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Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien », selon Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur

Publié le mardi 19 mars 2019 à 22h40min

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Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien », selon Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur

Le procès du coup d’Etat a franchi une autre étape ce 19 mars 2019, avec le début de la présentation des scellés contenant les pièces à conviction. Le général Gilbert Diendéré a dit ne pas reconnaître l’ordinateur dans lequel une déclaration a été retrouvée. « Rien dessus ne montre que c’est le mien », s’est-il défendu. Quant à Fayçal Nanéma, il a reconnu une statuette, un fer à repasser et une mallette qu’il aurait achetés au Monument des martyrs, alors que le ministère public soutient que ce sont des objets provenant du domicile saccagé de Salifou Diallo.

La journée du 19 mars a débuté là où les débats étaient restés la veille, avec l’expert ingénieur informaticien, expert en cyber-sécurité et en investigation numérique, Younoussa Sanfo. Certains avocats de la défense ont continué à mettre son travail d’expertise en doute. Pour Me Dieudonné Bonkoungou, l’expert n’a pas travaillé en toute impartialité, parce qu’il était un activiste. Selon l’auxiliaire de justice, c’est Younoussa Sanfo qui a créé la Radio de la résistance. En plus, il a interagi avec certains accusés pendant le coup d’Etat, comme le capitaine Dao. Et pour finir, il a offert ses services à la gendarmerie dès le 17 septembre 2015.

Une fois de plus, l’expert s’est défendu d’avoir été celui qui a créé la Radio de la résistance. D’ailleurs, ce n’est même pas l’objet de sa présence à la barre. Et Younoussa Sanfo de dire tout le respect qu’il voue au tribunal. « C’est pourquoi, depuis hier, je réponds aux questions qui n’ont rien à voir avec ma présence à la barre », lancera-t-il en substance, avant de prévenir qu’il ne répondra plus à une question qui n’a pas de lien avec son expertise.

Pour le ministère public, si la défense n’a pas demandé de contre-expertise, alors qu’elle aurait pu le faire, c’est parce qu’elle est en phase avec les résultats auxquels l’expert ingénieur informaticien est parvenu.

Une nouvelle pièce, et les débats qui vont avec…

Si l’expertise des téléphones portables, notamment les messages échangés entre certains accusés, ne convainc pas les avocats de la défense, ils avaient aussi la possibilité de contacter les opérateurs de téléphonies pour avoir une copie des différents échanges. C’est ce que l’expert a fait savoir à ses vis-à-vis la veille.

En cette matinée du 19 mars, le parquet a versé une pièce au dossier. Il s’agit justement d’une pièce retraçant les communications entre le capitaine Zoumbri et le lieutenant Jacques Limon, du 15 au 30 septembre 2015, obtenue avec l’opérateur Onatel.

Pour Me Mamadou Sombié, avocat de Jacques Limon, c’est parce que le parquet s’est rendu compte que le rapport de l’expert ne vaut rien, qu’il a fait recours à l’Onatel. Pour lui donc, « c’est du n’importe quoi, ce n’est pas un rapport », parlant du travail de l’expert. Quant à la pièce de l’Onatel, l’auxiliaire de justice soutient qu’elle ne vaut rien et que c’est une rescousse à Sanfo. C’est juste un brouillon qu’il déposera dans son cabinet.

Me Dieudonné Bonkoungou également demandera au président du tribunal de relativiser le travail de Younoussa Sanfo.
Le débat sur la pièce de l’Onatel a été renvoyé au lundi 25 mars par le président Seidou Ouédraogo.

Le début de la présentation des pièces à conviction

A la reprise de l’audience à 14h, un autre chapitre a été ouvert dans ce procès, celui de la présentation des pièces à conviction. Le parquet a fait présenter à l’auditoire, les scellés contenus dans le dossier. Le premier contient une statuette de couleur blanche, un fer à repasser, une mallette noire. Ces objets, saisis dans les mains de l’accusé Fayçal Nanéma, ont été volés au domicile de feu Salifou Diallo qui avait été saccagé.

Tout en reconnaissant les objets, l’accusé a répété qu’il les a achetés au Monument des martyrs pendant le coup d’Etat. « Au moment où il les acquérait, il n’avait pas connaissance de leur origine frauduleuse ; sans quoi, il ne les aurait pas achetés », soutient Me Zaliatou Aouba, avocate du mis en cause.

Le deuxième scellé est une lettre contenant une déclaration du CPND (appellation originelle du CND), un plan d’urgence sans date, un programme d’activités du CND, une proposition de sortie de crise du président du CND, une lettre du président de la Transition par intérim et cinq communiqués manuscrits du CND. Ces documents ont été saisis avec le colonel Abdoul Karim Traoré. Appelé à la barre pour constat, il a reconnu que les documents étaient sa propriété, sauf les déclarations du CPND et du CND sans date, qu’il dit ne pas reconnaître.

Le troisième scellé est un ordinateur de marque HP, de couleur noire, contenant la déclaration du CPND. Selon le parquet, c’est un appareil qui a été saisi avec le général Gilbert Diendéré. Et pourtant, ce dernier n’a pas formellement reconnu l’appareil. « J’ai vu un ordinateur, et je ne suis pas sûr de pouvoir le reconnaître parce que rien ne prouve qu’il m’appartient. Rien dessus ne montre que c’est le mien », se défend le présumé cerveau du coup d’Etat.

Avant la suspension de l’audience, les clés USB avaient commencé à révéler leur contenu. L’audience se poursuivra donc ce 20 mars avec l’audition des éléments sonores et la visualisation de vidéos et images contenues dans les périphériques.

Cliquez ici pour lire aussi : Procès du putsch du CND : Le parquet militaire communique plusieurs autres pièces à conviction
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 mars 2019 à 22:39, par Ka En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    A quand le projecteur du cinéma de fiction à la salle des banquets va s’arrêter ? Au début de ce procès, il y avait du monde qui se bousculait pour assister a un procès dit un procès du siècle pour le peuple Burkinabé : Une fois dans la salle des banquets, quand Gilbert Dienéré apparaissait dans cette salle, c’est comme la mort qui planait sur tout le monde, car on savait qu’il avait plaisir de tuer les personnes ciblées. Aujourd’hui s’il apparaît dans cette salle, à cause de ses mensonges, tout le monde voit un sicaire manipulateur qui veut berner les juges pour sauver sa peau. C’est le moment que les juges militaires arrêtent le projecteur de ces militaires menteurs et dire le droit : Car le peuple a été trop servi des mensonges de ces militaires qui mentent comme des arracheurs des dents. Pour Gilbert Diendéré ou son mentor Blaise Compaoré, tuer un être humain pour le pouvoir est une chose banale et méritent des sanctions pour leurs actes.

    • Le 20 mars 2019 à 08:37, par caca En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

      Internaute Ka trouve avec la résistance du Gal Diendéré un moyen de déféquer à l’air libre. Le procès du putsch devient pour vous un défouloir d’attaque, le Gal Diendéré est un criminel avec Blaise Compaoré. Pour Gilbert Diendéré ou son mentor Blaise Compaoré, tuer un être humain pour le pouvoir est une chose banale et méritent des sanctions pour leurs actes . J’imagine le jour où le Gal Diendéré sera condamner, quelle joie de réconcilier les pervers du Faso comme à la condamnation de Jésus Hérode et Caïphe le souverain sacrificateur se sont réconciliés. En quoi, le Gal Diendéré serait-il un menteur et un tueur ? Ici le procès concerne un putsch manqué ou le Gal Diendéré est impliqué et non Blaise Compaoré. Il faut que vous arrivez à vous départager les causes et les effets. Dans un procès un prévenu a droit de se défendre avec tous les moyens qu’il dispose. Je suis d’ailleurs, content que le Gal Diendéré dit n’est pas reconnaitre l’ordinateur, parce que la perquisition a été fait à son absence simplement. Votre présence dans le forum c’est pour montrer au monde entier que vous êtes un victime du régime Compaoré. Mais à vous lire, on peut se rendre de l’évidence que les traitre comme vous il faut toujours se débarrasser. Il faudrait penser un jour à arrêter de vous déféquer à l’air libre sous prétexte que les Gal Diendéré et Blaise Compaoré sont des criminels. D’ailleurs, vous êtes plus dangereux que vos adversaires.

    • Le 20 mars 2019 à 08:43, par SOME En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

      Mon ami ka, ne soyons pas pressés. ce n’est parce que le to tarde a cuire qu’on va dormir a jeun. Le juge seydoun ouedraogo nous sa competence : il meme bien ja chose jusque là. je l’avoue car j’avais beaucoup de doute au depart, mais il semble determiné. Les autres ils attendent le moindre faux pas pour crier... ;quand eux ils n’ont jamais donné la moindre chance a qui que ce soit.
      SOME

  • Le 19 mars 2019 à 23:38, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Hum ! Si Henri Zongo et Boukari Lengani avaient aussi eu droit à un procès aussi équitable !
    Quelqu’un peut il nous donner l’identité des juges de la court martiale qui a jugé de cette autre accusation de push en 1989 ?

    • Le 20 mars 2019 à 06:31, par Boro En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

      Simulation par noyade de diendere la boîte noir et il nous dira les nom des juges qui ont jugé lingani . Zongo. Gningnin . Koundamba. Il nous dira ce qui Est arrivé a some Gaspard sur la route de djbo. Le nom de celui qui a rafaler nezien dans le dos au camp de lunité . Qui a jeté la grenade dans la voiture de oumarou clément. Qui a tué norbert zongo en le brûlant. Qui a exécuté yorian et fidèle.

      • Le 20 mars 2019 à 12:48, par l’Intègre En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

        suite de votre liste : qui a anéanti le capitaine des capitaines mondiaux ? qui a mis la Terrace sur la marre humaine des éléments de BIA/Kdg ? qui a poursuivis et exécuté le commandant Ouali hors du Burkina ?
        on ne peut pas oublier, mais on peut pardonner. le paradoxe, c’est qu’il n’y a pas de coupable ; qui faut il pardonner ? on ne peut absolument pas décréter une réconciliation comme les mauvaises intentions le demande. si on le fait, ça va resurgir un jour encors. on en a vu en 2001. Que le Bon Dieu protège notre pays.

  • Le 20 mars 2019 à 04:55, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Il faut que le tribunal arrête maintenant avec ce cirque qui a assez duré car il ne fait plus rire personne parce que même si on présente fatou diendéré à ce général en carton,sans honte il est capable de dire à la barre qu’il ne la reconnaît pas

  • Le 20 mars 2019 à 08:40, par SOME En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Pour Me Mamadou Sombié, avocat de Jacques Limon, c’est parce que le parquet s’est rendu compte que le rapport de l’expert ne vaut rien, qu’il a fait recours à l’Onatel. Pour lui donc, « c’est du n’importe quoi, ce n’est pas un rapport »,
    Ehh toi aussi mon esclave il faut faire paaardon faut me mettre une honte jusqu’à ce point ! Oh ! Vraiment ! toi aussi !!!
    SOME

  • Le 20 mars 2019 à 08:45, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Je souhaite qu’on demande à Gilbert ce qu’il pense entre le push du rsp et celui de septembre 1989. Puisqu’en 1989 il disait que Henri Zongo et Boukari Lengani étaient venus le voir pour perpétrer un coup d’Etat. Il ne les avait pas dit Non de peur qu’ils ne lui fasse du mal. Il les avait accompagné jusqu’au dernier moment pour les livrer à la vindique militaire. Qu’on lui pose la question de savoir s’il voit des similitudes etre les 2 pushs.

  • Le 20 mars 2019 à 08:58, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Lisez un extrait de journal l’Indépendant du 29 septembre 2003 : " Le 18 septembre 1989, le Commandant Lingani, le Capitaine Henri Zongo, le Commandant Koundamba Sabyamba et l’adjudant Gnignin sont arrêtés et passés par les armes après des interrogations musclées. La thèse officielle évoquée est l’échec d’un coup d’Etat fomenté par l’aile militaro-fasciste du Front populaire. Le héros de cet échec est le Capitaine Gilbert Diendéré qui aurait reçu l’ordre d’immobiliser l’avion présidentiel en bout de piste et de bousiller le Président Compaoré au cas où il voudrait opposer une résistance à son arrestation. Le Commandant Koundamba aurait reçu et accepté en sa qualité de commandant du bataillon des transmissions, la mission de transmettre des messages aux différentes unités de l’Armée à travers le pays pour le compte du nouveau pouvoir. On ne sait pas exactement quel rôle a joué Henri Zongo qui était même présent à l’aéroport pour accueillir le Chef de l’Etat. Pour toute preuve du complot, on a exhibé un bout de papier sur lequel sont griffonnées les instructions supposées du Commandant Lingani, écrites (toujours selon la version officielle) de sa propre main et un enregistrement à peine audible de l’interrogatoire censé contenir les aveux des conjurés."

    • Le 20 mars 2019 à 12:46, par caca En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

      Peut être ce que vous dites est vrai ou non. Mais ici le Gal Diendéré est poursuivi pour un putsch en 2015 et non celui dont vous parlez. Le contexte est bien différent et en aucun moment quelqu’un a demandé justice pour les personnes. Il ne faut pas confondre le contexte de 1989 et en 2015. Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre à cette femme ? Il faudrait plutôt rester dans le débat ou le Gal Diendéré est poursuivi. Si vous êtes de la famille de ces personnes vous pouvez peut-être vous porter en partie civil. Le Gal Diendéré et le Rsp répondre à une infraction de 2015 et notre loi actuelle leur donnent une possibilité de se défendre des chefs d’accusation qui pèsent sur eux. Tant mieux que cette grâce est accordée aujourd’hui.

      • Le 20 mars 2019 à 16:38, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

        Caca, c’est pas mieux tu vas te taire !? Si on ouvre un autre procès du putsh manqué de 1989 ton Diendéré ne pourra pas supporter les sentences :
        1- Putsh réussi de Octobre 1987 : 60 ans de réclusion
        2- Putsh complot de Septembre 1989 : 20ans de réclusion
        3- Evénements de 2011 (tueries de jeunes soldats à Bobo) : 40 ans de réclusion
        4- Putsh réussi et neutralisé de Septembre 2015 : 50 ans de réclusion
        Total = 170ans de réclusion. Mieux vaut voter une loi pour qu’il puisse partager sa peine avec sa famille et ses supporters. Ainsi ce sera :
        a)- Fatou (40 ans)
        b)- Gilbert (40ans)
        c)- Caca (25 ans)
        d)- Adama Lagui (25ans)
        e)- Autres supporters (40ans).

  • Le 20 mars 2019 à 09:08, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Extrait du Fasonet.bf du 07 Octobre 2010 : "Incontestablement, le malheureux Jean Baptiste Lingani est mort pour rien. Il n’a pas trahi Blaise Compaoré, il a été entraîné dans un complot ourdi à des fins précises. Sa conclusion bien candide en dit long, mais n’a pas suffi à attendrir le cœur du président : "j’ai le sentiment que c’est un montage qui a été fait sur mon dos. On m’a mis en avant pour mieux m’avoir". En lisant l’audition et en examinant la façon dont l’interrogatoire a été conduit, l’impression qui se dégage, c’est que Lingani était condamné d’avance. Il semble l’avoir compris et a cru qu’en étant le plus honnête possible, il allait attendrir le cœur " du camarade président ". C’est visiblement au même exercice que semble s’être livré Henri Zongo. A la question pourquoi contacté par le putsch, il n’a pas refusé, il a repris les mêmes arguments que Gilbert Diendéré, à savoir qu’ " il n’était pas en situation de rapport de force pour s’opposer ". Quand il a vu que ses juges ne le croyaient pas, il leur a rétorqué : " pourquoi vous croyez la version de Gilbert Diéndéré qui commandait un détachement et pas la mienne qui n’avait aucune troupe ?"."

  • Le 20 mars 2019 à 09:34, par Ka En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Caca je te comprends : Toi qui était dans le duvet doux du régime Compaoré, tu n’ imaginais pas le mal fait par ton mentor et son complice Gilbert Diendéré. Je t’apprends que tu peux lire l’histoire des crimes ciblés de tes deux mentors dans toute la presse écrite de notre pays quand tu coulais des jours heureux au prés de tes mentors. Toi le manipulateur, je te donne une petit leçon de la cruauté de tes mentors : ’’’’’Après être arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’État particulièrement violent le 15 octobre 1987 qui conduit à l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et plusieurs de ses collaborateurs et soutiens, le nouveau président, le capitaine Blaise Compaoré qui cherche à asseoir son pouvoir par la force voire la terreur crée le régiment de sécurité présidentielle (RSP) par décret le 21 no-vembre 1995, avec les Commandos de Pô qui avaient activement participé au coup d’État du 15 octobre 1987. Ce régiment a été créer pour des crimes ciblés, c’est ainsi qu’on peut mettre à leur actif (sans faire mention des crimes commis par le 1er bataillon du CNEC, l’ancêtre du RSP entre 1987 et 1995).
    Le meurtre de David Ouedraogo, chauffeur de François Compaoré, en 19986, l’assassinat le 13 décembre 1998 du journaliste d’investigation Norbert Zongo, mort criblé de balles et carbonisé dans sa voiture en compagnie de 3 autres personnes alors qu’il enquêtait sur le meurtre de David Ouedraogo.
    Il y a aussi l’assassinat de Bernadette Tiendrebeogo, une jeune femme d’une trentaine d’année en plein domicile familial par un militaire du RSP le 11 mars 2013.
    Lors de la révolte de 2011, le régiment entre en mutinerie obligeant ton vénéré Blaise Compaoré à fuir son palais pour Ziniaré et procédant à des pillages et à des exactions sur la population. Alors tu me casse les pieds caca, et je te demande de la fermé.

    • Le 20 mars 2019 à 13:07, par SOME En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

      mon ami ka tu vois bien que ce caca te provoque expres ! il est là pour ca. mais je comprends que tu veuilles le raisonner. bon courage a lutter contre la mauvaise foi
      SOME

    • Le 20 mars 2019 à 13:18, par caca En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

      Ah Ka, vous aimez bien dire la vérité pour les autres et faire de belle leçon de l’histoire, mais quand d’autres veulent vous répondre autrement vous sortez de votre réserve en leur demandant le silence. Nous pouvons bien passer l’éternité à dire du mal à quelqu’un qui nous a autant traumatisé, comme vous le faite d’ailleurs à Diendéré et Blaise Compaoré.
      Ce que vous dites n’est pas du tout nouveau, peut-être la jeune génération qui ne sait pas. Cependant, la manière dont vous leur transmettez ne pourra jamais les aider à connaitre l’histoire. Vous êtes plutôt dans la réaction malheureuse de vengeance que vous perdez votre humanité. Notre pays a réellement connu des exécutions sommaires dans son histoire comme c’est le cas d’aujourd’hui avec la lutte contre le terrorisme dont les peuhls crient au génocide et à l’extermination de leur race. Et là ce n’est plus Blaise Compaoré, ni Diendéré et ni encore le RSP. Puisqu’ils sont poursuivis en justice et chacun cherche à sauver sa peau comme le dite. Vous savez pendant la révolution sankariste, j’ai perdu un cousin proche de la famille. ça nous a fait du mal comme bon nombres des assassinats. Mais on n’a tourné cette page et on en parle pas parce que on a réussi à faire un deuil.
      Aujourd’hui, le Gal Diendéré est poursuivi pour le putsch en 2015 contre le gouvernement de transition. Il se trouve que depuis l’avènement de Blaise Comaporé notre pays dispose désormais des lois qui protègent des criminels. La guillotine n’est plus à l’ordre du jour en profite les bourreaux d’hier. C’est l’évolution de notre démocratie qui permet cela. Pour cela, le Gal Diendéré est dans son droit de se défendre avec tous les moyens mis à sa disposition. Dailleurs, c’est cette circonstance de situation qui a fait le putsch n’est pas arrivé à son terme. Sinon ce sont les autres qui seront jugés à la place de ceux actuels au tribunal militaire. Nous sommes sorties de la période d’exception ou tout les coups étaient permis pour arriver à cette période de grâce et civilisée. Même les terroristes en profitent car le droit de l’homme oblige.
      Bien à vous et sans rancœur ! Caca

  • Le 20 mars 2019 à 10:10, par Kaka En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien » (Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur)

    Heureusement que la honte et le ridicule ne tuent pas physiquement, comme on le dit, sinon............ on parlerait de beaucoup de personnes au passé, un passé très très lointain. Et le mot "fin" de la fin. Arrêtez-moi le cirque svp.

  • Le 20 mars 2019 à 12:34, par Dedegueba Sanon En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien », selon Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur

    Somé, le tô s’il reste trop longtemps au feu peut cramer et devenir immengeable ou très peu mengeable, et les enfants auront toujours faim.
    Je trouve pour ma part que ça comme à faire trop long au point où je me demande si ce n’est pas fait exprès pour "in fine" nous endormir, et classer le dossier.
    Imaginez un retour aux affaires du CDP, ou tous les autres partis qui font semblant d’être de l’opposition, alors que ce procès n’est pas fini ?
    Car tout compte fait ce sont les mêmes qui nous entubent depuis le fatidique 15 Octobre. Si Golf, pour alléger sa conscience se mettait à vouloir tout dire, je suis sûr que certaines têtes couronnées du MPP, même du CFOP perdront le sommeil. Car je suis persuadé que Golf n’est pas le seul qui ait tiré " sur toutes les gâchettes", mais il est au courant de beaucoup de choses.
    Je me surprends à avoir de la compassion pour Golf, car il crystalise toutes les rancoeurs du régime de Blaise actuellement. Si son " immolation ", à l’image du Christ pouvait pardonner tous les péchés du CDP, et de cette classe politique qui a failli et réconcilier tout le peuple, ce procès aura été utile. Comment ne pas avoir un peu de pitié, pour le grand Golf, celui qui faisait peur à tous et à toutes, qui aujourd’hui est privé de liberté, qui se fait " toiser", par de "petits magistrats et avocats", et qui de surcroît est obligé de mentir, soit pour couvrir ses amis ( avec l’ultime espoir qu’ils vont le sortir de ce pétrin), soit pour sauver sa peau ? Son " Peter je te remercie pour ta franchise..." faisait pitié. Pathétique tout simplement.
    Il y a des années que même en rêve je ne penserais même pas écrire ce que j’écris en ce moment.

    • Le 23 mars 2019 à 05:46, par Mechtilde Guirma En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien », selon Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur

      Dedegueba Sanon :

      « Car tout compte fait ce sont les mêmes qui nous entubent depuis le fatidique 15 Octobre. Si Golf, pour alléger sa conscience se mettait à vouloir tout dire, je suis sûr que certaines têtes couronnées du MPP, même du CFOP perdront le sommeil. Car je suis persuadé que Golf n’est pas le seul qui ait tiré " sur toutes les gâchettes", mais il est au courant de beaucoup de choses » [...] Je me surprends à avoir de la compassion pour Golf, car il cristallise toutes les rancœurs du régime de Blaise actuellement. Si son " immolation ", à l’image du Christ pouvait pardonner tous les péchés du CDP, et de cette classe politique qui a failli et réconcilier tout le peuple, ce procès aura été utile. Comment ne pas avoir un peu de pitié, pour le grand Golf, celui qui faisait peur à tous et à toutes, qui aujourd’hui est privé de liberté, qui se fait " toiser", par de "petits magistrats et avocats" ».

      Voilà effectivement la vérité.

      Cependant quand vous dites : « et qui de surcroît est obligé de mentir, soit pour couvrir ses amis ». Personnellement je ne crois pas qu’il ment.

      En effet il a choisi de s’assumer (quand je vous dis que le mot est polysémique), cela ne veut pas dire, qu’il va venir au tribunal dénoncer des gens quitte à ce qu’ils soient ensemble exécuté. Non ce n’est pas cela, s’assumer. Il s’assume en se défendant lui, en âme et conscience de ce qu’il a fait ou n’a pas fait. Reste aux autres aussi de venir à leur tour s’assumer courageusement comme lui s’ils sont des vrais burkimbi ou s’ils ont des couilles. Croyez-moi il n’est pas naïf pour croire que s’il couvre des gens ils vont l’épargner. Au contraire, il y en a qui n’ont pas intérêt à le voir vivant qu’il les dénonce ou non. Ils auraient préféré qu’il se fût enfui. Et même cela, ce n’est pas sûr qu’ils s’en seraient contentés. N’oublions pas que feu Fofana et Valère Somé avaient également parlé de façon on ne peut plus explicite en donnant des noms. Malheureusement de nos jours aucun d’eux n’est vivant encore.

      Je vous suggère de relire Maixent Somé dans la livraison de lefaso.net de ce jeudi 21 mars « Réformer ou mourir de mort lente » dans la question du Minefid mais qui devient un cas général :

      « Le politique et la haute fonction publique gèrent le pays en partage avec les syndicats. Chacun son rôle et sa part du gâteau. Et en cas de crise, on faisait intervenir le troisième larron, les chefferies traditionnelles et religieuses. Ce sont elles qui sont également chargées de faire avaler les couleuvres du genre Journée du pardon au peuple…Le tout sous la menace de l’armée, et, en particulier, de la garde prétorienne qu’était le RSP. Les juges, quant à eux, savaient qu’il fallait détourner le regard pour faire carrière. C’est ainsi qu’il faut entendre le mot consensus sous nos cieux ! ».

      Ce qui veut dire, et je répète encore et encore, qu’il y a une véritable conversion à opérer :

      « En effet, l’une des conséquences de toute alternance politique, c’est de déstabiliser tous les systèmes de corruption et de connivences établis ».

      Merci Maixent que celui qui a donc des oreilles entende.

      Dédegueba sanon, je vois enfin en vous le vrai bobo. Buveur invétéré de dolo, mais cependant ne sait pas mentir. Souvent chez nous en pays mossé on aime dire, que si on veut dans une affaire de vie ou de mort, avoir la vérité, elle ne peut sortir que de la bouche de quatre personnes : « l’ivrogne, le vieillard, l’enfant et le fou du village ». En effet là, vous êtes au cœur de la vérité et de votre essence. Mais une vérité qui ne vous a été dictée que par le transcendant et non par une bouche humaine. Vous vous êtes bien basé sur les faits, tout comme le président Jean-Baptiste et moi pour sortir cette réflexion.

      Mais moi j’ai encore ma vérité dut-elle être terre à terre que je vous balance à la figure pour ce qui concerne la réconciliation : C’est un exemple patent de l’histoire : Quand le bobo a enceinté Yennenga et l’a conduit à la lisière pour la rendre au Roi Nédéga. Ce dernier vous a sommé de payer la dot. Ne voyant rien venir, il a finit par reconnaître son petit fils Ouédraogo par le Dieu de la case de Yennenga (yabrambWendé) et l’a ennobli. Aussi vous avez été pardonnés. Et le peuple moagha est devenu un peuple-tampon contre tout conflit pour toutes les autres nations ethniques du Burkina en tant que petit fils. Voilà pour votre gouverne, vous les bobossé qui parlez boo-boo gâneg gâneg dont on ne peut saisir traître-mot, comme si vous-vous bagarrez (gangsé ou ganegsé) quand il s’agit de l’histoire des Mossé : Ahan quê, a ni sé, ani bara, anitié, ka dugu youmagwê

  • Le 20 mars 2019 à 13:17, par SOME En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien », selon Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur

    merci mon frere le to ne va pas cramer car la cuisiniere est a coté et veille a ce que ca soit bien cuit a point avant de le sortir et faire la distribution a chacun selon son rang et ses responsabilités. Certains savent que ce to sera tres chaud. Quitte a eux de le manger avec la sauce qu’ils veulent mais nous on leur servira une sauce avec
    oui c’est vrai on voit bien qu’ils font tout pour rester dans le dilatoire et jouer avec les echeances. La premiere erreur pour moi c’est d’avoir laissé ces gars du CDP dans cette liberté, cette connerie de soi disant inclusion. Non il n’y a pas d’inclusion en quoi que ce soit de cette facon là. Mais quand roch des le depart choisit la fameuse "solution diplomatique", voila là ou on se retrouve. Ils viennent toiser parce que nous leur avons donner cette possibilité. eux ils ne l’ont jamais fait et ne le feront jamais. On voit bien le plan fait mais qu’est ce roch fait pour que ce plan ne fonctionne pas ? bien au contraire !
    SOME

  • Le 20 mars 2019 à 17:37, par Ka En réponse à : Procès du putsch : « Rien […] ne montre que c’est le mien », selon Gilbert Diendéré à propos d’un ordinateur

    Caca : Tu ne peux pas manipuler tout un peuple qui demande que le droit soit dit sur des personnes qui durant toute leur petite vie, tuer pour le pouvoir. Et ce que je vais que tu saches dans ta petit crane bourrer de charbon, c’est que d’abord, ‘’’’nul n’a le droit de tuer son prochain pour quelques causes que ce soit. Le RSP de Gilbert Diendéré utilisait les mêmes procédures et méthodes que les terroristes Djihadistes, en tuant massivement des innocents, nul n’a le droit de monter un régiment pour tuer ses semblables pour le pouvoir. Les autres qu’il a tués ont également le même droit à la vie que lui.

    Si les internautes de bonne foi sont sur le forum avec les vécus du passé comme rappel a toutes et tous, c’est qu’on ne peut pas construire un monde nouveau sans savoir les erreurs du passé. Et si des internautes comme SOME, Ka, Achille de Tapsoba, Kôrô yamyélé, Mafoi, et tant d’autres n’étaient pas là pour avertir a la nouvelle génération le passé, ‘’’’’’passer la main à une autre génération ne suffira pas, car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains, surtout des jeunes comme toi caca.

    Que tu veux ou pas, Ka, SOME, Mafoi, Achille de Tapsoba, Kôrô Yamyélé, avant l’insurrection ou après, nous sommes là pour dire à la nouvelle génération que l’histoire retient de Gilbert Diendéré, Blaise Compaoré, François Compaoré, Djibril Bassolé, que ce sont des vulgaires sicaires, leur véritable identité. Et à chaque fois qu’ils le tronqueront comme dans ce procès contre un autre titre, nous sommes là pour le leur rappeler comme les Nazis à qui ils s’apparentent plus.

    Caca ce que je te reproche dans tes commentaires partisans pour sauver tes mentors, c’est que tous tes prétextes sont bons pour ne pas faire soi-même faire les efforts nécessaires. Tu refuse de se remettre en cause, en trouvant toujours des causes extérieures aux malheurs causé au peuple par tes mentors, et, au moment venu, tu te livres à des comparaisons et des amalgames douteux pour "arranger" la réalité.

    Caca, je plein notre jeunesse, car, quand on voit des intellectuels comme toi se prendre en admiration pour des vulgaires tueurs massifs comme Gilbert Diendéré et consorts, on ne peut que s’attrister pour l’avenir de notre pays. Que Dieu vienne en aide notre pays bien aimé a cause des personnes comme toi.

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