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Hommes d’affaires franco-burkinabè : La situation sécuritaire du Burkina au menu d’un dîner

Publié le mardi 25 juin 2019 à 23h41min

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Hommes d’affaires franco-burkinabè : La situation sécuritaire du Burkina au menu d’un dîner

Le Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB ) a sacrifié à son traditionnel dîner-débat le vendredi 21 juin 2019 à Ouagadougou. C’était autour du thème « Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme ». La soirée a enregistré la participation du ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré.

Ces rencontres-dîners se veulent un rendez-vous mensuel autour d’un thème général. Le rendez-vous de ce mois de juin 2019 a donc jeté son dévolu sur le phénomène du blanchiment d’argent, en lien avec le terrorisme. Outre la communication sur le thème (suivie d’échanges avec les participants), la soirée a permis de présenter un nouvel adhérent au Club, avant une partie B to B. Le communicateur a mis l’accent sur les obligations afin de permettre à ces hommes d’affaires de comprendre comment ils peuvent contribuer à la lutte contre le blanchissement de capitaux.

Il a également permis de noter que la criminalité transnationale est assez importante et se résume autour du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. D’où des dispositions prises aux plans mondial, régional et sous-régional pour lutter contre ce fléau. Au Burkina, c’est la loi 016 de mai 2016 qui met en place ce dispositif de lutte. « Quand on achète un produit, il faut le faire dans le circuit légal », recommande-t-on.

Une initiative que le ministre a saluée car, pour lui, la sécurité est intimement liée au monde des affaires. C’est une question (la sécurité) qui concerne tout le monde, précise Ousséni Compaoré.

Pour le président du Club des hommes d’affaires franco-burkinabè, Arnaud Bouhier, il est important que les membres de l’organisation puissent comprendre les mécanismes pour pouvoir apporter leur contribution à la lutte. Il est évident que chaque entreprise doit avoir de bonnes conduites pour éviter de financer le terrorisme et pour accompagner les efforts du gouvernement, a-t-il poursuivi.

« Les affaires se portent bien, mais quand même, certains secteurs d’activités sont en souffrance, notamment quand on parle de commerce, de distribution des biens et services ; étant donné qu’une partie du territoire n’est plus accessible, des ventes en moins sont observées », confie Arnaud Bouhier.

Pour Oumar Yugo, président d’honneur du Club des hommes d’affaires franco-burkinabè, par ailleurs vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, des pays en développement comme le Burkina, se doivent de maîtriser et contrôler le circuit d’argent. Un dispositif nécessaire dans ce contexte de défis sécuritaires, peut-on résumer de ses propos.

Le Club observe une période de vacances allant de juillet à août 2019. Les soirées de dîners-débats reprendront à partir de septembre. Elles seront désormais délocalisées dans d’autres villes du pays, notamment à Bobo-Dioulasso.

OHL
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