LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

Publié le jeudi 16 mai 2019 à 10h30min

PARTAGER :                          
Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

L’année scolaire n’ira finalement pas à son terme dans certains villages à quelques encablures de Kaya, chef lieu de la province du Sanmentenga.

Après avoir tenu une partie de l’année malgré la menace sécuritaire, des enseignants ont pris la résolution de quitter les lieux. Dans des localités comme Gabou ( environ 25 km de Kaya) , les salles de classe ont été fermées hier 15 mai.

Pour cause, la menace terroriste qui se fait de plus en plus croissante dans la localité. Plusieurs écoles sont dans la même situation, nous apprend un enseignant qui a rejoint le chef lieu de province avec sa famille.

La province du Sanmatenga, dont Kaya, le chef-lieu se situe à 100 km de la capitale Ouagadougou, a connu ces derniers temps, plusieurs attaques de type terroriste, souvent en plein jour.

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 16 mai 2019 à 09:54, par Le réaliste En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    A mon sens, une bonne réorganisation des troupes fantassins de la 1ère Région Militaire avec l’appui de l’Etat-Major de l’Armée de terre peut gérer cette situation. En effet, l’occupation effective des frontières stratégiques par des unités de fantassins, une intervention aérienne rapide des forces parachutistes en cas d’attaques ou d’alerte sérieuse comme le cas de cas de Pensa où la présence des mécréants avait été signalée près de 24 heures avant l’attaque sans réaction, seraient des solutions plausibles et même efficace pour contrer réellement les velléités ennemies. Il reste donc à la haute hiérarchie de galvaniser les soldats en leur accordant les émoluments en temps réel avec du matériel adéquat et la victoire est assurée. C’est notre seul salut actuellement pour une solution militaire opérationnelle à l’hydre terroriste.

  • Le 16 mai 2019 à 10:00, par KABORE En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Il m’arrive très souvent de suivre l’actualité malienne avec un portail nommé malijet.com . A chaque fois qu’il y’a un article sur une attaque au Burkina, je note des railleries et des réjouissances. Aujourd’hui avec du recul je pense que l’Etat malien a délaissé exprès le centre du mali espérant une contamination du Burkina.Nous sommes donc les grands perdant de la vision de ROCH sur les négociations avec les terroristes. Toutes ces écoles qui ferment, toutes ces vies humaines perdues..tout cela aurait pu être évité !

    • Le 16 mai 2019 à 19:32, par EBENEZER En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

      Je l’avais dit á plusieurs reprises. Le Mali laisse libre cours aux terroristes d’attaquer le Burkina Faso en ne faisant pratiquement rien contre ces assaillants qui nous attaquent et partent tranquillement se pavaner au Mali.

  • Le 16 mai 2019 à 10:28, par YAAM SOBA En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Allons seulement avec « Roch l’insécurité ». Bientôt les terroristes vont boire du thé dans la capitale si ce régime continue avec son insouciance. au lieu d’équiper conséquemment les FDS, ils ne pensent qu’à leur luxe !

  • Le 16 mai 2019 à 10:30, par Camarade Fousseni En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Lorsqu’on dit à certains que nos FDS qui sont dans ces localités ne combattent plus à cause du manque d’équipement, certains refusent de croire. Pourtant c’est réel.
    Trop c’est trop ! Roch doit partir maintenant !

  • Le 16 mai 2019 à 10:51, par Kaka En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Le réaliste, j’ai l’impression que nous prêchons dans le désert. Rien que le dimanche 12 mai, c’était le même cérémonial kètè kètè, ko les renforts ont quitté je ne sais où en véhicule pour aller à Dablo, pourtant les citoyens font ces propositions depuis ....... Ils sont assis, que des bailleurs ont promis des fonds pour leur machin de G5 sahel, les différents états n’ont même pas de kérosène pour leurs hélicos, n’ont pas de drones en temps réel pour riposter. Quel monde !!!! Courage à vous, on dit que la répétition est pédagogique....ça produira peut être des fruits un jour, si nous sommes toujours vivants. Comme dit l’autre, des pays de m..., non des gouvernants de m...oui.

  • Le 16 mai 2019 à 10:51, par Snake En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Y’en a qui croient qu’ils sont dans un film de guerre du genre Rambo quoi ! Burkinabè vraimennnnt, tout le monde est devenu spécialiste tchrrr

  • Le 16 mai 2019 à 11:04, par sidbala En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Vous avez bien fait, comme roch et son foutu gouvernement ne sont pas à mesure d’assurer votre sécurité, vous au moins vous avez compris, il ne faut pas faire le médecin après la mort.

  • Le 16 mai 2019 à 11:28, par Zapi En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Je pense plutôt que ce gouvernement n’est plus à mesure de résoudre la crise sécuritaire. Les Chefs militaires ont été clairs à la prise de fonction de Chérif SY : il faut des moyens aériens conséquents d’intervention rapide et de renseignement sur les mouvements des Djihadistes (avions, hélicoptères, drones, etc.). Une colonie de plus de 40 motos ne peuvent pas rouler dans une zone pour aller commettre des attaques dans une Eglise ou sur des villages sans être détecter au par avant par nos renseignements (on est au 21ème siècle).

    Le Burkina fait 274 000 km2, le Niger fait 1 268 000 km2 (soit au mois 4 fois le BF) et le Mali fait 1 241 000 km2 (soit au mois 4 fois le BF). Ces pays sont mieux maîtrisés que le Burkina en termes de surveillance de leurs territoires.

    Notre Gouvernement a suffisamment démontré son incompétence et devrait démissionner collectivement pour permettre à d’autres Burkinabé de gérer la situation et nous proposer de meilleures stratégies de lutte contre l’insécurité. Le Togo est un petit pays de 56 785 km2 (soit 1/5 de la superficie du Burkina) mais hyper-militarisé et qui travaille avec les Israéliens sur les questions sécuritaires. Pourquoi il n’y a jamais eu d’attaques djihadistes au Togo ? Inspirons nous des bons exemples autour de nous ?
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 16 mai 2019 à 12:17, par Jean-Paul En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Ceux qui accusent le gouvernement de ne pas équiper conséquemment les FDS, dites d’abord à vos syndicats de donner un petit répit au gouvernement. Pendant que les terroristes menacent de toutes parts, les syndicats viennent en rajouter avec des revendications corporatistes farfelues. On a l’impression que c’est une action coordonnée entre syndicats et terroristes pour faire tomber le gouvernement. Face à une menace contre l’existence même de l’état Burkinabe, je pense que toutes les filles et tous les fils de ce pays doivent se serrer les coudes. Accordons une trêve sociale au gouvernement, le temps de renforcer les fondements de notre nation en boutant hors de nos frontières ces jihadistes.

  • Le 16 mai 2019 à 12:28, par le nomade En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Les FDS ne combattent pas parcequ’ils ne sont pas prêts à mourir, le manque de moyens n’a vraiment rien n’a voir parceque les djihadistes ne sont ni mieux équipés ni plus nombreux ni mieux formés ! les autres pays voirsins ne sont pas mieux équipés mais sont mieux sécurisés bien que souvent 4 fois plus vaste qu ele Faso !

  • Le 16 mai 2019 à 13:14, par Mo’a En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Avec des comparaisons farfelu le pays ne peut être dans cette situation.tel pays est mieux équipé que le BF, tel est.... Immigrés vers ces pays si vous les trouvez mieux que le votre

  • Le 16 mai 2019 à 13:32, par Citoyen Oprimé En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    J’invite tous les enseignants qui se sentent en insécurité d’emboîter le pas de leurs collègues du Sanmatenga ! Vous avez des familles à nourrir ! Ne vous sacrifiez pas pour rien ! Sinon on va envoyer vos cadavres dans des tricycles comme vos 5 collègues ! Il faut que ce gouvernement trouve une solution pour vous !

  • Le 16 mai 2019 à 16:11, par Zapi En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Ceux qui trouvent qu’on accuse le Gouvernement pour rien et nous demande d’émigrer vers les autres pays, dites-nous à quoi sert notre Gouvernement s’il n’est pas capable d’assurer l’intégrité territoriale ? Rock la solution était son slogan de campagne non. Il disait en ce moment qu’il était la solution aux problèmes du Burkina Faso non ?. Eh bien qu’il nous trouve des solutions à la question sécuritaire. Il n’y a pas d’excuse qui tienne.

    Ce sont vos réflexions tordues du genre qui font qu’on avance pas dans ce pays ?

  • Le 16 mai 2019 à 22:03, par Lejuste En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    « Notre village est Hérémakono, c’est un hameau peul. Il est situé à 7 km de la ville de Niono. C’est vers 00 heure que nous avons senti des bruits de moteurs de motos. On pensait que c’était loin de nous. Mais à notre grande surprise, nous avons entendu le chant de rassemblement des Donsos », a déclaré un travailleur de la mairie qui a parlé sous le couvert de l’anonymat.

    De 00 heure à 05 heures du matin, il y a eu des combats entre ces hommes armés en tenue donso et les civils de Hérémakono. « Ils avaient des armes de chasse, des armes automatiques et des fouets. C’est ce matin que nous avons compté les morts. Le bilan fait état de 12 morts, de 06 blessés transportés à l’hôpital de Niono et de plusieurs disparus », ajoute la même source.
    Selon nos informations, les Donsos seraient à la recherche de collaborateurs des jihadistes. « Certains d’entre eux nous demandent pourquoi nous acceptons des gens qui ont travaillé avec les terroristes dans la zone. Pour eux, nos parents qui sont venus faire le mois de ramadan sont des informateurs et collaborateurs des terroristes. C’est pour cela qu’ils ont attaqué notre village », affirme Amadou Diallo, notable du village.

  • Le 17 mai 2019 à 09:40, par Le Tigre En réponse à : Sanmatenga : Des enseignants finissent par fermer des salles de classe

    Chers compatriotes face à la situation d’insécurité que vie le pays, je vous demande de mettre balle à terre en modérant nos propos même s’ils sont parfois compréhensibles. Quand la case commune brule et vous batter les uns contre les autres, à la fin de la bagarre plus rien ne restera et on aura tous perdu. Pour ma part, je demande au gouvernement de publier les accords de coopération militaire que notre pays a avec les différentes puissances occidentales ; car j’ai comme l’impression que nous sommes même pas libre pour défendre notre territoire. Nous relevons difficilement le défi sécuritaire parce que nous avons montré à, suffisance aux camps ennemis que nos intérêts individuels prime sur tout le reste . Pourtant les forces du mal opèrent par petits groupes et réussissent à nous endeuiller. Nous ne pouvons pas avancer tant que les dirigeants et les syndicats n’affichent pas leur sincérité. Moins de 5/100 de la population se partage 50/100 des richesses nationales, alors ne vous fatiguer pas pour une réconciliation car elle ne sera pas nationale et se limitera entre politiques et syndicat. La question préalable avant la réconciliation reste la justice sociale et l’égalité des chances.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique