutes les formes d’anéantissement gratuit de la personne humaine et, tout particulièrement, l’assassinat d’hommes de médias dans l’exercice de leur métier à hauts risques ;
    4. pour le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès/parti au pouvoir) dont la conduite diligente et l’épilogue, dans les règles de l’art, de cette affaire, achèveront de convaincre l’opinion mondiale sur sa réelle sincérité à faire aboutir les dossiers emblématiques pendants par-devant les cours et tribunaux du pays ;
    5. pour le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès/ex-majorité présidentielle) qui pourrait enfin présenter, à l’aise, un candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, avec l’assurance de ne pas faire piètre figure ;
    6. pour toutes les organisations progressistes du monde entier disséminées à travers les quatre coins du globe terrestre qui interviennent dans le domaine du partenariat et de l’assistance au développement (ONU, UA, UMA, CEDEAO, UEMOA, UNESCO, USAID, PAM, FAO, PNUD, SFI, BID, BAD, BOAD, FMI, BCEAO, BCEAC, Banque mondiale, divers bailleurs de fonds, etc.) ;
    7. pour la justice française à laquelle beaucoup de ressortissants des anciennes colonies françaises ne croient pas beaucoup lorsqu’il s’agit d’aider les juges et les peuples africains à élucider des crimes économiques et de sang ;
    8. pour la justice burkinabé. Une institution à l’indépendance de laquelle le petit peuple s’est beaucoup battu et qui a là une occasion en or pour prouver non seulement sa compétence légendaire reconnue et saluée partout dans le monde, mais également sa capacité à dire le droit de manière tout à fait désintéressée ;
    9. pour les membres de la famille et les amis sincères du mis en cause lui-même (François Compaoré), fatigués depuis des années d’entendre porter de graves accusations sur un des leurs. Alors que l’intéressé s’est toujours défendu d’y être impliqué de quelque manière et à quelque degré que ce soit ! ;
    10. enfin pour les ennemis et les adversaires irréductibles du petit président qui rêvent peut-être trop vite de voir la justice condamner l’ancien homme fort du régime Compaoré, bénéficiaire, comme le beau Blaise, de la nationalité ivoirienne.
    De toute évidence, il ne s’agit là que de simples affabulations de notre part. Pourquoi ? Parce qu’en dépit de toutes les supputations de ces six derniers mois, il se pourrait que le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, en vienne à peser de tout son poids dans la balance. En pareil cas, vu que les ressortissants de son pays, la Côte d’Ivoire, ne peuvent pas être extradés de la terre d’Eburnie vers un autre pays, pour y être jugés, le naturalisé François Compaoré pourrait être exceptionnellement secouru par ADO. Juridico-politiquement s’entend ! La seule chance pour les justices française et burkinabé est que François Compaoré doit être extradé de l’Hexagone vers son pays natal et non de la Côte d’Ivoire. Alors, il s’agit là d’une donne quelque peu compliquée, surtout qu’à ce qui se raconte, ADO ne semble pas déterminé à empêcher l’extradition et le jugement de François Compaoré. Sans doute parce qu’il est convaincu qu’il se tirera d’affaire. Ou en raison du fait qu’à force de trop s’immiscer dans les affaires intérieures du Burkina Faso, il coure le risque d’être critiqué, voire incompris par l’opinion internationale.
    Une chose est quasiment sûre : François Compaoré n’est pas n’importe qui. Malgré les sales temps qu’il traverse depuis fin octobre 2014, il continue à faire trembler, depuis Paris, de hauts fonctionnaires burkinabè dont il avait contribué à promouvoir la carrière et à assurer un avenir doré. Sur place même en France ainsi qu’au bord de la lagune ébrié, il compte également de nombreuses relations très influentes aussi bien dans les milieux politiques, diplomatiques que judiciaires. En sus, il compte sur ses avocats-conseils, suffisamment bien payés pour le défendre contre vents et marrées. Sait-on jamais, peut-être compte-t-il également sur les dernières révélations d’un journal burkinabé (Le Dossier) selon lesquelles ce n’est pas lui mais son adorable épouse Sala Compaoré née Ouédraogo qui devrait être entendue dans cette affaire ?
    Donc, wait and see. Après tout, le petit président n’est jusque-là qu’un prévenu pouvant être blanchi par la justice française et burkinabé (ou l’une des deux). Comme l’ont été avant lui des môgho-puissants comme Ousmane Guiro, ancien directeur général des douanes du Burkina Faso, Inoussa Kanazoé, PDG de Kanis International, El hadj Moussa Koanda, etc. En tout cas, la justice est désormais indépendante de tous les autres pouvoirs constitués. Elle peut donc, valablement, convenablement, juger cette affaire. A l’image de n’importe quelle autre juridiction de la planète.
    A suivre...

  • Le 13 décembre 2019 à 20:16, par EBENEZER En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    La France, encore la France !
    Gros calculateur. Toujours prêt à entretenir le flou rien que pour ses intèrêts.
    Or la France a intèrêt à jouer à un franc jeu.

  • Le 15 décembre 2019 à 22:11, par Thierry En réponse à : Extradition de François Compaoré : Des OSC burkinabè demandent à la France de clarifier sa position

    Paix à l’ âme de Norbert Zongo et de ses compagnons. Quand on lit certains, ,on a l’ impression que l’ affaire Norbert Zongo n’ est qu’ un prétexte Pour s’ attaquer à François Compaoré qu’ils détestent naturellement. J’ ai écouté Abdoulaye Diallo, Kinda du Balai citoyen et Et le discours du journaliste que le gendarme avait maltraité à Kaya. Rien que la haine. Aucun sérieux dans leurs propos. Le jugement de l’ affaire Norbert Zongo n’ est Pas votre priorité. Les parents des autres victimes doivent déposer une plainte contre ces escrocs qui ignorent leurs proches.
    Il est temps qu’ demande justice pour François Compaoré.
    Comme la justice Française n’ est pas à Géométrie variable, elle ne suivra pas vos humeurs. Elle travaille sur des preuves et non sur des sentiments.

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