Femmes et environnement", tel a été le thème de la conférence organisée par le Comité des femmes des organisations syndicales affiliées à l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’Agriculture, de l’hotellerie-restauration, du tabac et des branches connexes (IUTA). Animée par Mme Cécilia Somé, membre de l’AMIFOB (Amicale des forestières du Burkina), c’est environ une cinquantaine de femmes qui ont été interpellées sur la problématique de l’environnement.

L’objectif principal a été de sensibiliser les femmes sur ce problème. Mais pour le coordonnateur, M. Nakoulma, c’est aussi amener les femmes à s’intéresser au syndicalisme. La conférencière a démontré les méfaits des actions de l’homme sur l’environnement. De la désertification à la famine, l’homme est le seul responsable.

Mais la femme encore plus puisque chargée de la survie de la nation, elle utilise davantage les éléments de la nature, soit pour l’alimentation, soit pour la santé. A cette désertification s’ajoute la fabrication des sachets plastiques dont l’utilisation est définitivement rentrée dans les habitudes des Burkinabè. D’après l’exposé de Mme Somé, ces sachets plastiques constituent un réel danger pour l’homme, les animaux et leur écosystème. En effet, ils contiennent des éléments toxiques, qui, au contact des aliments, provoquent des maladies, surtout "le sachet noir".
Les gaz de ces produits attaquent le système nerveux, la couche d’ozone et cause des problème cardio-vasculaires. Pour les animaux, la consommation de ces sachets bloquent leur système digestif. Ils empêchent l’infiltration des eaux au niveau des sols. Ainsi la conférencière, à l’aide d’un support filmique, a sensibilisé les femmes sur l’utilisation irrationnelle de la nature et le caractère non biodégradable de ces plastiques.

Il ressort qu’elles peuvent stopper le phénomène par l’éducation de leurs enfants (qui sont l’avenir du monde). Il faut qu’ils comprennent l’impact du plastique sur la santé de l’homme. Une "politique commerciale" a été aussi proposée, qui augmenterait le prix des sachets plastiques et freinerait leur achat.

Aoua COULIBALY, Stagiaire
Sidwaya