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Ceinture verte de Ouagadougou : La BICIAB met 500 plants en terre

Publié le lundi 9 septembre 2019 à 14h00min

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Ceinture verte de Ouagadougou : La BICIAB met 500 plants en terre

Dans le cadre de ses activités de la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina Faso (BICIAB), a procédé à la mise en terre de 500 plants, le samedi 7 septembre 2019, à Ouagadougou.

« Si deux cent entreprises plantent un hectare d’arbres chaque année, en cinq ans, Ouagadougou aura sa ceinture verte », a déclaré l’administrateur directeur général de la Banque internationale pour le commerce, l’industrie et l’agriculture du Burkina Faso (BICIAB), Jean-Louis Menann-Kouamé.

En effet, selon le premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou, Moussa Belem, sa cité a 1050 hectares à reboiser. Sur ces 1050 hectares, seulement cinq ont été réalisés à ce jour et la BICIAB est pionnière dans la réalisation de ce projet, à en croire son premier responsable, Jean-Louis Menann-Kouamé.

500 plants ont été mis en terre dans une superficie d’un hectare

Après avoir planté 400 arbres sur une superficie d’un hectare l’année dernière, la BICIAB a répondu à la tradition en mettant en terre, 500 plants, ce samedi 7 septembre 2019. Cette opération intervient dans le cadre de ses activités de la Responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), qui consiste à concrétiser la ceinture verte de la ville de Ouagadougou.

Jean-Louis Menann-Kouamé, administrateur directeur général de la BICIAB

Création d’emplois et plaidoyer

En plus de l’aspect environnemental, la BICIAB vise, à travers cette action, à créer des emplois. « L’année dernière, 70 emplois ont été créés autour du premier hectare constitué. Nous espérons que la production maraichère qui peut se faire aisément au milieu de ces arbres, pourrait s’étendre sur le nouvel hectare que nous avons planté actuellement », a indiqué Jean-Louis Menann-Kouamé.

Au cours de cette cérémonie, le patron de la BICIAB a pris l’engagement de porter le flambeau du reboisement de la ceinture verte de Ouagadougou. « Je prends l’engagement d’inciter nos clients dans cette initiative », a-t-il promis, avant d’ajouter : « Nous souhaitons contribuer à porter au sein de notre association professionnelle des banques, du réseau des entreprises burkinabè, le message de fédération des efforts pour que les 1050 hectares de la ceinture verte puissent être effectifs d’ici cinq à six ans ».

Moussa Belem, premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou

Pour « ce cadeau inestimable offert aux ouagavillois », Moussa Belem a remercié les initiateurs. Il a également rappelé le contexte dans lequel ce partenariat s’est tenu. En effet, il y a deux ans de cela, la maire de Ouagadougou a développé une approche multi acteurs pour la réhabilitation de la ceinture verte de manière durable. « La BICIAB a été la première à croire à cette approche et à nous suivre dans sa mise en œuvre. Aujourd’hui, une dizaine d’organisations ont emboité le pas et participé au reboisement d’une dizaine d’hectares », a témoigné Moussa Belem.

Une vue du reboisement de l’année dernière avec le forage

Entretien des plants

La BICIAB ne s’est pas contentée que de planter 400 arbres en 2018. Pour assurer un meilleur entretien de ces plants, elle a mis un forage à la disposition des bénéficiaires du périmètre défini de la ceinture verte. « Ce forage facilite non seulement l’arrosage des plants en saison sèche, l’arrosage continu et permet également à l’association des pépiniéristes et jardiniers de développer des activités génératrices de revenus, aux populations riveraines de bénéficier d’eau potable », a renchéri Jean-Louis Menann-Kouamé.

Mais avant de procéder à cet entretien, la plantation d’arbres doit respecter certaines prescriptions techniques, a souligné Pascal Rouamba, directeur des aménagements paysagers et de la gestion des parcs de la commune de Ouagadougou.

D’abord, il faut identifier un site adéquat avec un sol fortement dégradé, un terrain libre donc tenant compte de l’emplacement de la ceinture verte. Ensuite, les trous doivent respecter les principes du reboisement, à savoir 60 x 60 centimètres. Pour chaque trou, avant la plantation de l’arbre, l’on doit faire un traitement « phytosanitaire » avec des produits recommandés qui accompagnent la plante au cours de sa première année de vie. Enfin, l’arrosage et l’entretien des arbres font également partie intégrante de l’action de reboisement, a précisé Pascal Rouamba.

Pascal Rouamba (au micro) donne des directives pour une plantation responsable

Quid de la BICIAB

Au cours de cette cérémonie, la BICIAB a remis des attestations de reconnaissance à l’Association Faso one village (AFOV), qui milite pour la sécurité routière et dont des membres volontaires travaillent sur ce projet en tant que bénévoles.

Photo de famille des officiels

Créée en 1973, la BICIAB est une filiale du groupe BNP Paribas. Elle est implantée dans les grandes villes du Burkina, à travers un réseau de 15 agences dont sept (07) à Ouagadougou et huit (08) en province. Par ailleurs, elle offre des services de proximité à ses trois lignes de clientèle : les particuliers, les professionnels et les entreprises.

Cryspin Masneang Laoundiki
LeFaso.net

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Vos commentaires

  • Le 10 septembre 2019 à 03:56, par Dagoury En réponse à : Ceinture verte de Ouagadougou : La BICIAB met 500 plants en terre

    La question de cette ceinture verte est d’acuité. Comment des gens se sont apprpriés des parcelles à l’intérieur pendant que le gouvernement reste silencieux - peut-être complice voire coupable- ?
    Jusqu’à ce jour, aucun plan d’anénenagement de cette zone déjà coupée en deux par Bonheur Ville...
    Voici Ouaga manque d’espaces verts de récréation, d’activités de loisirs, proménades, détente. Cette zone était idéale pour créer un grand parc d’attraction.
    Malheureusement, le manque de vision, de créativité et d’ambition de nos dirigeants qui n’ont que politique en tête même sur des questions vitales comme le réboisement.

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