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Projet d’appui à la commercialisation de l’anacarde : des acteurs de la filière s’accordent sur les avancées

Publié le mardi 2 avril 2019 à 11h01min

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Projet d’appui à la commercialisation de l’anacarde : des acteurs de la filière s’accordent sur les avancées

L’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé (UNMO/CIR) a organisé le 29 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier aux fins de capitaliser les performances et les insuffisances du projet d’appui à la commercialisation des noix de cajou transformées au Burkina Faso. Cet atelier fait suite à celui sur la filière mangue séchée tenu le 28 mars 2019 dans la ville de Sya.

En 2014 démarrait le projet d’appui à la commercialisation de mangues séchées et de noix de cajou transformées au Burkina Faso, pour une période de 4 ans. Ce projet avait pour objectif de contribuer à l’accroissement des recettes d’exportation de ces deux produits au Burkina Faso.

Après l’exécution des activités dudit projet, l’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforcé (UNMO/CIR), en collaboration avec les acteurs de terrain, a initié cet atelier pour passer en revue les diverses phase de l’exécution du projet en termes d’acquis enregistrés, d’insuffisances constatées, de leçons et d’enseignements à tirer de l’expérience. Il s’est agi également de prospecter des pistes pour une meilleure prise en charge des problématiques liées à la filière anacarde.

Pour Aziz Sana, conseiller technique du ministre en charge du Commerce « il y a eu des avancées positives dans l’exécution du projet et la filière a bénéficié d’une meilleure organisation structuré en interprofession avec 3 maillons : production, transformation et commercialisation. Après ces 4 années, il s’agira donc en accord avec les acteurs concernés, de corriger les insuffisances et consolider ce qui a déjà été fait, en analysant les possibilités de poursuivre le projet (qui est arrivé à son terme) ou d’initier un nouveau projet pour dynamiser davantage la filière anacarde.

Aziz Sana Conseiller technique du ministre en charge du commerce

La présidente de l’Interprofession anacarde Koné Minata, a pour sa part rassuré que « la filière anacarde se porte aujourd’hui assez bien grâce à ce projet dont les retombées sont perceptibles et bénéfique. Cela se justifie avec la mise en place de l’interprofession en 2015 qui a permis de donner de la visibilité à la filière, de renforcer les capacités des acteurs, d’accompagner des unités de transformations en matériel qui ont permis d’augmenter la qualité et l’offre. Cependant comme attentes, nous espérons du ministère du Commerce un nouveau accompagnement pour consolider ce qui a été un acquis ».

Pour la pertinence du projet les participants à l’atelier de capitalisation de la filière anacarde, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction et reconnaissances aux équipes du CIR et de la SNV.

Au terme des échanges, les participants à l’atelier ont formulé des recommandations en vue de mieux positionner la filière anacarde au Burkina Faso. Il s’agit entre autres de prendre en compte tous les maillons de la chaîne de production de cette filière ; d’encourager la synergie d’actions des ministères intervenant dans la filière (MAAH, MEECV, MCIA) ; de sensibiliser les producteurs sur l’impact de la production de l’anacarde sur l’environnement ; d’impliquer davantage les services techniques dans la pérennisation des acquis du projet ; de rendre disponible les statistiques sur la production, la commercialisation et la transformation de l’anacarde au Burkina Faso.

Les acteurs ont également souhaité un renforcement de l’implication de la recherche dans la filière ; la tenue de rencontres avec les institutions financières de microcrédits pour mieux leur faire connaitre la filière anacarde et les inciter à financer les entreprises œuvrant dans la dite filière ; le renforcement des capacités des équipements de transformation de ce produit et la dotation en équipements adaptés pour répondre à la demande du marché.

Koné Minata, Présidente de l’interprofession anacarde

Il reste attendu au terme de ce projet, un renforcement des capacités organisationnelles et techniques des acteurs, l’amélioration des capacités techniques et technologiques des unités de transformation, l’accroissement du volume des exportations de noix de cajou transformées et l’amélioration des acteurs à la saine gestion financière.

Haoua Touré
Lefaso.net

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