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Football : Tournoi international des centres de formation de football : La participation, le maître-mot de tous

Publié le vendredi 12 août 2005 à 07h19min

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Neuf Centres de formation participent à la 4e édition du Tournoi international des centres de formation (TISCF) en football. Chaque formateur s’est fixé un objectif en venant à Ouagadougou. Nous avons recueilli les impressions des encadreurs pour vous.

Daniel Kokou Attikpo
L’Académie planète foot du Togo est à sa 3e participation. En 2003 Planète foot du Togo avait joué la finale qu’elle a perdue. Planète foot a été classé troisième en 2004.

Cette année les Togolais ont pour objectif la participation. Pour Daniel Kokou Attikpo, l’entraîneur du centre, les enfants doivent se former dans les compétitions "l’objectif premier pour nous est de participer, le trophée c’est après".

Izotou Gnenikakou
L’Académie football Aleheri de Sokodé (AFAS) est la deuxième formation du Togo. Pour son encadreur adjoint, Izotou Gnenikakou le football n’a pas de frontière. Ayant appris qu’il y a un tournoi à Ouagadougou, l’AFAS s’est présentée pour "voir".

"Nous sommes venus pour nous faire connaître et connaître aussi les autres. Nos amis Sénégalais, Burkinabè, Maliens, Nigériens sauront que l’AFAS existe au Togo" , conclut le coach. Par ailleurs, l’AFAS est là pour s’auto évaluer.

Issouf Keïta
Issouf Keïta est l’encadreur du Centre de formation Naaba Kango de Ouahigouya, le centre de Noufou Ouédraogo.

Les objectifs du centre hôte sont clairs. D’abord, jouer au football pour que les pensionnaires du Centre soient vus. "Nous sommes là pour bien jouer" a-dit Issouf. Le centre Naaba Kango a présenté une promotion qui n’a que huit mois de formation. Le titre c’est après. M. Keïta et ses enfants veulent jouer un football loyal.

Le centre de la Fédération burkinabè de football à Bobo-Dioulasso est l’un des 3 centres qui représente le Burkina. Il est dirigé par le directeur technique national adjoint, Daouda Sanou dit Famozo.

Daouda Sanou dit Famozo
Pour lui, il faut situer le tournoi dans un contexte de formation. La compétition se veut une émulation, c’est pourquoi Famozo et ses enfants saisissent cette opportunité pour se faire plaisir tout en dégageant des motifs de satisfaction pour progresser dans la tâche. "Quelquefois la formation est lassante. Il faut des occasions pareilles pour avoir des sources d’inspiration" souligne le formateur de Bobo qui "commence à sentir la lassitude. Daouda Sanou a dit à ses enfants de jouer libérés. Car "ils sont venus pour participer, pour faire plaisir aux gens et se faire plaisir" termine Famozo.

Zadi Mathias Bernard
Zadi Mathias Bernard est à Ouagadougou avec ses pensionnaires du centre de formation de Sinfra de Côte d’Ivoire.

Il s’est fixé deux objectifs : tisser des liens d’amitié avec les frères africains et que les enfants se fassent voir pour un recrutement éventuel. "Le foot c’est leur métier" , se dit Bernard.

Le Djoliba du Mali
Le Djoliba du Mali a impressionné d’entrée de jeu en s’imposant 5 à 0 face aux Togolais. Le Djoliba est le détenteur du Trophée. Son coach Issoufa Diallo brandit la devise du club (gagner en notoriété) pour venir à Ouagadougou.

"Nous sommes là pour gagner tout en respectant les autres" lance Issoufa. Les Maliens sont venus avec la coupe, ils veulent la conserver.

Kandadji Sport du Niger est encadré par Djibo Brah Taher, un ancien joueur de l’ASEC Mimosa. Aujourd’hui professeur d’éducation physique, Brah Taher est là avec une jeune formation pour découvrir le TISCF et le monde extérieur du football.

Pihouri Webonga
Planète champion International du Burkina est au rendez-vous. Finaliste malheureux de l’édition précédante, Pihouri Webonga et ses enfants sont présent pour "jouer".

"Le trophée est convoité mais sans compétition nous ne pourrons pas nous affirmer prêts pour prendre la coupe" rappelle l’encadreur.

L’Alphabet Foot de Dakar
L’Alphabet Foot de Dakar est à sa première participation. Les Sénégalais ont tellement respecté les âges. Ce sont des gamins que M. Sarr Babacar, le coach adjoint, a envoyés à Ouagadougou. Pour lui c’est la participation qui les a guidés à Ouagadougou : "Nous voulons voir si ce que nous faisons chez nous peut être transposé ailleurs". Etant un Africain, M. Sarr soutient la solidarité entre les centres de formation.

Comme vous l’aurez constaté, les 9 centres de formation ont en commun la participation. Il faut de la compétition pour permettre aux pensionnaires des centres de mieux se former et se familiariser avec les autres. D’où la nécessité d’un tel tournoi.

Simon Céphas BAMOUNI (Cphasb@yahoo.fr)
Sidwaya

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