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Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

Publié le dimanche 28 avril 2019 à 23h05min

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Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

La surpopulation des enseignants dans les écoles de Ouagadougou était au cœur d’une conférence publique organisée, le samedi 27 avril 2019, par le Centre national de presse Norbert Zongo et la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec la radio Ouaga FM. Autour de la table, trois conférenciers : le Pr Albert Ouédraogo, ancien ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et Wendyam Zongo de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

C’est une lapalissade de dire que Ouagadougou concentre un très grand nombre d’enseignants au grand dam des zones rurales ou des autres centres urbains où le besoin est criard. Une enquête parlementaire menée en 2017 a d’ailleurs révélé qu’il y a un surplus de plus de 500 enseignants dans la ville de Ouagadougou. La question préoccupe le Centre national de presse Norbert Zongo et la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, qui ont invité trois acteurs du monde du travail et de l’éducation pour décortiquer le sujet, en vue d’amener l’autorité à corriger une injustice. Il s’agit d’Albert Ouédraogo, professeur de littérature orale africaine et ancien ministre, Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B et Wendyam Zongo de la CNSE.

La salle était pleine jusqu’à la fin de la conférence

Elle menace de quitter son époux si...

Dans sa communication Introductive, le Pr Albert Ouédraogo est revenu sur les conditions déplorables dans lesquelles vivent les enseignants : difficultés d’accès aux écoles, logements indécents, problèmes de nourriture et de santé, etc.

Il a raconté au public une anecdote sur une dame qui avait menacé de quitter son époux si jamais celui-ci n’était pas affecté dans un centre urbain. "Je pensais que c’était de la plaisanterie. Une semaine plus tard le mari est passé à mon bureau et il se trouvait que j’étais à l’université pour mon cours.

Il a pris des comprimés pour se suicider. Il a fallu faire intervenir les sapeurs pompiers." Pour le conférencier, le métier de l’enseignant est un métier à risques si bien qu’il faudra que les autorités leur accordent une prime de risque, surtout en cette période où l’insécurité affaiblit le système éducatif, sous le regard impuissant des enseignants, parfois victimes de la folie de terroristes.

Pr Albert Ouédraogo, ancien ministre des enseignements

« L’enseignant ne s’affecte pas de lui-même »

A sa suite, Wendyam Zongo de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation a rappelé au public que "l’enseignant ne s’affecte pas de lui-même" et que cela relève des prérogatives de l’administration. Il a également rappelé la lutte menée par les syndicats pour l’encadrement des textes portant notamment affectation des agents pour nécessité de service.

Ce, afin de mettre fin aux abus constatés par l’autorité. "Ce n’est pas la faute de l’enseignant s’il se retrouve à Ouaga et qu’il n’a pas de poste. L’autorité devrait prévoir les postes nécessaires en lien avec l’emploi", a fait remarquer Wendyam Zongo, avant de relever une forte concentration d’enseignants expérimentés à Ouagadougou, ce qui joue sur la qualité de l’enseignement dans les autres centres.

Wendyam Zongo, de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation

« Est-ce que le système éducatif est le nôtre ? »

Quant à Bassolma Bazié de la CGT-B, il a clarifié le thème du jour en avançant qu’il est excessif de parler de surpopulation des enseignants. Le terme approprié, selon lui, serait "effectifs en supplément". Pour Bassolma Bazié, ces effectifs ne sont pas liés à l’accroissement de la population mais plutôt au manque d’infrastructures et à la non application des textes. Le secrétaire général de la plus grande centrale syndicale du Burkina Faso, s’est également interrogé sur le système éducatif hérité du colonialisme et qui n’est pas orienté dans le sens du développement des pays africains. "Est-ce que le système éducatif est le nôtre ?", a-t-il lancé. Pour lui, les affectations pour nécessité de service ont toujours été une occasion pour l’autorité de privilégier ses proches et de punir ses adversaires.

Des participants à la conférence estiment que les effectifs pléthoriques des enseignants à Ouagadougou sont intimement liés aux effectifs des élèves pouvant atteindre 120. Pour sa part, le président de l’Association des élèves du secondaire de Ouagadougou, Dramane Sankara, dit être étonné que l’on parle de surpopulation alors que des établissements de la capitale ont un manque criard d’enseignants dans certaines matières telles que l’anglais.

Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B

Pour un plan "Marshall" de l’éducation

Des recommandations ? Les trois conférenciers en ont fait à profusion. Il faudra, selon eux, adopter un plan Marshall du système de l’éducation, rendre les zones rurales moins répulsives mais plus attractives, équilibrer les ressources humaines selon l’expérience, dépolitiser l’administration et gérer le personnel éducatif de façon rationnelle à travers l’adoption d’un plan de carrière et l’utilisation d’un logiciel pour suivre la mobilité des enseignants, réduire les effectifs pléthoriques dans les classes, et mettre en œuvre intégralement la plate-forme de la CNSE.

Invités à prendre part à la conférence, l’Assemblée nationale et le ministère en charge de l’Education étaient absents. Cela a été perçu par certains participants comme une fuite en avant de l’autorité sur les problèmes réels qui minent l’éducation burkinabè.

Une minute de silence a été observée pour la mémoire des cinq enseignants tués dans une attaque terroriste dans la commune de Comin-Yanga, dans la région du Centre-est.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 avril 2019 à 12:17, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    Malheureusement notre Ministère du Travail est une coque vide. Pourquoi notre gouvernement n’introduit-il pas les permis de travail ? Il faut voter une loi qui sur les permis de travail dans notre pays. Les conditions d’obtention doivent être bien claires et les appliquer strictement. Mettez des gens corrects dans ce département des permis de travail. Mettez aussi un dêpartement de contrôle des permis de travail de sorte que la police et la gendarmerie puissent contrôler les expatriés comme on le ferait pour un permis de conduire et celà dès l’aéroport et les frontières terrestres (en rentrant et en sortant). Le permis de travail devrait être collé sur le passeport. La "totale" c’est au niveau des mines. Le nombre des expatriés concurrence celui des nationaux. Exemple de la mine de Youga (compagnie turque) où il ya 9 géologues turques contre 3 burkinabê qui d’ailleurs sont sans responsabilité. C’est quel pays ça ? C’est pourquoi je dis que RMCK doit vraiment revoir le casting de son gouvernement. Comment tout un pays peut ne pas introduire des permis de travail et être rigoureux là dessus pendant que le chômage y est grandissant ?

  • Le 28 avril 2019 à 12:50, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    "Ce n’est pas la faute de l’enseignant s’il se retrouve à Ouaga et qu’il n’a pas de poste". Je suis déçu qu’un "responsable" tienne un langage si plat. L’enseignant qui n’a pas de poste peut au moins aller parler à son boss et lui dire que dans ce cas de figure son salaire que l’Etat paie est injuste.

    Les solutions que les 3 conférenciers ont données sont de mon point de vue insuffisantes et pas dignes de leurs rangs. L’ex-ministre était au courant de ces mêmes problèmes au moment où il était aux affaires. Qu’a t-il fait pour changer les choses ? Quant à monsieur Bazié je trouve qu’il doit introduire des formations de civisme et de leadership au niveau de ses militants. Je suis déçu qu’à chaque fois on pointe du doigt sur le gouvernement. L’employé et son employeur sont de la même équipe et doivent travailler ensemble pour améliorer le système. Au Burkina on a l’impression que les syndicats travaillent 99% contre/concurence leur employeurs.

    • Le 2 mai 2019 à 11:35, par aff En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

      Désolé Mr le Burkinabè mais chaque jour on vous découvre un peu plus. Primo, qu’est-ce que le passé du ministre vient chercher dans un débat d’idée ? Deuzio, dans votre post le question centrale n’a jamais été évoquée vous vous contenté de dénigrer les conférenciers comme savent bien le faire certains. Et enfin, votre discours tranche d’avec votre position quand il s’est agi du fonds commun où vous étiez très prolixes avec des propositions à la Sorbonne. Tenez-vous bien, c’est vous autres qui allez pousser ce régime-là à sa chute en voulant catégoriser et hiérarchiser les travailleurs. Bonne journée

  • Le 28 avril 2019 à 14:27, par Citoyen En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    Cher internaute "un burkinabé", la conférence était non seulement publique à la DGCOP, mais aussi, les intervenants ont fait aussi des recommandations qui ont été prises en compte. Des gens ont quitté mêmes des zones plus éloignées pour sur suivre. Des élèves y sont venus à pieds etc ! Moi je félicite les journalistes qui ont créé cette opportunité et ont mis plus d’une semaine pour faire la publicité. Donc quand on est "burkinabé", et qu’on s’estime detenir les recommandations les plus exactes, exhaustives, et parfaites, ne pas y être grise de l’irresponsabilité !

    • Le 28 avril 2019 à 17:18, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

      Citoyen, je suis burkinabê de la diaspora et ne pouvais pas y être. Cependant il n’est pas tard d’enrichir le débat. Quand on veux faire de bonnes choses la qualité des personnes aux débats est crucial.

      • Le 28 avril 2019 à 20:42, par Nation En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

        Mon cher "un burkinabé", un peu de modestie, de courtoisie et de respect envers autrui, ce sont des signes de bonne éducation. Vivre hors du pays ne doit pas vous faire oublier cela. Beaucoup de la diaspora étaient à cette conférence et on contribuer dans les débats. Faire croire que ces journalistes, organisateurs .e savent pas ce qu’ils font de par le choix des panelistes, c’est une injure qui ne t’honnore pas du tout. Malheureusement, c’est par de ces types de sorties hasardeuses que vous faites et on jette l’opprobre sur les frères de la diaspora qui sont très modestes ! Donc arrête ! Si tu te sais meilleur, suis les informations, les journalistes demande des panelistes et ce n’est pas la dernière activité qu’ils organisent. Ton expertise irréprochable est attendue, même si c’est depuis sankariare ! Diaspora, mon œil oui !

        • Le 29 avril 2019 à 11:11, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

          Nation, c’est ça le problème dans notre pays. Vous ne jugez pas les idées mais combattez leurs auteurs. Est ce que mes propositions ne sont pas bonnes ? Si les idées générées lors du forum étaient optimum pourquoi ya t-il encore des problèmes ? Il faut que nous changeons nos mentalités. Etre de la diaspora n’est pas un grade. Lorsque le jour arrivera (et très vite !) nous rentrerons.

  • Le 28 avril 2019 à 14:56, par La sueur En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    Je suis pour qu’on trouve une indemnité pour encourager les enseignants qui enseignent dans les zones rurales.Ces derniers manquent parfois du minimum.Par contre, je trouve que certains enseignants ne méritent pas leur salaire notamment ceux qui ont un volume horaire de moins de 10h/ semaine. Pendant que les autres fonctionnaires tapent 40 h/semaine , certains enseignants ont moins de 10h/semaine et se retrouvent à faire de la vacation et d’autres même ont des contrats avec le secteur privé ( enseignants de l’enseignement technique) sans compter les quatres mois de vacances.Donc tout doit être revu. L’Etat doit revoir carrément le système éducatif.Plus d’infrastructures, revoir les effectifs et surtout occupés les enseignants.

  • Le 28 avril 2019 à 20:40, par KONDOMBO En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    Bonjours,cher internaute, ces un grand probleme que rencontre nos enseigents, et nous ne pouvons pa faire des omelletes sans caser des oeufs, il fo prendre,en ces rasines. Emmanuel Kant disait : l’homme nes homme que par l’education. On doi
    refformer le systeme, encadrer le personnel educatif ,les enseignents doivent, abandonner leur interet personnel et ce consacrer a relever le niveaux educatif, il doivent se conserter prendrer consience de lavenir de leducation montrer l’example aux gouvernement qu’ils sont capable de relever le niveaux, et s’encourager mutuellement a develloper des methodes adequats pour le pour mieu transmetre leur mesages.
    72 78 8979

  • Le 28 avril 2019 à 21:11, par Journaliste En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    S’il vous plaît "burkinabé de la Diaspora que tu es", peux tu nous proposer des noms qui te conviendraient sur un tel sujet ? Puisqu’il sera fait aussi ailleurs ? Ton identité pour prise en compte ?

    • Le 29 avril 2019 à 11:28, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

      Journaliste, je dis que leurs solutions ne sont pas optimum vu leur "expérience" dans le domaine. C’est simple, il suffit de poser la question "c’est quoi avoir de bonnes conditions de vie et de travail ?" et vous aurez les solutions. J’ai déjà dit que l’augmentation des salaires n’est pas une solution adaptée à notre cas. Quelques idées ;
      1- Contrôler et Stabiliser les prix des parcelles
      2- Contrôler et Stabiliser les prix des matériaux de construction (ciment, fer, carreaux, etc...)
      3- Investir dans l’Agriculture pour une atteinte de l’auto-suffisance alimentaire
      4- Mettre une politique de prévention des maladies des "pauvres" tels que le paludisme, l’hypertension, le diabête, les maux de reins. Contrôler l’entrée et la consommation des produits frelatés.

      Vous savez bien que donner la prime n’est pas la bonne solution si avec la prime les gens ne peuvent pas se loger, se nourrir, se soigner, avoir de l’eau potable pour boire, un environnement sain et de l’électricité pour une qualité de vie meilleure.

      • Le 29 avril 2019 à 14:48, par Conviction En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

        Mon cher "un burkinabé" , je pense qu’il serait bien d’arrêter, car s’exprimer sur ce qu’on ignore, c’est étaler davantage sa présence véritable en cheveux dans une soupe. Féliciter les journalistes qui ont eu cet esprit noble et les panelistes qui ont sacrifié leur samedi pour échanger sur une question d’intérêt national. Du reste, aucun d’eux n’a dit qu’il avait le.monopole de la vérité, d’où la conférence publique. Pour ce que vous évoquez, il suffit de taper sur le moteur de recherche Google : " le cahier de doléances des organisations syndicales au Burkina", vous y trouverez plus que ce que vous avez annoncé. Ici le panel porte sur un point précis et les recommandations de devaient d’être précises.

        • Le 30 avril 2019 à 08:49, par Un Burkinabê En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

          Conviction, lisez bien mes posts et à tête reposée vous me comprendrez. Je ne suis pas dans la polimique. Une chose est sûre, les solutions.proposées par les conférenciers (si c’est tout qui est écrit dans cet article) sont en déçà de la qualité intrinsèque de ceux-ci. Quand on va animer un tel panel on a le devoir de faire au delà de ce que monsieur lamda aurait fait. C’est ça mon idée. Si c’est pour répéter " le cahier de doléances des organisations syndicales au Burkina" ça n’en vaut pas la peine.

  • Le 28 avril 2019 à 21:21, par Zot En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    La solution est qu’il faut réduire le nombre d’enseignants a recruter surtout au niveau du secondaire. Il faut prendre plus de vacataires selon les besoins par zone. Les enseignants fonctionnaires sont de vrais paresseux, voici des gens qui disent qu’ils doivent seulement enseigner 18h/semaine quand il s’agit du publique mais ils sont capables de faire 40/semaine en vacations. De plus ils ont au moins 4 mois de congés payés, sa c’est de l’argent jeté par la fenêtre qui pourrait au moins servir à construire des salles de classes. La méthode que je propose va aussi réduire le temps des grèves car ils seront payés selon les heures tenues . On pourrait par exemple payer l’heure de vacation à 5000f/heure en zone rurale et interdire la vacation dans les établissements publiques à Ouaga et à Bobo car il ya déjà trop d’enseignements qui font à peine 4h de cours par semaine et qui sont même chef d’établissement dans un privé alors qu’ils sont fonctionnaires de l’état.

  • Le 29 avril 2019 à 07:22, par Mam yeelé En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    La revendication se justifie pleinement. Quand on voit et sait que de "petits commis" se prétendant Financiers et/ou Magistrats réussissent à se faire entendre pour des "avantages et droits acquis" (c’est ainsi qu’ils qualifient les choses) si faramineux que les têtes des populations et autres fonctionnaires écartés, il y a lieu de s’indigner de cette Injustice à l’endroit de ceux-là que sont les enseignants qui pour ce qu’ils font, sont délaissés, sinon oubliés.

    Cependant, il y a lieu d’être et de rester objectif eu égard à la situation du point de vue des moyens d’actions (financiers s’entendent) aujourd’hui disponibles. Le Professeur Albert qui a évolué dans les arcades politiques du pays à un moment donné qui n’est d’ailleurs pas si loin que çà, en sait quelque chose. Les prévisions n’étant pas faites pour des animaux, l’Autorité se doit d’or et déjà d’y penser pour une planification éventuelle de cette RECTIFICATION que nous pensons nécessaire.

  • Le 29 avril 2019 à 08:08, par HUG En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    Chers Albert, les enseignants ne font pas partis des parents pauvres de la fonction publique. Vous êtes enseignants mais ne défendez pas aveuglement car les enseignants ont une indemnité spécifique. Que recouvre l’indemnité spécifique ? Monsieur Albert est ce qu’il existe un corps sans risque ?

  • Le 8 juillet 2019 à 07:33, par Bobn’donbin En réponse à : Éducation : Le Pr Albert Ouédraogo plaide pour une prime de risques pour les enseignants

    Dans tout ça, l’état a failli. Il privatise l’enseignement dans les villes, ouaga bobo et se plaint que les enseignants n’ont pas de travail. Sur un peu plus de 1000 établissements scolaires post primaire et secondaire il n’y a pas 300 établissements publics. Construisez au moins 10 collège par arrondissement et vous verrez qu’aucun enseignant ne se retrouvera avec 4 h la semaine. vous préférez foutre ces sommes dans les missions et bien d’autres choses qui nous avancent pas

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