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Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

Publié le dimanche 24 novembre 2019 à 01h12min

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Marchés financiers au  Burkina : Tout savoir sur le trading

Beaucoup de jeunes au Burkina Faso ont appris le système du trading en ligne et se sont constitués en sociétés dites de trading depuis 2016. A partir de cette période, ces sociétés vont tenter d’intéresser les populations à leurs activités, en les appelant à investir chez elles. En 2019, cet appel n’aurait pas recueilli l’assentiment des autorités financières et judiciaires qui ont commencé, les unes à les interdire de percevoir l’argent du public, les autres à les soupçonner de blanchiment de capitaux. Que retenir de cette activité qui fait l’actualité au Burkina ?

« Trade » est un mot anglais qui signifie tout simplement « commerce ». Le trading veut dire alors commercialiser et le « trader », celui qui commercialise. Voilà une simplification des notions rencontrées sur le phénomène qui fait aussi l’actualité nationale, surtout ces derniers mois.

Cependant, la terminologie trading, telle qu’employée de nos jours, a deux connotations. Il désigne soit le commerce des titres financiers (achat et vente instantanés d’actions et d’obligations) ou encore le commerce de la monnaie (c’est-à-dire achat et revente de monnaies telles que le dollar, le yen, le yuan, etc., avec du franc FCA ou de l’Euro et vice-versa). Pour le premier cas, ce sont des personnes qui opèrent sur le marché financier tel que la Bourse régional des valeurs mobilières (BRVM) et spécialisées dans l’achat et la revente des titres financiers pour en tirer bénéfice. Le second cas est le plus répandu au Burkina Faso et mérite tout aussi un cours d’économie, mais très simple à comprendre qu’à pratiquer. Au Burkina Faso, c’est le franc CFA que les traders utilisent pour acheter, soit du dollar, soit du yen ou du yuan ou même de la crypto-monnaie « bitcoin » créée en 2009. Sur le marché des devises (monnaie) ou de change, on le surnomme le « trading Forex ».

Comment cela se passe-t-il ?

Des monnaies telles que le dollar, le yen, le yuan et beaucoup d’autres monnaies internationales varient perpétuellement par rapport au franc CFA, sauf l’euro (la convertibilité de l’euro par rapport au franc CFA reste fixe avec 1 euro = 655,957 F CFA). Alors, ces individus appelés traders, ont appris à observer le comportement de ces monnaies par rapport au franc CFA. Lorsque la valeur de l’une d’entre elles diminue, ils achètent cette monnaie qu’ils gardent en stock dans leurs comptes. Une fois la valeur de cette monnaie reprise, ils la revendent contre le franc CFA pour en tirer bénéfice. C’est comme une personne qui achète des arachides ou du coton, en période de récoltes. A cette période, l’arachide et le coton existent en abondance, et donc à moindre coût. Après cette période, les quantités sur le marché diminuent et les prix commencent à grimper. En revendant l’arachide ou le coton qu’elle avait acheté, cette personne réalisera un bénéfice.

C’est exactement ce qui se passe avec la commercialisation de la monnaie ou des titres financiers, appelée « trading ». Sauf que pour la monnaie, les valeurs s’ajustent chaque jour, voire chaque heure. Ce qu’il faut retenir dans ce cas d’espèce, c’est qu’il s’agit de trading en ligne, c’est-à-dire que tout se passe à travers l’internet et un compte bancaire qui possède du crédit.

Enjeux économiques pour un pays comme le Burkina Faso ?

D’abord, il faut retenir que le trading existe depuis plus d’une décennie, surtout avec l’introduction du bit coin (monnaie virtuelle) en 2009. Il est pratiqué partout dans le monde, particulièrement dans les pays développés. Il crée de l’emploi et permet à des familles de vivre. Les menaces que font peser les crypto-monnaies telles que le bit coin sur l’économie mondiale, ont été évoquées par d’éminents économistes, même si le phénomène prend de l’ampleur et n’est pas près de s’arrêter. Sa légalité également a été évoquée dans plusieurs pays surtout dans les pays développés et à travers le temps. Tout compte fait, le trading comme commerce d’argent ou d’actifs financiers, n’a pas encore fait l’objet d’une interdiction par la justice ; il s’opère donc au vu et au su de tous.


Lire aussi : Traders du Burkina : Le procureur du Faso se prononce sur le gel des comptes


Le cas d’espèce du Burkina Faso

Au Burkina Faso, les sociétés de trading, comme dit plus haut, commercialisent de la monnaie et des titres financiers dans une moindre proportion. Avant ces sociétés, il existait le système du trading en ligne au Faso. Créées en 2016, ces sociétés déclarent avoir obtenu l’autorisation de l’Etat burkinabè pour opérer comme telles, paient l’impôt chaque année et ont fait rentrer, depuis 2016, plus d’une dizaine de milliards dans le pays. Ce faisant, il est incompréhensible, selon elles, que cette même autorité se permette de geler leurs avoirs en banque, sous le prétexte qu’elles font du blanchiment d’argent et que l’activité est source de financement du terrorisme.

Il faut alors avouer qu’il existe des contours non-maîtrisés dans cette situation, puisque ces sociétés ont aussi une façon de faire qui diffère de ce qu’on peut voir partout ailleurs. Comme activités, elles font du trading, forment beaucoup de personnes en trading et offrent beaucoup d’avantages pour les personnes qui investissent chez elles. Parmi ces avantages, figure le remboursement de l’investissement avec un intérêt nettement supérieur à ceux que peut proposer une institution financière. Et c’est ce dernier aspect qui semble poser problème aux yeux de la justice. D’où toute l’actualité suscitée avec l’intervention de la justice, suspendant les activités de ces acteurs.

En rappel, le Conseil régional de l’épargne publique et du marché financier (CREPMF), dans un communiqué en date du 8 mai 2019, mettait en garde le public burkinabè contre les arnaques dans les placements à hauts risques. Il invitait par la même occasion les sociétés visées par le communiqué, à se conformer à la règlementation. Comme règlementation, sur le marché de la monnaie, seule une banque dispose d’une autorisation et d’une garantie auprès de la BCEAO pour percevoir de l’argent du public contre le paiement d’un intérêt. Et sur le marché financier, seule une Société de gestion et d’intermédiation (SGI) dispose de la même autorisation auprès du CREPMF, devenu Autorité du marché financier (AMF). Il reste une troisième catégorie dont les autorisations émanent du ministère de l’Economie : ce sont les institutions de microfinance.

Ce faisant, toute société qui ne remplit aucune de ces conditions, ne peut opérer comme un intermédiaire financier. Pour le cas des sociétés de trading au Burkina Faso, les acteurs déclarent avoir obtenu l’autorisation d’opérer comme société de trading. Ce qui semble être vérifié. Ce qui reste à préciser, c’est de savoir si cette autorisation leur donne le droit de percevoir de l’argent des populations pour l’investir dans le trading et leur reverser un intérêt. Si tel est le cas, l’Etat gagnerait à mieux encadrer les choses et à diligenter rapidement le dossier en justice pour accélérer les procédures ; parce que ce sont plus de 50 000 personnes qui sont directement affectées et sont en droit de porter plainte. Seulement, leur plainte aurait plus de sens, si elle était à l’endroit des sociétés qui ont perçu leur argent et non à l’endroit de l’Etat. Autrement, il faut une entente, un dialogue entre les parties-prenantes pour trouver une solution à l’amiable, aux fins d’amoindrir les frustrations en temps de guerre.

Pour le cas du blanchiment de capitaux, ce qu’il faut retenir est que si la justice soupçonne un individu, elle est en droit de l’interpeller et de procéder à la vérification de sa source de financement, peu importe l’activité de ce dernier. Le citoyen pense que la justice devrait enregistrer une plainte de la part d’une victime, avant d’engager toute procédure. L’économie doit aussi anticiper les menaces et tenter de les juguler.

Pour une économie, lorsque de la monnaie arrive frauduleusement, elle porte préjudice à toute cette économie ; parce que les autorités n’arriveront plus à contrôler la quantité de monnaie en circulation. Lorsque la quantité de la monnaie augmente dans une économie ex-nihilo, elle dégrade la valeur de cette monnaie et, partant, le niveau de vie des populations concernées, à moins qu’elle soit accompagnée d’une création de richesses dans les mêmes proportions. C’est pourquoi, la création de la monnaie est strictement contrôlée par une autorité centrale, qui l’émet et la détruit en fonction de l’évolution de la richesse de la nation. Sinon, l’économie s’engouffre dans une crise, à l’image de la crise économique de 1929, partie de la bourse de Wall Street et la crise financière de 2008.


A LIRE AUSSI : Placements à haut risques : L’UMOA met en garde contre les arnaques


Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 novembre 2019 à 16:45, par SIDPAYETE En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Merci M. Lankoandé pour ce article qui explique globalement la situation du trading au Burkina. Je saisi l’opportunité pour implorer la justice à dégeler les comptes bancaires des différentes sociétés de trading afin de soulager les pauvres et petits investisseurs que nous sommes. Nous souffrons énormément de ce gel. Nous ne sommes pas contre la justice mais nous souffrons, svp comprennez notre souffrance. Entre autres solutions, le procureur dont je salut le professionalisme pourrait fixer un seuil au delà duquel une justification des sommes d’argent investies sera exigée avant d’entrer en possession de son argent auprès de sa société de trading.C’est un cri de Coeur. Aidez Nous.

    • Le 24 novembre 2019 à 01:43, par Eleve de maternelle En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

      @Lankouandé
      Le trading même aujourd’hui ne se limite pas au marché financier et au marché des devises (Forex) il concerne également le marché des matières premieres.
      S’agissant de votre comparaison sur les residents Burkinabè tradant sur la BRVM et ceux tradant les devises sur d’autres place boursière vous emettez une opinion satatistique sans une source crédible. Vous omettez sciemment de préciser que pour trader sur le Forex il faut avoir un compte titre en devise( dollar Euro Livre Yen……) ouvert chez un broker (Courtier) affilié à une des principales places boursières du monde (Paris Newyork Londres Toronto…….etc). Le trading sur le Forex ne se fait pas avec du CFA quand bien meme il soit deposé sur un compte Bancaire de l’UMOA. Combien de résidents Burkina ont des comptes en devise hors de la zone UMOA ?.
      Le trading a toujours existé et a été démocratisé avec l’avènement d’internet qui a permis l’emergence de selftraders avec leurs ordinateurs, rendant obsolète l’ancien modèle organisationnel du trading qui obligeait le client à téléphoner à son gestionnaire de compte titre pour passer un ordre ou se déplacer physiquement chez son broker pour remplir une fiche d’achat ou de vente..
      Monsieur ILBOUDO de KOUBRI Burkinabè résident à KOUBRI a le droit d’ouvrir un compte Bancaire à Paris Londres Newyork ……donc en devise et accessoirement un compte titre chez un broker de ces places boursières pour trader tout ce que ces places offres, notamment les devises. Le compte de ILBOUDO en France (pris pour exemple) n’est pas régis par la loi burkinabè mais Francaise. La justice Burkinabè ne peut donc pas interdire à Monsieur ILBOUDO de trader avec un broker étranger chez qui il a ouvert un compte titre en devise. En francais facile la justice Burkinabè ne s’occupent pas de ce qui est hors de sa juridiction notamment le trading sur le Forex et n’est pas compétente pour interdire une telle activité. Notez que la BCEAO fait également trading sur le forex ou l’or : elle gère librement la moitié de ses devises l’autre moitié étant logé au Trésor Français comme garantie de la convertibilité du CFA.
      Monsieur ILBOUDO de KOUBRI pourrait être une Société X ayant un registre de commerce elle pourrait avoir un compte titre à l’étranger et faire du trading pour son propre compte. Mais elle n’a pas le droit de collecter l’épargne des résidents Burkinabè pour faire du trading parce que l’activité de collecte d’épargne est règlementée dans la zone UMOA.

      Vous dites que les sociétés de trading créées en 2016, déclarent avoir obtenu l’autorisation de l’Etat burkinabè pour opérer comme telles, paient l’impôt chaque année et ont fait rentrer, depuis 2016, plus d’une dizaine de milliards dans le pays. Encore des chiffres sans source. Combien de société de trading existent au Burkina depuis 2016 la dizaine de milliard c’est des TVA collectées ou des impôts sur bénéfice ?
      Avoir l’autorisation de l’Etat notamment un registre de commerce de l’Etat, payer l’impôt n’est pas un blanc-seing parce que l’Etat n’est pas au-dessus de la loi c’est une personne morale justiciable. Ces sociétés soit disant de trading dès lors qu’elle collecte l’épargne des burkinabè sont dans l’illégalité parce que mettant le pied dans un domaine règlementé dont elles n’ont pas satisfait le cahier de charge. Elles pourraient faire du trading avec leurs propres ressources pour elles-même mais pas avec les ressources des citoyens qu’elles collectent ilégalement .
      C’est un peu comme dans le secteur de l’électricité : la production est libre mais la vente est réglementée : une société X peu produire ce dont elle a besoin comme électricité mais si elle a un surplus qu’elle vend à son voisin qui n’est pas la SONABEL elle est dans l’illégalité seule la SONABEL peut acheter l’électricité d ‘un tiers producteur . ;

      • Le 26 novembre 2019 à 11:31, par Cheick En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

        Bravo pour votre intervention. Effectiement le trading tend de nos jours à aller sur le marché des matières premières. Vous l’avez aussi signalé, collecter l’argent des particuliers est très reglementé et constitue une faute chez ces traders. Là où je suis pas d’accord avec vous, c’est votre exemple. Justement Mr ILBOUDO resident à KOUBRI NE PEUT PAS rester chez lui et créer un COMPTE EN FRANCE, (encore une faute des traders). Le sujet du trading au Burkina, il faut s’y connaitre pour mener le débat, trop de sentiments et d’emotions dans les débats.

        • Le 28 novembre 2019 à 22:08, par Eleve de maternelle En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

          En général les burkinabè qui ont un compte en France au USA ....l’ont ouvert lors de séjour dans ces pays ( anciens étudiants ou stagiaires ou Diplomate ou fonctionnaire internationale ancien immigré rentré définitivement ou fonctionnaire en mission .... ) Effectivement ce n’est pas en étant assis à KOUBRI que Mr ILBOUDO burkibanè lamda peut ouvrir facilement un compte en devise en France au USA...... cependant je vous informe que les grandes fortunes n’ont pas besoin de se déplacer physiquement dans ces pays pour ouvrir un compte en devise il y a des services personnalisés dans la plupart des grandes banques qui font ce travail d’aider les grandes fortunes à ouvrir des comptes partout dans le monde sans se déplacer.

  • Le 23 novembre 2019 à 16:53, par Socrat En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Je trouve que vous n’êtes pas allez loin dans vos recherches en trading , bon nombre d’entreprise en trading dans le fond ne le font réellement pas, en Occident sur dix entreprises qui disent le faire , il y’a 4 qui le font réellement , le reste font du faux, des enquêtes ressentent on montrer qu’en Europe beaucoup se sont fais avoir, au départ on les fais miser de petites sommes et leur font gagner, par la suite dans la confiance on les incitent à misé de grosse sommes qu’ils perdront

    En Afrique on a tendance à foncer tête baissé . Je comprend les opportunités qu’offre le traiding pour la société africaine, puisque l’ayant fais aussi quand j’étais à l’extérieur, mais je comprend aussi les risques. Dans notre société cours des personnes de mauvaises fois qui sois disont fond du traiding, et se servent de la naïveté des autres, pour leur dire que le gouvernement ou certaines personnes veulent les empêcher de réussir. Je pense que si traiding il ya , il faut un encadrement nos sociétés sont fragile et nos populations aiment la facilité j’ai vue des personnes non instruites me parler de d’une chose appeler traiding sans rien comprendre , la seul chose qu’on leur ait dit ,si tu mise 10 000 tu vas avoir 20 000 voire 30 000, mais aucune nuance , le trader sais qu’il ne peut pas toujours gagner , alors pourquoi ne pas être juste avec son client.
    Sans contrôle le traiding causera d’énormes problèmes à l’image de QNET . La population occidentale est mieux informée et instruite par rapport à nos populations, si chez eux il rencontre malgré tout certains probleme je me demande chez nous sa sera comment.
    Les élèves , étudiants chômeurs veulent devenir des traders c’est bien mais c’est un métier dont il faut se montrer digne de confiance car ceux qui vous donnent leur argent la majorités sont illettrés.

    Il ya pas longtemps j’ai été témoin ici au Burkina d’une forme de fraude sur l’appel à la lever de fond, de grâce soyons compréhensible et faisons des propositions au gouvernement pour encadrer ce domaine, car il ya une bonne raison que le gouvernement s’inquiète

  • Le 23 novembre 2019 à 17:09, par Tilaï En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Merci, Lefaso.net pour ces éclaircissements très utiles.
    Longue vie au Journal.

  • Le 23 novembre 2019 à 18:15, par Kassimbou En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Situation bien depainte.
    Seulement il faut rectifier : le trading du forex au Burkina ne se base pas sur la parité fixe du CFA. Cette forme de monnaie n’est meme pas reconnue sur la place du marché international.
    Ce n’est que Les vraie monnaies qui entre en ligne de compte dans les paires de trading.

    Le CFA intervient une fois pour alimenter un compte et il est automatiquement converti en euro ou en dollar ou en crypto. Le reste du commerce ce fait sans CFA

  • Le 23 novembre 2019 à 22:02, par Rodrigue Adebigni En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Pour toute personne desireuse d’investir dans le trading ou de se former au trading
    Appelez moi ou whats app : +225 47 39 00 52

  • Le 24 novembre 2019 à 06:53, par Cookie En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Merci pour l’article.
    Il ya malheureusement beaucoup de choses fausses dedans, comme l’explication même du trading, cette histoire de Fcfa, de trading qui existe depuis tant d’années et plein d’autres choses. Dommage que vous n’ayez pas approché un expert du domaine pour de vrais renseignements. Dommage.
    Cependant merci pour l’effort, et espérons que la situation se décante, cette partie est bien expliquée, mais le reste montre clairement que vous avez fait des recherches sur un site internet amateur, sans vous faire relire par une personne compétente.
    Courage

  • Le 24 novembre 2019 à 08:10, par BEOGO En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Le descriptif fait par le journaliste concernent les activités des sociétés de trading au Burkina rappellent ce qu’a fait l’escroc MADOFF.

    Toute chose égale par ailleurs, en Occident, les Autorités de contrôle des marchés financiers (SEC (US) , BCE (UE)) déconseillent fortement aux personnes physiques et particuliers de spéculer sur le Forex (marché des changes). En effet, il ressort des différentes enquêtes et plaintes que 97% des clients particuliers ressortent perdants. En effet, les particuliers ne disposent pas des outils (intellectuels, informatiques,) pour suivre un marché fortement mondialisé. En outre, le risque d’escroquerie est énorme. Comme ils disent en Occident, les conseillers ne sont pas les payeurs. Quoi qu’il arrive, les sociétés de trading et autres courtiers prendront leurs commissions.
    Vous me direz, chacun est libre de faire ce qu’il veut de son argent, mais il serait judicieux que les particuliers burkinabè et notamment les jeunes de trouver d’autres sources d’investissement. Ainsi, par exemple investir dans le obligations de l’Etat burkinabè avec un taux de 6% constituent un placement de beau-père de famille. De même , quasiment toutes les sociétés de la BRVM versent de bons dividendes. En ce moment, les titres cotés ont fortement baissé, donc c’est un point d’entré (ceci n’est pas une incitation).

  • Le 24 novembre 2019 à 10:06, par sid Pa Yii En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Quant Eleve de maternelle arrivera au secondaire on échangera… je voudrais qu’il comprenne que si on est bien formé vraiment bien formé on aura des gains quotidiens minimum de 15% du capital investi par jour soit 300% par mois(20 jours ouvrés de la bourse). L’astuce est qu’il y a des indicateurs qui vous permettent soit de trader ou non chaque jour...la perte si elle est de 1% il faudra revisiter vos cours pour voir quels paramètres vous n’avez pas considéré. Donc la proposition de 300% par semestre faite aux investisseurs du domaine du possible… je présume que vous savez qu’un burkinabè a été reconnu meilleur trader pour avoir fait en un mois plus de 7000% ?
    L’ignorance plus que le doute est l’élément qui conduit à tenir des propos du genre : c’est de l’anarque, c’est impossible, c’est la pyramide de Ponzi….
    Au Canada même le trader individuel paie des impôts...
    Il est logique de réglementer le secteur avec le concours des traders sinon ce sera une vraie saignée des ressources car il n’est pas évident qu’avec un certain revenu et vu l’insécurité que les gens n’aillent pas voir ailleurs ; la règlementation permettra à l’Etat d’engranger plus de recettes , protéger les populations des éventuels escrocs(oui il y en a dans le domaine).
    Formez vous ici au Burkina et si vous commencez à vous en sortir vous pourrez vous former à Londres et/ou Montréal et profiter pour acquérir un ordinateur adapté pour le trading et revenez qu’on discute….

  • Le 24 novembre 2019 à 13:54, par Dabi En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Merci à lefaso.net et l’auteur de la publication pour cet éclairage . Pour ma part je voudrais faire observer que ceux qui mettent leur argent dans le Trading Forex sont loins d’être des "investisseurs ". Les investisseurs sont ceux-là qui placent leur argent sur des titres cotés en bourse, titres emis par des sociétés qui produisent des biens ou des services mis sur le marché de la consommation courante. Tandis que le Traiding Forex joue sur le terrain de la spéculation sur les devises internationales. C’est un domaine à risque élevé qui fait l’objet au sein de l’Umoa d’une stricte réglementation. Les autorités monétaires (Bceao, Tresor publics ded Etats parties) devraient sortir de leur mutisme et donner la bonne information aux épargnants.

  • Le 24 novembre 2019 à 16:49, par enfant de bousse En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    @ sid Pa Yii
    ci-dessous l’évolution du cours Dollar Euro sur un an , où voyez-vous qu’on peut faire du 300% de gain ?

    Données historiques

    1er Janvier +HAUT + BAS
    -3.88% 1.16 1.09
    1 semaine
    -0.54% 1.11 1.10
    1 mois
    -1.05% 1.12 1.10
    3 mois
    -2.01% 1.12 1.09
    6 mois
    -1.52% 1.14 1.09
    1 an
    -2.84% 1.16 1.09

    • Le 25 novembre 2019 à 21:32, par sid Pa Yii En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

      On traite sur la monnaie(FOREX) sur les indices(NASDAQ, CAC40, SPS500...), les options et sur le binaire. On peut bien faire les gains de 300% même sur le forex. Vous donnez la situation finale alors qu’au cours de la journée elle fluctue et en observant les courbes on peut faire le taux de plus de 15% en heure de tarde et même moins et la discipline recommande d’arrêter.

  • Le 24 novembre 2019 à 18:48, par Jonassan En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Merci au journaliste de lever le lièvre et merci à ceux qui m’ont précédé dans la chasse à ce lièvre. Le trading est légal encore faut-il que l’on définisse l’activité de trading. Il me semble que l’entité, personne physique ou morale, qui fait le trading ne peut engager que son propre patrimoine. A défaut on s’inscrit dans l’activité d’échange et comme cette activité s’exécute à l’instantané, il n’y a pas de raison que l’argent des soi-disant investisseurs se retrouvent en totalité en banque. A moins que les traders ne fassent autre chose que du trading. Le juge peut bien le vérifier en lançant un appel aux épargnants qu’ils viennent chercher leur argent puisque l’activité de collecte est interdite. Et si nos traders sont honnête c’est ce qu’ils devaient réclamer au juge au lieu de monter leurs clients à réclamer le dégel des comptes. Ceux qui doivent réclamer les dégels sont les traders. Dans cette affaire les "investisseurs" n’ont aucun contrat avec l’Etat. Le lavage de cerveau bien orchestré de cette cible analphabète et/ou peu instruite se poursuit. Je pense que l’Etat a failli d’abord dans l’éducation qui jette tant de faibles innocents dans la jungle et ensuite de laisser ces citoyens à la merci des gourus du profit. Des clubs de trading comme les clubs de parieurs auraient été plus sérieux et plus véridique. Dans un club PMU’B y’a pas d’épargne, on réfléchit ensemble on d’entraide mais chacun joue et mise ce qu’il veut et il gagne où il perd au vu des résultats. Pourquoi ledit trading n’a pas opté pour ce système légal où l’investisseur est en même temps trader ? Ce système a l’avantage d’être transparent, d’être instructif et d’être peu emprisonnant. EN TOUT CAS, NOS "INVESTISSEURS" DOIVENT RECUPERER LEUR ARGENT ET REFLECHIR DESORMAIS AVEC L’APPUI DES VRAIS EXPERTS DANS LE DOMAINE.

  • Le 28 novembre 2019 à 13:04, par Amanda En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Arnaque ou pas, tout ce que nos demandons c’est le dégel des comptes. Le jour que j’ai décidé d’investir dans le trading , c’etait après avoir vu leur passage à la RTB au journal. Je me suis approchée de ces structures et je me suis rendue compte qu’elles étaient quand même sérieuse. Après un an de souscription je n’ai manqué aucun paiement de leur part. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à en parler autour de moi, famille, amis et collègues... En ce qui me concerne j’y ai misé toutes mes économies d’une vie de dur labeur. L’argent de ma sueur de front bloqué depuis 8mois, 8mois que je souffre le martyre, 8mois que ma maman (retraitée) qui y a injecté toutes ses économies également ne dort plus, 8mois que mes collègues qui par ma faute ont pris des prêts investir vivent dans la misère... Pour ne citer que cela... Ma peine est énorme, j’implore les autorités de ce pays à se pencher sur la résolution de ce problème qui risque de nous emporter tous. Par moment je pense au suicide acculé par les problèmes. J’ai pas volé pour investir, c’est mon argent durement gagné. Que la justice se prononce vite afin que nous sachions à quoi nous attendre. J’ai tellement mal. Quelle injustice !

  • Le 29 novembre 2019 à 14:14, par Le solitaire En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    Bonjour. Les contributions du jour s’articulent au tour de trois points à mon sens, qui sont : le verdict de la justice Burkinabè, les avoirs des investisseurs et le trading. Je contribue pour le troisième point. A la question faut-il trader je réponds OUI, mais il faut se rassurer de trouver la bonne plateforme et le reste viendra.
    Pour ceux qui sont blanc comme neige, se retrouve pour voir dans quelle conditions ils pourront participé financièrement à une enquête qui conduira au remboursement de leur argent par notre justice.
    Car je me dis que par manque de budget, elle attendra d’avoir le nécessaire pour avancé dans le dossier.

  • Le 9 mai 2020 à 21:05, par Danny En réponse à : Marchés financiers au Burkina : Tout savoir sur le trading

    J’ai vraiment pitié de nos dirigeants.
    Dites moi en toute sincérité pourquoi les banques emploient des traders professionnels ?
    J’espère que c’est pas pour gonfler l’effectif de leur personnel.
    Hahaha,réfléchissons un peu plus au delà du Burkina.

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