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Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

Publié le lundi 8 avril 2019 à 22h00min

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Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

Le samedi 23 mars 2019, lors d’une conférence de presse organisée par un groupe de commerçants vendeurs de pièces détachées pour engins à 2 roues, à Bobo Dioulasso, les intervenants ont tenu des propos sur la mise en application du décret ministériel instaurant l’Autorisation spéciale d’importation(ASI) et sur la SAP. Conférence de presse que nous avons relayée sur lefaso.net le lundi 25 mars 2019. Dans le droit de réponse ci-dessous, la société Sap Olympic juge ces propos mensongers et de nature à ternir son image.

Ce n’est un secret pour personne, le tissu industriel du Burkina Faso est gravement malmené par la pratique tous azimuts de la concurrence déloyale alimentée surtout par la fraude fiscale et/ou douanière. Les conséquences d’un tel phénomène sont bien connues et sont entre autres, les fermetures d’unités industrielles, le découragement des investisseurs surtout du domaine industriel, le problème d’employabilité de nos concitoyens en particulier dans leur frange jeune, la privation de notre trésor public d’importantes recettes qui devraient normalement lui revenir, etc.

Face à cette situation, l’Etat Burkinabè a décidé de jouer son rôle de régulateur en prenant courant l’année 2018, un certain nombre de mesures en vue d’assurer un tant soit peu l’assainissement et la régulation de certains secteurs d’activité de notre pays.

C’est ainsi qu’il a, entre autres, procédé, par l’intermédiaire des ministères compétents, à la remise au goût du jour des textes relatifs au Certificat national de conformité (CNC) ; à la relecture des textes relatifs aux Autorisations spéciales d’importations (ASI) ou d’exportation (ASE) avec l’élargissement, aux pneus et aux chambres à air pour engins à deux (2) roues, la liste des produits dont l’importation ou l’exportation est soumise à ces Autorisations spéciales et la création d’une Brigade mobile du commerce (BMC) pour certainement mieux traquer les fraudeurs.

Depuis la prise des mesures dont certaines sont ci-dessus rappelées, nous assistons à une campagne visant à dénigrer et/ou à discréditer, tantôt le Ministère en charge du Commerce, tantôt notre société (la Société africaine de pneumatiques ‘’SAP OLYMPIC’’) par la diffusion d’informations erronées et parfois mensongères.

Relèvent de ce genre d’informations, certaines allégations contenues dans la déclaration liminaire de certains membres des Associations de vendeurs de pièces détachées de Bobo-Dioulasso livrée, à l’occasion de la conférence de presse qu’ils ont organisée le samedi 23 mars 2019. Au titre de ces allégations, méritent d’être relevées celles qui suivent :

1)… « La caution pour les importations est très élevée. On ne peut pas demander à un commerçant de déposer 200 millions à la SAP avant d’importer des pneumatiques et des chambres à air »…

2)… « …Le plus marrant est qu’on nous oblige à prendre les produits de la SAP qui ne s’adaptent plus à l’évolution du marché ».

Nous tenons à dire tout de suite qu’aucune de ces deux (2) allégations n’est vraie et nous pensons qu’il est de notre devoir de ne pas les laisser prospérer dans l’opinion publique.

1) De la « caution de 200 millions »

Après l’entrée en vigueur des mesures rappelées plus haut, le ministère en charge du Commerce, par le biais de ses services compétents, a procédé à des séances d’explication desdites mesures aux opérateurs économiques œuvrant dans le domaine de l’importation et/ou de la vente des engins à deux (2) roues ou de pièces détachées y relatives. Dans ce cadre, la Direction générale de la SAP a eu à prendre part à trois (3) rencontres organisées dans ce sens par le ministère en charge du Commerce dont :

- deux (2) à Ouagadougou, notamment le mercredi 26 septembre 2018 avec quatre (4) personnes ou structures ayant répondu présent sur une (1) quarantaine d’invités et le jeudi 25 octobre 2018 avec trois (3) personnes ou structures ayant répondu présent sur une (1) quarantaine de conviés ;

- et une (1) à Bobo-Dioulasso le mercredi 5 décembre 2018 avec cinquante deux (52) personnes ou structures ayant répondu présent.

A l’occasion de toutes ces rencontres, les représentants du ministère en charge du Commerce ont procédé, entre autres, à la présentation des nouvelles dispositions, à l’énoncé de la procédure à suivre pour l’obtention des ASI ou ASE, les sanctions encourues en cas d’inobservation des dispositions en question. Mais nulle part, il n’a été question d’un dépôt de caution auprès de la SAP, encore moins d’une caution de 200 millions.

Le ministère en charge du Commerce pourrait, le cas échéant, infirmer nos propos. Une chose est sûre, nous n’avons pas connaissance des dépôts de telles cautions auprès de nos caisses. Nous nous demandons donc d’où les animateurs de la conférence du 23 mars 2019 tirent-ils cette information et souhaitons qu’ils nous en administrent la preuve en publiant les justificatifs des dépôts des cautions dont ils parlent.

Mais tout cela ne nous surprend pas. Il n’est pas à exclure que les conférenciers aient pu être induits en erreur par certains de leurs camarades. En effet, il nous est déjà revenu que certains importateurs et vendeurs de pièces détachées pour engins à deux (2) roues déclaraient, à qui voulait entendre, que le ministère en charge du Commerce, en rapport avec les responsables de la SAP, leur ont octroyé le monopole de l’obtention des ASI et ajoutent même qu’ils se font délivrer les ASI sans produire le moindre dossier de demande dans ce sens.

Nous avons été obligés, pour couper court à de telles allégations sans fondement, de demander une rencontre de clarification auprès du bureau de l’Union des vendeurs de pièces détachées cycles et cyclomoteurs du Burkina Faso (UVPD2C) qui a accepté de nous recevoir le lundi 11 mars 2019.

Cela nous a permis de lever tout équivoque en matière de délivrance des ASI. Nous avons également invité nos interlocuteurs à s’adresser systématiquement à la Direction des Guichets uniques du commerce et de l’investissement pour les questions d’ASI ou d’ASE et leur avons indiqué qu’il n’existait aucun monopole pour les ASI pour les pneus et chambres à air pour engins à deux (2) roues.

2) De la « non adaptation des produits de la SAP à l’évolution du marché »
Tout comme la première allégation, cette seconde allégation nous surprend et nous désole énormément.

Lors de la rencontre explicative organisée à Bobo-Dioulasso le 5 décembre 2019, par le Directeur régional du Commerce des Hauts-Bassin et se rapportant aux nouvelles mesures évoquées plus haut, cette deuxième allégation figurait dans la déclaration qu’a faite à l’occasion, le représentant des associations des vendeurs de pièces détachées pour engins à deux (2) roues de Bobo-Dioulasso. A ladite rencontre, nous avons dit et démontré en quoi l’allégation en question était loin d’être juste.

Mieux, nous avons organisé une sorte de journée portes ouvertes le 17 décembre 2018 à laquelle nous avons convié tous les acteurs du domaine des engins à deux (2) roues (engins et pièces détachées). Plus d’une cinquantaine d’acteurs concernés ont répondu présents à notre invitation et sont venus de tous les quatre (4) coins du Burkina Faso. A tous ces invités, nous avons fait visiter nos installations techniques, leur avons entre autres montré nos process de fabrication, toute la gamme des produits fabriqués par la SAP (voir encadré).

Il a pu être démontré à nos visiteurs de ce jour 17 décembre 2018, que la SAP est en mesure de fabriquer tous les pneus et toutes les chambres à air qui chaussent presque tous les engins à deux (2) roues en circulation au Burkina Faso et ce, dans des normes de qualité excellente tout en suivant l’évolution des besoins du marché. Pour ce dernier aspect des choses, il convient de préciser qu’il a pu être montré à nos visiteurs du 17 décembre 2018, que la SAP fabrique depuis déjà un certain temps, des pneus avec ou sans chambres à air destinés aux motocycles.

Il est à noter que la plupart des conférenciers du 23 mars 2019, pour ne pas dire tous, ont participé aussi bien à la rencontre organisée le 5 décembre 2018 par la Direction régionale du Commerce des Hauts-Bassins, qu’à celle organisée le 17 décembre 2018 par la Direction générale de la SAP. C’est pourquoi, quand nous voyons certains parmi eux tenir ces genres de propos après toutes ces informations qu’ils ont reçues, nous sommes étonnés et nous ne pouvons pas nous empêcher de croire qu’il s’agit là d’une volonté délibérée de manipuler l’opinion publique à des fins à peine voilées.

Pour terminer, nous pensons qu’il est bon de rappeler un certain nombre de choses à l’attention et à la vigilance de l’opinion publique.

1) Sur le plan de la qualité

La SAP a toujours fait et continue toujours de faire des produits reconnus comme étant des produits de très bonne qualité et cela, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières de notre pays. A titre d’exemple, la maison YAMAHA au Japon avait autorisé dans le temps, après des tests pointus, la défunte Société Industrielle du Faso (SIFA) à s’approvisionner auprès de la SAP en pneumatiques pour la première monte des engins YAMAHA au Burkina. Par ailleurs, une étude de marché réalisée dans le courant du dernier semestre de l’année 2018 par le cabinet « NET SERVICE CONSULTING » a fait ressortir, entre autres, dans ses conclusions que 87 % des utilisateurs d’engins à deux (2) roues au Burkina Faso reconnaissent que les produits SAP sont de bonne qualité. Que d’autres personnes soutiennent le contraire, cela laisse perplexe.

Il convient de noter que la SAP n’épargne et n’épargnera aucun effort pour maintenir, voire améliorer le cap en matière de qualité, en témoigne le volume total d’investissements réalisés entre 2012 et 2018 et estimés à plus d’un milliard trois cent millions (1 300 000 000) de francs CFA en termes d’acquisitions d’équipements nouveaux ou d’équipements de renouvellement.

2) Sur le plan de la concurrence

La SAP n’a pas peur de la concurrence loyale. Ce qui est méprisable et que la SAP condamne, c’est la concurrence déloyale. Ce que la SAP condamne, c’est le fait que certains acteurs de son secteur d’activités se servent des fonds qui devraient normalement revenir à l’Etat pour subventionner, en quelque sorte, des produits qu’ils importent de l’étranger et concurrencer illégalement des produits similaires fabriqués au Burkina ou importés de façon régulière. Ces fonds viennent essentiellement des droits, taxes et impôts divers que les acteurs en question ne payent pas ou presque tels que :

-  les droits et taxes de douanes au taux de 45 % minimum ;

-  la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au taux de 18 % ;

-  le prélèvement à la source à titre d’acompte de l’impôt sur les sociétés au taux de 2 % ;

-  etc.

Soit une marge concurrentielle totale minimum en leur faveur de 65 % environ.
La pratique de la concurrence déloyale par la fraude est un phénomène fatal pour les industries locales et dévastateur pour l’économie nationale.

Ce que demande la SAP et certainement, la plupart des sociétés industrielles de notre pays, c’est que l’Etat joue pleinement et efficacement son rôle régalien de régulateur en faisant en sorte d’offrir à tous les acteurs, un environnement des affaires sain et où tout le monde peut se battre à armes égales.

La nécessité de la création de la Brigade mobile du commerce (BMC) est d’une évidence on ne peut plus claire car, pourquoi forger une arme contre un danger inexistant ?

C’est en cela que la SAP salue à leur juste valeur, les dernières mesures courageuses prises par le gouvernement burkinabé, à travers notamment le ministère en charge du Commerce et celui en charge de l’Economie et des finances, en matière de lutte contre la fraude. Elle encourage le gouvernement à persévérer dans ce sens.

Lire aussi : Bobo-Dioulasso : Les vendeurs de pièces détachées demandent la suppression de la Brigade mobile du commerce

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Vos commentaires

  • Le 8 avril 2019 à 13:54, par Toal En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Le gouvernement a la lourde responsabilité de defendre les industries locales, créatrice de richesse au pays face aux fossoyeurs de la nation qui se plaisent à créer cette richesse ailleurs au detriment de leur propre pays. Tous nous devons avec les structures de l’état nous opposer à ce qui veulent supprimer des emplois au Burkina pour les créer ensuite en Asie ; cette situation n’a que trop durée. Courage au gouvernement !

  • Le 8 avril 2019 à 13:56, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    - Le tout c’est du brouhaha ! Trop long écrit que moi-même je n’ai pas tout lu ! Croyez-vous que nous avons votre temps ? Pourquoi perler d’employabilité alors que ce sujet ne vous intéresse pas vous seuls ?!

    Si on a menti sur vous, formulez une plainte contre X auprès du Procureur du Faso de Bobo-Dioulasso et prenez les services d’un bon avocat ! Et on verra les menteurs tout honteux et confus devant la barre !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 8 avril 2019 à 14:15, par pas En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Très claire comme droit de réponse de la part de la SAP.
    C’est vraiment décevant que des commerçants véreux participent a la destruction de l’industrie fragile de notre pays. Cela nous affecte tous et a tout les niveaux, a commencer par le chômage des jeunes. La corruption aujourd’hui est le frein au développement de nos pays et devra être combattu de sans relâche.
    C’était pareille lorsque nous avions des tonnes de sucre produit au Burkina et invendu pendant des commerçants verrues importait du sucre. L’Etat doit taper fort,
    Que la marchandise des commerçants véreux soit saisi et détruite avec un payment d’une amende a l’appui et pour les récidivistes une suppression pure et simple de leur droit a faire du commerce au Burkina. Qu’il aillent vendre leur marchandise frelaté ailleurs.

  • Le 8 avril 2019 à 14:51, par Bernard Luther King ou le Prophete Impie En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    1) Merci beaucoup pour cet eclairage. D’où alors les Commercants detiennent le montant de 200 millions, chose que j’avais de prime abord desapprouver ?
    2) L’Etat n’est-il pas le 1er responsable de cette situation ? Ces mesures prises sont très tardives : courant 2018. Comment attendre près de 20 ans, si je ne me trompe, pour prendre de telles mesures salutaires pour SAP, notre joyau de tous les temps ? Le marché n’a-t-il pas eu le temps d’etre inondé et sur-inondé de produits etrangers ?
    3) Et il faut reconnaitre Cher SAP, que la crise sociale que vous tous enduré Travailleurs comme Patrons, dans une logique de perdant-perdant, est une cause majeure de votre retard actuel sur le potentiel du marché.
    4) Dans tous les cas, ce retard peut etre rattrapé. Payez bien vos employés, ne faites point d’economies de sinistre (retenir alors que depense est non seulement necessaire mais surtout durable), impliquez les, renforcer un marketing moderne comme vous l’avez commencé. Ca va passer.
    5) Proposition : Vos 1 milliards de pneus en souffrance : pourqoui ne pas les brader à des fins marketing ?
    "Dieu est Burkinabè"

  • Le 8 avril 2019 à 17:00, par Le petit En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    La SAP raconter des histoires. Il faudrait que la SAP s’adapte à l’environnement actuel. La SAP n’a pas les formats de certains pneus qui se trouvent actuellement en circulation et se sont ces pneus que nos commerçants importent. La SAP doit s’équiper en matériel de pointe pour satisfaire les exigences des motos importees (situé, apaches, scoters’ etc...). Bon vent à la SAP.

  • Le 9 avril 2019 à 06:08, par Mogdrkindé En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Nous convenons avec les parties pour le bien fondé de leurs réclamations car justifiées selon que l’on soit d’un coté ou de l’autre. Cependant, il reste juste de rester objectif dans les analyses qu’on fait de leurs positions respectives. Et because ?

    1/ - de la Vision des vendeurs de Pièces Détachées : Il y a qu’ils ne peuvent importer et vendre que ce que les clients demandent. Autrement, leur existence n’aura pas sa raison d’être. Ils ne peuvent que s’opposer à des décisions fussent-elles politico-administratives. Chacun prêchant pour sa Chapelle, les vendeurs ne pourront que s’élever contre tut ce qui peut les empêcher d’exercer, de vivre.

    2/ - de la Vision de la Société SAP OLYMPIQUE : La défense de l’Industrie Burkinabé, nous en convenons. Mais il faut que les Usines fabriquent ce que demandent les consommateurs. Mais que constate-t-on ? En effet, il y a peu, alors que la SAP, Usine d’obédience française du Groupe PEUGEOT français, s’est mise à fabriquer les pneus adaptés aux besoins jadis parce que les engins utilisés étaient fabriqués par une autre Société appartenant toujours au même Groupe et qui s’appelait la SIFA. A l’époque, les populations utilisaient les CT, P50, L2 et autres types d’engins que compose la gamme MOTOBECANE - CAMICO par elle montés sur place mais qui aujourd’hui avec la Technologie se trouve dépassés. Elle assurait également le montage du Type "YAMAHA" dont le coût et surtout les marges bénéficiaires par elle appliquées devenu "très cher", n’était plus à la portée du burkinabé Lamda ; système 2 temps, consommation excessive de carburant etc. et nous en passons, ne permettaient plus au commun des mortels d’en utiliser.

    Avec l’arrivée des nouvelles versions de motos, motocycles et vélos en provenance des pays asiatiques, beaucoup de réponses ont été apportées aux soucis des utilisateurs potentiels, notamment les Prix à l’achat, l’endurance et surtout les plus faibles consommations en carburant etc., qui étaient les plus grands soucis des populations dont les niveaux et capacités de "Revenus" engrangés se diluent de plus en plus pour, ne plus permettre à personne de répondre à ses soucis de mobilité.

    Plutôt que de chercher des solutions pour améliorer, voir innover leurs productions de pneus et autres Accessoires pour répondre aux besoins du moment, cette Usine, la SAP reste à ses anciens amours en pensant qu’elle pourrait imposer aux utilisateurs ses produits. Elle perd de vue que le souci de l’utilisateur, de l’acheteur est et reste de pouvoir se fournir les mêmes moyens avec le peu de moyens dont il dispose. Et, Mr. SORE et son Equipe devront convenir de la justesse des analyses de leurs clients potentiels qui restent "réalistes" et "objectives".

    Oui ! Nous insistons et maintenons notre vision de la situation pour dire que Mr. SORE, ses Administrateurs et ses Techniques manquent de "Visions Commerciales et de Productions". Se refusant ainsi d’évoluer pour suivre les évolutions du temps qui ne les attendront pas, ils ne peuvent que rencontrer de telles difficultés. Au lieu de mettre en place un Département "Recherches & Développement", la SAP est restée sur ses lauriers alors que le temps et la vie vont à une vitesse de plis de 1000 kms à l’heure.

    La SAP ne devrait s’en prendre qu’à elle plutôt que de se retourner vers les Politiques auprès desquels ils (les dirigeants de cette Société) jouissent d’appuis et de soutiens. Ce fut le même cas que la SOSUCO a vécu et continue de vivre des faits de manques de discernements et de Capacités d’analyses et de compréhensions de la part de ses Dirigeants qui ne sont que des Cadres dépassés, mais soutenus par les Politiques alors qu’ils sont incapables d’avancer, de réussir. Ne dit-on pas "Qu’il faut laver ton ventre pour qu’on t’aide à laver ton dos" ?

    A BON ENTENDEUR, SALUT !

  • Le 9 avril 2019 à 08:20, par kap En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Si la SAP n’a pas reçus des versements de 200 millions , elle se doit le droit de poser une plainte contre les gars qui ont animé la conférence afin que lumière soit faite .

  • Le 9 avril 2019 à 11:38, par Bebeto En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Certains personnes se disant pompeusement "commerçant" sont prêts à raconter tous les mensonges possibles dans l’espoir de s’enrichir. Non les affaires ne peuvent pas prospérer de la sorte. Être commerçant, c’est u. métier qu’on exer ce dans un domaine précis, avec des règles de jeu clairs et limpides. C’est pourquoi la fraude, la calomnie, le mensonge et autres sont proscrits et sanctionés sevèrement.
    Soutien total à la SAP et bon vent à vous. Vous arriverez !!!

  • Le 9 avril 2019 à 11:44, par HUG En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Voila une société qu-il faut encourager. Elle produit des bons pneus et chambre à air car quand j’étais élève et étudiant je payais les pneus et chambre à air de vélo. Seulement, ils sont chers et cela se comprend. En plus , elle emplois des gens contribuant ainsi à lutter contre le chômage. C’est pourquoi l’Etat doit travailler à ce que cette entreprise ne sombre pas comme les autres entreprises comme Faso Fani......

  • Le 9 avril 2019 à 16:08, par LE CITOYEN En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Messieurs de SAP, le monde avance à quand la fabrication de pneus pour voitures et camions ? Quand la société a été crée, les deux roues (vélos et motocyclettes) étaient les moyens de transport les répandus dans la classe moyenne de Haute volta, aujourd’hui les quatre roues sont entrain de surplanter les deux deux. Adaptez vous à l’évolution des besoins pour élargir le marché. Il en est de même pour SOFAPILE qui risque de disparaitre avec la vulgarisation des lampes solaires.

  • Le 10 avril 2019 à 07:07, par Peuple Insurgé En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Vous avez tout mon soutien. Je pense que nous burkinabe devons savoir que nous devons protéger nos productions nationales. Ceux qui pensent que tout doit être ouvert à la concurrence déloyale se trompent énormément. Regardez ce qui se passe actuellement entre les USA et la Chine, l’occident d’une façon générale et les pays emergeants. Donc si nous ne protégeons pas nos productions nationales nous demeurerons des éternels mendiants. Aux commerçants de revoir à la baisse leur égoïsme et laisser le pays se lever. À l’état d’appliquer la loi dans toute sa rigueur. À SAP de répondre aux exigences de la clientèle, et de rentrer aussi dans le pneumatique automobile.

  • Le 10 avril 2019 à 14:03, par Mobio Blazer En réponse à : Propos tenus par des commerçants sur la SAP : La clarification de la Direction générale

    Ce n’est qu’un début ! Tous ceux qui se faisaient de l’argent sur le dos de l’Etat n’ont qu’à bien se tenir. C’est un avertissement ! La règlementation sera de plus en plus appliquée avec toute la rigueur qu’il se doit, et l’Etat y veillera. Le Burkina va amorcer son développement lorsque tous, on comprendra ce qui veut dire patriotisme économique. Comment voulez-vous que nos produits soient de meilleure qualité si nous n’aidons pas nos industries locales en achetant leurs produits ? That is the question ?

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