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Employabilité des jeunes : Le patronat burkinabè chez le Premier ministre

Publié le mardi 16 avril 2019 à 16h44min

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Employabilité des jeunes : Le patronat burkinabè chez le Premier ministre

Conduite par son président, Apollinaire Compaoré, une délégation du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), a été reçue en audience ce mardi 16 avril 2019, par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré. Le programme de formation professionnelle au profit de 8000 jeunes et la crise du ministère des finances, étaient au menu des échanges.

Ce déplacement du Conseil national du patronat burkinabè, selon son porte-parole, Seydou Diakité, est avant tout une visite de courtoisie. Installé le 14 décembre 2018, le nouveau bureau du patronat est allé féliciter Christophe Joseph Marie Dabiré pour ses nouvelles responsabilités et, surtout, évoquer ses grands chantiers.

Ainsi, avec l’appui de la Coopération suisse, le secteur privé, porté par le Conseil national du patronat burkinabè, a initié un vaste programme de formation professionnelle au profit de 8000 jeunes Burkinabè dans 21 filières de formation professionnelle. Evalué à 3 milliards 727 millions de FCFA, ce programme, d’une durée de quatre ans (2018-2022), sera exécuté dans six régions du pays que sont la région du Centre, le Centre- Ouest, les Cascades, les Hauts-bassins, la Boucle du Mouhoun et le Centre –Sud.

Et ce sont près de 1000 formateurs endogènes (500 femmes, 500 hommes) qui seront déployés dans le cadre de cette formation répartie en deux catégories que sont l’agro-sylvo- pastorale et les métiers émergents (l’agro-alimentaire, le BTP, les services des mines et l’énergie solaire).

Il faut que le gouvernement et le syndicat se parlent

Cette rencontre a servi de cadre au CNPB pour évoquer les difficultés rencontrées dans la marche des affaires suite au mouvement d’humeur des agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement. « Le mouvement d’humeur n’est pas favorable aux activités des entreprises. Nous sommes tous adossés au ministère des finances, soit pour le payement de nos factures, des impôts ou l’obtention de documents (…) », a noté le porte-parole du CNPB, Seydou Diakité, espérant qu’une solution sera trouvée à cette longue crise. Puis de poursuivre : « Le Premier ministre nous a rassurés que le dialogue n’est pas fermé entre le syndicat et le gouvernement. (…) Nous osons espérer que les uns et les autres comprendront que leurs préoccupations trouveront solution autour d’une table. Ce n’est pas en s’opposant ainsi qu’on va arriver à nos objectifs. Il faut que le gouvernement et le syndicat se parlent ».

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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