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Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

Publié le mercredi 18 septembre 2019 à 22h30min

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Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

Le ministère de la Fonction publique a procédé ce mercredi 18 septembre 2019 au lancement officiel des épreuves comptant pour les concours directs de la fonction publique session 2019. Cette année, c’est au lycée Marien N’gouabi de Ouagadougou que le top départ a été donné. 1 247 751 candidats tenteront leur chance pour 5 892 postes.

Pour cette session 2019, l’innovation majeure est l’instauration de l’e-concours, ainsi que de la « correction électronique qui a pris effet depuis l’année dernière », selon Oumarou Toé, Directeur général de l’Agence générale de recrutement. Une innovation qui va tout de même présenter des difficultés et des imperfections. Certains candidats au concours se retrouvent avec un récépissé, mais n’ont pas leur nom sur la liste principale.

Des incidents qui auraient pu être évités bien avant le jour de la composition, selon le Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Souleymane Lengané. « Les candidats, qui aujourd’hui n’ont pas leurs noms sur la liste ou cherchent encore leurs noms, sont ceux qui ne sont pas venus faire la réclamation. Nous avions mis une équipe en place au sein de la direction générale de l’Agence générale de recrutement de l’Etat, pour gérer ces cas avant le début. Mais beaucoup ne l’ont pas fait. Ceux qui nous ont saisi ont eu gain de cause », a-t-il laissé entendre.

Les officiels de la cérémonie de lancement

Néanmoins, le secrétaire général du ministère de la Fonction publique a rassuré que ces candidats seront pris en compte. « Nous allons prendre en compte ces candidats, nous n’allons pas leur dire de repartir, étant donné qu’ils disposent du récépissé de la pièce qui a servi à déposer. Nous les insérerons sur une liste complémentaire ».

Les difficultés et les limites de cette session 2019 n’empêcheront pas Jean-Marie Sompougdou, directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, de saluer la tenue des concours. C’est pour lui l’occasion de féliciter les acteurs qui ont œuvré pour que la tenue des concours soit effective. « Nous sommes satisfaits des dispositifs qui ont été mis en place, et nous sommes heureux de savoir que tout se passe bien »

Malgré le nombre de places limité, chaque candidat espère tirer son épingle du jeu

Toute cette multitude de chercheurs d’emploi espère en finir avec le chômage. Pour ce premier jour, place est faite aux conseillers en économie et développement. Vu le nombre de postes à pourvoir, les candidats s’interrogent sur le sort qui leur est réservé mais certains à qui nous avons tendu le micro sont confiants malgré tout. Wendpasdé Sawadogo se dit confiant : « On remarque ce matin qu’il y a beaucoup de candidats, mais cela ne doit pas me faire peur. Il m’appartient de me trouver une place en raison de mes compétences ». Abdoul Aziz Yanssourou, lui, est convaincu que « les postes à pourvoir sont infimes. Je ne dirai pas que je suis serein, mais on croit et on espère que tout ira bien. »

Lycée Marien N’gouabi jury I et II

Julien Sawadogo s’inscrit dans la même logique que les autres : « Je suis là pour la composition des concours et mon souhait, c’est de réussir à ce concours de conseillers en économie et développement. Je suis confiant car je sais que mes camarades aussi n’ont pas un niveau supérieur au mien. Effectivement , on veut 5 personnes sur tout ce monde mais je vais faire de mon mieux car chacun doit s’efforcer de rentrer par la porte étroite. Ce n’est pas simple mais on est confiant »

Le candidat Oumarou Ouédraogo juge que « le nombre des candidats par rapport au nombre de postes laisse à désirer . Mais on reste serein car même si c’est une seule personne, j’ai foi que ca ira »

Madame Nikèma Micheline « pouvoir même retrouver la salle a été une difficulté, c’est stressant mais on garde le calme. Mon souhait est de pouvoir vraiment réussir à cette session ». Comme les années antérieures, 87 concours directs ont été autorisés et se composent dans les chefs- lieux des 13 régions du Burkina Faso. A Ouagadougou, la cérémonie officielle de lancement a été présidée par Jean Marie Sompougdou, directeur de cabinet du ministre de la Fonction publique, Lengané Souleymane, secrétaire général du ministère de la Fonction publique et Oumarou Toé, directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat.

Judicaël Wendbénédo Doulkom et P.M.Ouédraogo (stagiaires)

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Vos commentaires

  • Le 18 septembre 2019 à 18:43, par tanga En réponse à : Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

    il faut revoir notre systeme educatif du CP1 au CM2 maitre dans idee de l’enfant que la fonction publique n’ai pas le seul lieu pour reusir dans la vie et encourrager les jeunes vers les formations et les financier par group et les suivre stritement dans leur projet en faisant un calcul je vois 211 candidant pour une place tres difficile courrage et trouvons une solution car la population africaine va doubler 2050

    • Le 20 septembre 2019 à 08:12, par pigmet En réponse à : Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

      Chers candidats aux concours d’accès à la Fonction publique session 2019
      Voici vos chances de reussite ; nombre de candidats= 1,2 millon. nombre de poste =5892 . la probabilite de reussite p= (5892/ 1200000)x 100= 0,5 % . en francais facile ,cela signifie que sur 100 candidats ,on va prendre un demi candidat ou encore sur 200 candidats qui vont passer ce concours ,, 1 seul candidat sera admis . les 199 autres vont echouer. car la chance de reussite p=0,00491

  • Le 19 septembre 2019 à 10:40, par Calmos En réponse à : Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

    Une autre solution, encourager et faciliter les départs volontaires des fonctionnaires à la retraite. Je veux retourner à la terre, mais pas pour la travailler avec des instruments rudimentaires à faible rendement. Si l’Etat pouvait doter à crédit les volontaires à la retraite de tracteurs et accessoires pour un meilleur rendement de la production, je cède volontiers mon poste à un petit frère pour m’installer en campagne.

    • Le 19 septembre 2019 à 11:39, par somme En réponse à : Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

      Je souscris entièrement à votre idée. Par exemple on pourrait demander un depart volontaire aux fonctionnaires ayant au moins 50 ans d’age et les financer pour qu’ils s’installent à leur propre compte. Mais les financements ne doivent pas être versés en numeraires aux interessés ; par exemple dans le domaine de l’agriculture, l’état trouvera les terrains et les leur attribuerait par fillières (coton, sésame, riz, arachide, maïs...etc) et par zone avec un minimum de matériel agricole.
      En moins de cinq ans le Burkina serait auto-suffisant en nourriture et redeviendrait le premier producteur de coton d’Afrique
      Et bien réorganiser l’agriculture (assurances, cotisations pour retraite et accident de travail, maladie professionnelle, ...etc)

  • Le 19 septembre 2019 à 12:26, par Jean-Paul En réponse à : Concours directs 2019 : 1 247 751 candidatures pour 5 892 postes

    La fonction publique devrait être le dernier recours, le lieu où on se réfugie lorsqu’on n’a pu s’insérer nulle part ailleurs. Mais hélas, c’est le rêve de la plupart des burkinabé : être fonctionnaire de l’état pour avoir son salaire garanti à la fin du mois, sans obligation de résultat.

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