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Migrations : Le Burkina dispose désormais d’un mécanisme national de référencement des migrants en transit

Publié le jeudi 4 avril 2019 à 18h06min

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Migrations : Le Burkina dispose désormais d’un mécanisme national de référencement des migrants en transit

EntaméS le 3 avril 2019, les travaux de l’atelier de validation du mécanisme national de référencement des migrants en transit au Burkina Faso ont pris fin ce jeudi 4 avril 2019, à Ouagadougou.

Le Burkina Faso est une plaque tournante pour les départs et le retour. En effet, des migrants venant des pays comme la Côte d’Ivoire, le Libéria, le Tchad, la Guinée et le Mali transitent par ce pays pour rejoindre de manière irrégulière l’Europe. C’est dans l’optique de trouver une réponse idoine à cette problématique que l’OIM, en collaboration avec le ministère en charge de la Solidarité nationale, a organisé du 3 au 4 avril 2019, à Ouagadougou, un atelier de validation du Mécanisme national de référencement des migrants en transit dans notre pays.

Ce rendez-vous était l’occasion pour les acteurs intervenant dans le domaine de la migration de s’accorder, d’une part, sur la manière de se coordonner pour une meilleure prise en charge des migrants en transit au Burkina Faso et de l’autre, sur les termes clé et procédures à appliquer quand on parle de migrants, de migrants bloqués et de migrants en transit. A l’issue des deux jours de discussions, les participants ont validé ledit document sous réserve des amendements et observations. Ils ont en outre formulé des recommandations pour la validation de procédures standards opérationnelles dont la mise en place d’un comité restreint pour finaliser et éditer le document.

Cet atelier de validation est le fruit d’un long processus qui a commencé en juin 2018. « Il y a eu environ cinq ateliers régionaux, en plus d’un atelier technique restreint de validation que nous avons tenu pour harmoniser le contenu du document avant de le mettre à la disposition de toutes les régions pour que ce soit connu et que ça tienne compte des préoccupations de tous les acteurs », a ainsi déclaré le conseiller technique du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire, Issoufou Ouédraogo, qui n’a pas manqué de saluer l’assiduité et la rigueur des participants pendant des travaux. Ce qui a permis d’améliorer le contenu du Mécanisme national de référencement des migrants en transit au Burkina Faso.

La rencontre a comblé les attentes des participants. « Nous repartons encore outillés avec ce document qui sera mis à notre disposition les jours et mois à venir et qui sera nécessaire dans la prise en charge des migrants qu’ils soient en transit ou bloqués », a confessé le Coordonnateur général de l’association Alerte migration Africa, Sébastien Ouédraogo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2019 à 19:19, par MI En réponse à : Migrations : Le Burkina dispose désormais d’un mécanisme national de référencement des migrants en transit

    Pauvre Afrique !!! Éternellement corveyards des occidentaux.. On prend l’argent et on se crée des problèmes.. Disons des problèmes aux populations ... ILleGALEMENT en transit ? Ça me donne la nausée !!!

  • Le 5 avril 2019 à 11:31, par BO En réponse à : Migrations : Le Burkina dispose désormais d’un mécanisme national de référencement des migrants en transit

    Concernant les pays de la CEDEAO, il faut relever que c’est un espace qui se caractérise par la libre circulation des personnes, des biens et services entre les États membres. Cette disposition est régie par un traité de la CEDEAO, révisé en 1993, qui stipule en son article 3 que l’ambition de réaliser un marché commun présuppose la levée des obstacles à la liberté de circulation des personnes, des biens et services ainsi qu’à ceux relatifs au droit de résidence et d’établissement entre les pays membres.
    C’est une bonne politique mais l’OIM devrait encourager d’autres pays à disposer de tel mécanisme de référencement des migrants en transit ’’illégal’’ (s’il en n’existe pas) et non au Burkina Faso en partant juste du principe que ces migrants ont transité ’’illlegalement’’ un pays frontalier du BF avant d’y arriver. Je parle bien sûr des migrants des pays qui ne sont pas membres de la CEDEAO.
    Pour le BF, rappelons qu’on dispose depuis 2017 d’une Stratégie Nationale de Migration (SNMig). Ce ’’nouveau mécanisme de référencement’’ pouvait être simplement un axe stratégique dans la SNMig.

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