LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “La prudence et l’amour ne sont pas faits l’un pour l’autre : à mesure que l’amour croit, la prudence diminue. ” François de La Rochefoucauld

Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

Publié le mardi 21 mai 2019 à 22h46min

PARTAGER :                          
Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

A peine ouverte ce mardi, 21 mai 2019, la rencontre gouvernement et syndicats des travailleurs a aussitôt été suspendue, apprend-on de responsables syndicaux.

En effet, à l’ouverture des travaux, le mouvement syndical avait posé un préalable à savoir, la question de la suppression de l’IUTS (impôt unique sur le traitement des salaires), point sur lequel le gouvernement s’était engagé depuis la dernière rencontre en 2017. Ce matin donc, à l’ouverture de la rencontre, le président de mois des Centrales syndicales, Yamba George Koanda, a éclairement déploré l’attitude de dilatoire du gouvernement sur ses propres engagements.

C’est fort de cela que les responsables syndicaux ont posé comme préalable à la poursuite de la rencontre, la résolution de cette question de l’IUTS. Faute d’entente entre les parties, la rencontre qui était prévue pour durer jusqu’au 26 mai 2019 ne s’est plus poursuivie. Selon des responsables syndicaux contactés, le Premier ministre a tenu des propos pas intéressants, qui frisent un manque de considération envers les travailleurs. Ce qui n’a laissé aucune chance à la tenue de la rencontre.

Lire aussi : « Nous avons été sages jusqu’à aujourd’hui, mais attention… », avertit le président de mois des Centrales syndicales, Yamba George Koanda

Lefaso.net


Allocution du Camarade porte-parole de l’UAS à l’ouverture de la rencontre Gouvernement/Syndicats au titre de l’année 2017

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Messieurs et Mesdames les Ministres,
Camarades Secrétaires généraux des organisations syndicales,
Messieurs et Mesdames les journalistes.

Permettez-mois, au nom de l’Unité d’Action Syndicale, de saluer l’ouverture, enfin, ce jour 21 mai 2019 de la rencontre Gouvernement/Syndicats, au titre de l’année 2017 et qui se tiendra autour du cahier de doléances déposé le 1er mai 2017.
La présente rencontre, tant attendue par le mouvement syndical, fait suite à celle de l’année 2016 qui s’est déroulée, faut-il le rappeler, du 24 janvier au 1er février 2017.

Excellence Monsieur le Premier Ministre !

Inutile de vous rappeler, l’Etat étant une continuité, que la traditionnelle rencontre Gouvernement/Syndicats est une rencontre annuelle, sensée se tenir au cours du dernier trimestre de chaque année. Comme nous l’avons indiqué dans notre correspondance, jusqu’en 2017, les rencontres annuelles Gouvernement/Syndicats se sont régulièrement tenues autour des cahiers de doléances de l’année en cours. Mais nous observons que depuis 2017, le Gouvernement ne s’est plus préoccupé de rencontrer les organisations des travailleurs alors que les autres rencontres (secteur privé, paysans, jeunes, … se sont régulièrement tenues.

Nous estimons que les travailleurs et leurs organisations méritent plus de considération, ne serait-ce que pour notre contribution à l’échec du putsch de 2015 du RSP, ce qui a permis le rétablissement de l’ordre constitutionnel et l’élection du pouvoir MPP à la présidentielle du 29 novembre 2015 ! Notre indignation est d’autant plus grande que des demandes d’audience introduites par l’UAS sont restées sans suite.

Comme vous le savez, cette absence de rencontre en 2017 nous a conduits à ne pas déposer de cahier de doléances en 2018 et en 2019.

Le manque de considération à l’égard du mouvement syndical s’est encore illustré tout récemment par le report de la présence rencontre (prévue initialement pour le 20) sans aucune explication.

Par ailleurs, nous observons une tendance du gouvernement à fouler au pied les engagements pris avec les organisations syndicales.
Le cas de l’IUTS prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat est illustratif de cette attitude contraire à l’esprit du dialogue social tant chanté par le Gouvernement.

En effet, surprise de constater que le Gouvernement a fait inscrire le prélèvement de l’IUTS sur les primes et indemnités servies dans le public dans la loi de finances 2017 (votée le 15 décembre 2016) sans aucune concertation préalable avec les organisations syndicales sur cette question qui faisait pourtant l’objet de discussions entre les deux parties, l’UAS avait été contrainte d’évoquer cette question comme un préalable lors de l’ouverture de la dernière rencontre Gouvernement syndicats le 24 janvier 2017.

Permettez-moi de rappeler à cet effet, cet extrait du Communiqué final de la rencontre Gouvernement/Syndicats au titre de l’année 2016 qui s’est achevée le 1er février 2017 : « les organisations syndicales de travailleurs ont posé, comme préalable à la poursuite des négociations, que le Gouvernement donne une réponse satisfaisante à la question relative à l’impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat.

A l’issue des discussions sur ce sujet, le Gouvernement s’est alors engagé à maintenir le statu quo en ce qui concerne les fonctionnaires et à convoquer d’ici la fin février 2017 une session extraordinaire du cadre bipartite Gouvernement / Syndicats pour examiner les conclusions du Comité bipartite créé à cet effet. Au cas où les conclusions nécessiteraient une révision de la loi de finances, cela sera fait à la prochaine session de l’Assemblée nationale au mois de mars 2017. »

Excellence !

Aujourd’hui, plus de deux ans après, le constat est amer car la situation de l’IUTS prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat est restée en l’état ! D’autres vieux dossiers qui tiennent à cœur l’UAS, tels que le Code du Travail, le check off, les permanents syndicaux traînent depuis de nombreuses années. Comment peut-on construire dans ces conditions un dialogue social crédible et fécond ?
En tout état de cause, pour protester contre cette attitude du Gouvernement qui évoque régulièrement le dialogue social et dans la pratique fait le contraire, l’Unité d’Action Syndicale exige, comme préalable à l’examen du cahier de doléances de 2017, le traitement de la question relative à l’IUTS prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat.
Je vous remercie.

Pour l’Unité d’Action Syndicale :
Le Président de Mois des Centrales Syndicales,

Yamba Georges KOANDA
Secrétaire Général /USTB


Sur sa page Facebook, le Premier ministre Christophe Dabiré a exprimé ses regrets pour cette interruption précoce du dialogue.

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 mai 2019 à 19:06, par Un Burkinabê En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Comment un citoyen digne de ce nom peut dire de supprimer l’impôt sur son salaire. Qui payera l’impôt alors ? C’est irresponsable que des syndicats aient pour revendication la suppression de l’impôt sur le salaire. Le Gouvernement doit sevir maintenant quite à être taxé de mauvais partenaire social.

    • Le 22 mai 2019 à 00:05, par Zitai En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Cause toujours. Vu que t’as pas de salaire !!!
      Dis voir, est-ce que ton job de travailleur du net est assujetti à l’impôt ? Non ?
      Ah oui, forcément que c’est un boulot au noir. Quelques mégas, un coup de gnole et on écume tous les sites. Faut vraiment en être un.
      Pouah.

      Quelle megd.

      • Le 22 mai 2019 à 09:42, par Un Burkinabê En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

        Zitai, j’ai déjà dit sur ce forum que je suis de la diaspora et ne suis pas directement touché par tous ces événements malheureux qui se passent au pays. Néanmoins je pense necessaire de partager mes points de vue. Voyez vous toute décision que nous prenons aujourd’hui s’appliquera à nos enfants et singularisera notre pays des autres de la planète. Le budget du Burkina est tributaire de l’aide extérieure. Pensez vous normal que des pays imposent des impôts à leurs travailleurs pour ensuite vous aider ? Si vous n’avez pas honte moi je le suis car mes camarades d’ici se moquent de moi en apprennant cette bêtise venant surtout des plus éduqués de notre société.

      • Le 22 mai 2019 à 10:37, par Observateur attentifincunte En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

        Merci ZITAI d’avoir remonté les bretelles à cet internaute inculte au centuple qui se fait appeler Burkinabè sur la toile ,et qui se distingue par sa capacité à débiter des inepties et des sottises . Il était aussi sur le dossier Poste avec les mêmes types d’inepties et de sottises . Il doit avoir de la bouse de vache dans le crâne ,au lieu d’un cerveau ,vu son niveau de raisonnement . Voilà pourquoi, il ne peut avoir un vrai boulot que celui de rat de cyber café de service à longueur de journée pour avoir de quoi acheter un bol de benga . De toute façon ,vu le niveau de son intelligence ,ce type n’aura jamais un boulot digne de ce nom .

    • Le 22 mai 2019 à 05:24, par Zot En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Merci un Burkinabé, vraiment c’est à ne plus rien comprendre. Comment des gens responsables vont demander à ce que iuts soit supprimé, c’est très aberrant en fin de compte, on dirait des gens qui n’ont pas fait l’école. Je ne sais pas où on va à ce rythme mais nous sommes en train de foncer droit dans le mur et je souhaite que on atteigne le fond pour que chacun se ressaisisse et que on part sur de nouvelles bases.

    • Le 22 mai 2019 à 05:59, par Le Duc En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Les gens n’ont qu’à avoir la probité intellectuelle un jour.
      Les syndicats ont déploré le fait que eux et le gouvernement ne s’étaient pas accordé sur le fait d’appliquer l’IUTS sur les primes et les indemnités. Pour cela le gouvernement s’était engagé à ne rien acter jusqu’à ce qu’ils puissent se rencontrer de nouveau pour échanger là-dessus. Les syndicats ne se plaignent pas de l’IUTS sur leurs salaires mais plutôt de l’IUTS sur les indemnités et primes servies au privé comme au public. Un point sur lequel les échanges devraient se poursuivre !
      De grâce arrêtons l’intoxication !!!

      • Le 22 mai 2019 à 10:14, par Un Burkinabê En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

        Le Duc, j’espère que je ne vous apprends rien en vous disant que les indemnités et primes servies font partie du salaire.

      • Le 22 mai 2019 à 13:29, par Goomsida En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

        Je vais vous dire une chose, que chacun y pense. notre societe est detruite a la base et ca sera tres difficile de le reconstruire. pourquoi Je dis ca ? au temps de Sankara j’etais a l’ecole primaire, ce qui etait enseigner c’etait le patriotisme et les valeurs du etre burkinabe. mais apres tout cela a ete laisse pour le gain facile, l’incivisme et l’egoisme etc....

        J’ai eu la chance ou le malchance etre aux USA aujourd’hui et y travaille. Je vais vous dire que toute d’argent que tu gagnes est taxable peu importe la nature et la provenance, et nous sommes fiere de le payer a la fin de l’annee.

        Comment voulez-vous qu’un etat evolue sans taxes.
        Je penses qu’on doit etre ferme et reprendre l’education a la base.
        Ce manque de patriotisme explique aussi le terrorisme.

    • Le 22 mai 2019 à 07:37, par LE VILAIN En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Ecoutes mon type si tu ne comprends rien dans ce débat c’est pas la faute de quelqu’un tu tais et tu laisses ceux qui sont à la hauteur vont s’exprimer. IUTS veut dire Impôt Unique sur Traitement de Salaire. Ce qui veut que c’est IUTS que le gouvernement mettait à la place des agents du Ministère en charge des Finances à partager pour avoir traiter les salaires des autres fonctionnaires. Et pourtant comme tout un fonctionnaire cela fait partir ses obligations et devoir car c’est son travail. Quand ils ont instauré cet impôt je sais que tu étais ignorant et toujours. Mais nous nous sommes bon c’est pas grave. Actuellement , ces mêmes agents en plus de ces impôts ont pris d’autres positions avec fonds où un agent peut toucher une sommes en trois qui dépasse son salaire annuel. Alors le gouvernement les a octroyé des sommes de 900 000 F C F A les agent A , 700 000 C F A catégorie B , 600 000 F C F A pour C et agents niveau D 400 000 F C F A à chaque fin de trimestre. Pourquoi continuer à prélever toujours IUTS ? Mon cher, quand on ne connait pas soit on demande ou se taire. Ces syndicalistes qui tous étudié tous les textes qui régissent les agents de fonction publique et des travailleurs au Burkina Faso.

    • Le 22 mai 2019 à 11:57, par Dembo En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Il faut bien lire cher monsieur. C’est l’IUTS prélevé sur les primes et indemnités. Ce n’est pas celui qui est prélevé sur le salaire. Du reste, personne ne pait l’impôt plus que les travailleurs.

    • Le 22 mai 2019 à 15:59, par yada En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      qui est tu toi pour juger de la sorte ?il faudra paufiner tes recherches afin de comprendre.je pense que tu ne travaille pas pour le moment, mais tu comprendra plus tard

  • Le 21 mai 2019 à 19:11, par sidbala En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se s\xe9parent en queue de poisson

    Les syndicats sont les derniers remparts pour délivrer les travailleurs honnêtes et consciencieux des griffes de ce gouvernement fantoche du MPP et de ses acolytes.

    Il faut aller et faire vite, le régime fantoche du MPP et de ses allies sont à bout de souffle, le premier a été trahit par le président Roch lui même, quand il lui donne comme feuille de route de faire le réconciliation et il se retrouve en Allemagne pour dire du mal du président Blaise Compaoré et du RSP, cela a été un signal pour recadrer les pleurs du premier ministre a l’Assemblée national.

    Ce gouvernement est en train de racler toutes les richesses du pays parce qu’il sait que c’est foutu pour eux, personne ne voudrait plus de régime sanguinaire du MPP.

    • Le 22 mai 2019 à 15:59, par sibnaba En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se s\xe9parent en queue de poisson

      Internaute SIDBALA, ton mentor Blaise Koussi Compaoré mérite qu’on le méprise. Il a dirigé ce pauvre pays qui progressait très bien avec le Président du Faso et du CNR le Capitaine Thomas Sankara durant 27 ans et partir le laisser plus pauvre. De plus, il pousse le bouchon très loin en changeant de nationalité. Il me dégoûte ton mentor ex président du Burkina pauvre. Le Président Rock Kaboré n’a dit que la pure vérité à son sujet. Point barre

  • Le 21 mai 2019 à 19:25, par PIONG YANG En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Un pays dirigé par des syndicats et gouverné par des incapables.

  • Le 21 mai 2019 à 19:47, par Pepi 2 En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Ce vieux premier ministre qui a goutté la soupe du pouvoir quelques mois seulement commence à avoir du zèle et de la mal cause. Hum ! Que le change les gens même le vieux !

  • Le 21 mai 2019 à 20:40, par Mogo En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    A ce rythme, on va organiser des élections anticipées car le pays est à la dérive. On ne sait plus qui dirige quoi. Un sac de bouillie

  • Le 21 mai 2019 à 21:39, par Mkouka En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Je crois qu’il est temps que ce site ne soit pas un lieu de defoulement ou des gens viennent attaquer, insulter, etc mais plutot pour apporter quelque chose de constructif en matiere d’information, d’analyse, de reflexion, de partage utile pour nous tous, en ce moment particulier que nous traversons. Il y va du credit du site....au webmaster de decider, bien sur. Merci.

  • Le 21 mai 2019 à 21:54, par kyetuo-hien En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Les syndicats disent que le gouvernement s’était engagé en 2017 sur le point de la suppression de l’IUTS ? Le gouvernement s’est-il engagé à discuter de la question ou tout simplement à supprimer l’IUTS ? Il faut que les organisations syndicales arrêtent de plaisanter avec les choses sérieuses... Si nos syndicats connaissent un pays de l’UEMOA dans lequel l’Etat a supprimé l’IUTS, qu’ils disent aussi honnêtement le nouveau type d’impôt par lequel l’IUTS a été remplacé dans ce pays.
    Il me semble que le Gouvernement est en train de se faire prendre dans un complot qui ne dit pas son nom...par des groupes qui ont décidé de jouer leur va-tout dans un contexte où la lutte contre l’insécurité plombe les marges de manœuvre.
    Et si les fonctionnaires de l’Etat vivaient leur premier mois sans salaire ? Au moins ils vont goûter à ce qu’ils ignorent depuis qu’ils existent mais qu’ils sont en train d’imposer à toute la Nation...

    • Le 22 mai 2019 à 08:25, par kalaguin En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Bonjour
      les syndicats ne demandent pas la suppression de l’IUTS de facon générale sur les salaire mais sur les primes et indemnités servies dans le privé et le parapublique. Cette suppression est du reste déjà de fait une réalité au niveau de la fonction publique. Bien vouloir en tenir compte dans l’analyse de la situation.

    • Le 22 mai 2019 à 09:18, par Le Citoyen En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Cher kyetuo-hien attention à ce que vous dites. Vous parlez des choses que vous ne maîtrisez pas. Cherchez à comprendre et ayez un peu de respects pour les fonctionnaires dévoués au service des burkinabè.

  • Le 22 mai 2019 à 02:10, par FILSDUPAYS En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Ce gouvernement aura intérêt à se fixer certains principes de gestion de la chose publique. A se demander si on est à un bal poussière ou chaque phase est permise. M le président il est temps que vous -même prenez le courage et vous assumez maintenant. Car aucune famille digne de ce nom ne pourra se construire un bel avenir si le père de famille ne définisse clairement les limites à franchir. La chose publique mérite d’être gérée avec plus de rigueur que vous m’aviez laissé entrevoir jusqu’à maintenant.
    Le président est -il mal conseillé ou a-t-il vraiment les coudées franches pour gouverner ??????????????
    Le peuple vous a choisi pour 5 ans, alors c’est à vous de lui prouver qu’il a eu raison de le faire. M. Le président, démocratie, liberté etc.… sont des principes qui existaient dans nos sociétés traditionnelles. Le peuple vous a donné la CAROTTE et le BATON, c’est à vous de savoir faire bon usage.

    A bon entendeur, salut.

  • Le 22 mai 2019 à 02:14, par Gouvernement Attention. En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Cet gouvernement doit se réveiller maintenant et prendre les choses au sérieux sinon des élections présidentielles anticipées se profilent à l’horizon. Tous les ingrédients sont presque réunis pour cela. Le président doit agir.

  • Le 22 mai 2019 à 02:34, par Gouvernement Heyiii En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    On se demande vraiment si le sort de ce pays préoccupe le gouvernement et son premier responsable. Tahirou Barry avait dit que le président dort au milieu d’un feu de brousse. À l’époque nous avons tous crié sur Tahirou Barry. Sans jouer aux oiseaux de mauvaise augure, le feu s’approche de plus en plus. Mr le président éteignez le feu pendant qu’il est encore temps.

  • Le 22 mai 2019 à 03:26, par R Ibra En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    La radicalisation de la lutte est due à l’adversaire en face !!!
    Si vous avez dans un pays des autorités qui se foutent éperdument du bien être du peuple, soyez patriote et vous êtes mort !!!

  • Le 22 mai 2019 à 03:28, par C’est de sa faute. En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Par sa politique de deux poids deux mesures, ce gouvernement est entièrement responsable de cette ébullition sur le front social. Le plus marrant est que le gouvernement a bien et bel la solution au problème et ne veut pas l’appliquer. La solution se trouve dans un paquet dont voici le contenu :
    1. La remise à plat des salaires.
    2. La diminution du nombre des caisses noires.
    3. La suppression des autres fonds dans les autres ministère pourquoi seulement le minefid ?
    4. La diminution des avantages superflus des députés et des ministres, en un mot la réduction du train de vie de l’État. Le gouvernement doit donner l’exemple.
    Avec ses solutions dont detient bien le gouvernement les grèves cesseront. Si le gouvernement ne veut pas de cela qu’il trouve l’argent pour satisfaire toutes les revendications syndicale parce que vue le train de vie qu’il mène on ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent dans ce pays.

  • Le 22 mai 2019 à 05:09, par Okapi En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se s\xe9parent en queue de poisson

    On observait le Gouvernement, tranquillement tranquille lorsqu’il parlait de remise a plat des salaires en 2018 en raison des difficultés financières et devant faire face a la menace terroriste qui prend de l’ampleur. Après, on observe que Dame Rosine a été changée, puis les FC du Minefid ont été renommés en motivation puis seront payés quand même alors même que les conclusions de la remise a plat préconisent le contraire. Du cou, on se dit Ok, le syndicat du Minefid a eu une plus grosse culotte que Rock alors , ça veut dire que maintenant, il y’a des sous pour servir ces motivations a tous les fonctionnaires car tous contribuent au développement du Burkina Faso. Alors, tous les syndicats vont se mettre a rehausser leur culotte aussi afin que tous soit servir et pas question de ceder.
    Ce que Rock a commencé avec les magistrats et les financiers, il va les terminer avec les agents de la santé, administrateur cils, enseignants, etc etc. Ben , il faut savoir assumer assez maintenant....c’est pas simple la gestion de l’Etat quand on commence a faire la distinction entre ses propres enfants !!!!

  • Le 22 mai 2019 à 05:22, par Fasolibre En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Je crois qu’il manque une précision dans l’article du journaliste.
    En effet, de ce que j’ai entendu dire par le responsable syndical du mois, il s’agit de la suppression de l’IUTS sur les indemnités des travailleurs du secteur privé. Actuellement et depuis Mathusalem, les indemnités des travailleurs du secteur public sont exonérées d’impôt tandis que celles des travailleurs du secteur privé y sont assujetties. Il y a manifestement une injustice qu’il faut traiter. Soit appliquée la loi à tous, soit exonérer les indemnités de tous les travailleurs.
    Le journaliste aurait pu donner dans l’article un extrait de l’accord de 2017, ou un extrait du rapport de la rencontre de 2017 dont il est question. Pourquoi ne pas nous donner le lien de l’article du faso.net qui porte sur la rencontre de 2017 ?
    Pourquoi ne pas nous donner l’article actuel du code des impôts qui traite de la question de lIUTS, notamment la part des indemnités assujettie ?
    Peut être que j’en demande beaucoup au journaliste mais cela lui aurait permis au moins de savoir avec précision le point de discorde.

  • Le 22 mai 2019 à 07:22, par Adma En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Bien chers Syndicats, de grâce, il y a plus de 80% de cultivateurs qui ne perçoivent pas de salaire et qui se débrouillent nuit et jour afin de subvenir aux besoins de leurs familles. Notre Cher Pays va très mal et l’heure est plutôt de se serrer les coudes pour venir à bout le terrorisme. C’est parce qu’il y a un Pays, qu’il y a un gouvernement et des fonctionnaires. Revenons à nos valeurs éthiques et morales. Car si certains construisent et d’autres passent le temps à démolir, il n’y aura plus de Nation ni d’Etat. Laissons nos intérêts personnels égoïstes et construisons ensemble un Burkina Meilleur. Ainsi notre Pays devra un Havre de Paix pour tous les dignes fils de la Nation.
    S’il Vous Plaît !

  • Le 22 mai 2019 à 07:40, par Yovis En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se s\xe9parent en queue de poisson

    Et si le gouvernement permettait à ces grévistes professionnels de rester définitivement chez eux ? Cela laissera en même temps de la place pour ceux qui attendent désesprément !

  • Le 22 mai 2019 à 07:45, par KEBRE En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Bonjour Chers à tous.
    L’UAS de demande pas la suppression totale de l’IUTS mais la part appliquée aux primes et indemnités
    Voici qui est bien clair.
    ne dénaturons pas les choses et par conséquent le débat.
    Cdt

  • Le 22 mai 2019 à 08:04, par Paulin En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Internautes 1 et 7, il ne s’agit pas ici de la suppression totale de l’IUTS, il est question d’arrêter le prélèvement de l’IUTS sur les primes et indemnités.

    Du reste c’est ce qui se fait chez les fonctionnaires, leurs indemnités et primes ne sont pas touchées par l’IUTS. Les syndicats demandent donc un traitement équitable de tous les travailleurs( fonctionnaires, salariés du privé), ce qui, à mon avis, est pertinent.

  • Le 22 mai 2019 à 08:13, par kap En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    En situation de crise sécuritaire attention au chaos car personne n’y échappera . Les dirigeant auront les moyens de se protéger . Mais le citoyens lambdas sera vulnérable . A moins que les militaires interviennent parce nous les civiles nous nous entendons pas pour gouverner le pays et mettant leur vie en danger au front . Ou trouver l’argent pour équiper les FDS si nous voulons tout prendre pour notre ventre ?Tous les Burkinabè sont interpelés . Un minimum de patriotisme avant que les choses ne gâtent . Que Dieu tout puissant nous nous vienne en aide .

  • Le 22 mai 2019 à 08:26, par YAWOTO En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Aujourd’hui, plus de deux ans après, le constat est amer car la situation de l’IUTS prélevé sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics et parapublics de l’Etat est restée en l’état ! Je ne sais pas pourquoi certains parlent de suppression de l’IUTS. Le syndicat parle de l’IUTS sur les primes et indemnités et un salaire est constitué de : un salaire de base+ une prime d’ancienneté+ des indemnités ( logement-fonction-transport plafonnées dont la partie qui dépasse le plafond est soumise à l’IUTS). Il faut donc bien comprendre le problème avant de donner son point de vue.Il s’agit ici de l’IUTS sur une partie du salaire et non la suppression de l’IUTS, ce qui ne peut être la revendication d’un syndicat responsable.

    • Le 22 mai 2019 à 15:02, par Zot En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

      Mon frère le résultat reviens au même, c’est l’Etat qui va perdre de l’argent en faisant cela alors que actuellement nous en avons besoin. Pour réparer l’injustice envers les travailleurs du privé, il faut juste demander que les fonctionnaires soient soumis au même traitement et cela va envoyer plus d’argent dans les caisses de l’Etat c’est de sa nous avons besoin actuellement

  • Le 22 mai 2019 à 08:27, par Fasolibre En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Je remercie le faso.net pour la publication de l’allocution du responsable syndical, ce qui donne une meilleure lecteur de la situation aux uns et aux autres.

  • Le 22 mai 2019 à 08:35, par Domdom En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Soutient total aux syndicats sur les engagements non respectés. quand tu sais que tu pourras pas tenir tes engagements il ne faut pas les prendre.
    La suppression des IUTS sur les indemnités et primes soulagera un tout petit peu la misère des travailleurs plus particulièrement ceux de Ouaga face à cette montée tout azimute du cout de la vie surtout le loyer.
    Le loyer moyen tourne autour de 30 000 FCFA, or combien sont ceux qui peuvent avoir 30 000 comme indemnité de logement et sur ça il faut couper l’IUTS.
    Franchement sur l’indemnité de logement et de transport l’État doit revoir.

    De mon point de vue le dénominateur commun de ces grève c’est la cherté de la vie.

  • Le 22 mai 2019 à 08:37, par kap En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Pourquoi le Burkinabè veut un changement sans vouloir changer soi même ;

  • Le 22 mai 2019 à 08:42, par madi En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    IL est désespérant que les gens ne lisent pas les écrits avant de réagir, les syndicats ne réclament pas la suppression de l’IUTS sur le salaire mais sur les indemnités et primes servies aux agents. Il est préférable pour les internautes qui se veulent sérieux de lire les écrits avant toute réaction

  • Le 22 mai 2019 à 08:48, par HUG En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Internaute un Burkinabé,il faut parler de ce que vous connaissez. Récemment, les impôts ont coupé à la source la taxe de résidence des fonctionnaires. Avez vous entendu un fonctionnaire crié même SI la manière de procéder des impôts était illégale ? Vous ne connaissez pas l’histoire de l’IUTS sinon vous n’allez pas parler ainsi c’est pourquoi il faut connaitre le fond d’une chose avant d’intervenir. C’est le défunt Tiémoko Marc GARANGO qui a instauré les IUTS pour résoudre une urgence de l"époque vers les années 1974. C’est ce qu’on a appelé à l’époque la GARANGOSE. Crée pour gérer une situation conjoncturelle, l’IUTS a toujours été maintenu par les dirigeants car cela les arrange. Internaute un Burkinabé pensez vous que syndicats parlent pour parler ?

  • Le 22 mai 2019 à 09:06, par huuuuuumm En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Qu’on appelle cette taxe UITS ou autres chose il faut bien que les salariés payent l’impôt sur les revenus. Les primes et indemnités sont bien des revenus et doivent être taxés. Tous les salariés du monde payent des taxes et le taux de l’UITS n’est pas la plus élevé de la région. Qui va payer pour qu’on augmente indéfiniment vos salaires. Que les syndicats quittent dans ça et le gouvernement aussi dans les promesses populistes.

  • Le 22 mai 2019 à 09:10, par huuuuuumm En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Supprimer l’UITS sur les primes et indemnités ouvrira la porte a toutes les fraudes. Tout le monde employeurs en premier donneront des grosses indemnités et primes et un petit salaire pour fuir les taxes. Que l’État ne cède pas sur ce point

  • Le 22 mai 2019 à 10:04, par MAN En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Je pense que c’est très simple de s’entendre avec les syndicats. Le premier ministre doit leur dire OK on vous comprend. L’IUTS nous allons le supprimer sur les primes et indemnités de tous les travailleurs ou nous allons l’appliquer à tous les travailleurs. La première solution c’est ce que demande les syndicats mais compte tenu du fait que que ça sera un moins dans les caisses de l’État la deuxième solution conviendrait aussi.Et ensuite donner une date butoir pour appliquer effectivement la mesure. Malheureusement notre gouvernement excelle dans la non application des engagement pris. Tout ça lui rend la gouvernance très compliquée. Mais pourquoi persiste-t-il dans cette voie ? that’s the question.

  • Le 22 mai 2019 à 10:08, par JOURDEDECISION En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Aujourd’hui c’est mercredi. On espère que nos dirigeants au cours du conseil des ministres de ce jour ne vont pas ignorer la situation et prendront des mesures qui vont désactiver les grèves tout azimuts. Tous les oreilles sont braquées vers Kossyam.

  • Le 22 mai 2019 à 10:12, par Le réaliste En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Je pense personnellement que la situation sécuritaire actuelle de notre pays recommande un "REALISME" de tous les BURKINABE. Le chao du pays n’arrange et n’honore personne, mais fera le bonheur des gens comme Sidbala, caca ainsi que ceux qui n’aspirent qu’à profiter de ce éventuel chao pour se hisser au pouvoir. Il est bien vrai que ce régime qui est venu au affaires sans que les conséquences des dérives (corruption, vols, arrogance, méchanceté, désordres, incivisme, ect.) causées à dessein par le régime tyrannique chassé ne soient véritablement corrigées (du fait du RSP) devait avoir nécessairement d’énormes difficultés. Toutefois, il nous appartient à tous d’être réalistes et accepter certains sacrifices en tant que patriote au regard de ce que nous savons tous, pour l’intérêt général, et attendre un moment plus opportun pour certaines revendications qui ne nous empêchent d’assurer notre minimum pour l’instant. Je ne suis ni politicien, ni syndicaliste, mais un Burkinabé qui demande à ce que le BURKINA FASO soit sauvé par tous les BURKINABE à travers leurs sacrifices.
    Beaucoup de nos gouvernants sont irresponsables voire inconscients et lorsque le pays sera dans la catastrophe, ils s’envoleront pour l’étranger comme l’ont fait beaucoup d’entre eux pendant l’insurrection.
    Ayons pitié de nos paysans, de nos populations vulnérables délaissées depuis belle lurette.
    Sans avoir l’intention de donner une leçon de d’éthique ou morale à qui que ce soit, j’invite mes frères BURKINABE à mériter les valeurs d’honneur, de dignité, de patriotisme et surtout de sacrifice que nous ont légués nos ancêtres pour l’existence de notre cher pays tant aimé.

  • Le 22 mai 2019 à 10:30, par Razambwende En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Je pense qu’il faut que le PRÉSIDENT du Faso et son gouvernement démissionne devant l’anarchie qui règne dans ce pays et l’incapacité de restaurer l’ordre et la paix sociale ( Syndicats tous azimuts en grève ou en mouvement, Centres de santé non fonctionnel pour cause de grève, Corridor de toutes les sorties de la ville bloquée par les poids lourds, terrorisme en expension allant jusqu’à attaquer les églises et les fidèles, etc). Je pense qu’il faut une véritable révolution pour mettre de l’ordre dans ce pays.

  • Le 22 mai 2019 à 11:44, par Ka En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Si le Burkina est toujours embourbé dans son sous-développement, c’est à cause des rencontres très importants avortés entre gouvernants et ceux de la lutte des classes, des personnes qui ne sont pas capables de se mobilisé sérieusement autour de grand objectifs et de faire passer l’intérêt général avant les intérêts personnels. Ici je redis à mon camarade le premier ministre qu’un régime qui refuse d’entendre les critiques et aussi les interpellations des responsables de luttes des classes, et, pire, qui veut les faire taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans un pays comme le Burkina dont depuis la nuit des temps, a été cité en exemple dans le continent pour sa vitalité de lutte contre l’injustice et l’impunité et aussi des abus des présidents qui se prenaient pour des dieux en oubliant son peuple. Tous les Burkinabé confondus, du fonctionnaire de l’état aux cultivateurs, du commerçant aux balayeurs de rue, du mécanicien aux cireurs de chaussures, savent que la lutte des classes est une lutte politique. La lutte de classes constitue la force motrice du développement de la société divisée en Classe antagonistes. Et cette force motrice dans notre pays a toujours été les soulèvements populaires légitimes qui ont toujours fait la différence.

  • Le 22 mai 2019 à 12:36, par Sarko En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Il faut bien lire ce que les syndicats demandent . Ils demandent seulement une exonération d’ IUTS sur les indemnités et autres gratifications servies dans le parapublic et le privé . Sinon l’ impôts IUTS demeure bel et bien sur les salaires et traitements .

  • Le 22 mai 2019 à 21:19, par Passakziri En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Vraiment, c’est écoeurant de voir dans quelle direction notre pays va, par l’amateurisme de ceux qui sont sensés le conduire vers un avenir radieux. L’inconstance, le manque de courage decisionel et j’en passe.
    La dernière fois j’ecoutais la reponse du PM À l’assemblée sur la reduction du train de vie de l’Etat. Pour justifier le statu quo, il avanvacait que la reduction du train de vie vie se fera dans le cadre de la remise À plat des rémunerations. En substance, eux ils ne sont pas prêt à serrer la ceinture pour donner l’exemple. Ils le feront seulement si tout le monde le fait.
    Le deuxième fait incompréhensible est celui des super agents du MINEFID. Voilà des gens qu’on a habitué pendant des année à vivre bien au dessus de leur salaires , à prendre des credits exorbitants pour leur luxe. Pour justifier un maintient des fonds communs ,on se base sur des credits que ces gens auraient contracté : Ecoutez, dans quel pays l’Etat est tenu d’épurer la dette de ses employés ? si le gouverrnement voulait régler ce problème des crédits et rester équitable vis à vis de ses employés, il aurait pu trouver un accord avec les banques pour prolonger les délais d’épurerement des dettes, ou le cas échéant de racheter ces crédits et se faire rembourser de facon plus acceptable par ses employés. Il aurait pu même l’etendre aux autres fonctionaires puisqu’ils croupissent aussi sous le poids des crédits souvent pour financer la scolarité de leurs enfants ou pour un moyen de déplacement. Certes cette mésure ne saurait qu’être exceptionelle et limitée dans la durée. Mais non, le gouvernement à trouver le moyen de maintenir ce fond commun avec même option de revue à la hausse, tout en sortant affirmer des choses inexactes la dessus. Avec ca, vous n’avez même pas honte de demander une trêve sur le frond social ? Bref les seuls responsables de la situation sont le président et son gouvernement parce qu’on ne peut même plus coire à leurs déclarations.

    Passakziri

  • Le 23 mai 2019 à 17:53, par Courage En réponse à : Dialogue social : Gouvernement et syndicats se séparent en queue de poisson

    Dans la même fonction publique à diplôme égal, des gens sont payés 04 fois le salaire des autres, certains voient leur crédit pris à titre privé remboursés avec l’argent public. Et curieusement c’est aux oubliés de la fonction publique que l’on demande d’être patriotes. Et le magistrat qui débute avec 870 0000 FCFA ne doit-il pas être patriote ? Et le ministre qui fixe lui-même son salaire ? Et le financier qui voit ses crédits epongés par l’Etat ? Comment on peut donner sa parole lors d’un événement solennel comme le vœu de nouvel An et faire le contraire ? Et vous les syndicats des secteurs négligés (droits humains, jeunesse, culture, ....) qui étiez contre la remise à plat (même si le plat a été vendu pour motiver les.pacha de la fonction publique) que nous proposez vous pour avoir des salaires convenables ? En son temps, vous avez soutenu les financiers et autres qui avaient des raisons à ne pas aller à cette conférence ; mais vous vous avez obtenu quoi de l’échec de la mise à plat ?

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique