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Association Zembalaculture : Des projets pour un développement culturel durable du Burkina

Publié le mercredi 19 juin 2019 à 17h30min

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Association Zembalaculture : Des projets pour un  développement culturel durable du Burkina

Association intervenant dans le domaine des arts, de la culture et du tourisme, Zembalaculture a organisé une conférence de presse le samedi 15 juin 2019 au Musée de la musique Georges Ouédraogo, à Ouagadougou. L’objectif était d’informer le public burkinabè des objectifs et des projets de l’association.

Association laïque, apolitique et à but non-lucratif, Zembalaculture intervient dans le domaine des arts, de la culture et du tourisme. Elle ambitionne de promouvoir le processus de développement culturel durable au Burkina Faso, dans les villes et les campagnes. Ayant son siège à Ouagadougou, Zembalaculture a organisé cette conférence de presse afin de dérouler son programme d’activités.

« Nos projets tournent essentiellement autour de cinq points : un projet d’éveil culturel qui vise à trouver des intervenants culturels afin d’animer des ateliers dans les écoles maternelles au profit des enfants ; un projet de festival pour donner des tribunes d’expression aux artistes musiciens ; un projet de valorisation de sites touristiques ; un projet d’organisation de conférences-débats qui peuvent réunir des spécialistes autour des questions culturelles, des défis du tourisme, surtout le tourisme interne ; et un projet de formation qui consiste à organiser des ateliers de formation sur les métiers des arts, de l’artisanat, des arts plastiques, de la musique, des arts du spectacle et de ses sous-métiers », a détaillé Maxime Compaoré, président de l’association.

Malgré ses projets clairement conçus, Zembalaculture n’a jusque-là pas de partenaires financiers. Selon M. Compaoré, l’association fonctionne pour le moment à l’aide des cotisations de ses membres. Toutefois, elle tisse des relations avec d’autres structures qui peuvent devenir des partenaires. « Pour le moment, nous sommes en train d’élaborer des projets de partenariats avec des amis qui ont des structures dans la sous-région et en dehors du continent africain », affirme Maxime Compaoré.

Un bon partenariat avec les médias

Nonobstant le manque de partenaires financiers, Zembalaculture a de bonnes relations avec les médias. L’information autour de ses activités passe facilement. Étant elle-même en quelque sorte un média en ligne, l’association a des « amis » tant au plan national qu’à l’international. « Nous avons des amis qui évoluent sur les réseaux sociaux, des amis en Europe qui ont des pages et des sites internet, qui nous aident en matière de communication autour de nos activités. « Actu.Arts du Faso est à saluer sur ce plan. Ils suivent de près, depuis trois ans, les activités de l’association », a dit Maxime Compaoré.

Zembalaculture souhaite que les médias l’accompagnent davantage dans ses activités, et demande le soutien des autorités. « Nous voulons que les hommes de médias soutiennent davantage nos activités, car avec eux, nos activités iront loin. Nous lançons aussi un appel à l’endroit de nos autorités.

En dehors des soutiens financiers, nous avons aussi besoin de soutien technique et matériel. Nous avons besoin de l’aide du ministère de la Culture », a plaidé Maxime Compaoré, avant d’ajouter qu’un festival de musique est prévu par l’association, à l’occasion de la prochaine fête de la musique. « Un festival qui sera ouvert à tout le monde, un lieu d’échanges et d’épanouissement pour les artistes », promettent les responsables de Zembalaculture.

Korotoumou DJILLA (stagiaire)
Lefaso.net

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