"Pour une nouvelle politique migratoire en Afrique de l’Ouest", tel est le thème qui a regroupé une quarantaine de participants à Ouagadougou issus des services techniques du MTEJ, des départements ministériels concernés par les questions de migration, des partenaires sociaux, techniques et financiers dans le cadre du projet "migration de main-d’œuvre pour l’intégration et le développement en Afrique de l’Ouest". Ce projet a été lancé au Burkina Faso en juin 2003 par le Bureau international du travail (BIT) et vise à tirer la meilleure partie des migrations internationales pour promouvoir un développement économique dans l’espace régional d’intégration de l’Afrique de l’Ouest.

De l’avis du représentant du BIT, M. Hamadou Ba, le projet s’avère très important pour le Burkina Faso compte tenu de sa position géographique, sa diaspora dans la sous-région et à travers le monde, des revenus annuels issus des transferts d’argent des migrants et enfin l’exode de personnes hautement qualifiées.

Suite à des demandes formulées par les mandats du BIT, le projet "migration de main-d’œuvre pour l’intégration et le développement en Afrique de l’Ouest" couvre six pays pilotes à savoir, le Cap Vert, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Burkina Faso.

Au niveau national, l’engagement du gouvernement, des organisations de travailleurs et d’employeurs s’est traduit par la mise en place d’un comité tripartite.

Au cours de l’atelier, la quarantaine de participants se penchera sur des thèmes liés au phénomène migratoire tels que la législation et la réglementation migratoire, la collecte des données statistiques migratoires (défis et enjeux), la protection sociale du travailleur migrant au Burkina Faso (état des lieux et perspectives).

Pour M. Daniel Ouédraogo, ministre délégué chargé de la Jeunesse, qui a présidé l’ouverture de l’atelier, les progrès substantiels réalisés dans le développement de nouveaux cadres législatifs et de mécanismes visant l’intégration économique et sociale des Etats, la question des migrations demeure toujours une source de préoccupation dans de nombreux pays subsahariens.

Stanislas BADO (bado_stanislas@yahoo.fr)
Issaka SAWADOGO(Stagiaire)

Sidwaya