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Secours populaires français et burkinabè : les enfants au cœur d’un partenariat

Publié le vendredi 19 août 2005 à 12h32min

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Sur invitation du Secours populaire français, dix-huit (18) enfants burkinabè ont quitté Ouagadougou le 12 août 2005 pour l’hexagone, où ils séjourneront deux (2) semaines. Leur objectif est non seulement de découvrir le pays qui les accueille, mais surtout de tisser des liens d’amitié.

Il faut rappeler que le Secours populaire français entretient des liens d’amitié et de partenariat avec son homologue burkinabè. Aussi, depuis sa reconnaissance le 2 décembre 1997, le Secours populaire burkinabè s’oriente vers des activités de santé publique. C’est ainsi qu’il met l’accent sur :

La vulgarisation des latrines, puisards, douches, foyers améliorés au profit des populations urbaines et rurales en général ;
le ramassage (ou collecte) de sachets plastiques ;
la vaccination, l’éducation, la prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST-Sida), la lutte contre les grandes endémies et particulièrement du paludisme ;
l’éducation sanitaire et l’hygiène du milieu, la vulgarisation des banques de céréales.

Comme annoncé plus haut, sur invitation du Secours populaire français, dix-huit (18) enfants burkinabè ont quitté notre pays le 12 août dernier pour la France. Pour madame Tapsoba Augustine, présidente de l’association Secours populaire burkinabè, ce voyage est le troisième du genre en France grâce à l’appui financier des Français, qui prennent tous les frais à leur compte et ceci, afin de permettre aux enfants d’échanger et de lier des amitiés.

Il ne s’agit nullement pour le Secours populaire burkinabè de faire partir n’importe quel enfant, car seuls, ceux qui sont issus de familles nécessiteuses sont concernés. C’est ainsi par exemple que trois gosses, dont les parents ont perdu la vie dans les événements de Côte d’Ivoire, font partie du contingent de cette année. On a dû aller les chercher à Kongoussi, où ils résident, pour les mettre dans l’avion devant les conduire en France.

Pour ces derniers, comme d’ailleurs pour tous les autres, il ne fait aucun doute que les deux semaines qu’ils passeront en France resteront à jamais gravées dans leur mémoire d’enfant. Et pour bâtir des amitiés durables, les enfants ont emmené avec eux de nombreux cadeaux, dont les célèbres chapeaux de Saponé.

Ils sont accompagnés par messieurs Gérard Dolobzanga, Oumarou Sawadogo, Jean-Pierre Nikièma et Pierre K. Tapsoba. Souhaitons que tout ce beau monde nous revienne en bonne santé le 26 août prochain. Et puisque le partenariat entre le Secours populaire français et son homologue burkinabè est au beau fixe, il ne fait aucun doute que cette initiative fera tache d’huile.

Pierre Tapsoba

L’Observateur

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Vos commentaires

  • Le 19 septembre 2005 à 17:23, par Annick Maquet En réponse à : > Secours populaires français et burkinabè : les enfants au cœur d’un partenariat

    je trouve cette initiative superbe ! Combien de filles et de garçons ? quels âges ?à part ceux de Kongoussi , venaient - ils tous de OUAGA ?
    J ’ appartiens au comité de jumelage " EUROPE INTER ECHANGES" jumelé dans le BAM avec 13 villages du département de GUIBARE .
    A Guibaré , uncollège va ouvrir et nous allons essayer de mettre en relation ce collège avec les 2 ou3 collèges du plateau Est de Rouen en Seine Maritime ( 14 communes jumelées et et 10 écoles qui correspondent ) avec espoir d ’ un échange dans les deux sens entre les jeunes , car les petits français ont besoin d’ ouvrir les yeux sur leur vie pour beaucoup exceptionnelle !!!

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