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www.blaisecompaore2005.bf : Le site du candidat Blaise Compaoré est ouvert !

Publié le vendredi 19 août 2005 à 12h47min

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Aussitôt après l’annonce officielle de sa candidature, le 10 août 2005 dans sa résidence privée de Ziniaré, le site de campagne du candidat Blaise Compaoré a été lancé. Nous l’avons ouvert et "feuilleté" dans les grandes lignes pour vous.

Le site s’ouvre sur un portrait qui présente l’homme et son parcours politique. C’est ainsi que l’on apprend que Blaise Compaoré, né le 3 février 1951 à Ouagadougou est l’aîné d’une famille de sept enfants. Ses études primaires et secondaires, il les a effectuées à Guilongou (Ziniaré), au collège Saint-Joseph des missionnaires de Fada N’Gourma puis à l’école normale de Ouagadougou où il décroche le BAC D en 1972.

Enrôlé d’office dans le contingent spécial de l’Armée en 1971 en guise de correction (il s’était retrouvé à la tête d’un mouvement de défense des droits des élèves), il se révélera par la suite brillant dans l’apprentissage du métier des armes. Cela lui vaudra d’occuper la fonction d’aide de camp du chef d’état-major des armées puis de diriger à partir de janvier 1981, le Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô.

Ce militaire de carrière, marié à Chantal Terrasson et père de Djamila Imani, passionné de sport, aimant la lecture, l’architecture et les animaux sauvages, prendra véritablement pied dans la politique après la chute du gouvernement de la IIIe République le 25 novembre 1980. Membre du Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN) dirigé par le colonel Saye Zerbo, il en démissionnera, déçu par la gouvernance du comité, ce qui lui vaudra avec d’autres jeunes officiers d’être mis aux arrêts de rigueur le 14 mai 1982 et assigné à résidence surveillée. Membre du Conseil du salut du peuple (CSP) qui avait renversé le CMRPN, le 7 novembre 1982, des divergences "idéologiques" mineront le CSP et provoqueront un divorce brutal le 17 mai 1983. Ayant échappé au coup de filet des officiers conservateurs, Blaise Compaoré sera l’âme de la résistance populaire qui entraînera la chute du CSP le 4 août 1983 et l’avènement du Conseil national de la révolution (CNR) dirigé par son alter-ego Thomas Sankara.
La Révolution n’ayant pas tardé à manifester des signes d’une dérive dictatoriale, Blaise Compaoré, "frondeur" et attaché à la justice depuis l’adolescence, sera l’artisan de la Rectification le 15 octobre 1987 avec le Front populaire comme nouvelle instance dirigeante. Conscient de la nécessité de l’ouverture démocratique, il s’attachera à doter le pays d’une constitution en juin 1991.

En décembre de la même année il remporte la première élection présidentielle de la IVe République et est réélu en novembre 1998. Depuis son œuvre, inspirée par une pensée politique qui s’articule autour des thèmes tels que la gouvernance et le développement, le pluralisme convergent, l’économie de proximité, l’éducation clé de toute évolution et la nécessité pour l’Afrique de se prendre en charge, a consisté à bâtir un pays uni, stable et paisible. Il s’agit d’imprimer à notre pays des transformations socio-économiques radicales, à sortir les populations burkinabè, celles du monde rural en particulier de leur état d’arriération. Pour se faire, l’ouverture politique est un impératif, d’où l’appel lancé à toutes les sensibilités politiques à s’exprimer, cela dès son premier discours à la Nation le 19 octobre 1987.

De même, une gestion économique responsable est nécessaire, l’objectif étant l’avènement d’une société plus moderne et plus solidaire comme indiqué plus haut, une société où les talents explosent également, du fait de la politique volontaire dans les domaines culturel et sportif. Toutes choses qui ont concouru à faire du Burkina Faso un pays respecté sur la scène internationale, le Burkina concevant son développement dans un environnement sous-régional et africain stable et s’investissant pleinement dans la résolution de tous les conflits qui déchirent l’Afrique.

Un havre de paix aussi bien pour ses compatriotes que pour les citoyens du monde entier, voilà ce que Blaise Compaoré veut faire du Burkina Faso.

Boubakar SY
Sidwaya

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