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Commerce : L’USAID au secours de l’Afrique

Publié le jeudi 25 août 2005 à 07h26min

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"200 millions de dollars pour renforcer les capacités commerciales des pays de l’Afrique subsaharienne". Ainsi en a décidé l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

Afin de soutenir la compétitivité des entreprises africaines sur le marché mondial, l’agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) qui dispose de centres régionaux du commerce situés à Accra (Ghana), Gaberone (Botswana), Nairobi (Kenya) et du nouveau centre qu’elle doit ouvrir à Dakar (Sénégal) apportera son soutien financier à des entreprises africaines qui vendent leurs produits sur le marché mondial.

Le président Georges W. Bush a décidé d’appuyer cette initiative en faveur de la compétitivité des entreprises africaines sur le marché mondial, en procédant à une dotation de 200 millions de dollars, répartis sur cinq ans.

Elle permettra" d’aider les pays africains à mieux s’intégrer dans les marchés régionaux et dans le marché mondial et à tirer partie des possibilités offertes par la loi sur la croissance et les possibilités économiques (AGOA) en matière de commerce".

L’initiative en faveur de la compétitivité des entreprises africaines sur le marché mondial mettra l’accent sur le renforcement des capacités commerciales dans les domaines suivants :
- la création d’un climat plus propice aux investissements du secteur privé en Afrique ;
- l’accroissement des échanges commerciaux avec les USA dans le cadre de l’AGOA et entre pays africains ;
- le renforcement de l’importance accordée aux technologies de l’information et de la communication, dans le domaine de la facilitation des investissements et des mesures relatives au commerce en Afrique ;
- l’encouragement du développement du secteur privé ;
- la réduction des délais nécessaires pour la mise sur le marché des produits, de même que des frais de transport appelés à faciliter le passage des frontières et le long de couloirs de transport ;
- le renforcement du secteur financier ;
- la promotion des investissements dans le domaine des infrastructures et la suppression des obstacles à la compétitivité ;
- l’amélioration de la capacité des pays africains à se conformer aux normes internationales en matière de qualité et à la réglementation des Etats-Unis relative à l’inspection sanitaire des produits d’origine animale et végétale"

Stimuler la croissance économique

Selon l’approche américaine en matière de commerce international, "le libre-échange et les investissements étrangers constituent quelques-uns des moyens les plus sûrs et les propices, pour que l’Afrique progresse sur le plan économique".

Pour le gouvernement américain, "la reprise de l’économie mondiale et le redressement de plusieurs pays africains après le règlement de longs conflits permettra à la plupart d’entre eux d’enregistrer une croissance économique plus forte".

Aussi, l’AGOA, qui est la pierre angulaire de la politique du gouvernement américain en matière de commerce et d’investissement en direction de l’Afrique subsaharienne, a pour objectif de promouvoir une économie de marché, d’accroître les échanges et des investissements entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Afrique, de stimuler la croissance économique ainsi que l’intégration de l’Afrique subsaharienne dans l’économie mondiale.

Les différents centres de l’USAID encouragent les entreprises des pays d’Afrique subsaharienne bénéficiaires de leurs concours à : diversifier la gamme de leurs produits d’exportation ; établir des relations commerciales entre eux et à renforcer leur compétitivité sur le marché mondial.

Parallèlement à cette initiative, le gouvernement américain a procédé à l’évaluation de l’Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient lancé en 2002 et qui a permis de financer
225 programmes d’un montant de 293 millions de dollars ; ces fonds ont financé des programmes dans des domaines tels que la démocratisation, les réformes économiques, le renseignement et l’autonomisation des femmes.
14 pays arabes et les territoires palestiniens ont bénéficié de ces programmes.

- Au Liban, par exemple, l’USAID a apporté son soutien aux sondages préélectoraux et à des débats organisés dans tout le pays sur la loi électorale.
- Au Maroc, c’est la formation des membres de 11 partis politiques sur les moyens de renforcer leurs bases électorales et de communiquer avec les médiats qui a été soutenue.

Encourager les initiatives des pays pauvres

- En Egypte, le soutien de l’USAID a été apporté aux organisations de la société civile, en vue de surveiller les élections nationales et de former les jeunes, pour développer leurs aptitudes à la promotion de leurs idées et de sensibiliser les électeurs avant les élections qui auront lieu dans quelques semaines.

- En Algérie, en Jordanie, au Liban, au Maroc, dans les Territoires palestiniens et en Tunisie, l’USAID a financé la formation des journalistes et des organes de presse.
- En Algérie, en Jordanie, au Liban, au Maroc, à Oman et au Yémen, l’USAID a financé la formation des parlementaires et de leurs équipes, en vue de renforcer leurs capacités à représenter leurs électeurs.
- Dans le golfe Persique, c’est l’élaboration de programmes alternatifs en matière de règlement des conflits afin de soulager la charge de travail des tribunaux qui a été pris en charge.
Les exemples dans le domaine de la Réforme économique portent sur la formation de
1000 employés de banques.

- En Egypte, en Jordanie et au Maroc, des capitaux ont été fournis aux petites et moyennes entreprises.
- Au Maroc et à Bahreïn, l’USAID a contribué à la préparation du pays, en vue de négociations portant sur un accord de libre-échange.
- Au Koweït, à Oman, en Arabie Saoudite et dans les Emirats Arabes Unis, l’assistance apportée par l’USAID concerne la sensibilisation sur les obligations internationales dans les domaines de l’agriculture, du travail, des droits de propriété intellectuelle, de la douane, etc.

Source : Altercom

Le Pays

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