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Accès à l’eau et à l’assainissement : Un nouveau programme de 180 milliards de FCFA lancé

Publié le jeudi 25 avril 2019 à 23h37min

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Accès à l’eau et à l’assainissement : Un nouveau programme de 180 milliards de FCFA lancé

Le ministère de l’Eau et de l’assainissement a procédé, ce 25 avril 2019 à Kilingbara, dans la commune de Kampti, province du Poni, au lancement du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA). L’objectif de ce programme, qui est soutenu par la Banque mondiale, est de faciliter l’accès à l’eau potable et à l’assainissement à plus d’un million de personnes. Le Premier ministre Joseph Marie Dabiré, représentant le président du Faso, a présidé le lancement de ce programme d’un coût de 180 milliards de F CFA.

Soutenir le gouvernement du Burkina Faso dans l’amélioration des services d’approvisionnement en eau et assainissement et dans la gestion intégrée des ressources en eau, tel est l’un des objectifs du Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA).

Et pour lancer ce programme, c’est le village de Kilingbara, dans la commune de Kampti, qui a été choisi. Pour le maire Jean de la Croix Pooda, « la commune de Kampti, la plus grande du Burkina, compte 117 villages. L’accès à l’eau potable demeure une difficulté majeure à résoudre pour le conseil municipal, et les seize forages qui seront réalisés soulageront nos mères et nos femmes qui sont les premières victimes de l’inaccessibilité de l’eau potable ». Et ce n’est pas Yéri Kambou qui dira le contraire : « Le problème d’eau à Kilingbara est très difficile. Nous avons un seul forage, celui de l’école primaire, qui ne peut pas suffire aux élèves et au village. Nous sommes donc contentes de voir un nouveau forage en construction. Merci aux autorités ».

Kambou Yéri, Habitante de Kilingbara

Le partenaire financier du PAEA, la Banque mondiale, qui supporte 83% du coût du programme, était représenté par Cheik Fantamady Kanté, représentant résident de l’institution au Burkina. Pour lui, « ce programme est inédit (…). Il est le plus grand projet que la Banque mondiale ait financé au Burkina Faso, et nous espérons que ces interventions pourront changer les conditions de vie des populations vers des directions positives ».

Cheik Fantamady Kanté - Représentant résidant banque mondiale au Burkina Faso

Le PAEA couvrira huit régions du Burkina Faso et son volet hydraulique rural concerne quatre régions que sont les Hauts-Bassins, les Cascades, la Boucle du Mouhoun et le Sud-Ouest, avec une part contributive de 8% du gouvernement burkinabè.

Boubacar Tarnagda

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