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Promotion des droits humains et de la stabilité au Burkina : OXFAM passe en revue les activités de son engagement sur la question

Publié le mercredi 12 juin 2019 à 20h00min

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Promotion des droits humains et de la stabilité au Burkina :  OXFAM passe en revue les activités de son engagement sur la question

L’ONG Oxfam a tenu, les 11 et 12 juin 2019 à Ouagadougou, sa rencontre thématique annuelle autour de la problématique des droits humains et de la stabilité au Burkina Faso. Cette rencontre vise à renforcer la qualité des interventions en vue de produire plus d’impact et d’apprécier, avec l’ensemble des acteurs impliqués, le niveau d’atteinte de l’objectif général de la phase 3 du programme Engagement de développement (ED3) « droits humains et stabilité ».

Dans le cadre de la mise en œuvre de la phase 3 du programme Engagement de développement (ED3), l’ONG Oxfam organise annuellement une rencontre thématique afin d’évaluer, entre autres, les progrès réalisés, les synergies d’actions enregistrées et d’identifier les possibilités de capitaliser des expériences communes. C’est donc pour la troisième fois consécutive que les acteurs impliqués dans le programme (OSC partenaires, ministères et institutions) se rencontrent afin de passer en revue les différentes activités menées sur le terrain. Il s’agira en effet pour eux de faire le bilan des activités de l’année 2018, voir les défis à relever dans un contexte d’insécurité et de programmer les activités de l’année en cours.

Lucien Ouédraogo, représentant de l’Ambassade du Danemark, président de la cérémonie

Et selon le représentant de l’ambassade du Danemark, président de la cérémonie, Lucien Ouédraogo, c’est l’occasion pour les uns de savoir ce que font les autres, parce que c’est dans une telle synergie qu’ils pourront relever les défis. Ensuite, il s’agira de discuter avec les partenaires étatiques pour connaître les politiques mises en œuvre par les différents ministères. « Une telle rencontre est donc nécessaire et je vous voudrais féliciter l’ONG Oxfam qui a pris l’initiative de l’organiser chaque année, ce qui permet aux acteurs de s’asseoir pour discuter », a-t-il indiqué.

Omer Kabore, directeur pays de l’ONG OXFAM

Pour ce faire, cette rencontre annuelle 2019 a été placée sous le thème « Comment mettre en œuvre des actions de promotion, de défense et de protection des droits humains dans un contexte où les problèmes sécuritaires sont de plus en plus récurrents ». Un thème jugé plus que d’actualité par le directeur pays de l’ONG Oxfam, Omer Kaboré. Car dans le contexte actuel, au regard des scènes de violence quasi-quotidiennes, promouvoir les droits humains et la stabilité est sans doute un défi qu’une société civile dynamique peut fortement contribuer à relever, a-t-il affirmé, soulignant qu’une société civile forte dans ce contexte n’est pas seulement celle qui est capable de continuer à faire son travail tout en n’exposant pas la vie de ses acteurs.

Acteurs étatiques et non étatiques discutent de la problématique des droits humains et de la stabilité au Burkina

Et selon le représentant du royaume du Danemark, il faut adapter les interventions en fonction du contexte afin de réorienter les besoins, les différentes stratégies pour l’atteinte des résultats assignés. Il n’a pas manqué de féliciter le gouvernement burkinabè pour les efforts consentis quotidiennement afin d’assurer la sécurité des populations. Pour conclure, Omer Kaboré a rassuré tous les acteurs du soutien indéfectible de l’ambassade du Danemark dans la lutte contre l’insécurité, tout en invitant les uns et les autres à redoubler d’efforts pour des résultats satisfaisants.

Engagement de développement

L’Engagement de développement « droits humains et stabilité » est un programme mis en œuvre par l’ONG Oxfam pour une durée de trois ans (2016-2020) avec l’appui financier de l’ambassade du Danemark à travers son Fonds Danida. Un fonds d’une valeur de 8 milliards 600 millions de F CFA, qui a pour but de fortifier une société civile représentative défendant les droits humains auprès du gouvernement burkinabè.

Et selon le chef d’équipe d’assistance technique du Fonds Danida, Bertin Lukanda, la mise en œuvre de ce programme connaît quelques difficultés sur le terrain. Car les problèmes sécuritaires limitent les travaux des acteurs qui ne peuvent pas quotidiennement se déplacer.

Y.Z.
Lefaso.net

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