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Présidentielle 2005 : Les partis extraparlementaires appellent à soutenir Blaise Compaoré

Publié le mardi 9 août 2005 à 07h42min

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Thibaut Nana

Face aux nombreuses candidatures pour la présidentielle 2005, la Coordination des Partis extra-parlementaires (COPEP) lorgne du côté de Blaise Compaoré "pour", la réussite de sa politique de bonne gouvernance, de diplomatie active, de promotion de l’Etat de droit etc.

Nous vous publions la déclaration qu’ils nous ont fait parvenir à ce sujet.

Le Burkina Faso vivra bientôt au rythme d’une présidentielle ouverte et engagée avec une longue liste des prétendants au fauteuil du palais de Koulouba. Cela démontre certes la vivacité et la vitalité de la démocratie burkinabè. Cependant, eu égard à la responsabilité, à la sérénité, à l’engagement, à la détermination, à la combativité, à l’expérience et surtout au sérieux avec lequel l’on doit faire preuve ; des énergies pouvaient être rassemblées autour de quelques poids lourds politiques pour réduire sensiblement le pléthore des candidatures. Toute chose qui assainirait la compétition, offrirait un spectacle de qualité et faciliterait le choix du peuple.

Raison pour laquelle la Coordination des partis extra-parlementaires (COPEP) dont la ligne de conduite politique est basée sur le réalisme politique et qui est d’ailleurs un témoin averti du processus démocratique au Burkina Faso, voudrait en ce moment privilégié, faire une analyse objective sur l’évolution de l’Etat de droit et de la démocratie au Burkina Faso depuis la constitution du 02 juin 1991 et se prononcer officiellement sur la conduite à tenir face aux échéances électorales du 13 novembre prochain.

En effet, depuis donc la date historique de 02 juin, le Burkina Faso sous la clairvoyante conduite du président Blaise Compaoré, fait l’objet de convoitise aussi bien en Afrique qu’ailleurs dans le monde en matière de démocratie, de l’Etat de droit, de la diplomatie, de la bonne gouvernance, du développement etc.

Ce rayonnement international a fait de la ville de Ouagadougou la capitale des grandes décisions, des instances internationales à travers la tenue à intervalles réguliers d’importantes rencontres réunissant des chefs d’Etat et autres décideurs de la sphère mondiale et plaçant incontestablement le Burkina Faso au rang des pays qui font des merveilles, des pays qui sont portés dans le cœur de la communauté mondiale, des pays d’hospitalité légendaire, de fraternité, de la concorde, de sérénité et de paix.

Dans le domaine de la démocratie, de l’Etat de droit, du développement et de la bonne gouvernance, le constat est encore plus encourageant avec la tenue régulière et sans interruption depuis la constitution de 1991 des élections à tous les niveaux (présidentielle ; législatives, municipales) dotant le pays des institutions républicaines et démocratiques fonctionnant à la satisfaction de tous, rehaussant l’image de marque et faisant la fierté du Burkina Faso. Des partis politiques se créent à volonté pour participer aux débats politiques, d’ailleurs très agités. La société civile donne la voix à travers la création chaque jour d’associations et d’autres regroupements pour, soit réclamer des droits, soit participer au développement du pays.

La liberté de la presse est une réalité avec le pluralisme des médias. Une réelle volonté de combattre la corruption est matérialisée par la mise en place des structures adéquates, soit pour sensibiliser et au besoin sanctionner, soit pour moraliser les uns et les autres pour plus de civisme. Au niveau du dialogue social, également une réelle volonté de l’instaurer se manifeste à travers des concertations permanentes avec toutes les couches socioprofessionnelles du pays.

L’atmosphère politique et sociale affiche donc une sérénité, une ambiance de confiance et d’espoir malgré la mauvaise volonté de certains milieux politiques de travailler à son empoissonnement et à sa détérioration. D’ailleurs c’est le lieu ici de saluer la hauteur d’esprit, l’esprit de dialogue, de concertation et de construction de certains regroupements et formations politiques (ADF/RDA, COPEP, etc.) qui œuvrent inlassablement à la promotion de la paix sociale, de la concorde nationale et à la vulgarisation d’une juste vision dans le cadre de la recherche du bonheur et du mieux -être pour le peuple burkinabè et surtout pour la sauvegarde des intérêts supérieurs de la nation.

Avec donc la fusion de toutes ces énergies, le Burkina Faso de demain sera encore plus rassurant sous la conduite du président Blaise Compaoré. Et c’est donc à la lumière d’un bilan donnant largement satisfaction à la tête du Burkina Faso que le président Blaise Compaoré termine son mandat. Et un adage bien connu de chez nous dit ceci "on ne change pas une équipe qui gagne".

C’est pourquoi la Coordination des partis extra-parlementaires (COPEP),

- soucieuse du bonheur du peuple burkinabè et de la préservation des intérêts supérieurs de la nation, - soutient sans réserve la candidature du président sortant à la présidentielle du 13 novembre 2005,

- lui rassure de sa disponibilité à travailler pour sa réélection au soir du 13 novembre.

Appelle le peuple burkinabè à lui renouveler massivement sa confiance aux échéances du 13 novembre.

Et formule à l’endroit du président Blaise Compaoré les trois propositions suivantes : la réorganisation du système sanitaire au niveau des hôpitaux nationaux pour permettre une meilleure accessibilité des populations aux soins de santé, la subvention de l’Etat à l’enseignement privé pour favoriser l’accessibilité de tous à l’éducation, l’installation des sociétés de coopératives agricoles dans les treize régions du Burkina Faso pour accroître la productivité agricole et lutter contre la pauvreté.

On signé les membres du comité de suivi :

PNP :
Kouanda Idrissou

RDR :
Casimir Tapsoba

FI/DS :
Pierre Claver Tiendrebéogo

LINAD/MOCLAD :
Yonaba Zakaria

RDP :
Thibaut Nana

Fait à Ouagadougou, le 03/08/2005

Le Président du comité de suivi de
la Coordination des partis extra-parlementaires,
Idrissou KOUANDA

Sidwaya

P.-S.

Lire aussi : Présidentielle 2005

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