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Prévention et gestion des conflits au Nord : Des communautés de Thiou s’approprient les résultats d’une étude sur le dialogue interethnique

Publié le dimanche 8 décembre 2019 à 12h00min

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Prévention et gestion des conflits au Nord : Des communautés de Thiou s’approprient les résultats d’une étude sur le dialogue interethnique

L’Association pour l’éducation et l’environnement (A2-E) a organisé un atelier de restitution d’une étude réalisée dans le cadre de son projet de promotion de la cohésion sociale au profit de communautés (Peulh, Mossi, Dogon et forgerons) de la commune de Thiou (Yatenga). C’était ce jeudi 28 novembre 2019.

Structure à caractère philanthropique, l’Association pour l’éducation et l’environnement (A2-E) a été créée en 2008 pour contribuer au développement intégral du Burkina Faso. Elle intervient dans les domaines de l’éducation, l’environnement, l’hygiène et l’assainissement, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la prévention et la gestion des conflits, etc. Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet de prévention et de gestion des conflits pour le renforcement du tissu social dans la commune de Thiou, soutenu financièrement par son partenaire « Burkina Faso Regional Program », les acteurs de plusieurs communautés ont échangé sur la problématique à la suite de rencontres communautaires dans les villages ciblés.



Un dialogue interethnique mené dans six villages

L’objectif de ce dialogue était de recueillir les informations essentielles sur les mécanismes traditionnels de prévention de conflits. Il s’est agi, au cours des entretiens, d’énumérer les types de conflits, rechercher les causes et conséquences de ces confits afin de trouver des mécanismes actuels de prévention et les acteurs à impliquer. Pour les enquêtes, six villages de la commune de Thiou ont été concernés (Bango, Bouro, Kalo, Nodin, Soro et Thiou).

Les résultats de l’étude présentée en plénière par le facilitateur de l’atelier, Ali Komi, assisté par Adama Ouédraogo, ont permis de comprendre que, dans le passé, les populations de cette localité vivaient en parfaite amitié, en parfaite symbiose, dans la concertation, la considération et l’écoute mutuelle. Pour les mécanismes traditionnels utilisés actuellement pour la promotion de la cohésion sociale, l’étude a recensé le respect des engagements ancestraux, la parenté à plaisanterie, la bonne garde des animaux par les éleveurs, etc.

Au terme des échanges, des actions de prévention ont été envisagées par les participants, à savoir l’écoute, les journées communautaires, les théâtres-fora, l’encadrement de la jeunesse, la formation sur la paix et la collaboration entre les élus.

Renforcer la solidarité et le vivre-ensemble

Satisfait de la qualité des échanges, Mamoudou Ouédraogo, coordonnateur de l’A2-E, laissera entendre que les différentes couches de la société ont été touchées ; ce qui permettra de vite appréhender les problèmes qui minent la cohésion sociale pour, que dans une synergie d’actions, le dialogue s’instaure pour anticiper les conflits.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Yann NIKIEMA
Lefaso.net

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