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Numérique : Vers une connexion entre entrepreneurs sénégalais et burkinabè

Publié le mardi 11 juin 2019 à 19h00min

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Numérique : Vers une connexion entre entrepreneurs sénégalais et burkinabè

En visite de travail et de prospection au Burkina Faso, une délégation d’entrepreneurs sénégalais, évoluant dans le secteur des technologies de l’information et de l’externalisation des processus métiers (IT/BPO), était, ce mardi 11 juin 2019 dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie.

Le Sénégal, hub régional en matière d’exportation des services TIC, en quête de partenariat et de joint-venture au Burkina Faso. Ce mardi, une délégation de 15 entrepreneurs du pays de la Téranga, conduite par le secrétaire général de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex), Bathie Ciss, était dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie. Une occasion pour les structures burkinabè de promotion de l’investissement et du numérique d’enclencher une opération de charme en présentant les opportunités d’affaires à leurs hôtes.

Une vue des entrepreneurs sénégalais

Les facilités

Pour l’Agence burkinabè d’investissement, le Burkina Faso a fait d’énormes efforts en adoptant plusieurs réformes sur le plan institutionnel, réglementaire afin d’améliorer le climat des affaires : le centre d’arbitrage, les tribunaux de commerce, les guichets uniques, la télé déclaration, la loi d’orientation des PME, etc.

Ces facilitations sont telles que l’investisseur burkinabè bénéficie du même traitement que l’investisseur non-Burkinabè pour les formalités de création d’entreprise en 72 heures maximum. « Il n’y a pas de tracasseries contre les non-Burkinabè. Vous avez les mêmes libertés que les Burkinabè : acquérir des droits sur le domaine foncier, bénéficier de la même protection et des mesures incitatives du code des investissements, employer des salariés, effectuer des transferts sous réserve de la règlementation en vigueur au niveau de la BCEAO, etc. », ont laissé entendre les représentants de l’Agence burkinabè d’investissement. « Mais, nuancent-ils, la seule particularité entre le Burkinabè et le non-Burkinabè lors de la création d’entreprise est qu’on demande une autorisation d’exercer pour permettre de s’assurer que le non-Burkinabè dans son pays d’origine n’a pas fait l’objet d’une condamnation quelconque ».

Bathie Ciss, Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de promotion des exportations (Asepex)

Des infrastructures pour accompagner l’investissement

Présente à la réunion d’informations, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a présenté quelques dispositions de la loi 045/2009/AN portant règlementation des services et des transactions électroniques au Burkina Faso tandis que l’Agence nationale de promotion des TIC, elle, a fait un exposé sur les grands projets d’infrastructures et de services en cours ou réalisés au ministère en charge du développement de l’Economie numérique et des postes pour accompagner l’investissement : G-CLOUD, RESINA, PRICAO, etc.

Ndeye Hhar Ndao, directrice générale de NOVATECH-SA

Des rendez-vous en vue

Directeur commercial de SOLID (Solution informatique durable), une entreprise sénégalaise, partenaire GOLD de Microsoft, spécialisée dans la gestion de données et la sécurité informatique, Sada Dia a laissé entendre que la société a déjà quelques partenaires au Burkina Faso tels que l’UEMOA, l’Agence communautaire pour le financement de la microentreprise. Et l’entreprise qui a une filiale au Gabon et une succursale en Côte d’Ivoire veut continuer sur cette même lancée au pays des Hommes intègres en allant à la rencontre des banques et services de microfinance.

Photo de famille

Des idées de partenariat

Même challenge pour Mme Ndeye Khar Ndao, directrice générale NOVATECH-SA, spécialisée dans la conception et le développement d’applications sur-mesure pour les entreprises et les administrations. « Nous avons plein d’idées de partenariat. Il peut porter sur des appels d’offres sur des projets gouvernementaux et du secteur privé auxquels on pourra postuler au Burkina Faso tout comme au Sénégal », espère-t-elle.

En rappel, la mission sénégalaise s’inscrit dans le cadre d’un projet d’appui au développement des entreprises et des start-ups dans le numérique, financé par les Pays-Bas et exécuté par le Centre du commerce international. Il s’agit du Netherlands Trust Fund IV dont le coordonnateur au Sénégal est Diabel Ndaw.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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