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Africa Digital Space : Zoom sur les stands d’exposition de Lefaso.net, de l’ISCOM et de la police

Publié le lundi 17 juin 2019 à 12h21min

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Africa Digital Space : Zoom sur les stands d’exposition de Lefaso.net, de l’ISCOM et de la police

Les professionnels du numérique qui ont pris d’assaut les stands du salon d’Africa Digital Space, du 13 au 15 juin 2019, à la salle de conférence de Ouaga 2000, pour se faire connaître et proposer leurs différents services. Focus sur les stands de Lefaso.net, de l’ISCOM et de la DTAC.

Lefaso.net, premier média en ligne le plus visité au Burkina

Lefaso.net est un site d’informations en ligne sur le Burkina Faso initié par des journalistes et des professionnels des Technologies de l’information et de la communication (TIC) burkinabè. Lancé en octobre 2003, Lefaso.net a atteint aujourd’hui une audience appréciable avec une présence confortable sur les principaux moteurs de recherche, un lectorat de près de 50 000 visiteurs quotidiens en moyenne issus des cinq continents du monde. Il entretient un contact direct avec plus de 40 000 lecteurs abonnés à sa lettre d’informations quotidienne (newsletter). Selon le site de mesure d’audience Alexa.com, Lefaso.net est le premier site burkinabè visité par les résidents burkinabè.

Le portail Lefaso.net est édité par le groupe Les Editions Lefaso qui comprend plusieurs autres sites spécialisés :

• http//tourisme.lefaso.net (sur le tourisme au Burkina) ;
www.faso-tic.net (sur les médias et les TIC) ;
• Regions.lefaso.net (sur les régions du Burkina) ;
http://fasorama.lefaso.net (sur les gens du Burkina) ;
• Jeunesdufaso.net ;
• Yenenga.net (le site de la femme et de l’enfant) ;
• ledeputemetre.net (sur la vie parlementaire).

Il est aussi présent sur les réseaux sociaux avec plus de 335 000 abonnés sur Facebook (soit la 3e page la plus visitée par les résidents au Burkina Faso selon Socialbakers.com) et près de 85 000 followers sur Twitter.

Lefaso.net, en plus de sa mission en tant que média en ligne, assure la vente des espaces publicitaires aux entreprises et institutions désireuses de promouvoir leurs produits et services, de communiquer sur leurs structures. Il propose ainsi à des coûts abordables :

• des bannières publicitaires sur la page d’accueil de son site web,
• la diffusion de communiqués,
• la diffusion d’annonces,
• des publi-reportages,
• des articles,
• des vidéos,
• des insertions dans la newsletter,
• l’envoi de mailing dédié,
• la diffusion sur la page Facebook,
• l’ouverture de dossier sur la structure, etc.

L’ISCOM, l’institut qui forme aux métiers du numérique

Ouvert en octobre 2018, l’Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) est un institut supérieur privé à l’objet social essentiellement axé sur la formation aux métiers du numérique. Le secteur de l’éducation, et en particulier celui de l’enseignement supérieur, connaît un grand « boom » depuis cette dernière décennie, notamment du point de vue des offres de formations sur le marché burkinabè. Désirant non seulement participer à l’essor de l’éducation du Burkina Faso, mais aussi former des professionnels d’aujourd’hui et de demain de manière qualitative, l’ISCOM offre des formations exclusivement orientées vers le numérique.

En effet, le numérique intervenant dans plusieurs secteurs d’activités, il va de soi que les futurs professionnels reçoivent des formations à la pointe de l’avancée numérique à même de leur permettre d’être à la hauteur des différents défis auxquels ils feront face. À cet effet, l’institut forme dans les domaines suivants : le journalisme numérique, la création publicitaire numérique, la communication numérique des organisations et le web-développement.

Situé à Cissin au secteur 25 de l’arrondissement 6 de la ville de Ouagadougou à l’immeuble BOA, cette école d’avenir se donne pour mission de former, et ce de manière efficiente, les professionnels du numérique. Une mission noble que l’école tentera d’accomplir au mieux pour l’assainissement et le développement des métiers liés au numérique dans notre pays.

La DTAC, la section anti-criminalité de la Police nationale

Fait rare, la Police nationale fait partie des nombreux exposants à ce salon. La question qui taraude l’esprit de tous les visiteurs et participants, c’est de connaître ce qui peut bien intéresser la police ou l’objectif qu’elle peut bien rechercher en tant qu’exposant dans une telle activité.

Il faut savoir que le numérique a de nombreux avantages mais aussi des inconvénients qui ne cessent de prendre de l’ampleur au fil des années. La cybercriminalité a donc vu le jour avec l’avènement de numérique et la police est dans l’obligation de chercher toutes les alternatives qui pourraient mettre les citoyens à l’abri de ce mal. Et lorsque le mal est déjà fait, en plus de la prévention, il existe depuis 2014 un détachement spécial de la Police nationale du Burkina Faso qui est chargé d’appréhender et de réprimander les cybercriminels, en substance assurer la répression.

Elle, c’est la DTAC (la Division technique anti-cybercriminalité) chargée d’abord de participer à la lutte contre toutes les formes de délinquances liées aux TIC. Ensuite, elle peut apporter son concours technique aux investigations en matière d’enquête judiciaire. Enfin, la DTAC contribue à la promotion d’une culture de cyber-sécurité. Il faut aussi noter que cette division comprend deux sections : une section chargée de lutter contre le cyber-crime et une autre en charge de la sensibilisation et de la formation en cyber-sécurité.

Commissaire Arouna Ouattara, chef de la DTAC

Le service de lutte contre le cyber-crime participe aux enquêtes judiciaires relatives aux infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. Il défère aux réquisitions des officiers de police judiciaire dans l’analyse du matériel informatique saisi et pour tout besoin de réquisition auprès des opérateurs de téléphonie.

Le service de sensibilisation et de formation en cyber-sécurité est chargé de faire des propositions de formation technique en matière de lutte contre la cybercriminalité. Il participe à la mise en place d’une culture de cyber-sécurité et établit des partenariats avec les structures œuvrant dans le même domaine d’activité.

En outre, il veille au respect des politiques de protection des données à caractère personnel. Si l’on est victime de la cybercriminalité, il suffit de prendre attache avec les commissariats de police les plus proches qui remonteront vos plaintes à la DTAC.

Visite de stand

La cybercriminalité est généralement définie comme une infraction criminelle ayant l’ordinateur pour objet (piratage informatique, hameçonnage, pollupostage) ou pour instrument de perpétration principal (pornographie juvénile, crime haineux, fraude informatique).Un cybercriminel est donc toute personne qui commet un crime à l’aide d’outils informatiques, notamment en piratant des données existant sur Internet afin d’obtenir illégalement de l’argent ou un quelconque profit.

P.M. OUEDRAOGO

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