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Journées de l’entreprenariat féminin : La 3e édition rend hommage aux femmes modèles

Publié le jeudi 28 mars 2019 à 23h00min

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Journées de l’entreprenariat féminin : La 3e édition rend hommage aux femmes modèles

En vue de motiver les femmes à entreprendre, il a été lancé, le jeudi 28 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, la 3e édition des Journées de l’entreprenariat féminin sous le thème « Place des femmes dans l’économie locale et familiale : hommage au dynamisme des femmes dans le commerce et les échanges économiques ».

La 3e édition des Journées de l’entreprenariat féminin, qui se tient du 28 au 30 mars à Bobo-Dioulasso sous le thème « Place des femmes dans l’économie locale et familiale : hommage au dynamisme des femmes dans le commerce et les échanges économiques », a été lancée ce jeudi 28 mars 2019.

Avec le Mali comme invité d’honneur (représenté par le vice-président de la Chambre de commerce de ce pays), ces journées ont pour objectif de motiver les femmes à entreprendre, en s’inspirant de celles qui ont réussi dans le domaine. C’est pourquoi la promotrice de ces journées, Aïcha Dabré, a choisi de mettre en avant les femmes entrepreneures, pour qu’elles servent de modèles à la nouvelle génération.

Aicha Dabré promotrice des journées de l’entrepreunariat féminin

L’innovation de cette 3e édition, c’est le lancement d’une émission intitulée « Femme entrepreneure ». En termes de bilan depuis la première édition, la promotrice se dit satisfaite et optimiste car elle a pu lancer une dizaine de femmes. En exemple, elle cite une confectionneuse de sacs écologiques à qui elle a conseillé de personnaliser les sacs pour intéresser les institutions. A l’issue de cette étape, beaucoup s’y sont intéressés et en commandent depuis lors. Un autre exemple est le cas du docteur Kobiané qui s’est lancée dans la transformation du coton industriel (une première au Burkina). Elle n’était pas connue au début et ne maîtrisait pas non plus le marché africain et mondial. Mais à travers la promotion qui lui a été offerte lors de la première édition, elle a eu des commandes de la sous-région (Mali, Niger), d’où la fierté de la promotrice.

Joseph Zerbo, directeur de cabinet du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, représentant le ministre Harouna Kaboré, patron de la cérémonie, a rappelé que depuis 1990, le secteur privé au Burkina est reconnu comme le moteur de la croissance. Cependant, aujourd’hui, la frange des entrepreneurs est occupée par seulement 20% des femmes. Cette initiative est donc une opportunité pour accompagner les femmes, d’où les encouragements du gouvernement.

Joseph Zerbo Directeur de cabinet du ministre en charge du commerce

La marraine de la cérémonie, Masso So/Traoré, pour sa part, n’a pas tari d’éloges à l’égard des femmes qu’elle trouve dynamiques. Elle estime qu’elles ont juste besoin d’être accompagnées, encadrées pour exploiter leur talent, car elles en ont s’en rendre compte. Pour cela, elle les exhorte à ne jamais se décourager. Par ailleurs, elle a réaffirmé son engagement et sa disponibilité à accompagner la promotrice pour les prochaines éditions, tout en lui demandant de faire preuve d’indulgence et de persévérance.

Masso So Traoré marraine de la cérémonie

Quant au vice-président de la Chambre de commerce du Mali, Harouna Kanté, il s’est dit honoré de participer à ces journées. « Ce que nous avons vu est vraiment extraordinaire. Nous avons vu les femmes s’organiser et aller carrément dans le développement économique ; ce qui n’est pas facile, car pour entreprendre, cela demande beaucoup d’efforts, sans compter les difficultés dès le départ. Mais avec les expositions des femmes, elles prouvent qu’être femme n’est pas une fin en soi et l’événement est un grand succès vu toute la mobilisation autour », a-t-il déclaré.

Plusieurs activités seront menées durant ces deux jours. Il s’agit entre autres d’un panel sur les « Forces et faiblesses des entreprises formelles et informelles : quels leviers structurels et organisationnels pour booster le dynamisme économique des femmes ? » ; de communications émanant des impôts, de la CNSS, de startups ; de visites d’entreprises et touristiques.

Haoua Touré
Lefaso.net

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