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Journée mondiale de la météorologie : Les météorologues s’ouvrent au grand public

Publié le vendredi 26 avril 2019 à 11h00min

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Journée mondiale de la météorologie : Les météorologues s’ouvrent au grand public

L’Agence nationale de la météorologie (ANAM) a célébré en différé, ce vendredi 26 avril 2019 à Ouagadougou, la journée mondiale de la météorologie placée sous le thème « Le soleil, la terre et le temps », commémorée le 23 mars de chaque année. Une journée au cours de laquelle, elle a ouvert ses portes au grand public afin de mieux se faire connaitre. La cérémonie d’ouverture a été également marquée par l’inauguration officielle du nouveau centre national de veille et d’alerte météorologique. Une cérémonie présidée par le représentant du ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, le directeur de cabinet, Emmanuel Koala.

Ils ont été nombreux, ce vendredi 26 avril 2019, personnel à la retraite comme en service de l’Agence nationale de la météorologie, élèves du collège d’enseignement général de Somgandé, à se mobiliser pour la cérémonie d’ouverture de la journée portes ouvertes organisée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la météorologie. Certains pour participer à l’inauguration officielle du centre de veille et d’alerte météorologique du Burkina, premier du genre, d’autres pour découvrir les différents services météorologiques. Occasion pour le représentant du ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Emmanuel Koala, de rappeler la mission assignée à l’ANAM, qui est celle du service public en terme d’alimentation, de planification et de contrôle de la météo et ce, conformément aux normes édictées par l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM).

Directeur de cabinet et représentant du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la securité routière, Emmanuel Koala

« Nous sommes dans un contexte climatique marqué par la hausse des températures, causée par les gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère qui pourraient donc évoluer et contribuer fortement à une forte hausse de ces températures. Et des études ont montré que les catastrophes naturelles se sont multipliées trois fois ces trente dernières années », a-t-il révélé, précisant qu’il y a donc urgence à agir. D’où la nécessité pour les sociétés humaines de prendre leurs responsabilités pour un changement de comportement afin de préserver la planète.

Coupure du ruban de l’inauguration officielle

Un fait qui contraint, dit-il, les Etats à se doter de moyens technologiques modernes afin de travailler à améliorer la prévision météorologique. C’est pourquoi, selon lui, l’inauguration de ce centre de veille et d’alerte météorologique constitue un motif de satisfaction en ce sens que l’Etat dispose d’un dispositif moderne permettant désormais d’améliorer la prévision météorologique qui est en même temps un centre de recherche sur la problématique liée au changement climatique.

Ernest Ouédraogo, DG de l’ANAM

Le Centre national de veille et d’alerte météorologique, une référence dans la sous-région

Le directeur général de l’ENAM, Ernest Ouédraogo, a quant à lui déclaré que l’objectif premier de ce nouveau centre de veille et d’alerte météorologique est d’abriter tous les différents départements qui vont concourir à l’amélioration des prévisions météorologiques. Un centre composé d’une salle d’équipements, de maintenance, des calculateurs, d’un studio-météo pour le montage des bulletins météorologiques, d’un département informatique, etc.

Personnel a la retraite et en service de l’ANAM et des élèves mobilisés pour la cérémonie d’ouverture de la journée mondiale de la météréorologie

En effet, selon lui, ce centre, d’une valeur de 600 millions de FCFA, financé grâce au budget de l’Etat et de la Banque mondiale, sera une référence dans la sous-région et comme un exemple à suivre. « Et nous voulons pour preuve, le choix de notre institution comme pays pilote de tous les projets de l’OMM en Afrique subsaharienne et également pour le financement du Fonds vert pour le climat (FVC) », a-t-il affirmé.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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