LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

Publié le lundi 18 mars 2019 à 13h15min

PARTAGER :                          
Procès du putsch du CND :

L’ingénieur informaticien, par ailleurs expert en sécurité informatique, Younoussa Sanfo, est à la barre du tribunal militaire ce lundi 18 mars 2019 pour son témoignage.

L’expert en sécurité informatique, Younoussa Sanfo s’est prêté aux questions du parquet militaire.

Selon le témoin, il ne connait que certains accusés dans cette affaire. Toutefois, il a relevé n’avoir aucun antécédent avec un accusé, dans le cadre de l’accomplissement de sa mission

Le parquet a demandé à l’expert si à un moment donné, il a inventé des messages pour les attribuer aux accusés, comme le prétendaient certains d’entre eux.

Younoussa Sanfo a indiqué que sa déontologie lui interdit cela. Son travail a consisté à faire des copies conformes des appareils avant de récupérer les informations y contenues. Pour cela, il a fait appel à un laboratoire d’expertise en récupération des données dans le cadre légal.

A en croire Younoussa Sanfo, cette copie est vérifiable. "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", a-t-il déclaré.

Le témoin a également révélé que 86% des messages des appareils ont été supprimés, puis d’ajouter que "tous les numéros n’étaient pas identifiés aux noms des personnes qui les utilisaient".

Avez-vous rencontré des difficultés ? A cette question du président du tribunal, le témoin a répondu par l’affirmative. Pour lui, certains téléphones étaient codés donc il fallait contourner le système de sécurité.

"Mon rôle n’est pas d’incriminer quelqu’un", précise Younoussa Sanfo

En tant qu’ingénieur en informatique et expert en sécurité informatique, Younoussa Sanfo, a été sollicité par le parquet militaire pour préciser certains aspects techniques de sa mission.

Le parquet lui a demandé de parler de l’IMEI (International mobile equipement identity). Selon le témoin, c’est un identifiant d’un téléphone. "Tous les téléphones ont cet identifiant qui permet d’avoir toutes les informations techniques du téléphone".

Est-ce possible qu’un téléphone puisse avoir deux IMEI ?

A travers cette question, le parquet aimerait que l’expert se prononce sur l’avis du général Gilbert Diendéré qui a déclaré n’avoir utilisé qu’un seul téléphone ; alors que le rapport d’expertise fait ressortir deux IMEI de son numéro de téléphone.

Selon l’expert Younoussa Sanfo, le numéro de Diendéré a été utilisé par deux téléphones différents. C’est ce qui justifie les deux IMEI.

Le témoin a tenu à recadrer les choses. "Mon rôle n’est pas d’incriminer quelqu’un", a-t-il précisé. Pour lui, son travail consiste à analyser les appareils et fournir les résultats au juge, dans un rapport.

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 18 mars 2019 à 13:46, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Le vrai problème ici consiste à approuver pourquoi le Gal dit d’avoir utiliser un seul téléphone et se retrouver avec deux IMEI ? Étant donné que c’est lui qui est au centre de toutes les attentions, ça être compliquer pour l’expert malgré sa bonne foi de dire le contraire. Déjà qu’il disait la perquisition a été fait à son absence, le parquet me semble commettre une faute grave.
    C’est normal que les téléphones de RSP soient codés. Pour le reste va être difficile pour l’expert qui a travaillé seul.
    Les gens ne s’attendaient pas à un rebondissement du procès, mais je trouve équilibrer les débats et la partie de la défense est autant écouter que la partie civile.

  • Le 18 mars 2019 à 14:18, par Le Debf En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Hum !!!! Je ne suis pas un expert mais de par mon vécu, un téléphone qui a 2 puces a bien 2 IMEI, c’est comme si vous avez 2 téléphones. Physiquement vous en avez 1 mais logiquement vous en avez 2, un pour chaque puce ou réseau.

    • Le 18 mars 2019 à 15:31, par Zot En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      Le IMEI est relié au téléphone pas au numéro, donc même si ton téléphone a 2 puces il ne peut que avoir un seul identifiant et on a pas besoin d’être un expert pour comprendre cela

    • Le 18 mars 2019 à 19:41, par Goomsida En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      Hey, Je penses que ton analyse n’est pas terminer, ou bien tu fais semblant. il faut noter que meme si les telephones a double SIM ont deux different codes IMEI. Ces deux codes sont lies pare le TAC (Type Allocation Code), qui represent les 8 premier numeros des 15 numeros que constitue le IMEI. Donc par la, on peux evidemment savoir si c’est le meme telephone ou pas.

      Par exemple ton telephone double SIM aura les codes IMEI comme suit :

      123456780000001 - SIM1
      123456780000002 - SIM2

      Comme le code TAC 12345678 est unique alors c’est un telephone double SIM, dans le cas contraire c’est des telephones differents.

      • Le 19 mars 2019 à 08:04, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

        Ne prennent pas les putschistes pour cons, ce n’est pas parce qu’ils sont tombés en disgrâces qu’ils ne connaissent pas le système informatique. Le Gal Diendéré n’était-il pas le pardon du renseignement burkinabé ? A lire vos commentaires, j’observe simplement que le burkinabé est un individu plus sauvage au monde. Quand il sait quelque chose il pense qu’il unique dans son genre et que c’est lui seul qui possède la vérité.
        Je ne suis pas prof dans le domaine de l’informatique, mais le travail de ce expert en informatique est entaché irrégularité. Le fait que son bureau n’était pas une structure reconnu en expertise se crée déjà un doute sur la qualité de son travail. Pour ce genre d’exploitation juridique, il faudrait déjà quelqu’un assermenté par la justice. Mais il me semble qu’il s’agit d’un ramassis en informatique et le choix a été de gré en gré. Et comme ironie du sort, il était seul à pouvoir faire le travail. De là, le directeur de la justice militaire qui se croyait également intouchable n’ a pas juger bon de chercher quelqu’un de comparable.
        Je reste convaincu que si un contre expertise se faisait, le travail de ce expert tomberait dans le vide. Mais le problème de notre justice est ce manque d’expérience. Car la qualité des débats à ce procès montre que c’est la première fois. D’habitude, les petits délits sont expédié à une matinée d’instruction. Ici, les avocats de la défense jouent vraiment leur rôles et ne font pas une figure de présence. Les débat me semblent contradictoires que la partie civile n’est plus bavard comme au départ. Il me semble que dès le départ, l’instruction des enquêtes n’ont pas été à la hauteur. Les preuves du parquet militaire ne vaut rien pour des condamnation à des peines lourdes si on respectait les textes juridiques en ce sens. Mais pour notre justice, c’est une première dans son histoire qu’on voit des militaires jugés avec les textes de lois.
        Personne n’a jamais contesté l’infraction, même le Gal Diendéré a bien reconnu sa faute et responsabilité. Seulement il conteste la légitimité du coup. Il dit n’est pas être celui qui a organisé, préparé et exécuté le putsch. Par là faut-il conclure à un délire paranoïaque ? Je ne le pense pas, ce homme souffre profondément de ce qui s’est passé réellement avec les multiples crises au sein du RSP où la hiérarchie militaire et le gouvernement de transition n’a rien fait pour soigner cette crise et occasionner le putsch. Maintenant on se rend compte qu’il n’y a pas crime contre l’humanité, mais de la légitime défense du RSP qui luttait pour sa survie. C’est bête de dire cela, mais l’évidence des faits montre de sérieux problèmes au sein de notre armée pendant la période indiquée. Le Rsp a été victime de son succès de l’armée privilégié ainsi que le Gal Diendéré.

        • Le 19 mars 2019 à 09:19, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

          Caca vous avez tout dit. Si après la journée du pardon du 30 mars Blaise et son CDP avaient travaillé sur les recommendations des sages tout ça ne serait pas arrivé. Au lieu de mettre en oeuvre les recommendations des sages (dont la suppression du rsp et la professionnalisation de notre armée) ils ont passé leur temps à s’occuper de l’article 37. Ceux qui accuse la Transition y compris Diendéré et le rsp sont malhonnêtes. La suppression du rsp avait été proposé par les sages après la mort de Norbert Zongo. Les sages avaient dit : "comme les boss du rsp n’arrivent pas à contrôler les actes de certains soldats "incontrolâbles" alors supprimons le corps et travaillons à bâtir une armée républicaine et professionnelle."
          C’est ce que la Trannsition a fini par faire ! Et bravo à la transition d’avoir été plus courageux que Blaise et son cdp.

          • Le 19 mars 2019 à 12:06, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

            Je vois, mais comprenez que le problème au Faso tous sont experts et se croient meilleurs. On trouve toujours la faute chez l’autre et on veut donner les conseils. Je ne connais pas le comité des sages et leur rapport, et j’ai des doutes sur le caractère contraignant. Je pense qu’ils ont simplement proposés des pistes de réflexion dont le supposé suppression du RSP à l’époque. Cette erreur d’appréciation continue aujourd’hui, les acteurs de la vie sociale et politique d’apprenant jamais des erreurs du passé. L’attitude actuelle du MBDHP en dit grande chose, car ils estiment maitriser le mystère des droits indispensable humains. En dehors d’eux, les membres du gouvernement sont des pervers. Chacun ne sait pas garder raison et savoir se limiter espace de son pouvoir. Notre histoire depuis l’indépendance est parsemé des crises mal régler. Aujourd’hui malgré le drame qu’a connu notre pays en 2014, les acteurs de cette crise ne sont pas prêt à faire une croix et passer à autre chose pour le bien être de tous les burkinabé. On a dissout le RSP et on a fait émerger le djihadisme. Voyez vous que ce gouvernement devient plus complice avec le mal que le régime Compaoré. Le Rsp avait des dérives, mais n’était pas non plus le démon et ni le Diable. Avec le régime Compaoré notre pays était en voie de se développer que malgré la louange d’une insurrection. Aujourd’hui en dehors des projets sous l’ère Compaoré quelles sont les perspective pour l’avenir ? Les 5 ans vont se passer sans réellement de belles réalisations.

      • Le 22 mars 2019 à 19:12, par christophe Kaboré En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

        Mon ami
        fallait venir au tribunal. l’expert a expliqué l’affaire des deux puces.
        mais il a bien dit que c’est le dernier caractere qui est different entre les deux IMEI juste pour que l’operateur sache que c’est le meme téléphone qui a deux puces.
        tu as bien expliqué mais tu n’avais pas besoin d’attaquer l’expert qui l’a mieux expliqué que toi sans utiliser le charabia des informaticiens

    • Le 22 mars 2019 à 18:51, par Etudiant Securité-Informatique En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      Non, vous n’avez pas deux IMEI
      C’est le meme IMEI avec un code spécial pour faire la différence entre SIM1 et SIM2 etc....
      Lorsque vous affichez les deux IMEI avec #*06# regardez bien, ils sont identiques sauf le dernier caractère.
      C’est juste pour differencier les deux SIM sinon c’est le meme IMEI

  • Le 18 mars 2019 à 14:22, par Mafoi En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Pour ces putschistes et même pour le citoyen lambda qui ne s’y connaît rien avec ces nouvelles technologies,ils pensent qu’il suffit d’effacer les appels,les sms de son téléphone portable ou d’effacer l’historique ou même de faire une restauration de son ordinateur et le tour est joué.Bien sûr que pour des histoires de fesses afin de dribbler époux/épouse quand on passe son temps avec des deuxièmes bureaux,ces manœuvres peuvent passer comme une lettre à la poste mais dans le cadre d’une affaire pénale,les spécialistes sont en capacité de reconstituer tout vos faits et gestes à travers vos portables,vos ordinateurs.Pour preuve avec un téléphone portable allumé,ils peuvent retracer à tel jour,votre itinéraire grâce aux antenne-relais et c’est ainsi qu’on arrive à coincer certains criminels.Donc monsieur Sanfo Younoussa ne s’est pas livré à des guinamoris puisque son travail c’est de la science pure et dure et ça ne ment pas

  • Le 18 mars 2019 à 14:37, par Sak sida En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Ecouter mes freres l expert a fait son travail bien et meme tres bien .que les auteurs s assument leur responsabilite..pourquoi s engager dans un fait quon va fuir la responsabilite si on decouvre vous qui pretendez nous diriger ???

  • Le 18 mars 2019 à 14:58, par Parimyellé En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Le general a le dos au mur : Tous les temoignages sont concordants il ne lui reste qu a demander la clemence du tribunal et le pardon du peuple au lieu de continuer à s"embourber dans des voies sans issues

  • Le 18 mars 2019 à 15:08, par Un Burkinabê En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Je ne voit pas où se situe le problème. L’identifiant IMEI est lié au fabricant du téléphone portable et est barre-codé. Demandez à Apple si c’est un téléphone iPhone, allez aux Pays-Bas si c’est un Erickson, etc... Envoyez les deux IMEI au fabricant du téléphone et il vous dira où, quand et quelle boutique a vendu le téléphone.

  • Le 18 mars 2019 à 15:21, par Big En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Un peux de respect Sanfo pour les internautes. Nous sommes tous ingénieurs et nous savons tous comme l’a si bien dit Didier Hallépée que
    "Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi."
    Il en est de même pour les données informatiques, les videos numérisées , etc . Ce qui veut dire que c’est faisable techniquement.
    La vraie question c’est la relation avec Sheriff Sy. Et qu’as tu fais pour lui ?
    Sheriff Sy dit ne pas te connaitre mais c’est un peu gros. Au burkina tout le monde connait tout le monde particulièrement pour quelqu’un comme toi avec ce niveau de formation.

  • Le 18 mars 2019 à 15:27, par notsure En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Younoussa Sanfo a indiqué que sa déontologie lui interdit cela. Mais au Burkina cela ne veut rien dire. On a vu des médecins signer des certificats de décès de mort naturelle alors que le gars s’est fait canarder. Alors de quelle déontologie parle-t-on ?

    • Le 18 mars 2019 à 22:35, par Kouda En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      notsure,
      Vous ne serez jamais sûr puisque vous avez un parti pris clair, biaisé.
      Je ne suis pas expert en informatique mais si vous me remettez votre téléphone portable, je vous rétablirai vos messages sms que vous avez supprimés en 2017.
      Ce que des individus avec parti pris comme toi ne peuvent pas comprendre, c’est que le téléphone portable sauvegarde automatiquement vos sms dans des fichiers systèmes, inaccessibles sans logiciels adaptés.
      Avec mon téléphone portable, je suis en mesure de retrouver mes messages de 2016 ou 2015 que j’ai supprimés et dont je ne
      me souviens même plus.
      Quand on ne connait pas, on cherche à savoir.
      Les messages extraits par l’expert des téléphones portables incriminés se trouvent toujours dans ces portables et peuvent être retrouvés dans les fichiers systèmes, avec leur date de sauvegarde. Ces fichiers systèmes ne sont accessibles que par logiciels adaptés. Vous ne pouvez pas y accéder directement par le téléphone portable.

  • Le 18 mars 2019 à 15:30, par Bauer En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Vous voyez clairement pourquoi Sheriff Sy ment ?
    Si Sanfo est officiellement celui qui a travailler a decoder les appels personne ne me fera croire que Sheriff Sy ne connait pas Sanfo. Lui qui suit de prêt le procès et qui s’invite comme témoins de dernière minute ne sait pas qui est l’expert qui a decoder les telephones ?
    C’est énorme !!!!
    Ce gars a quelque chose a se reprocher ou a cacher.

  • Le 18 mars 2019 à 15:45, par Felix En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Tout á fait d`accord avec toi Le Debf.Il ya des téléphonnes qui possedent 2 puces ou plusieurs et du coup ils ont aussi des IMEI differents. Et des lors qu´on passe un appel et qu´on deplace une puce cela equivaut á un autre téléphone ( nouveau ou ancien )qu`on vient d`utiliser.
    L´expert informatique ne peut pas savoir que le télephone possede plusieurs puces d´ou plusieurs IMEI.
    Seul le constructeur peut le determiner.
    Amicalement…..

  • Le 18 mars 2019 à 15:48, par Sheikhy En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Expertise et contre expertise et le débat est clos. Sinon, on va rester dans les jeux de.mots.

  • Le 18 mars 2019 à 15:55, par Wendkuuni En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Caca, une petite leçon d’informatique et judiciaire pour toi. Deux EMEI apparaissent dans un seul GSM lorsque tu as un appareil dual puce, donc un gsm double sim. Si tu as 3 sim alors tu auras 3 Emei. Pour connaitre l’EMEI d’un GSM, tape *#06# et tu verras que ton gsm affiche autant d’emei que de cartes puces. Donc ton Général peut bien avoir utilisé un seul GSM avec plusieurs numeros en meme temps sans équivoque.
    Quant à la perquisition, point besoin de présence physique du perquisitionné, un officier de police judiciaire est compétent pour faire une perquisition en flagrant délit ou sur base d’un mandat de juge d’instruction en cas de non flagrance. La présence du suspect est nécessaire pour une visite domiciliaire avec consentement, et dans ce cas-ci c’est pas le cas, on parle bien d’une perquisition. J’espère avoir éclairé ta lanterne.

    • Le 18 mars 2019 à 18:51, par Bantchandi En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      Merci Wendkuuni, je viens de le vérifier. Zoul dam yélamè ya kouma baa naa. C’est assez clair. Moi j’ai deux puces dans un portable je viens de composer le *#06# et il y a bel et bien deux IMEI.

    • Le 19 mars 2019 à 12:09, par caca En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      Merci pour votre leçon informatique, mais caca n’a besoin. Vous gardez pour quelqu’un d’autre.

    • Le 22 mars 2019 à 18:41, par Etudiant Securité-Informatique En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

      Bonsoir les informaticiens aigris
      Quand je lis tous ces messages, je vois des gens qui ont essayé de faire des études en informatique et qui n’ont pas réussi.
      Ce qui montre votre idiotie, c’est le fait que vous parler de l’expert sans le connaitre réellement.
      Votre papa Diendéré a dit au tribunal qu’il a travaillé avec sanfo et qu’il sait de quoi il est capable. Selon vous, si sanfo est mauvais pourquoi Diendéré a travailler avec lui au lieu de le mettre en prison si il est mauvais ?
      j’ai déja discuté avec une personne qui travaillait avec monsieur sanfo. il m’a dit que pendant 2 années Diendéré avait demandé a sanfo de ne travailler que avec la présidence. Et sanfo travaillait avec le rsp et la présidence au moins 20 jours par mois.
      Pour revenir à ce que vous dites sur l’IMEI, c’est l’expert qui a dit à la barre qu’il fallait faire *#06# pour avoir les IMEI
      Toi tu copies ce que l’expert a dit devant nous tous et tu viens sur fasonet pour faire le malin comme si c’est toi qui a decouvert ca tout seul.
      l’expert a parlé des téléphones qui semblent avoir 2 IMEI
      Et il a dit que ce n’est pas deux IMEI. C’est un seul IMEI avec un code appelé DIGITS pour faire la différence entre la SIM1 et le SIM2
      Mais puisque vous ne comprenez rien vous vous venez étaler votre misere sur lefaso.,net en disant que vous savez plusque l’expert.

      quand meme chers informaticiens raté, savez vous que Sanfo enseigne à l’UO2 des bac+5 ???

      Allez sur LinkeDin et regardez devant le profil de Younoussa SANFO. LinkeDin a ajouté devant son profil "Expert confirmé".

      Regardez comment les informaticiens de tous les pays le contactent pour demander des conseils.
      Il est dans votre pays, vous voulez vous faire passer pour des informaticiens et vous ne connaissez pas le seul expert judiciaire en Afrique de l’Ouest qui est dans votre pays

      quant à l’idiot qui a dit qu’il n’est pas assermenté je ne sais quoi dire. sans doute que le jour de sa naissance on a du jeter l’enfant et garder les saletés

  • Le 18 mars 2019 à 16:56, par Bantchandi En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    En réalité avec la table d’écoute acheté par Issac Y. ZIDA et Auguste Dénise BARRY rend la tâche de l’expert compliquée, car un téléphone mis sur écoute même si l’intéressé change de puce il est toujours sur écoute lorsqu’il met ses anciennes puces du téléphone sur écoute sur un nouveau téléphone, il est toujours sur écoute.

  • Le 18 mars 2019 à 17:31, par Puknini En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    L’expert a fait une copie du telephone. Donc il sait si le téléphone prend 1 ou 2 carte(s) SIM. Je crois que ce n’est pas là le problème.
    En plus, si les IMEI des téléphones double SIM sont presque identiques à quelques digits près vers la fin des IMEI du téléphone.
    Je crois que l’expert sait de quoi il parle

  • Le 18 mars 2019 à 18:18, par kuuni En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Tu as raison Wendkuuni, mais c’est prenable de faire la perquisition en presence de l’accuse pour éviter qu’il disent que c’est la police qui a mis la drogue dans ses affaires ou mis une puce ou un telephone dans son domicile.

  • Le 18 mars 2019 à 20:36, par Le coul En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Salut à tous.
    Les appareils à deux puces ont bien 2 IMEI. La position de la SIM 1 a son IMEI de même que la SIM2 a le tien.Si on change la position d’une des SIM .on utilisera deux IMEI différents avec le même terminal (appareil).
    Pour voir les IMEI associés à son appareil : *#06#
    Bonne suite à vous !

  • Le 18 mars 2019 à 22:18, par Anasthase a Kaya En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Je pense sincèrement que le Tribunal militaire a eu raison de sélectionner cet expert.
    Rappelez-vous « Assassinat du juge Salifou Nébié » Le rapport de l’expert a conclu que la mort est consécutive à » un accident »
    Le dossier sur l’exhumation de Thomas Sankara. L’expert n’a pas pu identifier l’ADN. En rappel, les tests et le contre-expertise avaient été confiés à des laboratoires français. J’enrage.
    Il y a encore d’autres cas d’experts qui n’ont rien trouvé ici au Burkina Faso. Pourtant le peuple a tout vu et demande juste de le dire pour appaiser les cœurs et les rancœurs, afin de nous pardonner et de revivre en harmonie.
    Mr Sanfo a trouvé des données fiables et le dit bien.
    Bravo Mr Sanfo.

  • Le 19 mars 2019 à 09:17, par SOUBROUTINE En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Cette affaire de notre armée est tellement grave que l’on ne doit pas se fier à des expertises que toute personne sachant ce qu’est l’informatique peut remettre en cause.
    Souvent on appel quelqu’un, et c’est une autre qui décroche ; erreur de réseau. On recommence et l’erreur revient.
    C’est pour dire que cette erreur si elle existe, peut être créée par les manipulateurs du système.
    On dit au Burkina que un papier ne ment pas tant que ce n’est pas u menteur qui l’a écrit.
    Un problème du même genre s’est déjà créé au Burkina ; il s’agit de ’’l’affirmation’’ de Boukari le lion quand il a dit : ’’On monte sur Ouagadougou’’. On sait tous que c’était du couper-coller.
    Un autre exemple et pas des moindre sur le plan international, est celui ’’des images des attaques que la Libye a faite’’. C’était des captures d’écran de jeu vidéo que l’occident avait présenté.
    Chers tous, le Burkina n’a pas besoin que son armée soit déshabillée comme quelqu’un l’a déjà dit. Personne ne doit se compromettre jusqu’à compromettre sa progéniture car nous tous, occupons des postes, jouons des rôles mais laissons la place à d’autres. Nos enfants pourrons êtres stigmatises plus tard.
    Pour des broutilles reçues, on balance tout un pays puis on vient dire l’impérialisme ou nos enfants le dirons sans savoir que c’est leurs papa qui avaient balancé tout le pays pour des broutilles.
    Mes chers experts, tous ce que vous dites mettre à nue, peut se fabriquer, se refabriquer et se rerefabriquer !

  • Le 19 mars 2019 à 10:21, par jo bleck En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Wendkuuni tu as raison. Il y a certains qui veulent profiter de ce procès pour combler leur carence en informatique.

  • Le 19 mars 2019 à 18:17, par IBMAFRIQUE Issa Ben Mahamoud DION En réponse à : Procès du putsch du CND : "C’est impossible de tripoter des données et avoir des résultats fiables", dixit Younoussa Sanfo, ingénieur en informatique

    Un téléphone peut être utiliser par 1, 2, 3 ,..."IMEI" :
    Par 《synchronisation 》
    Exemple : le téléphone du juge étant synchronisation avec le téléphone de sa fille automatiquement en cas de problème ou de perte du téléphone du juge volontaire ou involontaire n’importe qui peut passer des appels sur le téléphone de la fille en se faisant prendre pour le juge.et pire quand le téléphone du juge est éteint.
    IBMAFRIQUE " Issa Ben Mahmoud DION..."
    LE CANDIDAT IDÉAL AU ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES 2020 AU FASO
    .♡.
    Vive la Paix au FASO
    VIVE La Paix MONDIALE.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Putsch de septembre 2015 : Minata Guelwaré est décédée
La problématique de la liberté chez Jean-Jacques Rousseau