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Mise en œuvre des réformes de l’UEMOA : Le Burkina, premier de la classe en 2019

Publié le lundi 9 décembre 2019 à 16h19min

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Mise en œuvre des réformes de l’UEMOA : Le Burkina, premier de la classe en 2019

Le Burkina Faso vient en tête des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dans la mise en œuvre des réformes, politiques, programmes et projets communautaires avec 84% de taux de réalisation. C’est ce qui ressort de la présentation des conclusions de la revue annuelle faite, ce lundi 9 décembre 2019 à Ouagadougou, au Premier ministre, Christophe Dabiré, par les membres de la Commission de l’UEMOA.

Le Burkina Faso fait figure de bon élève de l’UEMOA. En effet, au cours de l’année 2019, le Pays des hommes intègres reste l’Etat qui a le mieux exécuté les recommandations formulées par les experts lors de la dernière évaluation. Sur 113 textes de l’Union, le Burkina a exécuté entièrement 70 d’entre eux et de 40 à 99% pour 23 autres.

« La cinquième édition s’est bien déroulée au Burkina et a porté sur les 113 textes communautaires. Le Burkina a enregistré un taux très élevé de 84% de transposition et d’application des textes, menant toujours le peloton des huit Etats en termes de transposition et d’application des textes », a indiqué le président de la Commission de l’UEMOA, Abdallah Boureima, à l’issue des travaux avec le Premier ministre.

Les textes portent sur trois domaines que sont la gouvernance et la convergence macro-économique, le marché commun et les politiques sectorielles. Selon Abdallah Boureima, le Burkina a appliqué la majorité des textes les plus essentiels de l’UEMOA. « Le Burkina a également transposé et appliqué les textes les plus importants de l’Union dans les trois domaines. Il s’agit des textes qui concernent la fiscalité intérieure et extérieure, le marché commun et les politiques sectorielles.

Dans ces trois domaines, il y a 70 textes qui sont appliqués à 100%, dans les mêmes domaines, il y a 23 textes qui sont appliqués entre 40 et 99%. C’est dire que sur les 113 textes, il y a une centaine de textes qui sont en chantier au niveau du Burkina Faso. C’est une grande performance qu’il faut saluer », a-t-il relevé avec satisfaction.

L’évaluation a également porté sur les projets financés par l’Union. Là encore, le Burkina a fait des efforts considérables. Il s’agit notamment de l’agriculture, l’élevage, l’hydraulique, l’énergie, l’éducation et la santé. « Nous avons noté une progression dans la réalisation de ces investissements qui sont importants pour la vie au quotidien de nos concitoyens », a-t-il ajouté.

Des textes en souffrance…

Si dans l’ensemble le taux d’application des textes est satisfaisant, il faut noter que dix textes sont actuellement en souffrance et attendent d’être mis en œuvre. Pour le ministre de l’Economie, des finances et du développement, des dispositions sont prises pour une diligence en 2020. « Les dix textes portent sur des politiques sectorielles qui sont mises en œuvre. Nous avons échangé avec les ministres concernés et engagement a été pris pour que nous puissions progressivement avancer sur l’ensemble de ces textes et faire en sorte qu’à l’évaluation prochaine, nous puissions dire que nous avons réalisé des progrès », a indiqué Lassané Kaboré. Profitant de l’occasion, Abdallah Boureima a réitéré « sa solidarité ainsi que celle des membres de la Commission au gouvernement et au peuple burkinabè attaqués par des lâches terroristes ».

En rappel, les évaluations des mises en œuvre des textes sont instituées par un décret des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA. L’exercice est à sa cinquième édition. « Cette cinquième édition s’inscrit dans le cadre des festivités du 25e anniversaire de l’Union et se tient aussi à quelques jours de la date de l’échéance du Pacte de convergence de stabilité, de croissance et de solidarité fixée au 31 décembre 2019. C’est dire que les conclusions que nous enregistrons dans les huit pays de l’Union sont importantes en 2019 parce qu’elles vont certainement conditionner les décisions qui seront prises par les autorités », a conclu le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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